En route pour le bois des mares (pv )



 
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 En route pour le bois des mares (pv )

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MessageSujet: En route pour le bois des mares (pv )   En route pour le bois des mares (pv ) Icon_minitimeMer 4 Juin - 15:42

La veille Kiara avait reçu une mission de la part du führer en personne. Et elle avait rencontré Sander Heslop qui était son partenaire pour cette mission. Cependant, celui-ci étant arrivé en retard, il n'avait pas vraiment eu son mot à dire sur le plant d'infiltration. Il semblait d'ailleurs assez timide. Mais cela n'était pas plus mal. Par contre connaissant sa famille, il allait se faire bombarder de questions. Le pauvre, elle le plaignait presque. Mais cet homme semblait ne pas avoir de vie privée, un semblant de relation ne pouvait pas lui faire de mal n'est-ce pas ?

La jeune femme, une fois rentrez chez elle prépara tout le matériel d'on, elle pourrait avoir besoin. Puis enfin, elle se prélassa dans un bain chaud avec de la mousse. Laissant libre cours à sa seconde forme de se manifester. Et bien deux heures plus tard, elle alla se coucher une fois son sac fait. Et le matin à cinq heures et demie du matin, elle était debout, et faisait sa gymnastique journalière. Eh bien oui, un physique comme le sien ça ne s'entretient pas tout seul. Après avoir bien sué, une bonne douche rapide, elle prendrait un bain chez sa tante. Elle s'habilla enfin d'une robe rouge sombre avec un liseré blanc sur le décolleter et les hauts des manches ballon. La robe la moulait et rehaussa parfaitement sa poitrine, les hanches souligner, enfin la robe devenait volante jusqu'à mi-cuisse. Une paire de bas avec la couture sur l'arrière des jambes ainsi qu'une paire de chaussures à talons aiguilles noir. Elle se mit un peu de mascara comme tous les jours, puis son rouge à lèvre pourpre et pour finir, elle laissa ses longs cheveux détacher.

Spoiler:

Kiara se mira dans son miroir et s'envoya un baiser. Enfin, elle prit ses deux sacs. Un rempli de matériels, et l'autre de quelques vêtements et soin de beauté et du corps ainsi que des chaussures.
Elle verrouilla la porte de sa chambre et commença son chemin, aillant appeler un taxi qui devait venir la chercher devant le QG. Les soldats se bousculèrent presque pour venir l'aider à porter ses sacs. Et comme toute lady, elle ne pouvait se permettre de suer comme un bœuf alors elle laissa deux soldats l'accompagner et l'honneur de porter chacun un de ses sacs. D'ailleurs celui qui portait la valise de matériel avait du mal à suivre la cadence soutenue de la démarche de la jeune femme qui roulant gracieusement des hanches a chaque pas, faisait ainsi frôler le bas de sa jupe contre ses cuisses. Une fois ses valises dans le taxi, elle donna à chacun un petit bisou sur l joue et monta en voiture.

Arrivé à la gare, non sans tentative de séduction du chauffeur, elle se retrouva seule. Elle mit ses bagages sur un chariot et le poussa. Arriver au guichet, elle constata le monde. Elle demanda gentiment à l'homme devant elle s'il était là depuis longtemps et une réaction en chaine se produisit, faisant râler les femmes alors que les hommes étaient charmés. Résulta Kiara arriva vite au guichet et demanda deux billets pour sa destination. Elle paya et reparti. Bien sûr des employées arrivèrent pour l'aider avec toujours ses bagages.

Il était amusant de voir dans la gare une belle jeune femme marcher suivit d'une fille indienne d'homme qui s'assurait qu'elle ne manquait de rien, qu'elle ne s'épuisait pas, de voir les femmes rappeler à l'ordre leur époux. Enfin Kiara s'installa à un banc, son chariot près d'elle, elle ouvrit un livre. Et elle attendit son partenaire de mission, soit son faux petit ami. Croisant les jambes et aillant tout ce qu'elle pouvait vouloir. La diva dans son parfait élément, le truc est qu'elle agissait sans arrière pensé, mais savais profiter de ce qu'on lui offrait pour « l'aider »

Puis une ombre vint l'a surplomber faisant grogner ses gardes du corps improvisé. Elle releva la tête et souri.

- Enfin te voilà !
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Sander Heslop
Citoyen d'Amestris

Sander Heslop


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MessageSujet: Re: En route pour le bois des mares (pv )   En route pour le bois des mares (pv ) Icon_minitimeVen 6 Juin - 17:26

Sander Heslop était un enquêteur...un militaire. Membre de la police militaire, chef de section dans la section d'investigation du Colonel Henry Douglas. Le Généralissime Bradley avait décidé de l'envoyer sur le terrain, probablement en réminiscence de ses excellents états de service du temps d'Ishbal et quand il démarrait à la section d'investigation de Central. Mais jusqu'à présent, sa conception du terrain se limitait à des inspections et des interrogatoires menés en présence d'hommes de la police militaire au cas où les choses tourneraient mal. Le Lieutenant-Colonel Heslop n'avait pas non plus peur de se retrouver seul face à des ennemis, étant un homme ayant vu la guerre, Sander savait qu'il avait le courage nécessaire pour se confronter à des hommes armés. La guerre, Kiara Serea ne savait pas ce que c'était, et lorsqu'elle avait pénétré dans le bureau du Généralissime et avait été en présence du Lieutenant-Colonel Heslop, elle avait mis les pieds sans le savoir dans un monde qu'elle ne connaissait pas...le monde des vétérans, ces soldats qui avaient connus une certaine désillusion et qui avaient vu à quoi ils aspiraient en s'engageant dans les forces armées d'Amestris. Ce n'était pas un sacerdoce ou une quelconque passion, c'était le don de son sang pour le bien de tous. Un bien tout relatif quand on y repensait. En réalité, Sander avait très vite compris qu'il était tombé dans un bain de sang les premiers jours de sa mobilisation. Ce qui était représenté dans son esprit par des uniformes clinquants, des cérémonies festives et des commémorations solennelles était vite devenu l'odeur âcre de la poudre, la destruction et un sol jonché de corps. Cela les différenciaient, Bradley et lui de Kiara Serea qui était une nouvelle venue dans le système et idéalisait encore ce dans quoi elle avait mis les pieds. Probablement une jeune idéaliste qui était entrée dans le système pour avoir un peu d'argent ou que sa famille soit fière d'elle. Dès les premiers instants, Sander avait analysé la jeune femme, car oui, l'arme de Sander n'avait jamais été l'instrument de mort qu'il portait bien enfoui dans son holster à la ceinture, non, son arme principale avait été un esprit particulièrement affûté. Une intelligence que certains de ses professeurs et instructeurs avaient qualifiés de bien au-dessus de la moyenne. Cet esprit d'analyse lui permettait en général de se mettre en situation et de comprendre les gens. Dans le cas de Kiara, il avait vite vu que la jeune femme aimait mettre en valeur son physique et que cet attribut lui était cher. Un physique comme le sien était d'une rare beauté, cela était vrai, Sander ne se rappelle pas la dernière fois qu'il avait croisé une jeune femme d'une telle beauté. De par sa nature circonspecte et taciturne, l'officier n'avait montré aucun intérêt pour cet aspect de la jeune femme...et il en resterait là, tout simplement car il n'était pas à l'aise avec quelque proximité que ce soit. Sander ne voyait plus sa famille, il n'avait pas non plus d'ami, ce comportement et son attitude précise et incisive dans les affaires qu'il gérait lui avaient valu le surnom du Corbeau. Là les choses se compliquaient, il ne s'agirait pas d'aller interroger des gens, de remplir des papiers ou d'effectuer une arrestation.

Sander s'était mis en route pour le petit appartement qui lui servait d'habitation normalement pas très loin du QG, mais qui pouvait s'avérer très loin en temps d'embouteillage. Sortant du QG, l'homme rejoint le soldat qui lui servait de chauffeur à l'entrée. Le jeune homme le salua et lui ouvrit la porte de la petite voiture noire. Etant un officier supérieur de l'administration militaire, Sander avait un soldat qui lui servait de secrétaire et également de chauffeur, à lui et à sa seconde, le Sous-Lieutenant Judith Bloch. Cet assistant était un soldat d'une vingtaine d'années à peine appelé Thomas Madieux, Madieux était encore un jeune homme à peine adolescent qui sortait à peine de la formation et affichait une naïveté presque dangereuse. Sander avait pris le parti de le former au sein de la police militaire, mais il n'était pas encore prêt à prendre une quelconque responsabilité. L'officier était entré à l'arrière de la voiture, déposant sa mallette à côté de lui et quittant sa casquette et ses gants blancs. Alors que la voiture démarrait, il donna ses instructions au soldat.

« Nous allons aller aux adresses que je vais vous communiquer. Il faut y aller très rapidement et ne pas traîner. »

Le jeune homme qui ne conduisait son supérieur que du QG à son appartement d'habitude afficha une certaine surprise. D'un sourire narquois, il démarra, comme s'il avait compris quelque chose. Sander n'accorda pas plus d'importance à ce comportement.


Plusieurs heures plus tard...


L'officier Heslop était enfin rentré chez lui. Le coiffeur avait fait office de barbier aussi. Rasé de près, coiffé et totalement revigoré, Sander ne ressemblait plus vraiment à ce qu'il avait été auparavant. Ses cheveux coupés et coiffés affichaient une coiffure qui n'aurait rien eu à envier à celle de gravures de mode contemporaines. Sander se contenta d'un repas léger et d'aller se coucher. L'officier passa une nuit complète, ce qui lui arrivait très rarement, mais les ordres étaient les ordres et il se devait d'être présentable à ce qu'on lui avait dit.

Le matin fut particulièrement éprouvant, dans le sens où Sander se contenta de plier soigneusement son uniforme et de déposer la casquette au sommet de la petite pile, le disposant dans son placard. Se coiffant et se préparant avec une attention peu commune, l'homme enfila le complet que le tailleur lui avait constitué. Il ne s'agissait pas de quelque chose de trop formel, mais plutôt d'une tenue qui restait décontractée tout en mêlant une certaine classe. Sander se rendit alors à la gare, portant une mallette avec plusieurs affaires de rechange réquisitionnées de chez le tailleur en échange d'une somme honorable. Arrivant à la gare, il la vit alors, Kiara ne cachait plus ses formes et affichait une robe de saison qui avait visiblement trouvé un certain succès aux vues de l'attroupement qu'elle avait suscité. D'un pas décidé, l'homme s'avança et lorsqu'il fut proche de Kiara, cette dernière s'adressa à lui, entrant directement dans le personnage qu'elle était sensée jouer. Sander sentit un certain malaise monter en lui mais s'efforça de ne pas le faire transparaître.

« J'espère ne pas trop t'avoir fait attendre. Rejoignons nos places à l'intérieur du train. »


Avec une galanterie certaine, Sander saisit les bagages de Kiara et se mit en route pour le train. L'officier ne ressemblait plus du tout à l'homme débraillé que la Sirène avait pu voir la veille, il avait fait une nuit complète de sommeil, n'affichant plus de cerne, était rasé de près, habillé plus que correctement et bien coiffé. A ajouter à cela qu'il n'était pas dénué d'élégance ni de classe, étant un homme qui savait se tenir. Demeurait cependant une certaine appréhension de sa part, Sander détestait s'impliquer personnellement. Le fait de jouer ce rôle, aussi charmante et belle soient sa partenaire, ne lui plaisait pas. Cela ne lui plaisait pas car ça lui rappelait constamment qu'Ishbal avait détruit sa vie...vie qu'il n'avait jamais eu depuis d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: En route pour le bois des mares (pv )   En route pour le bois des mares (pv ) Icon_minitimeSam 7 Juin - 5:29

Kiara lui sourit. Il y avait donc un homme sous ces cernes et cette tignasse folle ? Et un bel homme en plus, bien qu'un peu trop figé à son gout. Mais peu importe, elle prenait les hommes avec leur tempérament d'origine et ne comptait pas spécialement le changer. Le physique suffisait. Elle se leva donc et lissa sa robe pour le suivre. Comme il avait du coup les mains prises, elle ne lui prit pas le bras, marchant à ses côtés. Elle avait gagné bien sept ou dix centimètres grâce à ses talons. Kiara n'avait pas connu la guerre, mais il n'empêchait qu'elle avait ses propres blessures. La mort de proche, ses études avorter, son emprisonnement du a sa transformation. Chacun ses cicatrices, qu'elles soient ouvertes ou fermées.

Ils purent entendre râler son escorte quand elle partit avec Sander. Puis enfin, ils montèrent dans le train, juste à temps. Par chance à cette heure-ci, il y avait peu de monde encore. Ils purent avoir un compartiment privé. Ce qui arrangeant bien Kiara. Les valises ranger, elle s'assit sur une des deux banquettes qui se faisait face et sortie le dossier de son sac à main et l'ouvrit. Mais elle ne le lisait pas, elle regardait Sander.

- Max a fait du bon boulot et Dany aussi.

Oui, elle parlait bien du coiffeur et du tailleur. Elle se demandait s'il était allé chez l'esthéticienne qui était censée lui redonner le teint frai. Où était-ce du a une bonne nuit de sommeil.

- Nous arriverons en début d'après-midi. En pleine festivité. Il risque de faire un peu chaud, donc il ne faudra pas hésité à faire tomber la veste. En tout cas, vous êtes très élégant. Ma famille devrait apprécier et se laisser berner.

Kiara se rattraperait plus tard auprès de sa tante et de son oncle. « Pardon tonton, pardon tata » pensait-elle intérieurement. Maintenant qu'ils étaient en privé, elle avait laissé tomber son rôle, redevenant une militaire rigoureuse, mais bon, elle en ferait bien son quatre-heures de ce beau jeune homme en face d'elle.

- Alors on doit mettre au point notre couverture. Ce qui est bien, c'est que l'on ne fait pas partie du même service, donc les relations entre militaires sont possibles dans ces cas-là. Il faut chacun connaitre un peu la vie de l'autre. Je commence. J'ai vingt-quatre ans, et je suis entré dans l'armée à temps partiel a dix-huit ans du a un manque d'argent pour finir mes études en médecine. J'économise donc pour un jour reprendre et faire ma vraie vocation, soigner les gens dans le besoin qui n'ont pas forcément les moyens de se payer des soins. J'ai dû devenir miliaire à plein temps à vingt ans. Depuis je suis essentiellement dans les bureaux, ma famille ne doit pas savoir que je fais partie du service d'espionnage militaire pour leur sécurité. J'adore prendre de longs bains et nager, j'aime le chocolat et les macarons, et le café bien fort. Je n'aime pas les fleurs, enfin si, c'est joli, mais j'y suis allergique. Donc si on vous demande si vous m'offrez des fleurs, vous direz que non vu que sinon je passe mon temps à éternuer. Et je ne vois pas d'autres choses à dire. On se posera des questions, c'est mieux. Je suis en âge de me marier, donc la question risque d'être abordée. Le mieux est de dire que l'on se fréquente que depuis quelque mois et que l'on apprend encore à se connaitre, donc ce n'est, pour le moment, pas envisageable. Cela vous convient ? On vient donc à la fête de la moisson pour passer du temps ensemble. Ah oui, je viens du village qui est plus haut que celui où l'on va, de Sorrow.

La pauvresse n'avait plus de salives, elle sortit donc une bouteille d'eau pour boire un peu. Puis reprit.

- Et vous ? C'est quoi votre histoire dans les grandes lignes ? Que je sache quoi répondre quand on me demandera des choses sur vous.

Elle comptait bien sur parler avec lui ensuite de la mission réel et pensait qu'agir la nuit était le mieux à faire pour n'éveiller aucun soupçon.
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Sander Heslop
Citoyen d'Amestris

Sander Heslop


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MessageSujet: Re: En route pour le bois des mares (pv )   En route pour le bois des mares (pv ) Icon_minitimeLun 9 Juin - 16:43

La situation se présentait plutôt pas mal, ils étaient tous deux à l'heure et purent jouir d'un compartiment privé dans le train qui était sensé les amener à la gare la plus proche du village qu'ils voulaient atteindre, gare qui se trouvait d'ailleurs assez éloigné de leur destination. Probablement devraient-ils y aller en voiture. Alors que la jeune femme était face à lui, l'officier se contenta d'acquiescer en s'imprégnant de toutes ces informations. La vie de cette jeune femme était riche et bien remplie, cela ne le surprenait pas...elle avait une vie normale pour les gens de son âge. Restant totalement de marbre, Sander enregistrait toutes ces informations comme un étudiant modèle qui écouterait religieusement une leçon avant un examen. Le calme de l'homme qui faisait face à Kiara pouvait être troublant. Le Lieutenant-colonel Sander Heslop faisait partie de ce genre de gens qui possédaient une maîtrise extrême d'eux-même. Capable de maîtriser jusqu'à sa moindre émotion, Sander avait vu façonné sa carapace depuis Ishbal. Il ne se sentait clairement pas à la hauteur pour cette mission, tout simplement car il détestait parler de lui, de son passé ou faire de l'animation sociale. Enfin, si des innocents avaient été enlevés et que leur présence était nécessaire, il le ferait. Depuis Ishbal et ce qu'il avait vu et fait là-bas, l'officier se sentait redevable envers l'humanité. Une partie de lui était morte là-bas, probablement une certaine innocence. Les tasses brisées ne se reconstituent malheureusement pas, où alors c'est au prix de marques  de brisures extrêmement visibles après des heures passées à une tâche qui leur rendra pas leur fonction. Une tasse de porcelaine brisée, c'était ce qu'était Sander. Il savait très bien en revenant d'Ishbal qu'il ne pourrait jamais retrouver une vie normale, il ressentait maintenant ce que tout cela impliquait, face à Kiara il était un peu mal-à-l'aise, elle était pleine de vie et d'entrain et lui avait la rigidité et l'amabilité d'une porte en acier. Comment pourrait-il en être autrement ? On ne pouvait pas revenir en arrière, il n'avait d'ailleurs parlé à personne de ce qu'il avait vu à Ishbal, même les vétérans n'en parlaient en général pas entre eux. Ce qui s'était passé à la guerre devait rester à la guerre. Pourquoi vouloir s'entêter à parler du passé ? Un passé peu glorieux qui desservirait tout le monde. Personne n'avait été blanc dans cette affaire mais Sander savait que ses mains étaient recouvertes de sang. Les siennes plus que les autres, à l'époque il ne voulait qu'une chose, que la guerre se termine...à tout prix. Il fallait cependant arrêter tout cela et aller de l'avant, cela passait par se concentrer sur l'instant présent et admettre qu'il ne pourrait avoir d'impact que sur l'avenir. Le passé était révolu. Sander fixa intensément Kiara et son visage se figea en une expression étrange qui était sensée être un sourire.

« Eh bien, je vous remercie, il est vrai que les gens que vous m'avez recommandé sont tout à fait compétents. Pour ma part, j'ai trente-neuf ans et je suis né à East City. J'ai effectué mes études à l'université d'East City où j'ai décroché un doctorat de physique. J'ai ensuite été engagé dans cette université où j'ai continué à faire ma recherche et à enseigner la physique. J'ai travaillé sur les polymères et une nouvelle manière de...enfin...excusez-moi, ce n'est pas vraiment important. C'est à cet instant qu'on m'a suggéré d'entrer dans l'armée, j'ai donc accepté de rejoindre les sections scientifiques, mais pour cela j'ai fait un passage à l'académie d'où je suis sorti Sous-Lieutenant. C'est peu après que l'incident d'Ishbal a commencé. J'ai donc été mobilisé, d'abord pour équiper les blindés et les véhicules avec mes polymères, puis ensuite...on m'a envoyé au front... »

La dernière phrase avait été prononcée avec une sorte de ton grave et étrange, comme si des souvenirs revenaient dans la tête de Sander.

Ishbal, 1905, quelque part à l'extrême est d'Amestris.


Il faisait chaud...très chaud. Le soleil balayait le paysage désertique. Une piste lézardait dans ce paysage désolé. Sur la piste, un petit bruit de moteur retentissait dans l'air sec. Un petit 4x4 de l'armée d'Amestris roulait à vive allure sur la piste. A l'intérieur, plusieurs militaires à la mine fatiguée,  certains avecu une barbe de trois jours. Leurs uniforme bleus étaient décolorés par le soleil et pour certains troués. Ils n'avaient rien de flamboyant et au-dessus de ce vêtement ils portaient tous une sorte de cape beige qui leur permettait de rester camouflés. Un homme conduisait, un soldat, sur la place passager, un Lieutenant s'était tourné vers l'homme qui se trouvait à l'arrière et lui parlait. A l'arrière, le visage totalement impassible et les yeux cachés par des lunettes de soleil, Sander écoutait son Lieutenant.

« ...peu de résistance. Nous avons pris le village, il est maintenant à nous. Ils m'ont dit à la radio qu'ils avaient capturé une bonne dizaine de rebelles. Cette région est maintenant toute à fait sûre. Il ne nous manquera plus qu'à prévenir Fessler du QG et nous serons relevés. »

Sander considérait son subalterne avec une totale inexpression. Il savait très bien qu'ils ne seraient pas relevés. Le Lieutenant Perrillon qui l'accompagnait était un bleu, il était arrivé un mois auparavant et croyait encore qu'on le renverrait chez lui une fois sa mission accomplie. Sander était là depuis bien plus longtemps, il savait comment se passeraient les choses. Le travail devait être fait et s'ils ne le faisaient pas, ils seraient considérés comme déserteurs et auraient des problèmes avec la hiérarchie...ils mettraient aussi en péril la vie de leurs hommes. C'était la guerre dans toute son horreur. La voix de Sander retentit.

« Une fois que nous serons au village, j'interrogerai personnellement les hommes que nous avons capturés. Après nous les fusillerons tous et nous brûlerons le village. »

Perrillon parut surpris, mais n'osa même pas répondre au Commandant Heslop. L'officier avait déjà une petite réputation parmi ses hommes. Heslop faisait partie de ceux qui appliquaient les ordres à la lettre et ne faisaient aucun prisonniers. La section de Sander avait été décimée durant les premiers jours du conflit, il avait vu cette boucherie au plus proche...


Ces souvenirs tourmentaient Sander, tels des corbeaux monstrueux dont le bruissement d'ailes cisaillait son esprit. L'hésitation et la pause n'avait duré que quelques secondes, pourtant le malaise de l'homme était palpable. Il reprit d'une voix plus détendue.

« ...je suis revenu de là-bas avec le grade de Commandant. J'ai accepté un poste à la police militaire de Central, dans l'équipe du Colonel Henry Douglas, c'est comme ça que j'ai été promus Lieutenant-Colonel. Depuis je m'occupe d'affaires diverses. Je continue aussi à travailler sur les polymères, notamment avec les légères bases d'alchimie que je possède. Pour le reste, je peux dire que j'aime bien la cuisine, la littérature et que je suis plutôt sportif. Je pense avoir fait le tour de ma personne. Il semblerait que vous ayez moins de chose à retenir que moi. »

Sander esquissa un nouveau sourire. Au fond de lui, il trouvait la situation presque pathétique. Il était conscient que la situation était tout à fait virtuelle. Il n'aurait jamais pu avoir une fiancée comme Kiara, et ce même si ses parents auraient probablement été très fiers que cela arrive. La vérité était qu'il menait un mode de vie solitaire et reclus depuis son retour du conflit d'Ishbal.
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MessageSujet: Re: En route pour le bois des mares (pv )   En route pour le bois des mares (pv ) Icon_minitimeJeu 19 Juin - 8:51

La jeune femme était ravie d'entendre qu'il appréciait le travail des gens qu'elle lui avait recommandé. Trente-neuf ans ? Il ne les faisait pas du tout. Ha décidément l'armée était une vraie plaie ! Moins de choses à retenir ? C'était déjà pas mal. Des bases en alchimie ? C'était intéressant ça. Elle ne pratiquait pas du tout l'alchimie pour sa part, mais comptait s'y intéresser à la fin de ses études, mais ses plans avant changer et elle ne s'y était plus intéresser. Trop occuper à vivre avec sa nouvelle condition sans se faire découvrir. De plus, ce qu'elle avait subi, l'en avait dégouter.

- Je ne suis pas une grande fan de l'alchimie. Mais je suis sûr que vous arriverez à faire de bons trucs.

Elle était amère sur ce sujet et devenait assez froide. Elle ne se rappelait que trop bien la douleur quand on l'avait fusionné avec des poissons, des poissons quoi ! C'est dégueu et ça put ! D'ailleurs, elle portait toujours du parfum sur elle, car elle craignait d'avoir hérité cette capacité qu'on les poisse à puer quand ils sont hors de l'eau. Elle soupira légèrement. Le voyage allait être long. Le village en plus n'avait pas de gare, il faudrait y aller en voiture. Donc en carriole vue que les routes n'étaient pas prévues pour des voitures motorisées. Ça allait jaser dans son entourage quand on la verrait avec un homme alors qu'elle était connue pour ne pas arriver à avoir de relation stable et enchainait plus les relations d'un soir qu'autre chose, de plus sa tante allait s'empresser d'appeler sa mère pour lui annoncer la nouvelle. Il faudrait dire à tata de ne rien dire qu'elle ferait la surprise à sa mère et à son père. Le pauvre Lieutenant-colonel allait subir le test en régler et le questionnaire, son père n'étant pas là, son oncle allait se faire plaisir, son père et son oncle avaient déjà fait fuir trois prétendants par le passé. Et son cousin... Pourvu qu'il ne soit pas là, sinon Sanders allait vraiment souffrir.

La belle décroisa les jambes pour les recroiser dans l'autre sens et regarde dehors, le paysage défilait et il faisait beau, la fenêtre ouverte leur apportait de la fraicheur. Ainsi, Kiara se perdit dans ses pensées durant un bon moment. Elle hébergea se rendant compte qu'elle, c'était endormi, sur les coups de midi et demi, dire qu'ils n'arrivaient pas à la gare avant seize heures.

- Pardonnez-moi, je me suis assoupi.

Elle sortit de son sac à main une lingette rafraichissante qu'elle utilisa sur ses mains et derrière les oreilles. Une technique qu'elle connaissait depuis longtemps, rien de tel pour vous rafraichir.

- Vous en voulez une ?

Elle lui tendait le paquet de lingettes

- Ha, j'oubliais, vous risquer d'être bombardé de questions ce soir.

Elle avait faim en plus. Elle se leva alors en prenant son sac à main.

- Je vais au wagon-restaurant, vous venez avec moi ? Ou je vous rapporte quelque chose ?

Après tout, ils en avaient pour encore quatre heures de train et elle avait horriblement besoin de se dégourdir les jambes.
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Sander Heslop
Citoyen d'Amestris

Sander Heslop


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MessageSujet: Re: En route pour le bois des mares (pv )   En route pour le bois des mares (pv ) Icon_minitimeSam 21 Juin - 10:24

La conversation fut brève. Kiara signifia à Sander qu'elle avait bien entendu ses propos. Le Lieutenant-Colonel ne donna pas plus de suite à ses propos, il préférait rester le plus bref possible, cette mission ne devait pas trop s'étendre sur leurs plates-bandes personnelles. Lorsque les missions sont importantes, il vaut mieux s'y consacrer particulièrement, ne pas chercher à s'étendre en fioritures. La jeune femme s'était déjà endormie suite à sa remarque sur l'alchimie. L'alchimie, tout un programme, certains disaient qu'elle était un cadeau de Dieu aux hommes, d'autres disaient qu'elle était sa perte. Sander était un homme pragmatique, il ne se prononçait pas sur l'impact qu'aurait l'alchimie sur l'homme et son avenir, il se contentait des faits, c'était une science qui permettait de répondre à un certain nombre de questions et qui trouvait des applications intéressantes. Dans son cas, les polymères qu'il synthétisait servait à renforcer des pièces sur des machines industrielles ou sur les blindés de l'armée, dans d'autres cas l'alchimie aidait les hommes à progresser...puis encore dans d'autres cas elle était pratiquée par les Alchimistes d'Etat, notamment lors de la guerre d'Ishbal. Sans cet uniforme bleu, Sander avait du mal à se placer dans la société...en était-il de même pour Kiara ? Elle n'avait parlé que de certains détails, une personne ne pouvait être réduite à une présentation aussi succincte, Sander le savait, elle le savait probablement aussi. Un monde aussi complexe avait son lot de paradoxes. Le Lieutenant-Colonel était un scientifique, un homme de raison qui avait été quasiment enrôlé de force et aujourd'hui il n'avait pas quitté l'armée, était-ce par habitude ? Avait-il cédé à une menace quelconque ? Bien sûr que non, s'il était là c'était parce que finalement, il n'avait plus nulle part où aller. L'officier s'assoupit lui-aussi, ses paupières se fermant délicatement alors que sa tête vacillait au rythme des cahotement du wagon. Le décors rassurant du train disparut peu à peu, se floutant pour finalement ne laisser que...

Ishbal, 1905,

...ce soleil aride et brillant. Le véhicule tout-terrain de l'armée roulait maintenant depuis plusieurs dizaines de minutes. Ils arriveraient bientôt au village. Le Commandant Heslop n'avait pas dit un mot. Perrillon semblait particulièrement mal à l'aise avec les propos de son supérieur. Heslop n'avait pas une bonne réputation, il menait ses hommes dans des attaques terribles sur la région Est depuis plusieurs mois alors que la guerre faisait rage. Le jeune Lieutenant s'était demandé un instant s'il avait fait le bon choix d'intégrer l'armée et d'avoir postulé dans cette zone du front. Malgré tout cela, l'officier se tourna à nouveau vers Sander Heslop, lui désignant une carte de la région.

« Le petit village de Ballia est à cinq kilomètres des lignes ennemis, nous perdrions du temps de nous y attarder, si je peux me permettre, mon Commandant, il serait une perte de temps de s'y attarder, nous serions plus avisés de ramener les prisonniers au QG Est et de laisser la secti... »

Sans le laisser terminer, Sander s'était tourné vers lui, le visage toujours aussi inexpressif. Sa voix posée et grave retentit, coupant totalement l'élan de son subordonné.

« Il n'y a pas de débat, Lieutenant Perrillon, je croyais avoir été clair. Nous interrogerons ces hommes là-bas, c'est un ordre. »


Détruire les poches de résistance, annihiler ceux qui ne voulaient pas jeter les armes...voilà l'unique moyen qu'avait vu Sander pour terminer cette guerre au plus vite. Il ne méritait pas d'être ici, les autres non plus d'ailleurs. A Central, les bureaucrates s'occupaient de la propagande et ils étaient vues comme des héros pacificateurs combattant un ennemi inférieur en nombre et en équipement. En fait, tout cela était faux, les Amestriens étaient sur un terrain qu'ils ne connaissaient pas et devaient faire face aux Ishbals qui avaient été équipés par Aerugo et qui menaient une guerrilla sauvage contre un envahisseur qu'ils haïssaient. Le seul moyen de surpasser le pouvoir était une acction encore plus puissante, Sander le savait maintenant. Ils avaient décimé sa section et ils devaient payer pour cela. Finir cette guerre, éliminer ces gens qui s'étaient soulevés contre eux. Pouvait-il pour autant leur jeter la pierre ? Non, les Ishbals suivaient leur principe, ils étaient sous la coupe d'Amestris depuis longtemps, ils constituaient une culture à part entière très différente de celle d'Amestris. En ce sens, ils ne pouvaient pas se comprendre. Sander n'était d'ailleurs pas assez fou pour leur demander de se comprendre, il ne cherchait qu'une chose, rentrer chez lui et que ce carnage soit finit.

Sander fut arraché à ses pensées alors que le petit véhicule tout-terrain arrivait à un village à l'architecture caractéristique. Une partie de la division qu'il commandait avait pris cette place, il y avait plus d'une centaine de rebelles qui la tenaient, seuls dix avaient survécu à l'assaut de l'armée. Fessler avait déjà tenté de rejoindre ce coin avec d'autres groupes de combat sans succès, la zone était dangereuse et Sander avait su faire preuve de discernement. Là où les autres avaient voulu faire preuve de conformisme, il avait usé de sa tête. Les autres officiers avaient tenté de prendre le village de jour avec une masse de soldats, Sander avait attaqué de nuit, faisant entrer ses hommes dans le village discrètement et utilisant les trois vieux blindés qu'on lui avait octroyé pour tirer sur le village, les Ishbals avaient ouvert le feu et s'étaient concentré sur les blindés, pourtant, les hommes infiltrés étaient moins nombreux qu'eux et avaient eu raison des hommes de la place forte en moins d'une heure. Voilà comment le Commandant Heslop avait réussi à prendre le village avec des hommes très inférieurs en nombre que d'autres officiers plus gradés. Le groupe de combat d'Heslop était relativement petit mais comptait des hommes très expérimentés et était sur le front depuis plusieurs mois. Le village semblait être une œuvre d'art baroque, des impacts de balle zébraient les murs des habitations, parfois du sang séché avait été répandu. Le sable avait déjà épongé le liquide carmin qui s'était échappé de ceux qui étaient tombés. Les murs de certaines habitations étaient tombés sous les explosions. Le petit véhicule arriva sur la place principale du village où trois blindés légers étaient alignés, la partie motorisée de la division. Si Amestris se refusait à déployer un grand nombre de chars pour une opération de « maintient de la paix », les groupes de combat en comptaient encore quelques uns, il s'agissait de modèles dépassés qui n'avaient pas vraiment d'utilité dans un conflit moderne mais Sander avait tenu à en garder quelques uns dans son groupe, ils permettaient de tendre des pièges où d’abriter des hommes durant une opération difficile. Les soldats de la troupe de Sander étaient sur la place, à en juger l'odeur de viande brûlée, ils avaient incinéré les cadavres, comme la procédure l'exigeait...une odeur de mort dans un village désert...


Sander se réveilla en sursaut, tremblant, la sueur perlant sur son front. Une fois de plus, il avait été attaqué par ses souvenirs dans son sommeil. Il se rendit compte, haletant, que Kiara lui avait parlé,lui intimant qu'elle s'était endormie.

« Il semblerait que je me suis moi-aussi endormi... »

Reprenant tant bien que mal son souffle, Sander sortit un petit pilulier en verre et une petite bouteille d'eau d'une de ses valises, l'homme avala la pilule en buvant un peu d'eau, comme s'il espérait se calmer avec le médicament. Se massant maladroitement les tempes, il expira de manière ostentatoire. Prenant la lingette avec un hochement respectueux de la tête, l'officier essuya ses mains moites et s'enfonça dans la banquette, le regard sombre.

« Oui, prenez-moi quelque chose s'il-vous-plait, je prendrai la même chose que vous. »

Alors que la jeune femme partit, l'officier respira profondément, il avait pu reprendre ses esprits mais les fantômes d'Ishbal le hantaient toujours. Il allait d'ailleurs falloir qu'ils parlent d'autres détails, si sa famille était aussi méfiante qu'elle le disait, cette couverture ne devait pas tomber. Au fond, Sander avait la crainte que Bradley se soit trompé sur son compte, peut-être n'était-il pas l'homme approprié pour cette mission...
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MessageSujet: Re: En route pour le bois des mares (pv )   En route pour le bois des mares (pv ) Icon_minitimeLun 23 Juin - 13:14

Kiara quitta le compartiment. Sanders ne semblait pas au top de sa forme. Peux être un mauvais rêve. Et surement du a la guerre, elle avait lu dans un livre que les hommes envoyer au combat qui revenait était souvent sujet à ce genre de trouble.

La jeune femme eue bien du mal à atteindre le wagon-restaurant. Il y avait mine de rien du monde dans ce train. Évité, les enfants qui courraient, devoir poussé en s'excusant les gens qui eux ne s'excusaient pas, en plus tout ce monde dégageait une chaleur étouffante. Elle dut s'arrêter aux toilettes, ou elle ouvrit la lucarne pour laisser entrer l'air frais et surtout évacuer l'odeur des plus désagréable. Décidément, la personne qui était passée avant devait avoir de sacrer trouble des intestins.

- Ha, je vais empester maintenant !

Elle ouvrit le robinet pour avoir un peu d'eau et se rafraîchir. Puis se re parfuma, indispensable ! Elle avait tout dans son sac à main. Puis prenant son courage à bras le corps, elle ressortit affronter la foule.

Quelque écrasée de pieds plus tard, elle déboucha dans le wagon désirer, il y avait du monde-là aussi, elle lissa sa robe pour la défroisser et alla au comptoir. Le serveur la regarda puis lui fit un sourire.

S : Que puis-je pour vous mademoiselle ?

- Deux salades césars et deux bouteilles d'eau.

S : Je suis navré, il n'y a plus de salade. Mais fête-moi confiance, je vais vous préparer un repas de choix. Deux ?

- Oui pour moi et mon ami.

S : bien deux repas pour vous et votre amie.

Et il partit donner le papier au cuistot. Quelque chose disait à Kiara que cet homme se méprenait, enfin bon. Elle dut attendre un peu, puis l'homme vain lui apporter les deux plats à emporter en compartiment ainsi que les bouteilles d'eau. Elle sortit alors son porte-monnaie, mais le serveur lui assura qu'ils avaient déjà fait une bonne recette et qu'ils pouvaient se permettre d'offrir deux repas à deux demoiselles, cela confirmait ce que pensait la rouge. Elle lui fit un sourire charmeur acceptant.


Le retour se fit un peu moins chaotique, sans doute par ce que beaucoup étaient descendues à l'arrêt en gare qui c'était opérer pendant qu'elle attendait. Elle revint enfin au compartiment et posa le tout sur la petite table amovible.

- Voilà, je ne sais pas ce que l'on va manger en fait, le serveur a mis le plat du jour, il me semble. Et il nous a offert charitablement les deux repas.

Elle fit un grand sourire à Sander puis retira la cloche protectrice et enfin put voir le repas. Plat du jour, du magret de canard aux pommes de terre et dans une sauce appétissante, sympa tout ça. Elle posa aussi les bouteilles d'eau.

- Super ! On ne mourra pas de faim ! Et ça fera attendre jusqu'à ce soir chez ma tantine. Surtout avec encore trois heures de train, puis une heure de voiture.

Oui, elle avait mis une heure à faire l'aller-retour du wagon-restaurant à leur compartiment.

- Le train s'est considérablement rempli, bien que là, on y circule mieux, c'était horrible pour aller commander. Bon appétit !

Et enfin, elle entama son repas avec de petit boucher bien sûr.
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