Les Jours De Congé, C'est Nul. [Léthéo Matsushita & Tiberias Kellerman]



 
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 Les Jours De Congé, C'est Nul. [Léthéo Matsushita & Tiberias Kellerman]

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MessageSujet: Les Jours De Congé, C'est Nul. [Léthéo Matsushita & Tiberias Kellerman]   Les Jours De Congé, C'est Nul. [Léthéo Matsushita & Tiberias Kellerman] Icon_minitimeSam 2 Mai - 11:08

Mains dans les poches, regard baissé, Léthéo marchait tristement dans les rues de central balayés par le vent. On l'avait obligé a prendre un jour de congé ! C'était a peine si on ne l'avait pas jetée dehors ! Bon, avait-elle pensée, c'est pas la mort. Tu parles ! Elle avait marché toute la matinée dans les rus peuplés de central, avait bu et mangé un morceau dans un bar quelconque bar, et avait repris sa déambulation sans but. Conclusion ? Elle s'ennuyait a mourir.
Elle poussa un grand soupir, et songea mentalement a toutes es tortures qu'elle allait infliger a ses collègues pour l'avoir mise dehors de force. Elle marmonna furieusement.


- d'abord, je les attachent par un pied a une branche d'arbre, la tête en bas, puis je fait un feu en dessous. mieux ! je les attachent a l'arbre, je les enduit de miel, et je fait un chemin de miel jusqu'à la fourmilière la plus proche. Ou encore...

Elle a vraiment une imagination débordante quand il s'agit de supplice. Plongée dans ses pensées sadiques, la tête toujours vers le sol, elle ne remarqua pas la personne qui venait en face et, arriva ce qui devait arriver. Elle lui rentra dedans, et tomba par terre. Elle se cogna l'épaule au passage. La jeune fille re-ajusta son pull, (tellement grand qu'on aurait dit un garçon) remis son bonnet en place, et releva la tête, un peu en rogne.

- Pouvez pas regardez devant vous, non ?
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MessageSujet: Re: Les Jours De Congé, C'est Nul. [Léthéo Matsushita & Tiberias Kellerman]   Les Jours De Congé, C'est Nul. [Léthéo Matsushita & Tiberias Kellerman] Icon_minitimeSam 2 Mai - 16:35

Tiberias n'était pas le genre d'homme a prendre des congés à tout va, il ne savait pas quoi faire de ses journées, n'ayant pas de hobbies particulier, pas de famille à visiter, pas d'enfant ou de femme à fréquenter, il se retrouvait donc souvent seul chez lui à broyer du noir, tournant en rond en attendant l'heure de se coucher pour pouvoir se réveiller et retourner travailler. Il avait honte de le dire, mais toute sa vie tournait autour de son travail, il se levait pour aller travailler, et rentrer et se coucher après avoir trop bu et se levait le lendemain matin pour retourner travailler.

C'est donc avec aucune raison que Tiberias aurait prit un congé, si ce n'était parce qu'il se sentait incapable de supporter l'ambiance du bureau, les sempiternelles disputes entre ses subordonnés, les papiers qui volaient, les cris et autres bruits originaux que pouvaient produire des gosses tout juste sortis de leur entraînement initial et qui avait demandé ce poste parce qu'ils s'étaient engagés dans l'armée pour avoir un toit et le ventre rempli, ou parce qu'ils s'avéraient incapable de se retrouver à un autre poste.

Tiberias savait qu'aujourd'hui, c'était l'anniversaire de Zimmerman et que les autres risquaient sûrement de faire plus qu'un petit gâteau et d'un 'joyeuse fête', surtout que chacun essayait secrètement d'attirer la jeune femme dans son lit, un petit pari avait lieu là-dessus, et une grosse mise était en court, le pari ne se limitait pas à son équipe, mais à une grande partie du bâtiment administratif, bien sûr, certains en dehors de son service avaient tentés le coup, mais c'était bien ses subordonnés qui avaient l'avantage.

Il avait donc prit un jour de congé, sous l'oeil étonné des ses hommes, n'ayant aucune envie de se battre pour réclamer le calme, rentrer avec du gâteau dans l'oreille, un oeil au beurre noire et voir la parade des gorilles qui rivalisaient en idioties pour interesser la belle, l'année dernière lui avait laissé un assez mauvais souvenir, et il avait déjà suffisamment mal à la tête comme ça, depuis quelques temps, il avait une migraine constante, comme si un pic-vert s'amusait à frapper de manière continuelle entre ses deux yeux avec l'envie de lui percer le crane.

Boire de l'alcool n'arrangeait pas les choses, lui qui était surtout solitaire avouait que la compagnie des gens lui manquait, et il noyait son chagrin et sa 'bêtise' dans la boisson pour un peu oublier cette vie misèrable qu'est la sienne. Bien sûr, le lendemain matin, ce qui l'acceuillait, c'était une superbe gueule de bois, en plus de mal de tête, mais il n'arrivait pas à s'arrêter. Mais cela, il ne l'avouerait jamais.

Comme d'habitude, il ne savait pas quoi faire chez lui. Il aurait pu en profiter pour dormir plus que d'habitude, mais pour lui, le sommeil était une chose superflue qui n'était là que pour cuver l'alcool et s'échapper de la réalité un court instant. De toute façon, il n'arrivait pas à s'endormir après s'être réveillé le matin. Il n'avait pas envie de lire, n'arrivant pas à se concentrer assez longtemps sur les caractère qui dansaient une gigue sur les pages du rapport qu'il avait emmené le soir d'avant.

Il aurait pu trouver d'autres occupations, mais il préfèrait sortir, sentir l'air froid sur sa peau. N'ayant pas une tonne de vêtements civils, il enfila son uniforme, il passerait peut-être au bureau pour voir l'ampleur des dégâts, souhaiter un joyeux anniversaire à Zimmerman (pour ne pas passer pour un vieux schnock associal) et récupérer quelques objets et rapport important et les sauver de l'hécatombe. C'était peut-être lâche de déserter ainsi son poste sous les feux ennemis qu'étaient les jeunes et leur joyeuseté, mais il n'avait aucune envie de subir des dégâts collatéraux, et s'il n'était pas là, il n'aurait pas à subir les entières conséquences.

Tiberias se dirigerait donc vers le QG, les mains dans les poches de sa veste, regardant le sol avec intérêt, les mouvements de foule aggravaient son mal de crane et la tête rentrée dans les épaules. Tout se passait bien, les oiseaux pépiaient joyeusement (enfin L'oiseau), les gens s'invectivaient, les enfants courraient, la foule se pressait de toute part, mais pas d'accident notable, jusqu'au moment où il se fit 'emboutir' (c'est le cas de le dire) par un(e) jeune homme/femme (barrer la notion facultative).

Celle-ci (ou celui-ci, mais on va décider que c'est une femme) se releva en manifestant bruyamment son mécontentement, réajustant son bonnet, remettant son pull comme il le fallait. Tiberias se tâta les poches pour vérifier qu'il avait encore tout, pas qu'on lui ai volé ou qu'il est perdu quelque chose pendant la collision. Et regarda le jeune individu qui se trouvait face à lui. Il passa sa main dans ses cheveux, la regardant de ses yeux gris, clignant plusieurs fois de l'oeil gauche, c'était plus un tic qu'autre chose, sa vue était tellement mauvaise qu'il n'arrivait pas à s'y habituer, mais certains interprétaient mal le geste.


'J'pourrais vous retourner la question...'
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