Edward n'avait pas passé la semaine à venir continuellement. Non, il avait eu des missions au Q.G à faire, de la paperasse, et surtout rédiger son rapport à Mustang et le lui rendre. Aussi pour la sortie de Zévin il était en panne de vêtements propre et portait son uniforme militaire, c'était très rare de le voir faire ça, avec ce grade de major de visible qu'il détestait montrer. Les cheveux en queue-de-cheval, il soupira en regardant le ciel. Il tourna la tête quand le brun arriva enfin. Bien sûr, celui-ci s'inquiétait pour son bébé motorisé. Et sembla vite rassurer en le voyant.

Pas trop le choix Edward monta à sa suite, derrière lui après avoir mis le casque. Et enfin passa ses bras autour de son petit ami et noua ses mains entre elles pour ne pas tomber.

Pendant qu'ils roulaient Edward se colla au dos de Zévin. Et ferma les yeux, c'était agréable. Puis le blond eu la bonne idée à un feu de signalisation de lui dire où aller. Ainsi, ils se rendirent dans l'appartement des frères Elric.

Une fois l'engin garé, Edward emmena le brun à sa suite. Cet appartement était peu utilisé, bien qu'il ait servi cette semaine. Il y avait vraiment très peu de meubles en soit, une toute petite cuisine qui faisait salle commune avec la pièce à vivre. Une petite table avec deux chaises, un poêle à bois pour le chauffage. Un canapé qui devait avoir connu de meilleurs jours, et surtout, des bibliothèques remplis de livre. Sur une étagère se trouvait également le petit mobile que Zévin avait créé dans le train. Des livres empilés par terre en colonne. Et des papiers ! Partout ! La table servait de bureau visiblement. Il y avait également trois portes. Nul doute que deux d'entre elles étaient des chambres et la troisième la salle d'eau avec les toilettes.

- Désolé, ce n'est pas très bien ranger.

Fit-il avec un sourire gêner et une rougeur aux joues. Il retira son manteau qu'il portait par-dessus son uniforme et l'accrocha. Enfin, il avança dans la pièce. Edward alla ensuite préparer du café. Il fallait qu'il s'occupe. C'était la première fois depuis leur mission qu'ils étaient réellement seul et pas dans un lieu public en plus. Et le blond lui avait fait promettre aucune affection en public. Mais maintenant, ils étaient en privé, et aillant bien compris que Zévin exprimait haut et fort ses sentiments, il n'allait sans doute pas s'en priver. Alors Edward, c'était dit qu'il devait faire le premier pas, se montrer plus chaleureux. Mais pour lui aussi, c'était nouveau.

Il revint avec deux cafés et les posa sur la table, sur des papiers ou était dessiner plusieurs amorces de cercle de transmutation médical. Il semblait que le blond cherchait à mettre au point un cercle assez compliqué pour le médical.

- Zévin...

Le blond piqua un fard en regardant le brun et détourna le regard. Il se mit une baffe mentale, il était temps que lui aussi fasse ce dont il avait envie non ? Aussi dès que le brun fut à porter de main, il le saisit par son col pour le faire se mettre à sa hauteur et l'embrassa, purement et simplement, maladroitement aussi, mais il y avait de la volonté.

- Je ne suis pas beau, je suis a moitié en métal.

Puis Edward poussa une petite exclamation de surprise quand Zévin le souleva, lui rappelant que trop, son jeune âge et surtout sa taille ! Suffisamment petit et léger pour être facilement soulevé par quelqu'un comme le brun. Le blond s'accrocha alors à son cou, se sentant diminuer. Tien Zévin avait vu juste c'était sa chambre.

La chambre du jeune alchimiste était ... Seigneur ! C'était une chambre ça oud es archives ? C'était le bordel pareil que dans la salle, mais en plus condenser, car la pièce était plus petite. Il y avait un lit une place, mais assez large tout de même, une commode, une table de nuit et un bureau qui croulait sous les livres et les papiers.

- Zévin je ...

Il rougit, il avait bien compris ce que son petit ami voulait, mais lui n'avait jamais fait ça avant. Il ne savait pas comment l'exprimer, il avait honte, lui qui savait tellement de choses était totalement inexperimenter en matière de « relations amoureuses » que ce soit platonique ou charnel.

Que faire ? Mais que faire ? Ces mots aussi, « je t'aime » lui foutait vraiment la trouille. Si bien qu'il fût incapable de les répéter.

Alors il préféra l'action, il enlaça par le cou son brun perso et l'embrassa une nouvelle fois en le tirant sur lui. D'ailleurs dans des relations entre garçons, il y en avait un qui avait le rôle de la fille non ? Qui se serais alors ? Peut-être qu'ils pouvaient alterner aussi ?

Edward rendit le baiser plus passionné, plus envieux. Il avait vraiment chaud maintenaient. Ça tenait super chaud les uniformes militaires mines de rien, il n'aurait pas cru. Ou alors c'était juste lui. Par ce que la température de son corps augmentait au contact de celui de Zévin. Allez courage Edward, ce n'était qu'une expérience comme une autre dans la vie, il fallait juste donner de sa personne non ? Puis si les adultes en redemandèrent constamment, c'est que cela ne pouvait faire que du bien, pas du mal. Allez courage Edward, ce n'était qu'une expérience comme une autre dans la vie, il fallait juste donner de sa personne non ?

« Bon Edward arrête de penser et savoure l'instant présent. Mais ? Est-ce que j'ai le droit ? »

Alors Edward repoussa Zévin, il se redressa et se mit contre le mur, remontant ses genoux contre son torse.

- Je... Je ne peux pas. Je n'ai pas le droit de faire ce genre de chose, ce ne serait pas juste par rapport à mon frère qui lui ne peux pas...

Pourtant, ce n'était pas l'envi qui lui manquait, son corps le trahissait bien assez comme ça. Mais pauvre Zévin il ne devait rien comprendre, après tout, il ne savait pas lui que le frère du blond était une âme dans une armure privée de toutes sensations humaines.

Edward le fixait sourcil froncer, ses yeux d'or, plus brillant que jamais de colère visiblement. Il l'avait laissé parler, laissez sortir toutes ces inepties, il le savait très bien pourquoi Al l'avait laissé, c'était par ce qu'il était un crétin surtout, qu'ils étaient toujours l'un sur l'autre. Comment Amstrong avait osé parler de son secret à un étranger ? Zévin ne savait rien de lui.

Edward se leva alors et le fixa.

- Que sais-tu de moi ! Tu me dis « je t'aime » à foison, mais tu ne m'aimes pas ! Tu ne me connais même pas ! Je veux bien croire au désir, et aux hormones qui nous attire plus vers une personne qu'une autre, mais de la a parler d'amour faut pas exagérer ! Tu n'hésites pas à me dire ce que tu crois savoir, mais tu ne sais rien ! Ni sur moi ! Ni sur Alphonse ! Comment tu peux croire que je peux prendre du plaisir sans m'en vouloir après sachant que mon frère ne peut pas ! Bien sûr qu'il serait le premier à me dire de foncer ! Ce n'est pas une raison !

Bien sûr qu'il serait le premier à me dire foncer ! Si Alphonse était cassé, il ne pourrait juste plus bouger, ou même s'il le pouvait Winry ne pourrait rien faire.

- Moi seul peux réparer mon frère s'il est détruit ! C'est moi qui ai lié son âme a son armure !  Avec mon sang ! Personne ne peut le faire sans le tuer ! Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire ou pas ! De toute façon s'il lui arrivait un truc, je le sentirais, par le lien de sang de son cercle.

D'ailleurs, Edward savait que c'était réciproque, même si c'était léger dans les deux cas, si Alphonse n'était pas revenu malgré ses blessures, c'était par ce qu'il avait été tenu informer qu'il allait bien.


- Bien sûr que je ne suis pas heureux ! Qui le serais avec la vie que j'ai eue ! Avec la vie que je mène ! Mais comment ne pas s'en vouloir ? Mes crimes seront expiés et je pourrais vraiment être heureux qu'une fois mon but atteint et mon frère sauvé !


Tout cela ne regardait pas Zévin, voilà, il s'était énervé contre lui, il se rassit et soupira, mettant son visage dans ses mains, ses coudes sur ses genoux et soupira. Retenir les larmes était important. Il ne voulait pas pleurer devant le brun. Edward crispa ses mains dans ses cheveux, ne pas détruire le mobilier ! Il devait passer sa frustration sur autre chose, ne pas cogner Zévin non plus, ce n'était pas bien de taper son petit copain. La colère, c'était, on ne sait pourquoi transformer en amusement. Puis il se releva, il empêcha Zévin de se lever et se mit à califourchon sur les cuisses de celui-ci, et vain l'embrasser. La colère, c'était, on ne sait pourquoi transformer en amusement.


Nouant ses bras autour du cou de son futur amant Edward approfondi vite le baiser, c'est qu'il apprenait vite le bougre. À vrai dire, il semblait ne plus vouloir lâcher l'autre alchimiste. Comme si sa vie en dépendait.

Edward avait passé le reste de la journée à se morfondre et a pleurer, il ne l'avait pas fait depuis si longtemps, ça faisait tellement mal. Sa dernière dispute était avec Alphonse, et alors qu'il trouvait enfin quelqu'un rien que pour lui, il fallait aussi qu'il s'engueule avec. Il avait fini par s'endormir,

C'est cependant un gros boum qui le réveilla en sursaut, il ouvrit la porte à la volée pour trouver Zévin par terre, voyant la moto a quelque mètre, il frappa dans ses mains, et faire en sorte que la moto ne soit plus un danger et n'explose pas, puis il prit son compagnon par-dessous les bras et le tira à l'intérieur.

- Tu n'es pas lourd, mais qu'est-ce que t'es grand !

Fit le blond qui avait du mal à se diriger avec le brun dans ses bras, il l'allongea sur son lit, et entreprit de le débarrasser de ses vêtements, et surtout de l'ausculter avec un professionnalisme digne des plus grand médecins.

- Tu as deux côtes fracturées et la jambe casser.

Il soupira, et alla chercher de quoi soigner le brun, il revint et posa un cercle de transmutation sur les cotes du jeune homme,

- Ça va faire mal

Et en disant cela, il lui fourra dans la bouche un mord en bois, Alors concentrer, le blond « répara » Zévin, les cotes en premier, douloureux, mais rapide, la jambe le blond afféra en premier a remettre l'os en place, puis a lui mettre une atèlle pour maintenir le tout en place, puis enfin l'alchimie.

- Tu n'es pas tombé dans les pommes ? Hé ben ! Bon ne bouge pas, je n'ai fait que colmater, tu ne pourras pas marcher avant quelques jours, je pense... Tu sais quoi j'ai jamais joué à la maman encore

Il lui fit un sourire, le but étant de détendre l'atmosphère. Edward repartit et revint avec une bassine d'eau et un linge. Il entreprit de débarbouiller son petit ami avant de lui faire un bisou aux coins des lèvres.

- Je suis désolé.

Le blond se releva alors.

- Repose-toi, je vais faire le repas, tu a besoin de bien manger pour guérir vite.

Et ainsi, le jeune alchimiste le laissa. Entre les draps se trouvait le mobile que Zévin avait fait dans le train. Appartement Edward était allez le chercher sur l'étagère pour le garder prêt de lui après le départ du brun.

Edward était ravi de le voir manger, ce n'était pas de la grande cuisine, mais ce n'était pas mauvais non plus. Oui se disputer ce n'était pas génial, par contre il ne pouvait pas lui promettre de ne pas ouvrir sa grande bouche si ça n'allait pas.

- Je mangerais quand je serais sûr que toi, tu auras tout avalé avant.

Et en effet, il ne partit se faire a manger qu'une fois le brun nourri et débarrasser. Ainsi, le blond revint en finissant d'avaler un casse-croûte fait, a la vas vite.

- J'irais dormir dans la chambre de mon frère, mon lit est trop petit pour deux, surtout si l'un est blessé. Et tu n'es qu'un inconscient ! Non mais roulé aussi vite !!!! De toute façon, ta moto est bousillée ! Fini de jouer les casse-cou !

Bah tien, c'était bien l'hôpital qui se moquait de la charité là non ? Bon oui carrément, il n'y avait pas plus intrépide qu'Edward après tout. Cependant, le blond alla éteindre le plafonnier, puis il alluma la lampe du bureau pour pouvoir lire et travailler sans déranger Zévin. Il faisait juste attention à rester dans la même pièce que lui.

Ainsi commença une nouvelle cohabitation, au bout d'une semaine ou le blond prit soin de son petit ami, s'amusant a jouer à la maman comme il disait. Et bien, il fallut que le brun soit de nouveau sur pied, Edward travaillait tard tous les soirs, la journée, il partait au pôle scientifique, puis revenait. Et il arrivait qu'il s'écroule de fatigue. Heureusement Zévin était de nouveau autonome. Ce qui arrangeait bien le blondinet qui rentra un soir très fatigué, et se laissa tomber face contre matelas le nez dans l'oreiller.

Il tourna la tête sur le côté pour pouvoir respirer, les yeux mit clos.

- Chalut

Murmurat-il a la vue de son petit ami toujours squattant l'abattement.

- Tu as passé une bonne journée ?

Il bâilla, maintenant que Zévin était à nouveau sur pied, les missions allait revenir. Il allait bientôt repartir en vadrouille.

Bien sûr que l'adolescent travaillait trop, c'était ça façon d'oublier et de s'occuper. Il râla quand Zévin le força à se changer et à se coucher. Le quitter ? Avant neuf heures ? Non jamais Zévin ne ferait ça ! Si ? À tenter,,, quoique non, il ne valait mieux pas, de toute façon demain était jour de congé, donc dodo !

Edward ne dormit pas, il croisa ses bras derrière sa tête et écoutant Zévin s'agiter a coté, puis finalement s'endormit.

Le lendemain arriva trop vite à son goût, il tendit la main et tourna le réveille-matin vers lui, huit heures cinquante-neuf. Bon, il referma les yeux.

Quand il les réouvrit, il était presque midi. Il éternua puis se redressa, assit et s'étira en baillant. Qu'il avait bien dormi !!!! Faut dire entre le canapé et le lit, il n'y avait pas de comparatif possible. Il se relaissa tomber en arrière la tête dans son oreiller et soupira, repliant son bras de chaire sur ses yeux.

Un assistant hein ? Ce n'était pas une mauvaise idée, il pourrait en plus demander Zévin, ainsi, il sortirait du côté agent secret qui lui pourrissait la vie.

- Hennnnn, je n'ai pas envie de voir la sale tronche de Mustang !!!!!

Bah oui, il devait faire la demande auprès de son supérieur pour récupérer Zévin, enfin si cela lui était accordé de pouvoir choisir. En plus, il en était sur, il allait lui rabâcher le fiasco de la mission d'infiltration à la frontière et ce foutre de lui. Quelle galère !!!!!!

Edward se tourna sur le côté, il fallait se lever, la flemme ! Pour une fois qu'il pouvait se reposer un peux. Il finit par s'asseoir sur le bord du lit et mit son visage dans ses mains, frottant celui-ci pour mieux se réveiller, il se leva ensuite et se rendit à la salle de bains, il fit couler un bain chaud et se déshabilla, faudrait qu'il répare un jour le verrou de la porte tien. Puis il entra dans l'eau bien faitrisse. Que c'était bon ! Le blond mit alors la tête sous l'eau et fit un peu d'apnées, et enfin remonta, cheveux en arrière, il se rallongea dans la baignoire et ferma à demi les yeux laissant son esprit divagué, tien ou était Zévin ?

Edward finis par sortir de son bain. Il se sécha, et mit une serviette autour de sa taille, et sorti de la salle de bains avec une serviette sur la tête également.

- Yo ! Bien dormit ? Tu étais parti où ?

Non il ne le fliquait pas, il aimait juste être tenue au courant. Il tira une chaise et s’assit dessus, puis se pencha un peu en avant pour frotter ses cheveux avec la serviette déjà humide. Des gouttes d’eau glissaient ainsi sur son tors nu, suivant chaque muscle puis se perdant dans le tissu éponge nouée à sa taille. Puis il la retira et la posa sur le dossier, il s’empara de la brosse à cheveux et entreprit de dénouer tant bien que mal ses cheveux mouiller et plein de nœuds.

- J’ai repensé a hier soir, à ton idée d’avoir un assistant, ce n’est pas une mauvaise idée. J’irais voir Mustang demain.

C’est vrai habituellement celui qui l’aidait, c’était son frère, il faisait les recherches annexes, souvent pendant que le blond dormait. Mais là Edward était tout seul. Il avait perfectionné le cercle d’alchimie de sevrage qu’il avait créé lors d’une mission en urgence, pour sevrer un drogué rapidement. Désormais, ce cercle pourrait sevrer, empêcher le manque, et surtout prenait moins d’énergie à l’alchimiste qui l’utiliserait. Les médecins, c’étaient amuser à appeler ceci « le traitement de choc Elric » un peu long, donc ce fut raccourci entre TCE. C’était une sacrée avancer dans le monde médical.

Edward soupira et fit jouer son bras et épaule de chaire, puis reprit sa besogne de démêlage de cheveux.

- Que voudrais-tu faire aujourd’hui ? Sachant que c’est un jour de congé.

Le blond laissa faire Zévin, il était doux et ne lui tirait pas les cheveux, c’était agréable. Il se sentit frissonner quand il sentit dans son cou le souffle chaud et caressant de son petit ami. Edward ferma les yeux sous la caresse, puis les ré ouvrit déconcerter, comment ça manger ? Maintenant ? Ha, mais non ! Il l’allumait et il le plantait là ! Pas question ! Il allait voir !

Edward se leva d’un bon et le suivit niveau cuisine, lui prit des mains tous ustensiles et le retourna face à lui pour enfin le saisi par le col de sa chemise et le faire se mettre à sa hauteur. Enfin le jeune alchimiste l’embrassa avec passion, bien décidé à ne pas le lâcher surprenant agréablement son compagnon.

Il ne fallut pas longtemps pour que le dos de Zévin rencontre le matelas du lit du blond avec le dit blond à califourchon sur lui, serviette glissant se faisant parcourir de baisers. À chaque caresse ou baiser des bouts de tissu disparaissaient ou tout autre objet pouvant être sur la personne du brun.

Les baisés échanger se faisaient plus ardent, plus envieux, plus sauvage. Le désir bien présent pour l’un comme pour l’autre. Parfois, la tendresse se faisait présente, charnel, à la découverte l’un de l’autre, cherchant chaque point sensible. Edward s’amusa d’ailleurs à trouver quel point rendait vocalement expressif son amant.

L’étreinte plus charnelle, plus passionnel, chaque instant de virtuosité, la fusion de deux être qui s’aime. Qui ne peuvent plus se passer l’un de l’autre, autant de fois que leur corps leur permettent, jusqu’au paroxysme du plaisir. Pour enfin retomber haletant et épuisé.

Heureux dans les bras l’un de l’autre. Edward mit son nez dans le cou de Zévin.

- Je n’aurais pas cru que c’était comme ça.

Là, il comprenait pourquoi son cher tuteur adorait le faire avec toute sorte de femme. Bien que la lui sa « femme » lui convenait tout à fait, pas besoin d’aller ailleurs, il en était sûr.


Edward se redressa et prit appui sur un coude et observa son amant, glissant sa main de chaire sur le tort de celui-ci, observant chaque parti de peau, grain de beauté, cicatrice. Rien ne pouvait lui échapper.

- Finalement si c’est ça l’amour, je prends volontiers.

Et il dit cela avec un grand sourire.

Vexer un peu sur le coup, mais pas tant que ça, vu qu'Edward s’endormit aussi. Il venait de se réveiller quand Zévin sursauta et fit de même. Il n’eut pas le temps d’en placer une, mais vraiment pas. Quand il retira la serviette de sa tête envoyez par son amant, ce fut pour voir celui di sortir de la chambre.

Ainsi, le jeune homme se leva, il enfila un caleçon et un débardeur, pas besoin de plus, les cheveux détacher, il se rendit à table et s’assit. Super ! Il mourrait de faim à vrai dire.

Ainsi, le blond mangea ce que Zévin avait préparé. Ce n'était pas mauvais mine de rien. Heureusement qu’il avait été faire les courses la veille. Il faut dire que depuis une semaine, il avait acheté en conséquence pour satisfaire les moindres envies de son grand blessé, alors bon.

- C’est bon, tu en avais marre de ma cuisine ? Je suis si mauvais cuisinier que ça ?

Il lui fit un sourire moqueur. Il est vrai qu’il avait dû sortir les livres de cuisine plus d’une fois pour concocter des repas équilibrés et fortifiant au brun pendant que celui-ci était alité.

- Au fait maintenant que tu n’es plus blessé, on peut dormir ensemble si ça te dit. Enfin, je sais que moi, je ne suis pas très confortable, mais toi t’es un bon oreiller.

Oui, il se moquait un peu de lui, mais c’était gentil.

- Sinon, tu es prêt à me suivre en mission ? En devenant mon assistant, on va être baladé aux quatre coins du pays, tu sais ?

Non mais c’était quoi cette manie de le soulever et de le porter ? Il n’était pas une princesse toute fragile, ha bah, il le reposait, qu’est-ce qui se passait encore ? Zévin semblait être un être assez torturé, décidément, ils collectionnaient les relations de tous les genres. Bon, c’était vexant aussi que son brun perso doive se baisser pour le regarder dans les yeux sans que lui n’ait à lever la tête. Mais… Mais… Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Bon ok va falloir faire quelque chose.

- Tu sais, je le sais tout ça, tu n’as pas besoin de me le dire, tu te tortures trop tout seul, laisse couler de temps en temps et profite juste de l’instant présent.

Et c’est lui qui dit ça ? Lui ronger par le passé. Mais bon, il fallait l’avouer dernièrement, il se laissait plus aller au bon temps. Edward glissa ses mains sur le torse de Zévin.

- On va éviter quand même que tu en reçoives d’autre hein ?

Sur ces bonnes paroles le blond remonta ses mains et les glissa autour du coup du jeune homme et ses lèvres vinrent rencontrer leur copines pour un tendre baiser. Puis enfin il le relâcha pour reprendre son souffle et laissez l’alchimiste voleur de se redresser avant d’avoir un tour de reins.

Puis Edward se recula et renifla les bras croisé.

- Je ne sais pas toi mais un bain serait le bienvenu quand même.

Il y avait clairement une invitation là. D’ailleurs le blond tourna les talons et se rendit dans la salle de bain. Et trouva astucieux de remplir la baignoire, tien c’était quoi ce truc ? Il prit une bouteille et l’ouvrit, cool ! Du bain moussant ! Ce devait être son frère qui avait dû l’acheter un jour. Aussi il en versa dans l’eau qui ne tarda pas à se colorer de bleu et surtout à faire apparaitre une épaisse mousse sentant bon. Le fullmetal reposa la bouteille et entreprit de se déshabiller, il releva ses cheveux grâce a un tortillon savant et une barrette, ses cheveux étant propre inutile de les relaver. Puis il entra dans la baignoire, coupant l’eau au passage. Ah ça faisait du bien !

- J’espère qu’il a compris le message quand même…

Se demanda le blond en fixant la porte entre ouverte, guettant son petit ami et espérant bien qu’il allait venir le rejoindre genre maintenant !

Mais visiblement Zévin n'avait pas comprit car il ne vint jamais. Le blond ne lui en voulu pas. Il se lava donc, s'habilla. Zute plus de vêtements propre. il enfila alors son uniforme militaire. pas trop le choix.

- Bon je vais voir Mustang a plus tard !

Et ainsi il parti