Le train,… habituellement Balkman, prenait des trains militaires et dans le pire des cas voyageait dans le wagon le plus luxueux.

Il était parti à l’Ouest afin d’inspecter le QG de West City. Malheureusement, il devait rentrer à Central en urgence sur ordre du Führer King Bradley et avait donc du prendre ce qui se présentait à lui. Il aurait surement pu faire jouer son statut de Général de Division pour avoir une place en 1ere classe, mais comme il n’était pas en service il n’était pas en uniforme, et n’avait pas spécialement envi de perdre du temps à sortir de la paperasse prouvant son grade aux contrôleurs.

Le train était quasi plein et ça se bousculait beaucoup, si le premier aspect le dérangeait, lui qui n’aimait pas trop le bruit, le second ne le gênait pas vu que les gens essayer tant bien que mal de l’éviter au vu de sa carrure, bref il pouvait tracer tout droit dans les couloirs sans problème. Il se dirigea naturellement vers les wagons compartimentés, plus calmes, mais de nouveau ceux-ci étaient pleins. Mais à force de chercher il finit par trouver, un wagon vide ou presque, une personne endormie était la. Sur le coup le Général se dit qu’il ne trouverait pas mieux, il ouvrit donc la porte, posa sa valise dans le compartiment prévu à cet effet, enleva son long manteau et le posa à côté de lui. Comme toujours il était habillé de façon élégante, quasiment en costard. Mais comme il faisait chaud il n’avait pas mis ses gants, laissant apparaitre sa main gauche, qui brillait sous le soleil qui pénétrait par la vitre. Il faut dire que celle-ci était d’un alliage recouvert de chrome.

Finalement Balkman s’assit quasi en face du jeune homme. Ce dernier visiblement émergeait et posa son regard sur le Général. Ce dernier le détaillé de haut en bas, bien que cela ne se voyait pas à cause de ses lunettes. Pour la simple et bonne raison que ce garçon ressemblait à s’y méprendre à Edward Elric. Mais ce n’était pas lui, malgré leur grande ressemblance, des détails divergeaient. Et puis Balkman savait que le Fullmetal n’était pas dans la région Ouest en ce moment. Avec sa position dans l’armée il lui était en effet facile de savoir où étaient les alchimistes d’Etat, surtout quand ces derniers étaient aussi connus que le blondinet.

Balkman avait du mal à détourner son attention de son étrange voisin. Edward Elric n’avait que pour famille son petit frère, alors comment se faisait-il que la personne devant lui ait l’air de son quai jumeau. Finalement il ne put s’empêcher d’engager la conversation :

« Bonjour jeune homme. Vous me rappelez quelqu’un que je connais… »

Il laissa sa phrase en suspend attendant une réaction.

Edwin se frotta les yeux, finissant de se réveiller. Il prit sa gourde d’eau et en but un peut, puis la rebouche, il détailla l’homme qui s’installait, et plissa les yeux quand un reflet de soleil sur la main métallique lui parvient, l’éblouissant. L’homme était impressionnant. Il avait déjà trouvé le père de son ex petit ami de cette façon, mais cet homme-là, wouah ! Vraiment stupéfiant. Il était élégant aussi, à vrai dire il n’avait encore jamais vu aussi élégant. Hé les lunettes ! Quelle classe il les voulait ! Mais quelque chose lui disait que s’il les empruntait à vivat eternam à cet homme il le regretterait, donc il ne les lui « emprunterait » pas.

Edwin fut surpris quand l’homme lui parla. Il cligna des yeux. Habituellement on l’ignorait. Alors il répondit avec le sourire.

- Bonjour Monsieur, oui on me le dit parfois ^^ Je m’appelle Edwin ! Je suis enchanté de faire le voyage en votre compagnie^^

Visiblement Edwin était poli et aimable. Bien qu’impressionner par l’homme il n’en perdait pas ses bonnes manières et sa gentillesse.

- J’adore vos lunettes de soleil ! Elles sont super classe !

Bien qu’il ait vu l’automail, au souvenir d’une question mal placer à quelqu’un d’autre, il n’aborda pas le sujet bien que la question lui brulât les lèvres il ne dit rien sur la main mécanique.

Si l’homme trouvait qu’il ressemblait à Edward, le fait que le blond soit bras nu, et dépourvu de membres de métal cela prouvait qu’il n’était pas le fullmetal alchimiste. Il tourna la tête vers la campagne qui défilait, savourant d’être dans le sens où il était face au vent et le rafraîchissait.

- Qu’est-ce qui fait chaud ! il fait toujours aussi chaud dans les trains ?

Bien sûr après cela, Edwin ne savait plus quoi dire. Et laissa le silence s’installer. Il posa sa tête contre le montant de la fenêtre, reprit sa casquette utilisant la visière pour se ventiler. Il avait l’impression de se dessécher. Une chose de sûr, il bannissait le désert de l’est à aller visiter. Sinon il cuirait sur place comme un œuf au plat… en parlant d’œuf cela lui donnait faim. Mais ce n’était pas l’heure. L’heure c’est l’heure, on ne mange pas encore les repas. Il tenait à garder la ligne… quoique, lui pouvait manger comme quatre qu’il ne prendrait pas de poids.

« Bonjour Monsieur, oui on me le dit parfois ^^ Je m’appelle Edwin ! Je suis enchanté de faire le voyage en votre compagnie^^ »

Le Général espérait que le garçon fut plus bavard, mais tant pis, au moins il était aimable. Le Général avait beau souvent passé pour une brute notoire il n’en était pas moins quelqu’un de bien éduqué et qui a de rares exceptions demeurait toujours courtois sans pour autant paraître aimable.
Visiblement le garçon semblait heureux d’avoir quelqu’un à qui parler et il enchaina :

« J’adore vos lunettes de soleil ! Elles sont super classe ! »

Décidemment le gamin était étonnant, d’habitude personne ne faisait ce genre de réflexion au Général et rares étaient ceux qui lui parlaient avec autant de naturel. Il avait beau avoir 16 ans et n’être qu’un gosse il avait un côté naïf même pour son jeune âge, à sa réflexion Balkman ne répondit rien et n’esquissa pas même un début de réaction. Puis le blond enchaîna de nouveau :

« Qu’est-ce qui fait chaud ! il fait toujours aussi chaud dans les trains ? »

Et de nouveau il se heurta au silence de l’adulte. En fait Balkman ne l’écoutait pas vraiment, mais il ne l’ignorait pas pour autant, ce qu’il aurait surement fait d’ordinaire. Il voulait en savoir plus sur cette étonnante ressemblance, mais il n’allait pas aborder le sujet frontalement en lui parlant d’Edward Elric… il cherchait une approche. Puis alors que l’adolescent commença à se ventiler avec sa casquette il remarque un tatouage singulier sur son bras droit.
Un tatouage d’ouroboros, le même que celui des Homonculus, le Général le connaissait bien, étant dans les hautes sphères de l’armée il avait en effet connaissance depuis un moment de la véritable nature du Généralissime. Pourtant seul un être bien particulier pouvait créer les Homonculus, et ceux-ci étaient à son service, alors comment un gamin pouvait-il se retrouver dans la nature avec un tel tatouage ?

« Dis moi c’est un beau tatouage que tu as la, comment l’as-tu eu ? »

La voix grave et profonde du général brisa le silence qui s’était installé depuis un moment. Et sans attendre la réponse du garçon il enchaîna :

« Tu sembles un peu jeune pour avoir un tatouage tes parents n’ont rien dit ? »

Il abordait le sujet des parents pour obtenir des informations sur l’origine du garçon, si c’était un Homonculus cette question amènerait forcément une réponse des plus singulières.
L’homme ne souriait pas et son visage ne paraissait pas plus avenant que depuis qu’il s’était installé dans le wagon, mais il s’efforça de prendre une voix à peu près aimable, après tout c’était des questions assez personnelles et il ne fallait pas que le garçon se sente questionner.

Enfin le garçon se montrait plus bavard, très même, il débitait tout un tas de choses sur sa vie, comme ça, naturellement.
Peut-être avait-il besoin de parler tout simplement. Après tout il était seul.
Balkman écouta le garçon avec attention, il lui semblait évident qu’il était un homonculus, sa mère morte sans qu’il n’en est de souvenir. Un père mort à cause d’une transmutation humaine. Une amnésie, une grave maladie, bref cela faisait vraiment beaucoup, sans compter le soit disant kidnapping et le tatouage qui en a découlé.

On aurait pu croire que le garçon se moquait du général, mais il semblait sincère et son tatouage était une preuve convaincante, on ne se tatoue pas un ouroboros comme ça.

Cependant il restait des zones d’ombre à éclaircir. Notamment sur la question de sa création. Pourquoi leur « Père » s’encombrerait à créer un homonculus qu’il laisse dans la nature ensuite ? Quel est son intérêt, pourquoi n’a-t-il pas cherché à l’emmener avec lui ?
Mais Balkman fut tirer de ses réflexions par le garçon qui fit tomber des photos, 2 photos intéressantes, mais il rangea l’une d’elles et lui tendit une seconde. On pouvait y voir Edward Elric.

« Je vais à central pour le trouver. Je suis sûr qu’il est de ma famille. Il pourrait peut-être me renseigner sur mon passé. On est forcément de la même famille pour que l’on se ressemble comme ça. »

Voila donc l’objet de son voyage. C’était toujours bon à savoir pour la suite. Il marqua enfin une pause, avant à son tour de se montrer curieux :

« Vous Vous appelez comment ? Vous travaillez dans quoi ? Pourquoi allez-vous à Central ? Oh ! vous rentrez peut être chez vous maintenant que j’y pense. »

Balkman n’avait pas spécialement envi de répondre, mais après tout il le fallait, s’il voulait continuer la conversation et en apprendre plus. C’était donnant, donnant, une sorte d’échange équivalant :

« Je m’appelle Rolando Balkman, je suis dans l’armée, un alchimiste d’Etat pour être précis. Et en effet je rentre chez moi. »

Il se contentait du minimum, mais après tout le garçon avait ses réponses.

Balkman enchaîna aussitôt pour ne pas laisser le temps au garçon de trop réfléchir :

« Dis moi si j’ai bien compris ton père a tenté une transmutation humaine non ? Aurais-tu le souvenir qu’il est fréquenté un homme assez âgé, aux longs cheveux blonds avec une barbe de la même couleur et des yeux dorés. Une personne qui avait des pouvoirs ou au moins des connaissances en alchimie ? »

C’était direct, cela pouvait paraître étrange, mais il avait besoin de lever tous les doutes sur l’identité du jeune garçon :

« Etant alchimiste d’Etat tu comprends que je m’intéresse à ce sujet, cette personne aurait apparemment de grands pouvoirs. »

Puis il désigna l’endroit ou le blond avait rangé la photo du Fullmetal :

« Je peux peut-être t’aider au sujet d’Edward Elric, mais pour cela tu devras répondre à mes questions, après tout un service rendu en vaut bien un de ta part. »

Sa voix était très posée, tranquille même. La proposition pouvait sembler étrange, mais il sentait bien que son interlocuteur avait un désir ardant de retrouver le jeune alchimiste d’Etat, il comptait donc là-dessus pour en apprendre plus sur le garçon qui lui tenait compagnie dans ce train.

Edwin fut ravi d'avoir ses réponses et en trépigna un peu sur place, toujours souriant. Il écarquilla les yeux en entendant le grade de l'homme.

« Alchimiste d'état !! OUWAAAAA !! Comme le colonel de flamme ! Vous faite des bidules avec des éclairs ! Et comme mon père avant ! C'est quoi votre nom d'alchimist ??? »

Edwin se laissa retomber en arrière contre le dossier de la banquette. Quelle chance il avait ! Il, c'était un peu douter que l'homme fût dans l'armée, il se tenait si droit et si raide ! Comme les militaires a West City.

« Vous devez être super intelligent, moi, je suis si bête que je ne vois même pas quand le soule les gens quand je parle. C'est dingue ! Je crois que quand je suis né mes parents ont dû oublier de me transmettre l'intelligence de base ^^ »

Les questions de son compagnon de voyage étaient étranges. Edwin se concentra donc sur ses souvenirs, croisant les bras, il regarda le paysage défiler sans le voir, ses doigts bougeant légèrement comme des spasmes, ou un tic pendant qu'il faisait cogiter sa mémoire.

« Transmutation humaine... » Et il réfléchissait a vois basse, mais on pouvait le comprendre si l'on écoutait. « C'est à cause de ce truc que papa est mort en voulant me faire un petit frère... hummm »

Sa réflexion continuait, il ferma les yeux, les sourcils froncer, visiblement réfléchir lui demandait un effort considérable et douloureux.

« Y avais une photo de papa et de ses collègues, mais il n'y avait pas de blond. »

Il rouvrit les yeux et regarda l'homme.

« Non, je suis désolé, je ne me souviens pas d'un monsieur blond aux yeux dorer. Comme vous le décrivez, ce serait mon grand-père ? Des yeux dorés, ça ne se voit pas tous les jours non plus. Ça veut dire qu'il faut que je trouve ce monsieur aussi ? Il saurait aussi des choses sur mon passé... »

Puis il lui sourit.

« J'aime bien rendre service si je peux vous aider, je le ferai volontiers. Dites ! Vous êtes marié ? Vous avez des enfants ? Vous aimez faire quoi pour vous occuper ? Ho désolé, je dois vous ennuyer avec mes questions de gamins. Je sais la curiosité est un vilain défaut. Mais je ne sais pas me contrôler. Encore pardon monsieur Balkman. »

Le blond prit a nouveau sa gourde, la déboucha et alla pour en boire, mais elle était vide, il regarda dedans et soupira. Puis il se leva.

« Excusez-moi, je vais me chercher de l'eau, vous pouvez surveiller mon sac s'il vous plaît ? Je n'ai pas grand-chose, je n'aimerais pas qu'on me les vole. Merciiii !!! »

Dit-il avec un grand sourire. Il compta sa monnaie, puis quitta le compartiment. Edwin eu un peu de mal à se déplacer sans tomber. Il s'arrêta aux toilettes au passage. Une fois soulager, il lava ses mains, se rinça le visage. Puis reprit sa route vers le compartiment restaurant.

Ce n'était pas un grand compartiment, mais comme le voyage était long, il fallait bien se restaurer. Il acheta de l'eau qu'il mit dans sa gourde. Puis acheta une autre bouteille d'eau en verre, puis des gâteaux. Enfin, il reprit son chemin.

En arrivant dans le compartiment, il manqua tomber une nouvelle fois, puis se rassit.

« Piouf ! Désolé d'avoir été aussi long. J'ai pris une bouteille d'eau pour vous aussi, avec cette chaleur, il faut beaucoup boire. J'ai pris aussi des gâteaux. Vous pouvez en prendre si vous le voulez ^^ »

Il tira la tablette sur le côté pour la mettre entre eux, et posa la bouteille, puis les gâteaux après les avoir ouverts. Il but dans sa gourde avant de piocher une friandise et de la porter à sa bouche et de la savourer. Visiblement, il aimait le sucre. Et il en fallait peut pour le rendre heureux.

« Alchimiste d'état !! OUWAAAAA !! Comme le colonel de flamme ! Vous faite des bidules avec des éclairs ! Et comme mon père avant ! C'est quoi votre nom d'alchimist ??? »

Visiblement le blond était impressionné de se trouver face à un alchimiste d’Etat.

« Je ne suis pas tout à fait comme le colonel de flamme. Je suis plus gradé que lui, donc supérieur. »

Si sa voix ne changeait pas, le fait qu’il se sente obliger de faire cette précision laissait à penser qu’il n’avait pas apprécié la comparaison.
Puis le blond parti dans des considérations sur son intelligence, avant de se recentrer sur ce que voulait Balkman, à savoir le passé du jeune garçon.
Mais visiblement il ses souvenirs étaient un peu flou. Il parla tout de même d’une transmutation humaine ratée. Avant de continuer :

« Non, je suis désolé, je ne me souviens pas d'un monsieur blond aux yeux dorer. Comme vous le décrivez, ce serait mon grand-père ? Des yeux dorés, ça ne se voit pas tous les jours non plus. Ça veut dire qu'il faut que je trouve ce monsieur aussi ? Il saurait aussi des choses sur mon passé... »

Balkman réfléchissait à ces informations, mais n’eut pas le temps de répondre au garçon qui enchaîna aussitôt :

« J'aime bien rendre service si je peux vous aider, je le ferai volontiers. Dites ! Vous êtes marié ? Vous avez des enfants ? Vous aimez faire quoi pour vous occuper ? Ho désolé, je dois vous ennuyer avec mes questions de gamins. Je sais la curiosité est un vilain défaut. Mais je ne sais pas me contrôler. Encore pardon monsieur Balkman. »

Il s’interrompit de lui-même, à raison d’ailleurs. Le Général n’avait pas envi de répondre à toutes ses questions. Il fit un léger signe de la tête au garçon lui signifiant qu’il était excusé.
Après quoi ce dernier se leva pour aller chercher de l’eau. L’occasion pour Balkman de faire le point sur cet étrange compagnon de voyage. Son père était mort suite à une transmutation ratée, les souvenirs du garçon étaient flous, il semblait évident qu’il était un homonculus et qu’il était surement né de cette transmutation ratée. Mais alors comment se faisait-il qu’il ne semblait pas connaître le Père des Homonculus, sans qui aucun ne peut exister ? Serait-il un homonculus raté qu’il aurait abandonné ?

Balkman fût bientôt tiré de ses pensées par le retour du blond qui lui apporta de l’eau. Balkman ne toucha pas aux gâteaux mais bu quelques gorgées :

« Merci. »

Il marqua une petite pause et repris :

« L’alchimiste dont je te parlais toute à l’heure ne pourra pas t’aider, si tu ne le connais pas je doute fort qu’il te connaisse, ne perds pas ton temps à le chercher, ça ne t’apportera rien. »

Il évident que le Père devait le connaître, mais inutile de lui envoyer un homonculus en plus, le Général jugea qu’il valait mieux le garder à ses côtés pour le moment, après tout un homonculus peut-être un allié de choix, même si celui-ci ne payait pas de mine.

« Dis moi ton père a donc tenté une transmutation humaine. Et il a fait ça tout seul, sans l’aide de personne ? Que t’es-t-il arrivé après sa transmutation ? Personne n’est venu t’aider ? »

Il remettait cette question sur le tapis pour être sur que le Père n’avait aucun lien avec le garçon hormis sa création, cela pouvait-être important pour la suite.

Balkman se cala bien au fond de la banquette pour écouter le garçon. Sans dire un mot il l’écouta jusqu’à la fin.

Ce garçon était spécial pour sur, il évoqua son passé tout en se dévalorisant constamment, il ressortait trois choses importantes, il ne s’aimait pas, se sentait seul et coupable et voulait réellement retrouver le Fullmetal.

Puis finalement après s’être de nouveau plain de lui-même il se tue. Balkman comprit qu’il n’apprendrait rien de plus, du moins de capital sur son passé pour le moment. Visiblement le garçon ne connaissait pas le Père, son vrai père et ce n’était as pas une mauvaise chose.

Le général laissa un silence s’installer pendant une bonne minute, laissant au garçon le temps de se reprendre, il n’allait pas lui remonter le moral, après tout s’il pensait être un raté tant pis pour lui,  puis d’une voix toujours calme et posée :

« Amis,…. tu sais malheureusement à l’armée on a peu de temps à consacrer aux amis. »

Puis il marqua un arrêt des quelques secondes :

« En revanche on peut s’entraider si tu veux. Un échange de bons procédés, ou échange équivalent si tu préfères. Je suis prêt à t’aider à retrouver le Fullmetal, et crois moi je peux réellement t’y aider, en échange je te demanderai à ton tour de me trouver quelque chose de bien particulier. Est-ce que cela te convient ? »


Il attendait la réponse du blond, mais alors qu’il allait répondre il le coupa :

« Au fait tant que j’y pense, une fois à Central, sois prudent et évites les militaires, disons que tu es un peu particulier, alors n’attire pas l’attention sur toi, sinon je ne pourrai pas t’aider. »

Balkman jugeait en effet dommage qu’un Homonculus se baladant dans la nature retombe entre les mains de l’armée.
Il attendit la réponse du jeune homme l’observant à travers ses lunettes et toujours bien calé au fond de la banquette.

Le général écouta une nouvelle fois le garçon qui accepta sa proposition. Puis tout à coup le train s’arrêta. L’homme ne daigna pas se lever pour regarder et préféra attendre que le train reparte de lui-même, après tout sur ses voies ferrées au milieu de nulle part il n’était pas rare que les rails pas toujours en bon état obligent les trains à s’arrêter. Au peut-être quelque chose qui trainait au milieu de la voix. Bref pas grand-chose de bien intéressant sûrement.

Aussi pour patienter son compagnon de voyage relance une discussion. Mais Balkman ne répondit rien, après tout qu’avait-il à répondre, il avait juste l’habitude de la chaleur. A part ça rien, cela devait faire bien 10 minutes que le train était arrêté, ce n’était pas étrange qu’il ne reparte pas, en revanche le fait qu’aucune annonce ne soit faite par le personnel au bout de tout ce temps était suspect. Cela n’annonçait en général rien de bon.
Et en effet le problème se confirma puisse qu’un instant plus tard de grands bruits se firent entendre dans le couloir, des éclats de voix, puis des personnes ayant l’air de courir en transportant des objets métalliques. Les pas se rapprochaient rapidement, le garçon s’en était d’ailleurs bien rendu compte et avait changé de position. Comme s’il s’apprêter à se battre, ou bien à fuir, mais comme il ne bougeait pas il semblait plus vouloir se préparer à se battre. En revanche Balkman ne comprit pas pourquoi le jeune homme avait ouvert sa gourde. En général les bandits qui sévissaient dans ce genre de région n’étaient pas des enfants de cœur et les arrosés ne ferait que les mettre en colère. Intrigué par le comportement de son compagnon de voyage Balkman décida de ne pas bouger, après tout si affrontement il y avait ce serait l’occasion idéale de confirmer que le jeune homme était bien un homonculus. D’autant plus que si c’était le cas il ne risquait pas grand-chose. Balkman quant à lui se doutait bien qu’il n’aurait pas trop de mal à se défaire des assaillants, surtout si ceux-ci n’étaient pas trop nombreux, il préféra donc regarder le garçon se débrouiller pour que ce dernier révèle son vrai visage. Car il se doutait bien que derrière ce gamin apparemment inoffensif pouvait se cacher un être bien plus dangereux.

De toute façon il allait vite être fixé, en effet 2 hommes autour du mètre 90 et de la centaine de kilos, l’air brutal rentrèrent violemment dans le compartiment, le 1er lâcha son sac par terre qui contenait des bijoux qu’ils avaient dû voler aux passagers dans les wagons précédent :

« Tout le train est pris, vous ne pouvez pas vous échapper, alors donnez nous tout de suite votre argent et vos bijoux, montres, objets de valeur sans faire d’histoire et il ne vous arrivera rien. »

Il parlait fort et avec assurance, mais Balkman ne réagit pas alors l’autre pris violemment par le bras le jeune garçon, alors que le 1er pointa un pistolet en direction du général :

« Aller et vite. »

Son compagnon tira violemment vers lui le petit blond en le secouant :

« Toi aussi dépêches-toi ! »

Balkman serait sûrement vite fixer sur les capacités du garçon.

La « bataille » ne dura que quelques secondes. Les deux hommes avaient pris peur en voyant les pouvoirs du garçon. Balkman avait d’ailleurs esquissé un sourire en coin l’espace de quelques secondes lorsque les deux voleurs s’enfuirent. Le garçon avait bien des pouvoirs et des plus intéressants, ceux-ci étant visiblement liés à l’eau. Oui il avait eu raison de lui proposer une sorte d’alliance tout à l’heure le garçon lui sera sûrement bien utile une fois arriver à Central.
De toute la bagarre Balkman n’avait pas bougé d’un pouce, reportant son attention sur son compagnon de voyage. Mais une chose le perturba, une fois tout ça terminé le garçon lui lança que c’était de l’alchimie, pourtant les homonculus ne pouvaient pas en faire. Peut-être appelait-il ça comme ça parcequ’il ne connaissait pas la vraie nature de ses pouvoirs :

« De l’alchimie hein, elle est étrange. Comment fais-tu sans cercle de transmutation ? Et puis l’eau enveloppait tes mains, je n’ai jamais vu une alchimie qui permette de faire ça. »

Il attendit la réponse du jeune homme tout en se levant et en sortant prudemment dans le couloir. Car le petit blond avait raison il allait falloir quelque chose, les assaillants étaient sûrement plus de deux, et les fuyards allaient probablement avertir leurs compagnons. Aussi il valait mieux prendre les devant. Une fois la réponse à sa question obtenue il avança prudemment dans le couloir sans plus se soucier du gamin. Il progressa avec prudence sur deux wagons, avant d’entendre des pas. Il regarda alors par la petite lucarne de la porte du wagon, dans le wagon suivant 3 hommes couraient vers lui. Aussi Balkman recula jusqu’au fond du wagon dans lequel il se trouvait. Il sortit de son manteau un pistolet de gros calibre, et le pointa vers la porte par laquelle sortiraient les bandits. Les portes étant étroite s’ils voulaient sortir vite ils seraient obligés d’être les uns derrière les autres l’espace de quelques secondes. Balkman s’accroupit entre deux banquettes inoccupées, le wagon étant quasi vide beaucoup de voyageurs ayant fuis à l’arrière. La porte s’ouvrit de l’autre côté du wagon, brusquement un homme en sorti, il balaya le wagon du regard et de son fusil ordonnant aux quelques passagers restant de ne pas bouger. Il fit signe à ces 2 compagnons de rentrer, et l’espace d’un cour instant les trois hommes furent en file indienne pour entrer tous trois dans le wagon, Balkman profita de ce cours instant pour sortir avec une étonnante rapidité de sa cachette et tira un coup de feu, un seul. Au même moment un petit cercle doré scintilla sur la crosse et une détonation assourdissante se fit entendre, bien plus forte que celle d’un pistolet normal. L’instant d’après les trois hommes gisaient au sol tous transpercés au niveau du thorax. Jamais un pistolet ordinaire n’aurait pu faire cela, visiblement Balkman avait changé quelque chose.

Mais bien qu’il ait abattu trois des assaillants d’autres devaient encore être dans le train…