Encore une de ces froides nuits d’hiver…
Et depuis que l’on m’a ramené à la vie pour une deuxième fois en tant qu’homonculus, je n’ai plus d’endroit où aller…
Et si je ne trouvais aucun endroit ayant un minimum de chaleur, je risque d’y perdre le peu de pierres rouges que je possède…
J’avançais donc dans une rue recouverte d’une fine pellicule de neige, de hauts murs surplombés de barbelés m’entouraient et je n’avais aucune idée d’où je me trouvais…
Je jeta un coup d’œil sur les nuages, ils étaient tellement épais que les rayons de la lune ne parvenaient pas à les transpercer, les flocons tombaient de plus en plus nombreux, cette rue était dépourvue de réverbères

* J’étais mieux avec maman…*

Au bout d’un certains temps de marche, je m’étonna que les murs barbelés ne finissaient pas, curieux, je me hissa dessus d’un bond, c’était un de ces vieux laboratoires soit disant desafectés, voulant voir de plus près, je m’approcha, mais je glissa sur du verglas, j’esseya de me rattrapper avec une prise mais je ne pus qu’aggriper un fil de barbelés, je gémis de douleur et tomba lourdement sur le dos

* Et mince à la fin…*

[ HRP : désolée c’est un peu court, j'ai manqué d'inspi X3 ]

(hrp : c'est très bien, pas de problème, je suis pas super en rp. ^^)

- V'là l'bon vent, v'là l' joli vent ! V'là l' bon vent m'ami m'appelle, Vlà l' bon vent, V'là l'joli vent, V'là l'bon vent m'ami m'attend.

Chantait doucement Léthéo sous la pâle lueur des lampadaires. La jeune militaire avait été envoyé faire une ronde devant le laboratoire, ce qui lui plaisait bien. Bras écartés, en équilibre sur le rebord du trottoir, elle s'amusait a éviter les flocons en chantonnant une veille chanson.

*Voila que je redeviens gamine* songea t-elle en souriant.

La neige lui glissait dessus sans qu'elle la sente, du fait de sa température corporelle variable. finalement, cela n'avait pas que des inconvénients ! Elle s'arrêta en entendant des bruits de pas, et recula dans l'ombre.
Un enfant apparu, très légèrement vêtu aux vus de la température. Il avait l'air d'avoir bien froid. Elle lui suivit un instant. Il essaya de grimper par dessus le mur, mais glissa et tenta de se raccrocher au barbelé. Il retomba lourdement sur le sol.
Léthéo s'approcha rapidement, et s'accroupit auprès du garçon. Il avait la main dans un sale état, et le chair de poule sur tout le corps. Elle lui demanda doucement :

- Eh, petit, tout vas bien ? qu'est-ce que tu fais là ?

Léthéo sourit gentiment en l'entendant bafouiller. Il avait l'air complètement perdu. Pensant que le jeune garçon tremblait sous l'effet du froid, elle enleva rapidement sa veste de militaire, et la posa sur les épaules de l'inconnu, étant donné qu'elle même ne craignait pas grand chose.
Plusieurs choses se bousculait dans sa tête. 1. qui était-il et d'où venait-il. 2. Sa main était blessé. 3. Il était glacé ! 4 :

*merde, mes yeux !*

Elle baissa rapidement ses pupilles fendues vers le sol.

- Bon. Lève toi ! Ne reste pas dans la neige, tu vas geler.

Elle l'aida a se remette sur pied, et enleva un peu de neige sur les cheveux de l'enfant. Elle lui poserait des questions plus tard, il fallait tout d'abord le soigner et trouver un endroit chaud pour discuter. Perdue dans ses pensées, elle n'avait remarqué ni les yeux, ni la guérison mystérieuse du garçon.

Elle l'observa en coin chercher une boisson sur la carte. Il n'avait pas l'air très a l'aise. La jeune fille faillit s'étouffer (de rire) avec son verre devant la commande de l'enfant. Elle toussa une ou deux fois avant de dire, d'une voix un peu cassée :

- Tu préfère pas quelque chose de chaud par ce temps ? Pour te réchauffer... Je sais pas moi... Un chocolat chaud ?

*sait-il au moins ce que c'est...* songea Léthéo devant l'air ébahi du garçon.

Elle se recala dans sa chaise. Elle ne savait pas trop par où commencer. Elle se redressa soudain, l'air catastrophé.

- J'avais complètement zappé ! Ta main ! Il faut la soigner ! Montre la moi !

Elle tendit sa main par dessus la table. Celles du jeune garçon étaient cachées sous la table, ce qui étonna Léthéo. Il aurait déjà dû demander quelque chose pour se soigner. Une petite lumière indiquant "attention : bizarrerie" se mit a briller dans sa tête, mais elle n'y prêta pas attention.

*c'est ça, fout toi de ma gueule...* pensa t-elle en l'entendant hésiter.

Il semblait vraiment très mal a l'aise. Léthéo allait le rassurer quand il se décida a poser la main sur la table, paume vers le haut. Quelque chose clochait avec cette main, mais avant qu'elle ai eu le temps de comprendre quoi, les regard du garçon accrocha le sien. Un instant seulement, mais suffisamment pour qu'elle se rende compte de la similitude de leurs yeux.
Il avait les pupilles fendues ! fendues ! Comme elle ! D'accord, ses yeux était violet, mais il avait tout de même les pupilles fendues. Elle rebaissa les yeux vers la main de l'enfant, rouge d'excitation. La couleur de la peau de son bras n'était pas la même que celle de son visage, mais convaincu de la nature de chimère de son compagnon d'infortune, elle ne posa pas de questions a ce sujet, et demanda au barman de quoi bander la plaie.
Cela fait, elle se renfonça dans son siège.

- OK petit, je vais pas t'embêter longtemps. Deux questions seulement, d'ac ? petit 1, as-tu de la famille quelque part qui t'attend ou qui te cherche, et... elle hésita, petit 2, tu sais où dormir cette nuit ?

" - …Non… je…personne ne m’attends et je n’attends personne, et nulle part où aller… "

Il détourna les yeux d'un air honteux. La jeune fille sentie son cœur se serrer. Elle étendit lentement ses bras au dessus de la table, et pris doucement, presque tendrement, le visage du garçon entre ses mains froide. Du bout des doigts quand même, pour ne pas le frigorifier encore un peu plus. Elle plongea ses yeux émeraudes dans les yeux violet du garçon.

- Ne t'inquiète pas, murmura t-elle. Je ne sais pas ce que tu cache, ou ce qui t'es arrivé,
*pas plus que je ne sais qui tu es ou d'où tu viens.*
Mais je te promet que je vais t'aider. D'accord ? Tu veux bien me faire confiance ?

l'homme derrière le comptoir ne perdait pas une miette de la scène, mais elle s'en fichait. Plus rien ne comptait dans l'immédiat que l'enfant étrange en face d'elle, ce compagnon d'infortune.

- Si tu ne sait pas où aller, tu n'as qu'à venir chez moi. Au moins cette nuit. On trouvera mieux demain. Tu veux qu'on fasse comme ça ?

Elle me réconforta et me promit de m’aider, elle me proposa de venir dormir chez elle, le problème, c’est que je ne dors pas, mais bon passer la nuit dans un lieu chaleureux était ce que je cherchais depuis quelques temps…

"- Oh oui ! Ce serait avec plaisir ! Merci madame ! " Dis-je enthousiate

Je souriais comme je ne l’avais pas fais depuis longtemps, découvrant ainsi, une rangée de dents aiguisées comme des rasoirs, prettes à mordre dans les pierres rouges, remplies de vies humaines sacrifiées, source de force et d’immortalité pour nous, homonculus.
Je me leva donc de table et sortis du bar d’un pas joyeux, presque sautillant, j’attendis la jeune femme dehors…

[ très court, trop court désolée X3 ]

Il avait l'air plutôt enthousiaste. asser pour sourire en tout cas. Elle pensa fugacement qu'il avait de sacrées dents, puis n'y pensa plus. Elle régla la consommation, jetant un regard froid au barman, du genre qui veut dire "fait un commentaire et je t'éclate." Fort heureusement, l'homme, pas fou, tint sa langue.
Elle rejoignit le jeune garçon qui sautillait devant la porte. des flocons se posèrent aussitôt sur les avant bras nus de la jeune femme, fondant très lentement. Elle le rejoignit, et prit le chemin de son appartement, a quelques rues de là. Elle avait complètement oublié qu'elle était censé faire sa ronde, et ce ferai sans doute gronder le lendemain, mais tant pis.

(hrp : doit-on continuer ailleurs ? si non, j'éditerais.)

(hrp : ca dépend où se situe ton appartement en fait, donc si il se situe près du 5ème laboratoire je pense qu'on peut continuer, mais si il se situe ailleurs c'est comme tu veux ^^ )

Elle ne prit pas beaucoup de temps à me rejoindre, mes cheveux commencaient à être mouillés avec toute la neige qui tombait cette nuit-là.
Je marchais sagement à côté d'elle, refléchissant à la nuit qui m'attendait, je ne pouvais avoir sommeil, bien que l'heure était déjà bien avancée, je ne devrais pas tenir debout pour un enfant de mon âge, mais je n'avais aucune idée sur les habitudes d'un garçon humain de mon âge...
Curieux, je ne cessais de jeter des coups d'oeil tout autour de moi, la ville était bien morne cet hiver...
Bref, nous avions déjà fais un bon bout de chemin, je commencais à m'impatienter, mes pieds nus se refroidissaient de plus en plus, mais je n'en avais cure, je voulais juste trouver ce foyer où l'on m'accueillait chaleureusement.
Je ne pus m'empecher de poser la question de la situation :

"- Quand est-ce qu'on arrive ?"

(hrp : ben, dans le quartier résidentiel... bon, tant pis.)

La garçon marchait tranquillement a coté d'elle, observant la ville autour de lui. C'était vraiment un enfant. Léthéo songea soudain qu'elle ne devait pas être tellement plus vieille. Sacré coup de vieux !
Elle observa elle aussi autour d'elle. Le mot qui lui vint en premiers était "obscure". Comme si la ville gardait un secret. Elle soupira. La jeune fille appréciait beaucoup cette ville, mais des fois, ce coté ténébreux lui pesait un peu. Le contact du pistolet sur sa hanche gauche la rassura.
Elle répondit a la question du garçon.

- Pas d'inquiétude, on y est presque. ^^

Ils arrivèrent enfin devant l'immeuble de Léthéo, et entrèrent. Elle se débarrassa de la neige la recouvrant, histoire de ne pas trop faire hurler le concierge, et enjoignit l'enfant a faire de même. Elle monta rapidement les escaliers menant a son appartement, et ouvrit la porte. Elle fit entrer le garçon, et referma.
Elle rougit devant l'état de son appartement. Il y avait des cadavres de bouteilles un peu partout, des fringues, des magazines éparpillés selon son humeur. Elle dégagea un peu le chemin, puis alla lui chercher des vêtements plus chaud. Elle lui montra un peu l'appartement, et lui proposa a de manger un peu.

- En fait, si t'as faim, fouille dans le frigo. Bon, fait comme chez toi, moi, je vais prendre une douche. Si tu veux en prendre une après, dit le moi, parce que disons que le fonctionnement de la douche ressemble au reste de l'appart, c'est du grand n'importe quoi !

Elle rit, puis disparue dans la salle de bain.