J'étais sortie faire quelques courses. Bon, une course. Une arme à feu. Depuis le temps que je la désirait celle là! Celle qui est exposée dans la vitrine intérieur du magasin et qui coute les yeux de la tête! Enfin je pouvais me la procurée. Pas que je n'avais pas l'argent. Ça non, je l'avais depuis trèèèèèès longtemps. Ce que je n'avais pas était le temps d'aller l'acheter. Maintenant j'avais tout mon temps. Après une matinée bien chargée consistant à faire mes valises avec le strict minimum -ce qui n'avait pas été difficile - et à aller voler de précieux dossiers dans le bureau de mon oncle sans me faire prendre - ce qui a été très difficile -j'avais l'après-midi de libre.

J'observais minutieusement l'arme entre mes mains. Je ne voulais y voir aucune égratignures, la plus minime soit-elle. Un fusil argenté, pas trop gros mais quand même imposant, possibilité de tirer deux balles presque simultanément. Il était maniable et très léger pour sa taille.

J'étais seule dans la boutique. Il n'y avait que moi et le vendeur qui me ventait les louanges de son merveilleux produit. Il n'avait pas tort, cette arme était merveilleuse. Puis, quelqu'un entra dans la boutique. Je me retournais. En entrant la personne avait fait du vent et mes cheveux volèrent légèrement tout comme le bas de ma robe noire et blanche à dentelle sombre. Je reconnus la personne qui entra tout de suite.

Je marchais tranquillement dans le bâtiment de l'armée. Quelqu'un m'avait intercepté dans le couloir et m'avait demander d'aller acheter des armes. Pourquoi moi? Et puis, c'est qui lui? Il me donna la liste et parti aussitôt. Je restais là un moment bouche-bée. Pourquoi il m'a choisi? Je n'ai jamais utilisé d'armes de ma vie. Je sortais du bâtiment et je me dirigeais vers les marchés.

Je marchais tranquillement. J'avais les mains dans mes poches et je tenais fermement le bout de papier que l'homme m'avait donné. Des enfants courraient dans tous les sens en jouant aux soldats, des femmes parlaient en prenant un café et des hommes discutaient à propos de leur nouvelles conquêtes ou bien de leur exploits. Je sortais le papier de ma poche et je regardais l'adresse. Oui, c'était bien là. Il m'avait dit que j'avais environ une heure pour tout acheter. Je regardais ma montre... QUOI? Il ne me reste que 30 minutes... J'ai pris trop de temps pour venir au magasin. Je courrais pour entrer dans le magasin. Il n'y avait qu'une personne, mais je ne pris pas le temps de regarder. J'avais rentrer comme un coup de vent. Je me dirigeais à toute vitesse au comptoir. Le caissier fût surpris de voir quelqu'un entrer aussi vite dans son magasin.

Je mis le bout de papier sur le comptoir assez fort. Le bruit de l'impact de ma main avait résonné partout dans la boutique.

-J'ai besoin de tout sa et vite, dis-je en cherchant mon air.

Pour que tout aille plus vite, je sortais ma montre d'alchimiste d'État. Quand l'homme la vit, il parti en courant chercher ce qu'il y avait d'inscrit sur le papier. Quand il fut parti, je m'accotais sur le comptoir et je reprenais mon souffle lentement.

Edward! Mais que faisait-il ici? Il achetait des armes ce que je trouvais étrange. J'étais trop heureuse de le voir que je le serrais dans mes bras. Ce n'était pas une habitude chez moi. Enfin... avant oui. Je lâchais Edward après 5 secondes. J'avais oublié l'arme dans mes mains que je déposais finalement sur le comptoir. J'allais l'acheter. Ah! Petite arme chérie, bientôt tu seras à moi!

-Que fais tu ici Edward? Je croyais que ce n'était pas ton genre de trainer ici.

J'étais curieuse. Il fallait que je sache. Une course pour l'armée peut-être? Bon, il allait me le dire alors j'attendais sa réponse.

Edward fut surpris de me voir mais il semblait aussi heureux. Il me demanda ce que je faisait ici. Je croyais que c'était évident mais bon.

-Je viens m'acheter l'arme de mes rêves.

Je lui montrais l'arme et lui expliquait brièvement ses particularités. Puis, il me demanda comment ça avançait de mon côté.

-Eh bien... J'ai quelques documents chez moi pour toi. J'ai aussi trouver le dossier d'une mission qui m'inquiète un peu.

Je sortais le dossier en question et le montrais à Edward après m'être assurée que le vendeur ne pourrais ni nous voir ni nous entendre.

-C'était le seule copie, la mission n'étant pas encore prise il est en sécurité pour le moment.

Cette fiche concernait son frère Alphonse.

Je pris Edward rapidement et plaqua ma main sur sa bouche lorsqu'il cria. Il devait se calmer. Je savais qu'il n'aimait pas ce que je venais de lui dire mais il devait savoir. Je veillais déjà à ce que tout deux sois hors de danger il ne devait pas avoir peur mais même à ça... c'était la seule personne qui lui restait.

-Calme toi Edward. Je veille sur vous deux. Rien ne vous arrivera, dis-je d'une voix tellement douce que j'en fut moi-même étonnée.

L'homme de la boutique revint avec les armes et j,avais déjà lâcher Edward.

Le vendeur entra le prix dans la caisse. Je sortais mon argent et payais. Je pris l'arme dans mes main, heureuse de mon achat. Je remerciais le vendeur. Il était tellement sympathique.

-Non, c'est moi qui vous remercie, fit le vendeur. Je suis sûr que votre grand-père seras heureux de posséder une telle merveille.

-Je n'en doute pas, répondis-je.

Petite explication: Je parait plus vielle que mon âge réel ce qui me facilite la tâche pour acheter les armes dont j'ai besoin. Il serait louche qu'une adolescente achète des armes à feu et ce, régulièrement. En ce qui concerne l'histoire du grand-père, c'est comme une couverture pour moi. Je viens souvent dans cette boutique et le vendeur me connais bien. Je lui dit venir acheter des armes pour mon grand-père, lui expliquant qui les collectionnes depuis sa retraite de l'armée et qu'il est trop faible pour venir les acheter lui-même. Je fais donc la course à sa place. Beau mensonge, non? Le vendeur fini justement d'entrer les prix des armes dans sa caisse et Edward paya. Le sac qu'il portait semblait lourd. Je pris l'un des plus gros sacs et le mis par-dessus mon épaule.

-Je vais t'aider, dis-je à Edward.

Je dit au revoir au vendeur et sorti de la boutique suivit de l'alchimiste. Une fois à l'extérieur de la boutique, je regardais le bâtiment de l'armée un peu plus loin.

-Va tu être correct pour porter tout ses sacs? Je ne peux pas t'accompagner jusqu'au bâtiment, tu sais bien pourquoi. Je vais chez moi chercher quelques affaires comme mon manteau par exemple. L'air commence à se refroidir. Retrouvons nous au parc, ça te va?

Edward est comme moi: orgueilleux. Bon, comme il voulait. Je lui redonnait son sac et le laissais s'éloigner. Je réfléchissais à une heure à laquelle nous retrouver. Comme il devait rapporter tout ça, vaux mieux lui laisser tout le temps dont il aurait besoin.

-On se trouve dans une heure. Ça te va?

Je commençais à marcher de reculons dans la direction opposée à la sienne. J'attendais sa réponse.

-Ouais c'est bon.

Je partais à courir en direction du bâtiment de l'armée, mais les sac ralentissaient ma cadence. Le bruit des armes se faisaient entendre de très loin. Les sacs devenaient lourd, donc je les pris de ma main droite. Sa ne saura pas lourd avec mon auto-mail.

-À plus Aya-chan, criais-je sans même me tourner.

Aya-chan? C'était la première fois qu'il m'appelait ainsi. J'aimais bien. Il se mit à courir en me saluant. J'espérais qu'il ne trébuche pas et qu'il ne se blesse pas. Je me retournais et commençais à marcher vers ma maison. Dans une heure nous allions nous retrouver. Espérons qu'il ne pleut pas. Malgré que... ça me rappellerais notre première rencontre. En repensais à tout ce qui s'était passer ce jour là, j'eus un petit rire. Le truc du lait était très drôle. Le lait, satanique? Bon, c'est lui qui le disait. Je me retournais. Je n'apercevais plus Edward. Espérons qu'il rentre à temps.

[TERMINÉ]