Dans le reflet de la glace, m'apparaît,
Soudainement, tel un fantôme du passé,
Un être tout en blanc, qui me parait,
Etre le porteur d'horribles vérités.
Une rosace rouge s'étale sur sa poitrine,
Et goutte à goutte, goutte a ses pieds,
Le sang ruisselant sur sa peau fine.
Ses bracelets de chevilles lui volent toute liberté,
Noires chaînes du passé, accrochées,
La font prisonnière de ses souvenirs,
Attachés à ses bras et ses poignets,
Ces chaînes n'existe que pour faire souffrir.
Soudain, elle me sourit, d'un sourire enfantin,
Tend les bras vers moi, m'appelle a traverser,
Et quand j'embrasse ses lèvres carmin,
Alors je sais que je suis condamné.
J'ai cru, j'ai cru naïvement pouvoir être pardonné,
J'ai vécu, heureux, et sans plus m'en soucier.
J'y ai cru, mais toi, la morte, tu n'a rien oublié.
Le jour est enfin venu pour moi de payer.

Garçons et filles de tout âges,
Suivez moi pour ce long voyage,
Le pays des merveilles nous ouvre ses portes !
Et vous appel de la telle sorte,
Qu'aussitôt vous me suivez,
Un joueur de flûte halluciné.
Je vous emmène dans ce pays.
Pas de retard ! Lapin blanc n'avais pas compris,
Que la reine coeur est fort sévère,
Qu'elle aime les règles, et que ses affaires
Préférées sont les belles exécutions.
Ne lui faites pas ce plaisir, mes chers enfançons !
Je vous accompagnerais durant quelque temps,
A l'intérieur du pays des innocents,
Je profiterai encore un peu de vos sourires,
Puis ferai demi-tour pour ressortir.
Car quiconque y mange ou bois, a jamais
Dans le pays imaginaire reste emprisonné.
Alors beaux enfants, jeunes et inconscients,
Profitez du pays de vos derniers instants.

"Bye bye !"

J'ai fort envie d'écrire, car je ne sais quoi foutre de mon temps,
je ne sais pas quoi faire, je suis une larve, c'est agaçant.
je n'ai pas envie de bouger, nul envie de m'épuiser,
Je ne sais rien faire d'autre qu'encore et encore m'ennuyer.
une sucette a la bouche, mon clavier sur les genoux,
avachit sur ma chaise, et le cerveau si mou,
Qu'il me coule par les oreilles, c'est répugnant !
Je m'ennuie et j'aime ça, ô dieu, donnez moi le temps !
Le temps qui manque si souvent a ma paresse,
Et qui me fait défaut, le temps toujours me presse,
jamais ne me laisse en paix, glander a mon envie,
Et pourtant, comprenez, la flemme, C'EST LA VIE !