Check up avant le grand froid [pv clothilde]



 
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 Check up avant le grand froid [pv clothilde]

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MessageSujet: Check up avant le grand froid [pv clothilde]   Check up avant le grand froid [pv clothilde] Icon_minitimeJeu 26 Déc - 22:55

Cela faisait deux jours que le major Grindelvald et  le Général Olivia était arriver a central city, changeant ainsi de climat aussi rudement que la poudre frappait a Briggs. La Reine de glace laissait ainsi Briggs sous la surveillance de ses meilleurs acolyte et préférant se faire accompagner de l'Alchimiste de Glace en poste a Northcity pour faire le voyage jusqu'à central. Après tout cela offrait une protection plus sur que d'avoir un alchimiste pour sécurité non? Bref sous les conseils du général qui l'avait deux jours plutôt demander ou ordonner d'aller voir un médecin une fois a central afin de faire un check up. En effet notre major semblait quelques fois prit d'une toux violente qui lui faisait cracher du sang, il lui arrivait de se sentir faible quelques fois et l'utilisation de son alchimie élémentaire n'arrangerait rien, au contraire cela semblait le nuire plus qu'autre chose. Notre avatar de la glace profita donc d'une permission pour faire cette visite médicale. Il n'avait cependant pas réellement prit de rendez-vous n'ayant pas su prévenir depuis le voyage vers Central. Aussi il espérait qu'il n'y avait pas trop de monde dans la salle d'attente.

Infirmière: " Puis-je vous aider Major?"


"Oui j'aimerai voir un médecin pour un check up avant de repartir a Briggs"

Infirmière: " Briggs??...Vous êtes le Major alchimiste qui accompagne le Général Armonstrong ?"

"Oui en effet..."

Infirmière ; " Bien je m'en occupe votre nom svp"

"Grindelvald"

Infirmière: " Bien M. Grindelvald, le Docteur Laysawer va s'occuper de vous dans un instant si vous vouliez bien patienter ici a gauche dans la salle d'attente je vous prie"


"Laysawer....l'alchimiste Clothilde Laysawer?"

Infirmière: " Elle-même oui..."

Ferus avait entendu parler de ce médecin alchimiste, il l'avait même déjà rencontrer brièvement sans vraiment avoir eu de contact avec elle, a vrai dire les seuls alchimiste qu'avait côtoyer était Roy Mustang ainsi que ce fou de Kimblee et pourtant il ne valait pas mieux que lui pour ce qu'il avait fait a Ishval. En effet notre alchimiste tout fraichement promu reçu comme la plupart de ses confrères alchimiste une pierre philosophale lors de la fin de la guerre et s'en servit. Ferus Grindelavald avait congeler tout un quartier à l'aide cette pierre mettant fin de ce fait a une zone de combat intense et permit d'épargner de nombreuse vie de soldat améstrien. Mais le spectacle surnommé plutard le cimetière de glace était terrifiant, des familles entières, des femmes, des enfants, momifié dans la glace a jamais. Et pour ça il reçu une médaille, traité en héros par certain en meurtrier par d'autres. L'alchimiste depuis trainait une toux qui ne voulait pas disparaitre.


S'asseyant sur l'une des chaise de la salle, il tendit ses bras comme si la fatigue le prenait que soudain, il dut sortir son mouchoir pour y tousser crachant une petite bile de sang qu'il essuya discrètement avant de remettre dans sa poche. Ferus était un homme a la chevelure de neige et au yeux d'un bleu prussien rare et qui ne passait pas vraiment inaperçu. Bien que caractériellement différent de Mustang et ne cherchant absolument pas a monter dans la hiérarchie, notre alchimiste voyait en lui un rival de part la simple nature de son alchimie.

*Bon espérons que cela se fasse vite...je dois dire que je suis jamais à l'aise avec tout ce qui touche a la médecine*

Puis ce fut son tour après une dizaine de minutes et l'infirmière l'appela donc.


infirmière: "Major Grindelvald...c'est à a vous veuillez me suivre"

"Bien"

Suivant l'infirmière qui transportait vraisemblablement le dossier de notre cher alchimiste, elle l’emmena chez Clothilde, ouvrant la porte du cabinet et présenta Au médecin alchimiste son patient.

Infirmière: " Docteur Laysawer...le major Grindelvald...voici son dossier "
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Clothilde Laysawer
Alchimiste Médecin Général des Armées

Clothilde Laysawer


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MessageSujet: Re: Check up avant le grand froid [pv clothilde]   Check up avant le grand froid [pv clothilde] Icon_minitimeVen 27 Déc - 18:11

Imprégnant une ordonnance d'une encre manuscrite, l'alchimiste Laysawer tendit la feuille à la verticale au patient présentement face à elle. Il s'agissait d'un militaire s'étant déplacé et qui s'était plaint d'une douleur constante à la cheville. Après consultation, le médecin lui indiqua qu'il souffrait simplement d'une forte tendinite. Malgré les apparences, une inflammation bénigne comme celle-ci se révélait assez handicapante au quotidien pour les soldats sportifs. La jeune femme transmit au blessé un mince pot de verre, garni d'une pommade curative à masser sur l’œdème, ainsi qu'une bobine de bandages à enrouler autour de l'articulation lésée. Elle lui restitua de même une prescription officielle lui interdisant de pratiquer une activité qui endommagerait davantage l'état actuel de son pied, en lui préconisant le repos de sa jambe. Bien entendu, le militaire exprima sa contrariété par un râle mécontent, ce qui était assez compréhensible. Mais Laysawer prit la peine de l'informer sur le risque de la rupture du ligament s'il s'obstinait dépasser les limites de son corps, en redoublant l'intensité de ses exercices. En plus de cela, elle lui prêta une modeste béquille de sorte à ce qu'il puisse prendre appui, du moins le temps des premiers jours de la guérison. Le médecin quitta son siège afin de raccompagner l'accidenté jusqu'au seuil de la porte de son cabinet, puis le salua de la main alors qu'il s'éloignait en direction de son dortoir.
L'une de ses assistantes infirmières (Clothilde se pensait parfois un peu trop bien lotie...) vint l'apostropher poliment, en lui soumettant le porte vue d'un nouveau malade. Sans avoir l'occasion de le feuilleter dans l'immédiat, l'aide-médicale introduit au cœur de la pièce l’intéressé en question.

"Docteur Laysawer...Le major Grindelvald...Voici son dossier."

L'alchimiste inclina courtoisement le visage en remerciement, puis clôtura le battant de bois dans un intime silence. Elle pivota ensuite sur elle-même, de façon à rencontrer le jeune homme. Il avait un physique relativement atypique au premier abord. Il était coiffé d'une dense chevelure opaline, disposait d'yeux très étirés aux iris teintés d'une nuance grenat, le tout encadré d'une raide mâchoire abrupte. Étrangement, sans grande surprise, le premier ressenti de Clothilde envers cette force de l'armée fut une désagréable austérité. Un léger malaise qu'elle tenta de chasser en l'invitant à venir se seoir dans le lit d'appoint. Une fois confortablement installé, à son tour le médecin se saisit d'un tabouret pivotant, ainsi que d'un carnet de notes et de la chemise cartonnée du major. D'une lecture attentive, elle entreprit de consulter les documents biographiques.

« Enchanté de vous rencontrer, Monsieur... Ferus Grindelvald, fit-elle en relevant la tête dans un affectueux sourire. Je lis ci-dessus que votre venue vient d'un ordre direct du Général Armstrong de Briggs... »

D'un geste vif, elle humidifia son index afin d'adhérer à la page suivante, qu'elle inversa de telle manière qu'elle puisse survoler le versant des yeux. Cependant, au fil de sa lecture, ses sourcils bruns se froncèrent peu à peu. Abaissant son bloc de feuilles agrafées, elle abandonna brièvement son siège en s'excusant afin d'abriter son visage d'un cache blanc dissimulant son nez et sa bouche. Puis, elle regagna respectueusement sa chaise, pointant l'une des fiches du soldat de la mine de son crayon. Elle soutint le regard de Grindelvald au travers des verres de ses lunettes, l'expression désormais interdite.

« Toux grasse, apparition de caillots de sang, une grande fatigue notée en général, ainsi qu'une perte de poids, argumenta l'alchimiste d'une voix étouffée derrière son masque en parcourant les annotations de la supérieure Olivia... Depuis combien de temps vous vous trimballez ces symptômes ?  Ça ne vous inquiète pas un petit peu ?... »

Sans prévenance, elle le fit subtilement entrebâiller les lèvres penchées à l'intention de la lumière du jour. Constatant tout d'abord une gorge irritée, elle inséra contre l'une des joues un instrument métallique dont l'embout agrippait un morceau de coton. Grâce à un doux frottis, elle imbiba la compresse du mucus buccale. La jeune femme extirpa la ouate qui certifia un des symptômes de part sa tache de sang. Elle jaugea le pansement souillé d'un inquiétant mutisme.

« Je vous ai entendu toussé juste avant... Je ne souhaite pas m'avancer trop vite, mais tout me laisse à penser que vous souffrez de la tuberculose. C'est contagieux chez certaines personnes, et si ce n'est pas soigné correctement, vous pouvez y succomber. Ce n'est pas une maladie infectieuse à prendre à la légère. » Justifia le médecin en agrippant son stéthoscope.

Elle l'encouragea à déboutonner son uniforme et à retrousser son chemisier afin d'identifier la densité des pulsions de son cœur. Laysawer accola ensuite la garniture de métal à la surface du poitrail vers l'hémisphère gauche.

« Respirez longuement. »
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MessageSujet: Re: Check up avant le grand froid [pv clothilde]   Check up avant le grand froid [pv clothilde] Icon_minitimeMer 1 Jan - 21:46

La Guerre d'Ishval, pour certains cela restait le passée, pour d'autre la rancœur et la haine était toujours aussi vivace dans le cœur de certains. les atrocités qu'avait commit notre alchimiste lui avait reçu une médaille mais a quel prix? Il fut touché de la tuberculose  et depuis semblait trainé cette maladie contre laquelle il luttait tout en usant encore de son alchimie élémentaire. La nature même de ces alchimie si son utilisation se faisait fréquent était bien souvent d'adopter l'essence même de sa nature. Tout comme le feu Mustang était d'un caractère impulsif et imprévisible, comme la Glace notre avatar était quelqu'un de posé, calme en toute circonstance mais impitoyable comme pouvait l'être l'eau. De plus son rang et son poste au sein de Northcity lui inculquait d'être réfléchit, autoritaire sans excellé dans la dictature laissant ce côté a son Général de Briggs Olivia Armstrong qu'il servait comme soutient dans le nord. Aussi les questions du docteur Laysawer bien que légitime lui parurent soudainement trop privé. Devait-il lui dire qu'il se savait malade mais qu'il se devait d'être discret sur ce genre de chose. mais la clairvoyance du Général de Briggs et son incroyable autorité lui valut cette visite médicale à laquelle il ne voulait pas. Bien que respectant la force et la volonté le Général de Briggs se rendait peut-être compte que l’appui de l'alchimiste de Glace dans se secteur lui devait d'être d'une grande aide face au ennemi de Drachma.


Ferus ne tenait pas à ébruiter ce genre de problème et il fallait avouer que chaque utilisation de son alchimie semblait l'épuiser et le vider de ses forces irrévocablement, l'empêchant ainsi d'être efficace au General Armstrong, il n'avait donc plus le choix, il devait se soigner, et pour aider au maximum l'alchimiste Laysawer, lui dire la vérité.

« Toux grasse, apparition de caillots de sang, une grande fatigue notée en général, ainsi qu'une perte de poids. Depuis combien de temps vous vous trimballez ces symptômes ?  Ça ne vous inquiète pas un petit peu ?... »


"Depuis pas mal de temps à vrai dire..."

"Cela a commencer je pense quelques temps après la guerre d'Ishval..."


Il ne s'attarda pas plus longtemps sur ce partie la de son existence, mais son regard s'assombrit a la pensée de cette guerre et précisément de tout ce vécu, de ses souvenirs sanglants et meurtriers.


« Je vous ai entendu toussé juste avant... Je ne souhaite pas m'avancer trop vite, mais tout me laisse à penser que vous souffrez de la tuberculose. C'est contagieux chez certaines personnes, et si ce n'est pas soigné correctement, vous pouvez y succomber. Ce n'est pas une maladie infectieuse à prendre à la légère. »


"La tuberculose..."


Il se rappela alors de ce soldat qui semblait si fébrile et pâle, notre alchimiste qui l'avait aider avait penser a cet instant que le soldat était tout simplement apeuré et pourtant tout s'éclaircissait. Ce soldat avait été tué d’une balle dans la tête et notre alchimiste qui se trouvait a ses côté dans la tranché avait reçu de sur le visage et les yeux son sang qui avait giclé sous l'impacte puissant de la balle, laissant des morceaux de cervelle éparpillé sur le sol, côtoyant linéairement les morceaux de son crâne.
Sans plus attendre Clothilde continua son inspection, demandant a notre avatar de la guerre de déboutonner sa chemise. L'homme obéit sans discuter, la blouse blanche offrait se symbole d'autorité et de confiance. Il dévoila un corps finement taillé dont quelques cicatrices de guerre ornait son corps dans un maelstrom de taille. Respirant longuement, sa première inspiration et expiration furent tout a fait normale, ainsi que la suivante, mais la troisième elle se fit soudainement plus dur, plus grasse, puis d'un réflexe vif, Ferus ne put s'empêcher de poser la paume de sa main gauche sur sa bouche. Sa toux fut plus violente et de mince filet de sang se mirent a couler le long de certain doigts. le visage crispé par la douleur que venait de déployer cette violente toux.


"Argh...keuff.."


"Veuillez m'excuser Docteur..."


"je vais être sincère avec vous, j'ai besoin que vous fassiez quelque chose de disons.....plus radicale afin de stopper cette maladie ou tout du moins de la freiner...je ne peut keuf...me permettre d'être mit à l'écart..."


" Vous êtes aussi une alchimiste médicale...vous devez bien avoir quelque chose qui me permettrait de récupérer une bonne partie de mes capacité sans altérer de trop ma santé..."


"Je dois vous avouer que l'utilisation même de mon alchimie m'épuise, chaque fois que je m'emploie à l'utiliser je me sent comme.keuf..vidé...je ne peux me permettre d'être dans ce genre de situation surtout à Briggs vous comprenez?"

Le regard azuré de notre alchimiste de Glace se fit donc plus sérieux et insistant, espérant sincèrement que Clothilde avait les capacités nécessaire pour pouvoir faire quelque chose.

"Vous pouvez m'aidez Clothilde?"


Il se fit plus familier en l'appelant par son prénom sans vraiment lui manquer de respect, espérant trouver dans son regard un signe que sa consœur alchimiste était prête a l'aider quitte a braver quelques interdits.
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Clothilde Laysawer
Alchimiste Médecin Général des Armées

Clothilde Laysawer


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MessageSujet: Re: Check up avant le grand froid [pv clothilde]   Check up avant le grand froid [pv clothilde] Icon_minitimeSam 18 Jan - 18:58

D'une voix éteinte, le Major Ferus répéta l'insidieux pseudonyme de la maladie, les traits soucieux, et perplexe. Pendant un court instant, il sembla ressasser ses souvenirs, dévisageant le vide dans lequel ses yeux bleus s'étaient égarés. Puis, il consentit à reprendre son souffle, tandis que Clothilde concentrait son stéthoscope glacé à la surface du poitrail du jeune homme. Les deux inspirations qui suivirent se déroulèrent correctement, jusqu'à ce que la successive se manifeste plus rugueuse et rêche. Sous la violence de la quinte graveleuse, le major s'interdit de tousser en comprimant l'une de ses mains contre ses lèvres. A nouveau, la salive fut remplacée par des gorgées de sang qui circulèrent entre les doigts de l'alchimiste de glace, qui lui, soutenait un grand affaiblissement de part ses yeux cernés. Le médecin Laysawer jaugea d'un œil préoccupé le poignet de Ferus maintenant tachée de caillots sanguins. Celui-ci s'excusa de son incapacité à se maîtriser pendant qu'elle enfilait une paire de gants blanc en nitrite. Clothilde lui tendit une serviette humide et stérilisée, afin de lui permettre de se nettoyer sa peau souillée.

« Argh...keuff.. »

« Veuillez m'excuser Docteur... »

Tout en estompant les bavures caillés de la peau de son visage grâce au linge, il réunit une nouvelle inspiration de façon à reprendre la parole le plus distinctement possible.

« Je vais être sincère avec vous, j'ai besoin que vous fassiez quelque chose de disons.....plus radical afin de stopper cette maladie ou tout du moins de la freiner...je ne peut keuf...me permettre d'être mit à l'écart... Vous êtes aussi une alchimiste médicale...vous devez bien avoir quelque chose qui me permettrait de récupérer une bonne partie de mes capacité sans altérer de trop ma santé... Sollicita le jeune homme d'à peine six ans son aîné, tout en retenant une expectoration. Je dois vous avouer que l'utilisation même de mon alchimie m'épuise. Chaque fois que je m'emploie à l'utiliser, je me sent comme keuf..vidé...je ne peux me permettre d'être dans ce genre de situation surtout à Briggs, vous comprenez ? »

Il souligna sa tirade par une œillade plus appuyée envers le médecin Laysawer, espérant y déceler dans ses yeux une once d'accord entendu. De son point de vue, Clothilde continua d'étudier intérieurement le cas du jeune homme, sa mâchoire contenue dans sa main droite, effleurant l'une de ses lèvres depuis son index tel un métronome.

"Vous pouvez m'aidez Clothilde?"

Durant un laps de temps, l'alchimiste de soin poursuivit la caresse de son doigt, puis l'immobilisa tout en persévérant sa vue en sa direction, les jambes croisés. Elle inclina nonchalamment sa tête vers le sol, partagée entre le préavis et le silence. Elle était de coutume, assez consentante à informer aux supérieurs de l'état de leurs soldats afin qu'ils soient indulgents vis à vis de leur mauvaise santé. Elle appréciait à ce que ses malades soient pleinement remis, et éviter ainsi des récidives aggravées. Mais à Briggs, la vie des hommes est certes importante, mais rien ni personne ne protège ou couvre les plus affaiblis qui traînent en route. Il s'agit d'une règle rudimentaire, qui, par le sacrifice des uns, permet la survie aux autres. Un est tout, et tout est un.
Clothilde rehaussa le menton, et campa droitement son dos en équilibre sur son siège, les bras ouverts au dialogue ;

« Écoutez. Il est difficile pour moi d'annihiler radicalement la bactérie grâce à mon alchimie. Le germe se reproduit perpétuellement, ce serait comme s'épuiser à vider l'eau d'une baignoire qui se remplit. Je suis par contre capable de l'affaiblir de manière considérable, le rassura-t-elle en remuant lentement des mains. Ce que je vous propose, c'est que dans l'immédiat, je purifie votre organisme des bacilles générationnelles dispersées un peu partout dans votre corps, puis j'atrophierai la bactérie originelle. La maladie sera toujours présente, néanmoins, elle sera si fragile qu'elle mettra bien plus de temps à se développer une seconde fois. »

Clothilde s'éloigna brièvement vers une étagère de pharmacie qu'elle examina à la dérobée, puis elle rejoignit le Major en agrippant entre ses ongles trois flacons garnis de comprimés, chacun de couleurs dissemblables.

« Pour le reste, les médicaments antituberculeux se chargeront d'anéantir l'affection jusqu'à sa dernière nucléoïde. »

Elle disposa solennellement et d'un ajustement irréprochable les fioles face à Grindelvald, les traits satisfaits et certains. Elle invita Ferus par la suite à s'allonger sur un lit d'appoint, situé dans une pièce annexe. Au cœur d'un drapé propre, Clothilde apprêta un scalpel aseptisé, des compresses, de l'eau oxygénée, des pansements, un onguent anesthésiant, de quoi réaliser quelques points de suture et pour finir, un exigu pot très étroit, qu'elle décapuchonna par prévention. Elle intercepta à l'aide de deux doigts une noisette de crème qu'elle appliqua sur un flanc du Major, et dont la pommade insensibilisera la zone ciblée. Elle rinça ensuite ses gants grâce à un produit antibactérien. Enfin, elle saisit le manche du scalpel, la lame chatoyante aux néons, en s'interrompant de façon à renseigner le malade sur ses intentions.

« La superficie de votre hanche est à présent insensible à la douleur. Je vais, à l'aide du bistouri, créer une toute petite entaille d'environ deux centimètres. Vous ne sentirez rien. J'utiliserai ensuite mon alchimie de soin qui dérobera l'ensemble des germes alentours de la tuberculose. »

Une fois l'explication énoncée, Clothilde Laysawer élança son instrument à la surface de la peau, qu'elle cisailla furtivement sur une courte dimension. Elle désinfecta le scalpel, le disposa sur le morceau de linceul puis, associa ses propres mains unies l'une contre l'autre.
Une effluve opaline entourait l'ensemble de son bras droit d'une tranquillisante et chaude atmosphère, malgré la fraîcheur de l'alchimie. Le paradoxe du froid sans doute, où l'impression de brûler au contact d'un gel de plus en plus intense. Le médecin tendit alors maternellement sa main vers l'incision saignante ; la vapeur blafarde s’immisça intimement à l'intérieur du Major depuis la plaie, s'étirant sur chaque recoins du tronc organique, jusqu'aux extrémités de la chair. Le militaire allait peut-être éprouver une désagréable intromission, comme s'il était sujet à une fouille corporelle au plus profond de lui-même. Enfin, coincée entre le pouce et l'index de Laysawer, une perle noire de la taille d'un grain de sable avait jailli de la lésion et lévitait dès à présent en tournoyant sur son propre espace. Cette grenaille agglomérant l'ensemble des cellules nécrosées fut ensuite scellée dans le pot de verre que Clothilde avait préparée à l'avance. Elle secoua le récipient salvateur sous les yeux de Grindevald, preuve que sa maladie s'était tant étendue qu'elle s'était amoncelée jusqu'à former un microscopique grumeau.

Pour terminer, l'alchimiste réitéra sa démarche, pour cette fois-ci, atrophier la bactérie initiale en une apoptose incomplète.
Satisfaite de sa performance, le médecin expira de soulagement. Elle adressa un hochement de tête entendu à Férus, signe que tout s'était bien déroulé comme prévu. S'armant d'une aiguille et d'un mince fil foncé, Laysawer cousit définitivement la meurtrissure qu'elle conclut par un pansage. Elle se débarrassa de ses gantelets qu'elle jeta dans un sachet, trempa puis essuya ses mains, avant de tendre à l’intéressé les remèdes prescrits.

« Deux comprimés de chaque flacons, matin, midi, et soir, à heures régulières. Si vous suivez à la lettre mes consignes, vote tuberculose se dissipera d'ici...un à deux mois, contraignit-elle dans un sourire retenu, serait-il possible de vous garder quelques jours en convalescence ici ? Il y a d'autres infirmiers ou infirmières pour vous assister en cas de problème, et j'aimerai surveiller la progression de votre rétablissement. »

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MessageSujet: Re: Check up avant le grand froid [pv clothilde]   Check up avant le grand froid [pv clothilde] Icon_minitimeDim 19 Jan - 21:50

Ishval....Drachma....longtemps ses deux peuples se souviendrait de l'Alchimiste de Glace et de l'atrocité que pouvait déployer l'homme à la chevelure de neige sous son air posé et calme. Dans le nord, notre alchimiste se trouvait dans son élément et il avait utiliser a bien des reprises son alchimie pour mettre a bas son ennemi, freinant considérablement les ambitions de Drachma sachant que Briggs comptait désormais dans ses rangs un homme capable de renversé la situation et surtout d'utiliser la rudesse du froid a son avantage. Mais malgré ses fait d'armes dans le nord, le Général Armstrong avait du remarquer que le Commandant Grindelvald souffrait mais qu'il ne tenait pas a le montrer au hommes qu'il commandait et pourtant l’œil avisé d'Olivia l'avait perçu...il n'avait plus le choix. l'alchimiste de soin Clothilde était réputé et il ne doutait pas des capacité de celle-ci, mais cela semblait tellement ironique qu'un homme comme lui se trouvait a la merci d'une petite bactérie microscopique et qui n'avait pas besoin d'autant d'artifice pour venir a bout de son hôte.


Ferus espérait bien entendu que tout cela ne soit pas marqué dans son dossier médicale, que Clothilde pourrait se montrer souple a ce niveau, en aucun cas ses supérieur ni même Olivia ne devait être au courant de tout ça. Cela devrait passer pour une simple petite grippe ou autre, du moins c'est de cette manière qu'il l’envisageait.
Notre alchimiste savait qu'il mettait peut-être Clothilde dans l’embarra et il le voyait.

« Écoutez. Il est difficile pour moi d'annihiler radicalement la bactérie grâce à mon alchimie. Le germe se reproduit perpétuellement, ce serait comme s'épuiser à vider l'eau d'une baignoire qui se remplit. Je suis par contre capable de l'affaiblir de manière considérable, le rassura-t-elle en remuant lentement des mains. Ce que je vous propose, c'est que dans l'immédiat, je purifie votre organisme des bacilles générationnelles dispersées un peu partout dans votre corps, puis j'atrophierai la bactérie originelle. La maladie sera toujours présente, néanmoins, elle sera si fragile qu'elle mettra bien plus de temps à se développer une seconde fois. »

"..En être réduit à ça...tss...faite ce que vous pouvez docteur Laysawer tant que cela me permet d'utiliser a nouveau mon alchimie "

Le ton froid et presque autoritaire semblait presque mettre le couteau sous la gorge a la jeune Clothilde, mais Ferus faisait confiance au capacités de celle-ci.

« Pour le reste, les médicaments antituberculeux se chargeront d'anéantir l'affection jusqu'à sa dernière nucléoïde. »


A la vue de ces médicaments, Grindelvald ne fut pas très enthousiaste, il ne voulait pas commencer a faire attention de prendre des cachets et gélules tout ça pour guérir, mais après tout avait-il le choix? Non pas vraiment d'après les dires du Dr Laysawer et si il voulait qu'elle reste discrète sur sa maladie et en ébruite le moins possible il se devait de faire quelques concessions...quel poisse pensa-t-il.


Suivant l'alchimiste de soin jusqu'à un lit d'appoint situé non loin de là afin de procéder a l'opération qui lui permettrait de retrouver ses capacités. S'allongeant sur le lit, il inspira un grand coup, prêt pour la suite. la crème anesthésiante une fois posé, Clothilde lui expliqua ce qu'elle allait ensuite faire. Elle se mit donc au travail. Si l'incision ne fut qu'une formalité, la seconde étape qui consistait a pratiquer l'alchimie de soin elle fut nettement plus appuyé. Le visage crispé, Ferus avait la désagréable impression que Clothilde venait de lui tripoté l'intérieur du corps avec une cuillère....pourquoi pensait-il a une cuillère a cette instant là? Eh bien car moins c'est tranchant et plus sa fait mal...quel horrible sensation.


"Argh...keuf!!"

Instinctivement notre alchimiste de glace tourna son regard vers son charcuteur  qui venait de placé ce germe, ce mal qui le tiraillait et le gangrenait depuis longtemps dans un misérable petit flacon de verre, prouvant ainsi qu'elle venait de réussir son opération alchimique. C'est dans une expiration de soulagement qu'il posa l'arrière de son crâne contre la tête du lit. Lorsqu'elle eut recousu notre avatar de la glace et le pansa finalement. Terminé enfin...

"Merci...."

Clothilde lui tendit les médicament, mais notre avatar hésita à les prendre un instant, mais finalement il les saisit.

" Deux comprimés de chaque flacons, matin, midi, et soir, à heures régulières. Si vous suivez à la lettre mes consignes, vote tuberculose se dissipera d'ici...un à deux mois"

"....Tss....compris..."

"serait-il possible de vous garder quelques jours en convalescence ici ? Il y a d'autres infirmiers ou infirmières pour vous assister en cas de problème, et j'aimerai surveiller la progression de votre rétablissement. "


Il l'attendait cette question, et a cet instant la réponse du commandant Grindelvald se fut autoritaire et direct, sans mâcher ses mots, notre alchimiste lui répondit.

"Hors de question..."


"....Je déteste les hôpitaux...si j'ai accepté de venir c'était parce que j'en ai reçu l'ordre..."


"Vous ne disposer pas plutôt d'un cabinet privé dans la ville, je vous admet que cela m'arrangerait..."


"Cependant Dr Laysawer si j'accepte votre demande j'aimerai que vous me rendiez un service..."


Se levant, l'alchimiste reboutonna sa chemise et enfila son uniforme , et tourna son regard vers Clothilde.

"J'aimerai que tout cela ne figure pas dans mon dossier médicale...je sais que je vous en demande peut-être beaucoup mais je ne tient pas ce que cela soit mentionné dans mon dossier...la confiance de mes hommes pourrait être mit à mal si ils me savait atteint par la.....tuberculose"
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