Venu a central pour y déposer un rapport accompagnant le général Olivia Armstrong, le Major Grindelvald fut chargée plutard de récupérer un détenu spécial afin de le conduire a Briggs.Un vieux compagnon de guerre, un alchimiste qui avait commit des crimes pendant la guerre d'ishval sur quelques officiers de l'armée. Ancien frères d'armes de notre avatar de la glace, Gilbert Belshmit était un personnage arrogant et manipulateur. Pour ce transfert le major Grindelvald fut chargé du sous-lieutenant Lysheart, un sous officier de Briggs, mais que faisait-il a central celui-là? Bref ne perdant pas de temps, le major se dirigea donc vers le bureau ou se trouvait son ordre de mission.

"Colonel: " Major Grindelvald, veuillez vous assoir "


"Colonel..."

Colonel:" Bien j'irais droit au but, nous avons un prisonnier a transférer d’urgence à la prison de northcity et le général Armstrong nous a fait chargé de son transfert et puisque vous retourner au nord, nous ferons d'une pierre deux coups...voici son dossier..."


"Vous serez accompagner du sous-lieutenant Lysheart, il vient de Briggs mais pour je ne sais quel raison il se trouve ici a central, ne me demander pas pourquoi, ni comment, cela vient de votre Général vous lui poserez la question"

*la question?...on voit qu'il ne la connait pas...*

"Bien Colonel"

Colonel: " Vous pouvez disposez Major, le sous-lieutenant vous attend dans la salle d'a côté"


Sortant du bureau le major consulta rapidement le dossier du prisonnier et quel fut sa surprise de voir qu'il s'agissait d'un alchimiste d'état, Gilbert Belshmit. Voila donc la raison de ce choix par le Général Armstrong, le prisonnier n'était autre qu'un alchimiste.  Arrivant finalement dans la pièce où se trouvait Lysheart.

"Sous-lieutenant Lysheart...je suis le Major Grindelvald"


"Vous allez m'accompagner pour un transfert de prisonnier jusqu'à Northcity..."

"Je ne sais pas pour quel raison un sous-officier de Briggs se trouve ici a central mais vous m'expliquerez tout ça pendant le trajet"

Lui expliqua alors le major sur un ton posé et neutre. Il lui tendit le dossier afin qu'il prenne conscience de qui et du danger que représentait le détenu.

"Tenez jetez-y un œil...c'est un Alchimiste je vous demanderait donc d'être prudent et d'être sur vos gardes sous-lieutenant"


Le duo sortit donc de la pièce pour se rendre dehors du bâtiment ou un véhicule semblait les attendre pour les conduire a la prison de central. Pendant le trajet une fois que Lysheart avait minutieusement analyser le contenu du dossier du détenu, le major Grindelvald lui demanda de glisser ces papiers dans sa mallette et de ne pas perdre cette dite mallette.

"Dites-moi sous-lieutenant comment vous êtes-vous retrouvé à central?"

Le trajet vers la prison dura une bonne dizaine de minutes pendant lequel, notre alchimiste écouta les dires de son acolyte. En réalité Ferus se demandait comment le général Armstrong réagirait a cette histoire des plus farfelue, pourtant tout semblait se tenir, enfin soit là n'était pas le sujet du jour. Il finirent enfin par arriver en vue de la prison. Sortant du véhicule, nos deux militaires se dirigèrent vers l’accueil afin de prendre le colis si on pouvait le nommer ainsi.

"Soldat:" Bonjour Major, puis-je vous aider?"

"Oui soldat, nous avons recu l'ordre de transférer le détenu Gilbert Belshmit a la prison de Northcity par le train de 11h, voici son ordre de transfert..."

Soldat: " Bien compris major...suivez-moi..."

le major Grindelvald ainsi que le sous-lieutenant Lysheart suivirent le soldat en question et arrivèrent finalement devant la cellule de l'alchimiste.

"Bonjour Gilbert"

S'exprima alors le Major Grindelvald, témoignant ainsi a Lysheart qu'il connaissait le prisonnier personnellement. Il se toisèrent du regard et on pouvait sentir qu'il ne s'appréciait pas du tout.

Gilbert: " Alors c'est toi qui à la charge de me ramener à northcity...vieux frère"

"Oui...si sa ne tenait qu'à moi je t'aurais...déjà"

Gilbert:" Tu aurais quoi Ferus...tu as commis les mêmes crimes que moi pour cette armée pourrie..."

"Nous avions reçu des ordres tu les outrepasser.....ce jour là"

Gilbert: " Ce point de vue est a discuter...il faut dire que mes crimes ne sont rien a coté de ce que tu as fait a Ishval mon ami..."

La discutions entre les deux hommes dévoila certaines actions du passée, et afin de ne pas trop divulguer ses actes, le major coupa net la conversation afin que le sous-lieutenant n'en sache pas trop.

"SA SUFFIT PRISONNIER"


"Soldat sortez le de sa cellule et emmener le au fourgon "

Soldat:" Bien Major"

Ferus se retourna fixant une dernière fois son ancien camarade de guerre. Le détenu fut sortit de sa cellule et accompagné dans le fourgon menotté. Ferus ainsi que le sous-lieutenant prirent place a l'avant du véhicule, espérant arriver assez vite a la gare, car le trajet allait durer longtemps jusqu'à northcity.

"....."


Mais alors qu'il arrivèrent en vue de la gare, une chose inattendue se produisit. Deux camionnettes les prirent alors en tenaille, forçant le chauffeur du convoi a s'arrêter.

"C'est quoi ce bordel...!!???"


" GILBERT.."

En effet les hommes qui venaient de prendre en tenaille la fourgonnette où se trouvait nos deux protagonistes venait chercher Gilbert, mais comment savaient-ils qu'il serait transférer? l'Alchimiste remit a plutard les question, mais le reste de la scène se fit très rapide et avec une organisation bien ficelé. La porte arrière de la fourgonnette fut ouverte par une explosion et Gilbert en profita pour suivre ses sauveurs.

"Merddee..."

Les hommes cagoulés finirent par prendre la fuite laissant le fourgon où se trouvait notre duo sur place. D'un geste vif notre alchimiste se saisit alors du volant et enclencha la première, puis la seconde et fit volte-face afin de poursuivre la camionnette où se trouvait Gilbert. Celui-ci se dirigea vers la gare sous plusieurs échanges de coups de feu alertant ainsi les autorité sur place. La course-poursuite s'arrêta finalement sur les entrepôts de la gare, forçant nos deux amestrien a s'arrêter a riposter au coups de feu. Dans ce maelstrom de coups de feu entre la police de central et ses mystérieux assaillants, Gilbert Belshmit en profita pour fuir se faufilant dans les ruelles avoisinantes et semblait s'être défait de ses menottes.

"Lysheart...là-bas...il s'enfuit, il faut le rattraper a tout prix...laissons la police s'occuper des autres"

Ferus poursuivit donc l'alchimiste dans les ruelles mais quel ne fut pas surprise lorsque celui-ci riposta par de l'alchimie, forçant notre avatar de la glace a riposter également par de l'alchimie.

"Argh keuf!! tu ne t'en tirera pas Gilbert rend-toi..."

Gilbert: " Me rendre....hors de question cela fait trop d'année que je croupie dans ce trou..."

Gilbert se faufila alors vers les entrepôt de la gare, décider a monter dans un des trains en partance pour le sud, mais dans sa course effréné il bouscula une petite fille et trébucha au sol( La fille c'est May ^^), c'est alors que dans un ultime geste il prit en otage la jeune fille, ne se doutant pas a qui il avait a faire, ni notre alchimiste de Glace d'ailleurs.


Gilbert: " Un pas de plus Grindelvald et je la tue...."


"....."

[à toi Det] [May je te laisse le champ libre pour agir tu pratiques les art martiaux et l'elixorologie xD]

Le colonel avait une belle moustache, il fallait au moins lui reconnaitre ça. Elle était fournie et parfaitement taillée, offrant une véritable couronne d’honneur à ses propos à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Avait-il attendu d’avoir une barbe suffisamment longue pour conserver uniquement cette touche de pilosité sub-nasale, ou l’avait-il faite pousser patiemment en se rasant les joues et le menton tous les jours ? Question pour le moins intrigante…

« Est-ce que vous m’écoutez, Lysheart ?
- Oui votre moustach… votre hon… mon colonel !
- Eh bien ça n’a pas l’air ! Dites-moi quelle est votre mission pour voir ?
- Non… Sérieusement ? J’ai une mission ?
- Espèce de crétin à cervelle de moineau ! Vous pensez peut-être que je n’ai que ça à faire ?
- Hum, je m’excuse mon colonel…
- Ca vaudrait mieux pour vous ! Déjà que vous devez passer en conseil de discipline à Briggs pour votre gestion lamentable dans l’atelier d’automails de… Qu’est-ce que vous fixez comme ça ?
- Non mais c’est rien, c’est quand vous êtes énervé, votre moustache se relève et touche votre nez, c’est marrant.
- …
- Mais allez-y, continuez pour la mission là…
- HORS DE MON BUREAU !
- Haha ça l’a refait !
- Si vous êtes encore dans mon champ de vision dans deux secondes, je vous fais passer par les armes. »

Detsien ne se fit pas prier, et sortit du bureau du colonel avec la vague impression qu’il avait un peu foiré ses relations avec l’Etat-Major de Central. Il décida d’attendre que les nerfs du colonel se soient quelque peu calmés, ou que quelqu’un d’autre veuille bien le mettre au courant de sa mission. A vrai dire, il ne comprenait pas bien pourquoi ses supérieurs voulaient lui confier une mission, après les quelques… soucis qu’il avait eu sur la précédente. Mais les voies de l’administration militaire étaient impénétrables. Enfin en tout cas pour lui elles l’étaient. Pour ce qu’il savait, il s’agissait certainement d’une mission de type « au mauvais endroit au mauvais moment »…

Au bout d’un petit quart d’heure d’attente, quelqu’un ouvrit enfin la porte de la pièce dans laquelle il était, mais aucune moustache n’ornait son visage. A vrai dire il semblait plutôt jeune, aucune ride n’étant apparente sur sa peau claire. Detsien le situa dans la trentaine, même si ses yeux semblaient évoquer plus, ce qui était légèrement troublant. Mais ce qui saisit vraiment le sous-lieutenant, ce fut la chevelure du nouvel arrivant : blanche comme la sienne ! C’était bien la première fois qu’il voyait quelqu’un d’autre avec ce trait de physique si particulier…

"Sous-lieutenant Lysheart...je suis le Major Grindelvald"

Allons donc, un major ! C’était assez marrant, il y avait plein de grades en dessous de sous-lieutenant, mais tous les militaires que Detsien croisait étaient plus gradés que lui… A croire que l’armée avait décidé de promouvoir tout le monde sauf lui…
Lorsque Detsien remarqua les gants du Major cependant, il comprit qu’il avait en face de lui un peu plus qu’un simple soldat. A moins que le type n’aimât beaucoup dessiner au feutre sur ses gants blancs, c’était certainement à un alchimiste qu’il avait à faire !

"Vous allez m'accompagner pour un transfert de prisonnier jusqu'à Northcity..."

Detsien essaya de ne pas paraitre surpris, puisqu’il était censé avoir reçu le briefing du colonel quelques minutes plus tôt. Cette nouvelle ne le réjouissait pourtant pas du tout : un transfert de prisonnier qui nécessitait un alchimiste ainsi que n’importe quel type disponible - puisqu’en ce moment il était ce « n’importe quel type » - n’augurait rien de bon… Le gars à transférer n’était sûrement pas le genre à rigoler, et ils allaient devoir surveiller ça pendant tout le voyage jusqu’au nord !
Ceci étant dit, Detsien n’avait pas tellement le choix, et il avait très moyennement envie de retourner dans le bureau du colonel pour essayer de négocier. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui disait que ça se serait extrêmement mal terminé. Il suivit donc le major Grindelvald en silence, tandis que celui-ci lui tendait ses papiers de mission.

"Je ne sais pas pour quel raison un sous-officier de Briggs se trouve ici a central mais vous m'expliquerez tout ça pendant le trajet"
- Euh… Ouais bien sûr…"

A vrai dire il n’y avait pas grand-chose à expliquer, à part qu’il s’était fait entrainer dans une histoire qu’il ne comprenait même pas aujourd’hui. Detsien se racla la gorge pour se donner une contenance, alors que le major lui expliquait que leur prisonnier était alchimiste. Outch… Un alchimiste, c’était pas rien ! La plupart n’étaient pas retenus bien longtemps par les prisons conventionnelles, il faudrait porter une attention toute particulière à son pouvoir…
Le sous lieutenant se plongea dans le dossier concernant le détenu, et se laissa guider par le major, qui le conduisit jusqu’à une voiture dans laquelle ils prirent place. Ce qui était écrit dans les documents n’augurait vraiment rien de bon. Apparemment l’alchimiste était un criminel de guerre devenu fou à Ishval, qui avait disparu sans laisser de traces pendant plus d’une année, avant de réapparaitre près de Central à la tête d’une sorte de secte. Après sa capture par plusieurs alchimistes de Central, il avait été décidé de l’envoyer dans le nord, auprès du Général Armstrong. Selon les papiers que Detsien avait dans les mains, Armstrong était la supérieure directe de l’alchimiste fou avant la guerre, et elle avait demandé à l’interroger elle-même.
Et bien entendu, il n’était mentionné nulle part ce qu’étaient devenus les partisans de la secte, ni quelle était la spécialité alchimique de ce Gilbert Belshmit. Detsien s’apprêta à poser la question au Major, mais celui-ci le devança avec une question autrement plus gênante :

"Dites-moi sous-lieutenant, comment vous êtes-vous retrouvé à central?"

Detsien prit le temps de ranger les documents dans la mallette, ne sachant trop comment aborder le délicat sujet de son arrivé dans la grande cité… Il décida de raconter les grandes lignes de l’histoire, sans trop s’attarder sur les inévitables boulettes qu’il avait commises durant l’opération. Le major ne le connaissait pas, autant ne pas passer pour un bras-cassé tout de suite. Il s’en rendrait compte bien assez tôt de toute façon.
Au fur et à mesure qu’il racontait son histoire, Detsien se rendait compte que certaines parties ne tenaient pas trop debout, vu qu’il avait volontairement omis de parler de quelques détails. Il n’eut cependant pas à se justifier, car ils arrivèrent rapidement à la prison. Ils allaient avoir affaire à un tout autre problème à présent, à lui de se montrer digne de l’uniforme qu’il portait.

Detsien suivit le Major jusqu’à la cellule de l’alchimiste déchu, et constata avec surprise… que les deux hommes se connaissaient ! Un petit dialogue s’engagea sous les yeux du sous-lieutenant, Gilbert qualifiant même Grindelvald "d’ami". Apparemment, les deux alchimistes avaient été coéquipiers à Ishval, et le Major ne tenait pas vraiment à ce que le prisonnier en révèle trop sur lui, car il stoppa net le semblant de conversation qui s’était installé. Detsien regarda le Major du coin de l’œil. Aucun alchimiste n’était rentré indemne d’Ishval, mais certains savaient mieux cacher les blessures ou la folie que d’autres… Il ne fallait peut-être pas considérer Grindelvald comme un allié infaillible. Si le sous-lieutenant avait bien appris une chose de sa précédente mission, c’était de se méfier de tout le monde, y compris des gradés.
D’un autre côté, si les deux hommes étaient de mèche, alors il ne fallait pas rêver, il ne pourrait sans doute rien faire. Non, Armstrong n’aurait jamais pris le risque de confier une telle mission à quelqu’un dont elle n’était pas sûre…

Detsien essaya de se raccrocher à cette certitude, alors que le prisonnier était placé dans un fourgon blindé. Il vérifia discrètement que son arme était bien chargée, avant de prendre place à l’avant du véhicule militaire. Le trajet jusqu’à la gare lui sembla une éternité, car il surveillait en même temps son supérieur et l’extérieur du fourgon. C’était vraiment épuisant, il allait bien devoir faire confiance au Major pour le voyage en train, il ne pourrait pas rester éveillé durant toute l’expédition.
Soudain, un sentiment d’urgence l’assaillit, et il dégaina son révolver sans même s’en rendre compte. Deux camionnettes, identiques. De chaque côté. Il cria au chauffeur de faire demi-tour, mais c’était trop tard, le fourgon était déjà à l’arrêt.
Il savait très bien ce qui allait se passer ensuite. L’explosion qui retentit à l’arrière de leur véhicule confirma ses craintes. Il entrouvrit sa portière et fit feu sur les hommes cagoulés, mais la tôle du fourgon leur donnait une couverture parfaite, et il ne put en toucher aucun. Le major réagit en redémarrant leur véhicule, et ils s’élancèrent à la poursuite de l’alchimiste, jusque dans les entrepôts de la gare. Des coups de feu claquèrent de partout, la police de Central se mêlant à la course-poursuite, ce qui créa une immense confusion parmi les civils qui criaient, donnant au prisonnier l’occasion parfaite de s’éclipser.
Detsien tourna la tête vers le Major, et constata qu’il était arrivé à la même conclusion que lui. L’important était de rattraper l’alchimiste, peu importait ses complices, qui n’étaient là que pour faire diversion. Il sauta hors du fourgon, attendit qu’un tir de couverture de la part des policiers lui assure un moment de répit, et courut en direction de la ruelle dans laquelle il avait vu Gilbert s’engager. Il vit un peu plus loin devant lui la chevelure blanche du major qui l’avait devancé. Il s’était certainement protégé des balles à l’aide de son alchimie, et n’avait pas eu besoin d’attendre le tir de couverture…

Alors que le sous-lieutenant courrait pour le rejoindre, plusieurs balles claquèrent contre le mur de la ruelle, près de sa tête. Un des hommes l’avait mis en joue ! Il se jeta au sol, et roula derrière une poubelle métallique, qui fut aussitôt criblée d’impacts. Detsien osa un coup d’œil derrière son abri précaire, et repéra le tireur. Il était seul, parfait. Il attendit qu’une autre salve de balles finisse de transformer la poubelle en passoire, puis se releva brusquement, son révolver droit au bout de son bras tendu. Il visa l’espace d’une seconde, puis tira. Une fois.
L’homme s’effondra, et le sous-lieutenant reprit sa course. Il avait pris du retard, il fallait vraiment qu’il se dépêche !

C’est alors qu’il fut à nouveau projeté au sol. Sauf que cette fois-ci, ce n’était pas une esquive voulue et maîtrisée pour échapper à un tir mortel. Non, c’est juste qu’il se cassa la figure sur une espèce de plaque de verglas au milieu du chemin. Alors ça, c’était carrément la honte pour un éclaireur du Nord…
Il regarda un peu autour de lui, et au vu de la ruelle à moitié gelée et délabrée, il comprit qu’un combat d’alchimie avait eu lieu à cet endroit. Il se releva tant bien que mal en se tenant la mâchoire et en maugréant, avant de poursuivre son chemin en faisant attention à où il mettait les pieds. Il arriva près des quais d’embarcation, à la jonction avec les entrepôts, et vit alors une scène des plus délicates.

Le major était dos à lui, et regardait Gibert. Quelques pas à peine les séparaient. Quant au prisonnier, qui n’avait plus qu’une seule menotte formant une sorte de bracelet stylé, il tenait contre lui une jeune fille aux cheveux noirs. Il était si grand par rapport à elle qu’on avait l’impression qu’il pouvait l’écraser comme une noix dans sa main. Quoique c’était pas si facile que ça de couper les noix dans la main. Detsien n’y était jamais arrivé, il comprenait pas comment les autres se débrouillaient, c’était vachement classe en plus. Mais bon ce n’était pas vraiment le sujet.

Le sous-lieutenant mit en joue l’alchimiste fou, ne sachant pas trop s’il devait prendre le risque de tirer. Il était certes précis, mais ce qu’il avait en face de lui le dépassait vraiment, et s’il n’arrivait pas à neutraliser le type d’une balle, qui sait ce qu’il ferait à son otage ? Detsien décida de temporiser, et, sans baisser son arme, il apostropha le prisonnier.

"Lâche la noix… la petite, Gilbert ! On est deux, et tu es un ! Enfin tout seul quoi. Enfin bref, on est pas loin du double de toi ! Quoique je…
- C’est qui ce clown, Ferus ?"

C’était incroyable ça, on ne le prenait jamais au sérieux ! Detsien décida de suivre le conseil de ses maîtres de l’école militaire, à savoir de « la fermer », et attendit de voir la réaction du Major avant de tenter quoi que ce soit.

Grand bien lui en prit.