La belle, la brute et les idiots



 
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 La belle, la brute et les idiots

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MessageSujet: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeDim 16 Jan - 12:34

Le Général de Division Balkman était assis dans un bar réputé de Central City, le genre d’établissement fréquenté par le gratin de Central, ceux qui avaient de l’argent. Le bar était des plus luxueux et était bondé en ce vendredi, à cette heure où les gens venaient de sortit du travail et commençait à se détendre content du week-end qui arrivait. Balkman, lui, était élégant comme son habitude, un long manteau noir lui descendant à mi mollet, une cravate de même couleur, une chemise blanche, par-dessus la quelle se trouvait un veston noir, un pantalon à pince de même couleur et des chaussures cirées elles aussi noires et ses éternelles lunettes teintées sur les yeux. Il sirotait un cocktail à base de rhum tout en fumant un cigare, il était confortablement assis près d’une fenêtre et regardait la rue. Tout à coup des rires forts s’élevèrent d’une table voisine et un groupe de trois jeunes gens se leva. Ils devaient avoir la vingtaine, c’était le seul inconvénient de ce bar, il était grand et en plein centre-ville, c’était donc le genre d’endroit qui attirait les fils à papa croyant que le monde leur appartient, Balkman avait ces individus en horreur, des gamins qui ne connaissaient rien de la vie, qui se croyaient puissants car argentés, alors qu’ils n’avaient rien fait de leur vie, si ce n’est avoir des parents riches. Le trio sortit du bar bruyamment et à peine dehors ils accostèrent une jeune femme aux formes avantageuses. Visiblement le trio lui faisaient des avances, mais la jeune femme restait de marbre, elle passa rapidement son chemin, et tandis que deux jeunes hommes se remettaient en marche le troisième reteint la main de la jeune femme avec vigueur. Celle-ci surprise se retourna. Visiblement le « Don Juan » se croyait irrésistible, et pourtant la jeune femme restait une nouvelle fois de marbre. Mais l’autre ne la lâchait toujours pas et visiblement devenait trop insistant au goût de la jeune femme qui l’envoya valdingué sur le trottoir. La belle savait visiblement se défendre contre les pseudos Don Juan qui ne devaient pas manquer de l’accosté. La situation arracha un semblant de sourire à Balkman qui regardait la scène. En effet le jeune homme à terre était interloqué, alors que la jeune femme le toisait avec un sourire d’un air de dire « court toujours abruti ». C’était ça qui était amusant, voir cet imbécile humilié de la sorte par une femme qu’il pensait surement tout à lui. Finalement ses deux compères le relevèrent et la jeune femme commença à reprendre son chemin comme si de rien était, l’indifférence, la forme de mépris suprême pour ce genre d’individu qui se croyait au-dessus du lot. Et visiblement cet affront fût de trop pour le jeune homme qui, avec un grand courage, s’approcha dans le dos de la jeune demoiselle, prêt à lui en coller une. Seulement il n’eut pas le temps de le faire, sa main s’éleva mais ne redescendit jamais. Il se retourna d’un air agressif pour voir qui avait osé se mettre sur sa route. Son expression changea du tout au tout lorsqu’il fût soulevé de terre par un homme qui devait bien faire 25 centimètres de plus que lui. L’homme en question c’était Balkman. Il le souleva par le poignet d’une seule main. Les deux autres jeunes hommes s’étaient déjà enfuit comme des lâches. Une voix grave et légèrement rauque, mais assez belle s’éleva doucement :

« Je n’aime pas les petits morveux dans ton genre, lâches qui attaquent dans le dos. En plus tu t’attaques à une femme, c’est pitoyable. Elle ne t’as pas suffisamment humilié tout à l’heure ? »

Devant le mutisme du jeune homme qui regardait le sol en tremblotant Balkman le secoua et éleva la voix :

« Réponds ! »

D’une voix tremblante le jeune homme répondit que si et qu’il était désolé, qu’il fallait le laisser partir. Une scène pathétique qui écœura Balkman. Il le lâcha dans une flaque d’eau. Le jeune homme se releva et s’apprêtait à partir, mais Balkman lui prit le bras droit. Il glissa dans le veston du jeune homme un billet :

« C’est pour le pressing, je crois que tu vas en avoir besoin. »

Puis il lâcha le jeune homme qui courut en regardant le sol pour s’échapper le plus vite possible de cet endroit, suffisamment humilié comme ça par la jeune fille et Balkman qui en avait mit une deuxième couche. Balkman s’approcha de la jeune fille. Elle était….plus que belle. Avec ce qu’il fallait la ou il fallait. Puis il lui dit :

« Il faut bien reconnaître à cet imbécile qu’il a bon goût. C’est désolant de voir à quel point les jeunes ne savent pas se comporter correctement avec les jolies femmes de nos jours. »
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeDim 16 Jan - 22:33

Dure journée de travail. Je m’attendais à mettre beaucoup d’effort aux tâches m’étant consignées, mais pas à ce point. Je sortais du bâtiment de la Red Corporation en laissant échapper un soupir de soulagement. Enfin, la journée était terminée. Même si j’avais travaillé d’arrache-pied pour respecter les exigences de mes supérieurs, je n’éprouvais pas une très grande fatigue. Les premiers jours avaient été pires. Maintenant, j’avais réussis à m’adapter au rythme de travail. Enfilant le manteau rouge de la compagnie, couvrant ainsi ma robe de même couleur, je me dirigeais vers mon domicile. Ce n’était pas parce que j’avais changé d’emploi que j’allais me mettre à porter des pantalons. Je préférais largement cette robe carmine s’arrêtant au-dessus de mes genoux. Bien évidemment, elle était fendue sur le côté pour que je puisse attacher et dissimuler mon arme à feu à ma cuisse. L’arme était un peu plus lourde que celle que j’utilisais habituellement, mais elle était plus qu’efficace. Ma dernière arme détruite par Scar, le grand ennemi de l’armée, je songeais à m’en acheter une autre jusqu’à ce que la compagnie m’en offre une.

Comme à mon habitude, j’empruntais un raccourci pour rentrer chez moi, n’hésitant pas à traverser les petites ruelles sombres de la ville. Je croisais souvent des individus louches, mais ils restaient dans leur coin, me laissant tranquille, la plupart du temps. Une jeune fille comme moi se promenant dans les ruelles malfamées de la ville, ça ne se voyait pas tous les jours. Cependant, tout ceux ayant tenté de m’approcher de trop près l’on amèrement regretter. D’ailleurs, il semblerait que je n’aurais pas la paix ce soir. Je passais devant un bar, rien de bien extraordinaire, ça m’arrivait bien souvent. Puis, un trio de jeunes hommes s’approcha de moi. Je les ignorais, continuant ma route. Je me fichais bien de ce qu’ils me racontaient. L’envie de leur rentrer la tête dans le mur était tentante, mais je laissais tomber. Je voulais éviter le sang. Après tout, quel genre d’excuse pourrais-je fournir à la baby-sitter de Melyhanna si je rentrais, les vêtements tâchés de sang ? Déjà, c’était assez difficile de trouver quelqu’un de suffisamment mature et responsable pour s’occuper la jeune fille. Certes, elle était en mesure de rester seule à la maison, mais je n’aimais pas cette idée qu’elle soit seule, justement. Elle avait passé une bonne partie de sa vie dans les ténèbres de la solitude. Ayant engagée une adolescente vivant dans l’immeuble voisin, l’enfant avait maintenant quelqu’un pour s’amuser et passer du bon temps. Jusqu’à présent, elle semblait bien aimer cette gardienne d’enfant n’ayant que deux années de moins que moi. Cependant, ça, elle ne le savait pas. Ça sert à cela les fausses identités. Rien de plus pratique.
L’un des jeunes hommes attrapa ma main, tentant de me retenir. Aussitôt je me retournais. Il avait osé me toucher, il allait le regretter. Je n’appréciais pas vraiment les contacts physiques avec autrui. En fait, je détestais qu’un homme pose la main sur moi, tout simplement. Les seules exceptions consistaient à mes amis, en qui j’avais donné ma confiance. Sans prévenir, je frappais l’individu au visage avant de l’attraper par le col et de le jeter au sol. Je n’y étais pas allé de main morte. Je l’entendis parfaitement percuter le sol froid et enneigé de la rue. Un de moins. Les deux autres ne semblaient pas vouloir se mesurer à moi. Ils faisaient bien. De toute façon, même à deux contre un ils n’auraient pu avoir le dessus sur moi. Ce n’était que de minables petits dragueurs, se croyant suffisamment charmants pour obtenir n’importe quelle femme. Pas de chance, ils étaient tombés sur une demoiselle sachant parfaitement se battre. Je tournais les talons et continuais mon chemin. Quels imbéciles ! Ils devaient être bien enivrés pour penser pouvoir séduire une jeune femme comme cela. S’ils étaient sobres, ils baissaient encore plus dans mon estime. Pauvres, idiots. D’un pas rapide, j’ignorais carrément les hommes. Cependant, lorsque je sentais une présence derrière moi, je fis volte-face pour me retrouver de nouveau devant l’enquiquineur de service ainsi qu’un homme plus grand, plus imposant. Je reculais de deux pas, question d’établir une certaine distance entre eux et moi. J’observais avec amusement la petite scène se déroulant entre les deux hommes. J’étais curieuse de connaitre la fin de cette histoire. Cependant, je prenais mal le fait d’être aidée, sans que j’aille demander quoi que ce soit. Après tout, j’étais bien capable de me débrouiller seule face à de minables individus de ce genre. Je regardais l’homme s’enfuir à la course, visiblement humilié et terrorisé. Je m’apprêtais à repartir, question d’arriver le plus tôt possible chez moi, lorsque l’homme m’ayant « secouru » s’adressa à moi.


« Il faut bien reconnaître à cet imbécile qu’il a bon goût. C’est désolant de voir à quel point les jeunes ne savent pas se comporter correctement avec les jolies femmes de nos jours. »

Eh bien, la jolie femme est dangereuse alors fait gaffe à tes fesses vieux pervers. Que voulez-vous, lorsqu’un homme tente de faire le héros devant une femme qui n’en a visiblement pas besoin et qui, en plus, n’hésite pas à la complimenter, je trouve ça louche. Ça faisait vieux pervers qui tente de faire tomber la fille dans ses bras ou de la mener dans son lit. Donc, soit j’avais raison, soit je me méprenais sur ses intentions. Tout de même, avec sa carrure imposante, je n’aimerais pas qu’il tente de me mener où que ce soit de force. Certes j’étais agile et je savais me battre, sans compter l’arme à feu qui pouvait toujours me servir, mais il semblait posséder une grande force. Valait mieux en finir doucement et rapidement pour que je puisse ensuite retrouver ma protégée.



-On s’en remet facilement, croyez moi. Je vous remercie de cette aide qui n’était pas nécessaire et vous souhaite une bonne soirée.


Je tournais les talons, pressée de partir et ce, plus que je ne le croyais. Je me demandais s’il avait reconnu cet uniforme de la Red Corporation que je portais. Si oui, il devait probablement savoir que ce n’était pas une bonne idée de m’embêter. Si je faisais partie de cette grande compagnie, ce n’était pas pour rien. J’avais su faire mes preuves. Je souhaitais montrer à Florinda Volonski que ce n’était pas parce que j’étais encore une adolescente que je ne savais pas faire mon travail comme il se devait.
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeMer 19 Jan - 11:37

-On s’en remet facilement, croyez moi. Je vous remercie de cette aide qui n’était pas nécessaire et vous souhaite une bonne soirée

Visiblement la demoiselle n'avait pas l'intention de s'éterniser. Mais les doutes de Balkman se confirmèrent. En effet durant la "bagarre" qu'il avait observé il s'était rendu compte que la jeune femme avait des vêtements peu communs. Une sorte d'uniforme rouge. Et ceux qui s'habillent comme ça ne sont pas légions. Faisait-elle partie de la fameuse Red Corporation ?
Pour en avoir le coeur net il devait s'en approchait d'où son intervention, et l'approche "bidon" qui s'en suivit. Son but était mine de rien (et en plus d'humilier un individu qui l'insuportait) de voir la demoiselle de près quelques instants afin de confirmer ou pas ses doutes. Et ils se confirmèrent, elle était bien membre de la Red Corporation. Et puis la rouste qu'elle avait mis à l'autre idiot prouvait qu'elle savait se battre, un signe de plus prouvant son appartenance à cette organisation.
Hors cette organisation Balkman la connaissait, après tout qui des généraux de l'armée ne la connaissait pas ? Un refuge de déserteurs et autres malfrats notoires. Du moins c'est comme ça que Balkman voyait les choses. Pourtant il ne portait pas de jugements de valeur sur cette organisation assez obscure. Elle ne respectait pas forcemment la loi, mais lui non plus. Elle outrepassait parfois les règles grâce à sa puissance, lui aussi. Il aurait pu y travailler vu son tempèramment, il l'aurait même sûrement fait, si cette organisation avait existé en Amestris lors de sa jeunesse. De plus cette organisation pouvait rendre des services à l'armée ou à des fins plus personnelles. Bref tout le monde y trouvait au final son compte, tant que chacun restait à sa place et c'était très bien comme ça.
Mais Balkman ne connaissait pas cette organisation que de réputation, il en connaissait personnellement la dirigeante. Oui il n'avait plus vu depuis la fin de la guerre d'Ishbal et sa condamnation celle qui fût sa subordonnée, mais il s'en rappelait très bien. Comment d'ailleurs oublier un tel personnage.
Florinda Volonski, encore une qui n'était pas sortie indemne d'Ishbal et ce malgrè sa force et son tempéramment. Il savait très bien qu'elle était à la tête dela Red Corporation, beaucoup de généraux le savaient, mais au final assez peu connaissaient personnellement l'énigmatique dirigeante.
Et l'avoir personnellement connu était un atout majeur au cas où il aurait besoin des services de la Red Corporation. Et ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait croiser un membre de la Red Corporation. Aussi au moment où la jeune femme tournait des talons:

"Et Miss Volonski, comment va-t-elle ?"

Une simple question c'est tout. Mais était-ce vraiment dela simple curiosité ou avait-il autre chose en tête en formulant cette demande ?
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeSam 22 Jan - 19:58

"Et Miss Volonski, comment va-t-elle ?"

J’aurais pu partir et l’ignorer. Cependant, lorsque j’entendis le nom de « Volonski », je fis immédiatement volte-face. Ne me demander pas pourquoi, adresser vous plutôt à mon cerveau qui devait connaitre la réponse. Je n’avais aucun idée du pourquoi ce nom me faisait tant réagir. C’était celui de ma patronne et puis après ? Pourquoi est-ce que je devenais si intéressée tout à coup ? C’était étrange, trop bizarre pour moi. À grandes claques mentales, j’éliminais l’image persistante de Florinda Volonski de mon esprit. L’image revint aussitôt que je me décidais à répondre à l’individu devant moi. Arg ! Fichu esprit conspirateur !
Je me ressaisissais pour voir la situation d’un certain angle. Cet homme avait deviné que je faisais partie de la Red Corporation. Bon, ce n’était pas très difficile après tout. Ensuite, s’il demandait des nouvelles de ma patronne, c’est qu’il devait la connaitre. Une bonne ou une mauvaise connaissance ? Je n’en savais rien et ça ne me regardait pas. Cependant, j’étais bien curieuse de connaitre l’identité de cet homme. Pour l’instant, il ne m’inspirait guère confiance. Autant rester sur mes gardes. Subtilement, j’allais tenter de lui faire savoir que je ne cherchais pas à discuter avec lui. Avec de la chance, cela fonctionnerait.


-Je crois que la personne la mieux placée pour répondre à cette question est mademoiselle Volonski elle-même, vous ne croyez pas ?

Je plongeais mes mains terriblement blanches et glacées dans les poches de mon manteau écarlate pour tenter de les réchauffer. Comme si la neige d’hiver ne suffisait pas, il fallait que les vents forts soient de la partie. J’avais les pommettes glacées par la morsure du vent. Les flocons blancs tombèrent en plus grande quantité du ciel. J’avais l’impression de me transformer en un bonhomme de neige carmin. Je savais qu’en soirée le temps était beaucoup plus frais, mais là c’était de l’abus ! Trop froid à mon goût. J’avais là une occasion de laisser en plan l’individu et d’aller me mettre au chaud. D’ailleurs, je remarquais un café, du coin de l’œil. Je n’avais qu’à m’y rendre question de le semer et de me réchauffer du même coup. Et s’il me suivait ? Eh bien, je trouverais autre chose.

-Au vu de la température, je vais me dépêcher d’aller me mettre à l’abri avant de finir en glaçon. Ce fut un plaisir de discuter avec vous.

Bon d’accord, j’avais mentis. La dernière phrase était fausse. Cependant, il ne le savait pas. Je me dirigeais donc d’un pas pressé vers le café, faisant en sorte de sortir de son champs de vision. Des plans pour qu’il me suive ! Puis, une fois devant l’établissement, je changeais d’idée et me dirigeais à la boulangerie d’à côté, où j’achèterais à ma petite Melyhanna de bonnes pâtisseries. Arrivée à l’intérieur, je pris un moment pour profiter de la chaleur de la boutique avant de me diriger vers les le comptoir à pâtisseries. Je passais commande, sachant exactement ce que je voulais et commandait un chocolat chaud par la même occasion. La boisson me fut servie en premier. J’attrapais le gobelet qui me brûlait les doigts. La première gorgée me réchauffa la gorge mais fut difficile à avaler car, justement, elle était trop chaude. Adossée au comptoir, j’observais la neige qui faisait des ravages à l’extérieur. Une mini tempête se levait peu à peu sur Central. Dans quelques heures, ce ne serait que du passé.

L’un des amis de l’enquiquineur de service s’approcha de ma table. Je le fixais d’un œil meurtrier. Que me voulait-il ? Il resta posté à côté de la table, sans un mot. Après avoir bu une longue gorgée de chocolat chaud et poser le gobelet sur la table, je me levais pour lui faire face.


-Je n’ai pas l’habitude de frapper les femmes, mais je crois que je vais faire une exception pour ce soir, ma jolie.

-Tu es sérieux ? Fis-je en riant. Tu crois vraiment que tu fais le poids ?

Il leva le poing et j’attendis qu’il agisse. Visiblement, ce qui s’était produit tout à l’heure les avait dégrisés. Il semblerait que l’alcool n’avait plus d’emprise sur eux. Ce devait être dû au choc de la raclée de tout à l’heure. Le jeune homme se décida finalement à abattre son poing que j’attrapais, au creux de ma main, sans gros efforts. Je retenais son coup sans difficulté, ayant rencontré pire. Je me demandais ce que j’allais faire de lui à présent. Et si je lui donnais la correction qu’il méritait ? Personne n’était là pour me voir. La boulangère s’affairait dans l’arrière-boutique, il n’y avait pas de clients mis à part les deux autres idiots au fond. Qu’est-ce qui m’en empêchait ? Rien. Donc, je ne me gênais pas. Je lui assénais un bon coup de poing au visage, qu’il ne put éviter. J’étais un peu rouillée face au combat au corps à corps, mais ça allait sûrement me revenir rapidement. Cependant, je n’en aurais pas besoin pour aujourd’hui. Le jeune homme recula de plusieurs pas, sonné, se tenant le nez d’une main. Quelques gouttes d’un liquide carmin que je connaissais bien coulèrent sur le sol. Je terminais mon chocolat chaud d’un trait et laissa le gobelet sur la table. J’attrapais mon sac d’une main et me dirigeait vers la porte de la sortie. Alors que j’allais poser la main sur la poignée, quelqu’un entra.
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeLun 24 Jan - 7:39

-Je crois que la personne la mieux placée pour répondre à cette question est mademoiselle Volonski elle-même, vous ne croyez pas ?

Voila ce qu'eu pour seule réponse le Général de division. Pas franchement intéressant. Mais visiblement la jeune femme n'avait pas envi de s'attarder dehors, il faisait froid, la neige commençait à tomber fortement et le vent ne faisait que renforcer le froid. La demoiselle semblait frigorifiée, il faut dire qu'elle était habillée moins chaudement que Balkman. Elle mit donc fin poliement à la discussion et partie rapidement. Avait-elle coupé la discussion parce qu'elle avait froid et qu'elle ne voulait pas rester dehors ? Surement, mais pas quie... En effet la jeune femme avait bien tiqué au nom de Volonski et elle avait mis fin à la discussion un peu trop rapidement après avoir réagit d'une telle façon. Volonski, visiblement elle avait un lien avec cette personne, autre q'un simple rapport patron-employé. Lequel ça Balkman l'ignorait, mais il était persuadé que la jeune femme pouvait le renseigner.
Le temps de cette réflexion la jeune femme avait disparu. Oh elle ne devait pas être bien loin, d'autant plus qu'une mini tempête se levait. Rien à voir avec celles que l'on pouvait trouver au Nord du pays. Mais c'était suffisamment fort pour vous empêcher de marcher confortablement dehors, le vent qui fouettait le visage n'était pas aégrable et même bien couvert il commençait à faire froid. La grande majorité des passants commençait à rentrer dans les magasins, les bars environnants histoire de laisser passer le plus gros de la tempête qui allait bientôt arriver. Aussi Balkman décida-t-il de rentrer dans un bar un peu plus loin dans la rue. Si la jeune femme avait eu si froid et si elle avait mis fin à la discussion à cause de ça elle n'était pas allée bien loin. C'est pour ça que Balkman ne marcha pas longtemps, à peine quelques dizaines de mètres. Si elle voulait se réchauffer, quoi de mieu qu'un bar, ils étaient bondés de passants s'y réfugiant et avec une boisson chaude on se réchauffer très vite. Balkman entra donc dans le bar. Il chercha du regard la jeune femme. Sa taille lui permettait de dominer facilement la situation, vu qu'il dépassait tout le monde d'une tête voire de deux. De plus elle était facile à repérée avec ses habits rouges, malgrè le monde il pouvait donc la retrouver en observant bien. Il resta debout dans l'entrée une bonne minute scrutant la grande salle, masi rien. Il fût interrompu par un serveru qui pensait qu'il cherchait une table libre. Aussi il lui en montra une. Balkman s'installa, il alluma un cigare et commenda un thé bien chaud, idéal pour se réchauffer. Il le sirota doucement tout en fumant son cigare. Il regardait la neige tombait. Bientôt elle recouvrirait d'une épaisse couche les rues de Central. Balkman aimait la neige, c'était beau, propre, du moins tant qu'elle restait immaculée. Et puis la neige, tout le monde devait s'y plier et faire avec, on ne pouvait pas lutter contre. Il aimait la neige pour toutes ces raisons. De temps à autre il scruttait la salle, mais rien, rien qui ne ressemblait à la jeune femme de toute à l'heure. Peu à peu la tempête se calma, le blizzard ne durait pas des heures comme à Briggs. Le vent se calmait, la neige tombait encore à gros flocons, mais ce n'était plus une tempête. Aussi Balkman décida de reprendre la route, il commenda deux sakés qu'il but clu-sec. Quoi de mieux qu'un alcool pour se réchauffer avant de retourner au froid. Aussi une fois qu'il eut payait il sortit.
Juste en face du bar se trouvait une boulangerie, Balkman l'avait apperçu mais n'en avait pas tenu compte en entrant dans le bar. Cette fois-ci elle attira son attention, puisqu'il vit à travers une vitre un mec "volait". Curieux il s'approcha de la porte vitrée et vit que la personne en question n'était autre qu'un des idiots de tout à l'heure. Visiblement l'un d'eux n'avait pas compris la leçon et se faisait martyriser par une jeune femme... qui n'était autre que celle de tout à l'heure. Balkman resta derrière la pporte s'amusant un peu de la scène, il était bien content de voir ces idiots se prendre une raclée. La demoiselle apparemment agacée par les idiots finit son chocolat d'un trait et s'en alla. Du moins allait s'en aller. En effet au moment où cette dernière allait ouvrir la porte Balkman la devança.

"Comme on se retrouve... je vois que vous avez encore des ennuis, et que vous avez une manière assez expédidive de les régler..."

Puis le militaire sortit de l'encadrement de la porte pour laisser passer la jeune femme, après tout la elle ne pouvait pas lui échaper à moins de courrir comme une folle. Il reprit d'un ton presque avenant qui faisait un peu tache avec son visage qui faisait trop sévère pour être aimable:

"Je suis désolé de vous dérangez mais puisque je vois ai sous la main je vais en profiter. Tout à l'heure, vous m'avez dit et à juste titre que c'était Miss Volonski qui était la mieux placée pour répondre à ma question. Mais malheureusement je ne l'ai pas vu depuis des années, et je ne sais pas où la trouver. Voyez-vous elle ne s'approche pas comme ça, avec un simple rendez-vous dans son bureau. D'autant plus qu'il n'est pas évident pour moi de la faire venir au QG de Central vu ce que je veux lui demander. Alors à défaut de la voir elle, je m'adresse à vous."

Balkman marqua une petite pause et reprit avec ton tout à fait normal, le côté aimable en moins:

"Je vous redemande donc de ses nouvelles, et où pourrais-je la trouver pour m'entretenir calmement avec elle. J'ai pas mal de choses à lui dire."

Puis histoire d'attirer définitivement l'attention de la jeune fille il glissa sur un ton faussement innocent:

"J'oubliais aussi, je cherche quelqu'un comme vous ou des membres de la Red Corporation pour un travail."
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeLun 24 Jan - 14:16

"Comme on se retrouve... je vois que vous avez encore des ennuis, et que vous avez une manière assez expéditive de les régler..."


Soit il m’avait suivi, soit c’était la faute au hasard. Je détestais le hasard et la première solution m’apparaissait la meilleure. Enfin, coïncidence ou non, j’étais encore coincé avec lui. Alors que le froid s’engouffrait par la porte grande ouverte, j’en profitais pour en franchir le seuil et me retrouver à l’extérieur. La mini-tempête s’était adoucie. La neige tourbillonnait allégrement dans le ciel avant de se poser en douceur au sol et former un nouveau parterre d’un blanc pur. Mes longues bottes rouges détonnaient sur cette route enneigée. Comme je le pensais, l’homme me suivait. D’ailleurs, quel était son nom ? Cette question, bien qu’elle puisse se révéler très utile la plupart du temps, était à double tranchant. Si je lui demandais son nom, il me demanderait le mien. Valait mieux rester dans l’anonymat le plus longtemps possible.


"Je suis désolé de vous dérangez mais puisque je vois ai sous la main je vais en profiter. Tout à l'heure, vous m'avez dit et à juste titre que c'était Miss Volonski qui était la mieux placée pour répondre à ma question. Mais malheureusement je ne l'ai pas vu depuis des années, et je ne sais pas où la trouver. Voyez-vous elle ne s'approche pas comme ça, avec un simple rendez-vous dans son bureau. D'autant plus qu'il n'est pas évident pour moi de la faire venir au QG de Central vu ce que je veux lui demander. Alors à défaut de la voir elle, je m'adresse à vous. Je vous redemande donc de ses nouvelles, et où pourrais-je la trouver pour m'entretenir calmement avec elle. J'ai pas mal de choses à lui dire."

Je sentais qu’il ne me lâcherait pas, tant qu’il n’aura pas ce qu’il désirait. Et si je ne voulais pas parler ? On se retrouverait alors dans une impasse. C’était bien dommage. Malgré tout, j’écoutais ce qu’il avait à me dire. Peut-être qu’il sera en mesure de me dire quelque chose d’intéressant ? La réponse était négative. J’avais plutôt l’impression qu’il souhaitait que je plaide en sa faveur auprès de ma patronne pour qu’il puisse la rencontrer. Comme si elle allait accepter parce que je lui demandais. Il fallait être fou pour croire ça. Je n’étais que son employé et rien d’autre et ce n’était pas parce que j’étais la plus jeune qu’elle allait me faire de traitement de faveur, loin de là. Elle avait été très claire sur ce point. Il allait donc devoir se débrouiller sans moi s’il souhaitait rencontrer Florinda Volonski. Si elle refusait de le rencontrer, ce ne serait guère mon problème.

Quelque chose m’accrocha dans ses paroles. Un mot. Plutôt trois finalement. « QG de Central ». Donc, cet homme faisait partie de l’armée ? Ça ne m’inspirait rien de bon. Je me méfiais toujours des militaires. La grande majorité d’entre eux était corrompue. Maintenant, j’étais encore plus sur mes gardes et prêterais une double attention aux paroles qui franchiront mes lèvres. La Red Corporation avait beau être le fournisseur de l’armée, il y avait bien des choses que l’armée ne savait pas. Curieuse, je me demandais ce qu’il voulait obtenir de ma patronne. S’il ne pouvait la faire venir au QG de Central, c’était sûrement parce qu’il ne souhaitait pas que qui que ce soit là-bas ne vienne fourrer son nez dans ses affaires. Ses supérieurs lui poseraient probablement des questions auxquelles il ne pourrait répondre. Alors, qu’est-ce qu’il mijotait ? Sa dernière phrase m’intrigua encore plus.


"J'oubliais aussi, je cherche quelqu'un comme vous ou des membres de la Red Corporation pour un travail."

Un travail ? Quel genre de travail ? J’avais la terrible envie de lui demander. Toute cette affaire paraissait de plus en plus louche à mes yeux. Pourquoi avoir besoin de la Red Corporation ? Il semblerait bien que cet homme était plus qu’un simple petit soldat. Mais qui était-il au juste ? Quel rôle avait-il au sein de l’armée ? Il y avait trop de question et je voulais des réponses. Cependant, je ne voulais pas tomber dans ses filets. Je devais me montrer patiente et lui soutirer le plus de réponses possibles.

-Vous comprendrez que Mademoiselle Volonski est très occupée Elle n’a pas de temps à consacrer à des bavardages inutiles. Si ce que vous avez à dire est réellement digne d’intérêt, je vous conseille donc de contacter la secrétaire de la Red Corporation qui pourra peut-être vous arranger quelque chose. C’est le seul endroit que je connaisse où elle sera en mesure de vous parler, s’il y a lieu.

Je pris un court moment pour remettre mes idées en place. Ce mystérieux travail m’intriguait de plus en plus. Nécessitait-il vraiment d’être accompli par un membre de la Red Corporation ? C’était peut-être de ça qu’il voulait parler à ma patronne. Enfin, je devais éviter les conclusions hâtives.

-Je suis une femme occupée et très prise par mon emploi, mais je dois avouer que ce travail dont vous parlez m'intrigue.
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeVen 28 Jan - 12:28

-Vous comprendrez que Mademoiselle Volonski est très occupée Elle n’a pas de temps à consacrer à des bavardages inutiles. Si ce que vous avez à dire est réellement digne d’intérêt, je vous conseille donc de contacter la secrétaire de la Red Corporation qui pourra peut-être vous arranger quelque chose. C’est le seul endroit que je connaisse où elle sera en mesure de vous parler, s’il y a lieu.

Visiblement il n'obtiendrait rien de plus à ce sujet de la part de la jeune fille.

-Très bien je prend note.

-Je suis une femme occupée et très prise par mon emploi, mais je dois avouer que ce travail dont vous parlez m'intrigue.

L'attention de la jeune femme avait semble-t-il enfin était retenu. Il fallait en profiter.

-Je serai ravi de vous en dire plus. Mais voila, c'est un peu particulier, et il faut avoir certaines compètences.

Il marqua une pause, et repris d'un air presque ironique:

-Disons qu'il faut un minimum de compètences et pas seulement savoir se battre. Si ce n'est pas le cas inutile que je vous fasse perdre votre temps.

Une sorte de pic envoyé à la jeune femme. Oui elle savait se défendre il l'avait vu, mais dans ce cas précis ce n'était pas ce qu'il recherchait. Il se doutait bien qu'elle avait d'autre qualité, qu'elle n'était pas une simple "sous-fiffre", cela se voyait à son aplomb, à sa confiance en elle, à cette façon qu'elle avait de garder une certaine réserve quand à son identité et à sa façon calme d'aborder une situation inhabituelle. Cette réflexion était destiné à la faire réagir, histoire de voir si elle était vraiment intéressée par ce début de proposition.

-Il faut être discret, patient, efficace, perspicace, et bien connaitre ce qui se raconte dans l'ombre, dans les milieux peu conventionnels. Bref avoir les qualités requises pour être un bon agent de la Red Corporation. Si vous êtes intéressée convainquez moi que vous êtes ce genre d'individu et je me ferai un plaisir de lever votre interrogation.

Encore une fois il se doutait que cette jeune femme les avait mais on est jamais trop sur. Et si elle voulait en savoir plus elle devrait se dévoiler d'avantage. Après tout c'était donnant donnant, info contre info. Pour le moment elle savait ce qu'elle avait à savoir, ni plus, ni moins.

-Ah encore une chose je paie bien, très bien même.

Il marqua bien la fin de sa phrase pour signifier à la demoiselle que la balle était dans son camps.
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeMer 9 Fév - 10:08

-Je serai ravi de vous en dire plus. Mais voilà, c'est un peu particulier, et il faut avoir certaines compétences. Disons qu'il faut un minimum de compétences et pas seulement savoir se battre. Si ce n'est pas le cas inutile que je vous fasse perdre votre temps.


Alors, il ne cherchait pas qu’une simple machine à tuer. À la Red Corporation, bien des gens gardaient sous silence les travaux qu’ils effectuaient. C’était bien normal étant donné que nous avions des missions de d’autres ordres que celle en rapport avec le travail que nous faisions ou prétendions faire. L’important était de rester discret, que personne ne se doute de ce qui se passait ou se disait entre les murs du grand bâtiment qu’était mon lieu de travail. Cependant, je savais très bien que tout était fait avec minutie et que chaque geste était calculé avec précision dans le but de ne commettre aucune erreur. C’était l’une des forces des membres de cette entreprise; personne ne laissait place à l’erreur. Pour ma part, je savais que mes compétences allaient au-delà du combat. J’étais jeune, j’avais beaucoup à apprendre, mais j’en connaissais suffisamment pour mener à bien certaines missions. Je détestais les personnes me sous-estimant à cause de mon jeune âge.


-Il faut être discret, patient, efficace, perspicace, et bien connaitre ce qui se raconte dans l'ombre, dans les milieux peu conventionnels. Bref avoir les qualités requises pour être un bon agent de la Red Corporation. Si vous êtes intéressée convainquez-moi que vous êtes ce genre d'individu et je me ferai un plaisir de lever votre interrogation. Ah encore une chose je paie bien, très bien même.

Eh bien, il avait frappé à la bonne porte ! Je n’étais plus très à jour en ce qui concernait les nouvelles, les rumeurs et les secrets de l’ombre, mais je ne tarderais pas à me remettre à jour. J’avais vécu assez longtemps dans l’ombre, j’avais rencontré beaucoup de gens des milieux sombres et mal sains de Central, dont la grande majorité n’était plus de ce monde. Habituellement, je les tuais après avoir obtenu les informations souhaitées. Ainsi va la vie. Je décidais de droit de vie ou de mort sur les gens que je rencontrais, parfois par hasard, ne me gênant pas du sang coulant sur les parterres crasseux de la ville. Voilà qui j’avais été autrefois, mais ne suis-je pas toujours la même jeune fille baignée dans la violence et l’hémoglobine depuis ma plus tendre enfance ? Je devais me rendre à l’évidence. Je ne voulais simplement pas m’avouer la vérité, celle que je connaissais depuis longtemps; j’étais une bonne amie de la mort. Si j’avais souhaité quitter l’organisation de mon oncle pendant très longtemps, ce n’était que pour ne plus être sous le joug d’un membre de ma famille. C’était pour ne plus avoir aucune attache à eux et enfin vivre librement. J’avais compris ça lors de mon entretient avec Florinda Volonski et ça s’était concrétisé lors de mes premiers jours de travail. Tout était bien différent et j’avouais me plaire à la Red Corporation. Pourtant, le type de travail que j’effectuais était semblable à autre fois. Ce n’était que les facteurs secondaires qui m’avaient finalement poussé à faire tomber mon oncle et les escrocs à ses ordres.

Subtilement, cet homme essayait d’en savoir plus sur moi. Cependant, je ne voulais lui énoncer mes aptitudes comme je l’avais fait avec la dirigeante de la Red Corporation. S’il est un membre de l’armée, comme je le crois, je me méfierais de lui et ferais très attention à mes paroles. Il ne devait se douter de rien. Devrais-je, par contre, entrer dans son jeu pour savoir quel est ce fameux travail ?


-Comment pourrais-je vous convaincre, dites-moi ? Tout ce que j’ai est ma parole. Je peux vous garantir que j’ai ce qu’il faut pour ce travail et que j’en rempli les principaux critères. Il ne vous reste qu’à choisir de me croire ou non… Et puis, si je fais partie de la Red Corporation, c’est peut-être parce que j’ai les compétences pour ce genre de boulot, enfin, tout dépend de ce fameux travail que vous avez à proposer.

Comptait-il m’acheter avec l’argent ? Je n’en avais guère besoin maintenant que je travaillais pour la Red Corporation. Le salaire que je gagnais suffisait à combler mes dépenses pour ce qui était de l’appartement, l’épicerie, de nouveau vêtements à Melyhanna ou bien de la nourriture pour Prince le chat. D’ailleurs, je songeais de plus en plus à payer un professeur privé à ma protégée. Ainsi, elle n’aurait pas besoin de se rendre à l’école et pourrait rattraper tout ce qu’elle n’avait jamais pu apprendre lors de son enfance et devoir travailler d’arrache-pied pour être au même niveau que les enfants de son âge. Avec un professeur pour s’occuper personnellement d’elle, elle serait en mesure d’apprendre à son rythme. Plus j’y pensais, plus je me disais que si ce travail payait réellement aussi bien que ce que l’homme m’affirmait, je pourrais toujours accepter. Cependant, je devais tout d’abord tracer les limites de ce que je pouvais lui dire afin d’éviter qu’il n’en sache trop sur moi. Je devais tenter d’en savoir plus sur ce boulot et sur lui, mais ce serait ardu étant donné qu’il ne semblait pas être du genre à lâcher des informations si facilement.

-Serait-il possible, à présent, de connaitre quelques détails sur ce fameux travail ? À moins que vous ne préfériez de rien dire ? Si tel est le cas, vous devriez peut-être songer à tenter de joindre mademoiselle Volonski, car je ne pourrais rien pour vous.

Une chance sur deux. J’avais une chance sur deux qu’il décide de me révéler quelque chose. J’étais restée vague au cours de mes réponses. Je ne voulais pas en laisser paraitre plus en ce qui concernait mes compétences. Si je ne faisais pas l’affaire, je devrais laisser tomber. Je ne voulais lui en révéler d’avantage. Il savait ce qu’il devait savoir, selon moi. Mes prochaines paroles dépendront, bien évidemment, des siennes. S’il ne me révélait rien, je serais dans une impasse. Il faudrait alors que j’abandonne, à moins qu’une autre idée me vienne en tête…
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeLun 14 Fév - 11:29

-Comment pourrais-je vous convaincre, dites-moi ? Tout ce que j’ai est ma parole. Je peux vous garantir que j’ai ce qu’il faut pour ce travail et que j’en rempli les principaux critères. Il ne vous reste qu’à choisir de me croire ou non… Et puis, si je fais partie de la Red Corporation, c’est peut-être parce que j’ai les compétences pour ce genre de boulot, enfin, tout dépend de ce fameux travail que vous avez à proposer.

La jeune femme restait évasive sur ses capacités. Mais garantissait être capable de faire ce travail sans même savoir de quoi il s'agissait. C'était courant dans ce milieu, ne pas donner trop d'informations sur son compte, après tout c'était une obligation si l'on voulait survivre et rester efficace dans ce métier et Balkman le savait. Aussi il se doutait qu'elle ne s'avancerait pas plus dans ses dires. Il pouvait soit décliner son offre, soit lui faire confiance et se fier à sa parole. Mais que valait vraiment sa parole ? La jeune femme était fière ça se voyait, pas une fierté arrogante, non cette fierté plus noble, qui vous pousse à remplir votre mission, à tenir votre engagement. Pas par soucis de l'image que l'on donne aux autres mais par soucis d'amour propre. Cette fierté elle l'avait démontrée tout à l'heure, cette fierté elle l'avait dans sa voix, dans ses yeux. Balkman fixait ces derniers. Elle avait le regard de quelqu'un de fort et de déterminer et il savait bien que l'âge ne jouait pas beaucoup dans les capacités et les compétences de chacun. Cela faisait pencher la balance en sa faveur, de plus il avait enfin réussit à capter son attention, il avait suffisamment perdu de temps à le faire pour ne pas laisser passer sa chance.

-Serait-il possible, à présent, de connaitre quelques détails sur ce fameux travail ? À moins que vous ne préfériez de rien dire ? Si tel est le cas, vous devriez peut-être songer à tenter de joindre mademoiselle Volonski, car je ne pourrais rien pour vous.

Elle le relançait sur ce travail, signe qu'elle s'y intéresser et qu'elle se sentait capable de mener à bien à peu près n'importe quel boulot. Puis passer par Volonski allait être un calvaire, trop long, trop officiel. Il valllait mieux rester le plus discret possible. Finalement Balkman se dit que le mieux était de lui faire confiance, d'autant plus qu'il ne devait plus trainer à trouver quelqu'un pour ce genre de missions, il était en train de mettre de son côté tout en place pour aboutir à son objectif final, aussi il ne fallait pas qu'un des apsects de son plan prenne trop de retard. Il tira une grande bouffée de son cigare qu'il laissa lentement s'échapper de sa bouche, l'épaisse fumée blanche montée doucement devant son visage, à travers il toisait la demoiselle. La neige tombée toujours aussi peu de gens étaient de nouveau sortis.

-Très bien, je vous fait confiance. Mais avant tout ce travail reste entre nous, seuls vous et moi devons être au courant et absolument personne d'autre, est-ce clair ?

Il tira de nouveau une bouffée de son cigare, cette fois-ci il évacua la fumée beaucoup plus rapidement fixa de nouveau la jeune femme. Oui il lui semblait bien qu'elle était digne de confiance.

-Mais avant d'aller plus loin, voici un petit test. Vous m'avez prouvé que vous saviez vous battre, mais je voudrais savoir si vous êtes aussi bien informée que vous le prétendez.

Il ouvrit son long menteau et fouilla dans une poche intérieure, de l'autre côté on pouvait entrevoir rapidement le bout brillant d'un morceau de ce qui devait être une crosse de pistolet,puis il sortit trois photos et les tendis à la jeune femme. Sur la première un Ishbal avec une cicatrice sur le front. Sur la seconde un homme brun d'une cinquantaine d'année habillé comme un médecin de laboratoire, sur la dernière un gamin, blond avec une tresse et des yeux couleurs or.

-Dites moi ce que vous savez d'eux.
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeMar 15 Fév - 21:48

-Très bien, je vous fais confiance. Mais avant tout ce travail reste entre nous, seuls vous et moi devons être au courant et absolument personne d'autre, est-ce clair ?

Fière d’avoir réussis à le faire parler, j’acquiesçais à sa question. Donc, si je ne me trompais pas et qu’il était bel et bien de l’armée, je me demandais pourquoi il ne souhaitait pas que la nouvelle de ce travail s’ébruite. Ses supérieurs étaient-ils seulement au courant ? Soit ils l’étaient mais il ne tenait pas à me préciser ce petit détail, soit il faisait tout cela dans le plus grand des secrets. Ses propos me laissaient croire qu’il n’y avait personne d’autre de concerné par cette histoire et encore moins les hauts gardés de l’armée. Cherchait-il à trahir son employeur ? Et si son objectif était d’éliminer certains supérieurs un peu trop gênants ? Cela ne me poserait pas de problème, mais la tâche serait ardue. Enfin, voyons voir ce qu’était ce fameux travail avant tout.

-Mais avant d'aller plus loin, voici un petit test. Vous m'avez prouvé que vous saviez vous battre, mais je voudrais savoir si vous êtes aussi bien informée que vous le prétendez.

Son test m’intrigua. Je me demandais bien de quoi avait l’air son petit « examen ». Sûrement me poserait-il des questions sur les criminels de l’ombre ou quelque chose du genre, non ? Eh bien, j’en connaissais des criminels, ce ne serait pas un problème. À moins qu’il décide de me poser une colle en me parlant d’individu dont je ne connaissais même pas l’existence ? J’étais confiante, j’allais faire de mon mieux pour répondre à ces attentes. Il fallait que j’aille confiance en moi et n’imagine pas le pire.

L’homme sortit trois photos qu’il me tendit. Au passage, je remarquais l’arme reposant sagement dans son blouson. Je n’étais pas surprise qu’il soit ainsi armé. Enfin, pour moi, voir un homme portant une arme à feu n’était jamais anormal, étant donné que j’avais longtemps vécu dans le genre de milieu où tout le monde était armé, à toute heure du jour. Ne m’attardant pas trop sur l’arme à feu, je pris les photographies qu’il me tendait et les examinait à tour de rôle.


-Dites-moi ce que vous savez d'eux.

Sur la première, je reconnaissais parfaitement Scar, l’ennemi d’état. Il était traqué par l’armée pour ses crimes commis contre les alchimistes d’états. Il pouvait détruire ce qu’il désirait qu’en le touchant, à ce que j’avais pu constater. Il avait fait voler en éclat mon arme à feu dans le temps de le dire. Avait-il un rapport quelconque avec ce travail ? Tuer un ennemi comme lui sans passer inaperçue ne serait pas une tâche facile. De plus, il n’était pas un ennemi à mes yeux. Pour moi, je comprenais ses motifs de vengeance, son désir de venger un peuple injustement éliminé. Cependant, ça ne voulait pas dire qu’il devait des alchimistes n’ayant rien à voir avec la Guerre d’Ishbal. La frontière entre ceux qui avait fait la guerre et ceux qui ne l’avait pas fait, cette distinction, peut-être qu’il ne la prenait pas en compte. En fait, le vrai coupable dans tout cela était la personne qui avait causé les hostilités, mais aussi le Généralissime qui avait permis le génocide.

Je regardais la deuxième image. Un homme. Je ne connaissais pas son nom, mais son visage me disait quelque chose. Cependant, je n’arrivais pas à y mettre un nom. C’était très embêtant. Pourtant, j’étais certaine d’en avoir déjà entendu parler à maintes reprises. Après quelques longues secondes de réflexions, je n’arrivais toujours pas à mettre un quelconque nom sur son visage. Je ne m’étais même pas rendue compte que j’avais cessé de marcher. Je décidais de passer à la troisième photographie.



La personne qui y figurait, j’aurais pu la reconnaitre entre mille; Edward Elric. Pourquoi est-ce que cet homme possédait une photo du Fullmetal Alchemist ? J’espérais sincèrement que son travail n’aille aucun lien avec Edward. Je refusais de faire quoi que ce soit contre lui. Cependant, s’il confiait ce travail à une autre personne, cette dernière n’hésitera pas à lui faire du mal. Tout ce que je pouvais faire pour le moment était de souhaiter que mes craintes ne se confirment pas. Tout sauf ça. Je revins à la première photo et levais la tête vers l’homme.


-Sur cette photographie se trouve un ennemi d’état qui se fait nommer Scar. Il ne cible qu’un certain type de personnes et ne s’en prend généralement pas aux civils. Il a la capacité de faire exploser tout ce qu’il désire avec l’une de ses mains, seulement en la posant sur l’objet en question. D’ailleurs, c’est son moyen d’éliminer les alchimistes d’état, ses victimes…

Je passais, par la suite, à la seconde photographie.

-En ce qui concerne cet homme, je ne pourrais vous en apprendre beaucoup. Son nom m’échappe, mais je me souviens en avoir entendu parler à quelques reprises. Cependant, je peux vous dire que la personne sur la troisième photographie n’est nul autre qu’Edward Elric, le Fullmetal Alchemist. Tout le monde le connait. Après tout, n’est-il pas le plus jeune alchimiste d’état de ce pays ?

Je rendis les photographies à l’homme. Maintenant, lui revenait la décision de me proposer son travail ou de changer d’avis. Cependant, s’il décidait de me le révéler, je craignais devoir enquêter sur Edward. Dans un tel cas, je ne pourrais que le prévenir. Après tout, qu’est-ce qui comptait le plus ? Un probable membre de l’armée ou bien un précieux ami ? La question ne se posait tout simplement pas…
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeJeu 17 Fév - 5:42

La jeune femme prit les trois photos. Elle ne s'attarda pas plus que ça sur la première, ni sur la troisième d'ailleurs, ce ne fût pas le cas de la seconde. Elle s'arrêta même de marcher, visiblement elle n'arrivait pas à mettre un nom sur la photo. Elle finit par regardait le Général de Division:

-Sur cette photographie se trouve un ennemi d’état qui se fait nommer Scar. Il ne cible qu’un certain type de personnes et ne s’en prend généralement pas aux civils. Il a la capacité de faire exploser tout ce qu’il désire avec l’une de ses mains, seulement en la posant sur l’objet en question. D’ailleurs, c’est son moyen d’éliminer les alchimistes d’état, ses victimes…
En ce qui concerne cet homme, je ne pourrais vous en apprendre beaucoup. Son nom m’échappe, mais je me souviens en avoir entendu parler à quelques reprises. Cependant, je peux vous dire que la personne sur la troisième photographie n’est nul autre qu’Edward Elric, le Fullmetal Alchemist. Tout le monde le connait. Après tout, n’est-il pas le plus jeune alchimiste d’état de ce pays ?


Sa réponse sur Scar était convainquante, oui il était assez connu depuis peu, mais visiblement elle en savait pas mal sur les pratiques de cet homme. Concernant la seconde photo, sa réponse fût moins satisfaisante. C'était le moins connu des trois et le plus difficile à retrouver. Enfin pour la troisième photo, pas grand chose à dire ce n'était pas vraiment une prouesse que de connaître le Fullmetal Alchemist, elle le faisait elle même remarquer. Mais elle ne donna que peu de détails sur lui. Soit elle n'était pas très informée soit pour une raison qui échappait au Général elle ne divulguait pas tout ce qu'elle savait.
Puis la demoiselle rendit les clichés au militaire. Balkman les repris et resta un petit moment immobile à regarder la jeune femme. Seule bougeait sa bouche pour tirer les dernières bouffée de son cigare. Quand celui-ci fût terminé il décida enfin de bouger, allant à une poubelle proche pour y jeter le dit cigare, puis il revint d'un pas lent vers son interlocutrice. Durant totu ce temps il avait réfléchit sur l'intérêt ou non de lui confiait la mission. Ses réponses ne l'avaient pas totalement convaincu, mais la jeune femme avait quand même des informations. De plus il ne doutait pas une seconde qu'elle ne puisse pas en trouver d'autre, elle semblait bien débrouillarde. Et puis il avait trouvé quelqu'un d'intéressé ce qui lui faisait gagner du temps. Mais ce qui le décida étiat surtout le fait qu'elle soit un agent de la fameuse Red Corporation. C'était tout de même un gage de compétences. Et puis il ne pouvait pas confier ce travail à un membre de l'armée, il agissait en son compte et voulait laisser l'armée de ce pays en dehors de tout ça, du moins pour le moment:

-Bien, bien... Concernant la deuxième photographie, il s'agit du Dr.Marcoh qui a déserté il y a plusieurs années de cela à la fin de la guerre d'Ishbal. Depuis il se terre quelque part sans que personne ne l'ai jamais retrouvé.
Ces trois personnes ont un intérêt particulier à mes yeux. Malheureusement, elles sont difficiles à retrouver les deux premiers étant en fuite et le troisième ayant beaucoup de liberté vagabonde toujours à travers le pays et je manque de temps pour les chercher. Aussi je veux que vous me les retrouviez. Une fois ceci fait appelez moi et je vous dirai où les amener.
Je vous offre 5 millions pour la capture de Scar, 10 pour celle du Fullmetal et 15 pour celle du docteur. Soit 30 si jamais vous parvenez à me les amener tous les trois.
Au cas où vous retrouviez leur trace sans parvenir à les capturer appelez moi et je m'en chargerai, mais dans ces conditions la rémunération diminuera fortement cela va sans dire. Enfin, je sais que cela peut prendre du temps de retrouver la trace de quelqu'un, mais voyez vous je suis assez pressé et j'aimerai que ça se face assez vite. En plus il ne devrait pas être trop difficile de retrouver la trace du Fullmetal.
Avouez que c'est bien payé, je ne parle pas de Scar qui peut-être dangereux, mais une femme telle que vous n'aura aucun mal à capturer un lâche et un gosse, j'en suis sur.


Il regarda la jeune femme quelques instants:

-Alors qu'en dites vous ?

Ils n'avaient pas repris leur marche depuis que la jeune femme lui avait rendu les photos. Ils se tenaient maintenant face à face sous la neige qui tombait encore mais moins fortement à présent. Il attendait sa réponse, la balle était dans son camps.
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeSam 19 Fév - 13:12

Le court laps de temps où l’homme s’absenta pour aller jeter son cigare, je me plongeais de nouveau dans mes réflexions. À présent, qu’allais-je faire ? Je doutais de plus en plus de son travail maintenant que je savais qu’il y avait un lien avec Edward et Scar. En fait, surtout avec Edward. Je ne pouvais lui faire du mal ou quoi que ce soit. Je devais absolument connaitre les intentions de l’homme à son égard. Et s’il me mentait rien que pour me faire taire ? Je n’aurais d’autres choix de prévenir Edward en lui expliquant clairement la situation. Avant tout, je devais connaitre la situation en question, ce qu’il souhaitait faire avec Edward. Peut-être souhaitait-il seulement collecter des informations sur lui ? Alors, pourquoi ne pas le faire lui-même ? Je me devais de connaitre les raisons qui le poussaient à enquêter sur ces trois personnes. J’allais donc tenter d’en apprendre plus sur lui.
L’homme revint et je levais la tête vers lui, attendant impatiemment qu’il prenne la parole. Je n’en pouvais plus d’attendre. Je voulais tout savoir, maintenant. Cependant, malgré ce désir impatient, je restais de marbre, sachant qu’en attendant encore un peu, j’aurais certaines réponses à mes questions.


-« Bien, bien... Concernant la deuxième photographie, il s'agit du Dr.Marcoh qui a déserté il y a plusieurs années de cela à la fin de la guerre d'Ishbal. Depuis il se terre quelque part sans que personne ne l'ai jamais retrouvé. Ces trois personnes ont un intérêt particulier à mes yeux. »

Dr. Marcoh. Ce nom me rappelait quelque chose, mais sans plus. Je ne savais pas pourquoi, mais je n’arrivais pas à faire surgir de mon esprit des informations à son sujet. Au moins, à présent, ce nom m’était un peu plus familier. À présent que je savais qu’il avait fait Ishbal, il me serait bien plus simple de trouver certaines données sur lui. Il suffisait de demander à des gens ayant fait Ishbal. Si personne ne l’avait retrouvé jusqu’à présent, c’était signe qu’il était mort, son corps se décomposant dans les ruines de l’ancienne citée, ou bien qu’il avait décidé de se bâtir une nouvelle vie loin de tout. D’autres hypothèses étaient bien évidemment possibles, mais je me concentrais sur ces deux-là.

«Malheureusement, elles sont difficiles à retrouver les deux premiers étant en fuite et le troisième ayant beaucoup de liberté vagabonde toujours à travers le pays et je manque de temps pour les chercher. Aussi je veux que vous me les retrouviez. Une fois ceci fait appelez-moi et je vous dirai où les amener. »

Je devais kidnapper Edward, avais-je bien compris ? Évidemment, si je lui demandais de se rendre de lui-même, question de me rendre service, il accepterait probablement, mais rien n’était sûr. Je ne comprenais toujours pas pourquoi cet homme ne faisait pas venir Edward, rien qu’en passant quelques coups de téléphone. Après tout, l’armée devait avoir un peu de contrôle sur lui, comme sur le reste de ses alchimistes, non ? Enfin, le jeune Elric pouvait se trouver n’importe où. Notre dernière rencontre relevait du pur hasard et rien d’autre. Par contre, il avait mes coordonnés. L’inconvénient était que je ne pouvais attendre qu’il me téléphone ou vienne cogner à mon appartement. Je devais le retrouver rapidement. Avec de la chance, le hasard jouerait de nouveau en ma faveur, comme il le faisait si bien habituellement. Et après l’avoir trouver, je ferais quoi ? Pas question de le mener de force devant cet homme ! J’allais devoir le persuader de me suivre. S’il ne voulait pas, je laisserais tomber pour me concentrer sur les deux autres. S’il s’avérait que les intentions de cet homme n’étaient pas des plus nettes, je trouverais une excuse pour protéger le Fullmetal Alchimist même si je me doutais bien qu’il n’en avait pas besoin. Enfin, je prends soin du peu d’amis que je possède comme je peux. Si je n’avais rien pu faire pour Lin, j’avais une chance de couvrir Edward.

-« Je vous offre 5 millions pour la capture de Scar, 10 pour celle du Fullmetal et 15 pour celle du docteur. Soit 30 si jamais vous parvenez à me les amener tous les trois. »

Je pouvais le croire sur parole lorsqu’il disait bien payer. Pendant quelques secondes j’imaginais ce que je pourrais faire avec une telle somme. Pour donner autant d’argent il devait, probablement, tenir à ce que le travail soit bien accompli, mais ça signifiait également que la capture ne serait pas simple. La récompense pour la capture du docteur était la plus élevée. Serait-ce parce qu’il était le plus important des trois ? Comparé la capture d’un ennemi d’état détruisant tout ce qu’il désirait grâce à l’une de ses mains et le kidnapping d’un déserteur d’Ishbal s’étant évaporé dans la nature ne pouvaient se comparé. Cependant je cherchais toujours à savoir pourquoi la prime pour Scar était moins élevée que celle du docteur. Après tout, n’importe qui serait prêt à payer bien plus pour avoir la tête d’un ennemi comme l’Ishbal. Vivant, en plus. Enfin, l’argent n’était que formalité dont je pourrais toujours me soucier plus tard.

-« Au cas où vous retrouviez leur trace sans parvenir à les capturer appelez-moi et je m'en chargerai, mais dans ces conditions la rémunération diminuera fortement cela va sans dire. Enfin, je sais que cela peut prendre du temps de retrouver la trace de quelqu'un, mais voyez-vous je suis assez pressé et j'aimerai que ça se face assez vite. En plus il ne devrait pas être trop difficile de retrouver la trace du Fullmetal.
Avouez que c'est bien payé, je ne parle pas de Scar qui peut être dangereux, mais une femme telle que vous n'aura aucun mal à capturer un lâche et un gosse, j'en suis sûr. »


Pour le lâche, pas de problème, je devrais être en mesure de le ramener, une fois que je l’aurais trouvé. Ensuite, pour ce qui était d’Edward, je verrais si je prends le risque de le mener à cet homme. Je trouvais ce travail bien louche. Quel était le lien entre ces trois individus ? Il devait y avoir une raison pour laquelle l’homme souhaitait les capturer. De plus, il voulait que ce soit fait rapidement. Avait-il peur que quelqu’un ne le démasque avant que son projet ne se réalise ? Dans un tel cas, je souhaitais encore plus en connaitre d’avantage. Je savais qu’à présent la balle était dans mon camp. Il me le fit d’ailleurs savoir.

-« Alors qu'en dites-vous ? »

Oui, j’accepte ce travail. Non, ce ne sera pas possible. Pourtant, il était trop tard pour reculer. Cependant, en acceptant, je me lançais dans une grande mission que je n’aurais pas le choix d’accomplir. Pourtant, on a toujours le choix… et j’avais choisi de ne pas donner de réponse.

-Cette offre est très intéressante, je l’admets, mais j’aimerais bien savoir ce que vous comptez faire avec ces trois individus qui n’ont, visiblement, rien en commun. De plus, je crois que vous savez aussi bien que moi que bien des gens désirent mettre la main sur Scar et sa capture ne passera pas inaperçue… Qu’espérez-vous obtenir de lui ?
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeJeu 3 Mar - 6:03

Une nouvelle fois la jeune femme montra son intérêt pour ce travail sans pour autant réellement s'avançait. Elle voulait plus de détails, aussi Balkman fût clair sur la réponse:

-Ce que je compte faire d'eux ? Ca ne regarde que moi, quant au lien qu'ils ont entre eux le savoir ne vous aidera pas plus à remplir cette mission. Si je vous paie ce ne sera pas pour pauser des questions. Vous devriez le savoir, un commenditaire donne toujours uniquement les informations nécessaires à l'exécution de la mission, rien de plus. Vous savez ce que vous devez savoir pour remplir cette mission. Ce qui se passe après que vous me les ayez ramené ne vous concerne pas.

Il marqua un arrêt et repris d'un air un peu moins sérieux:

-Si ça peut vous rassurez, ce que je compte faire d'eux débandera de la façon dont ils se comportent. Mais à prioris je n'ai pas de mauvaises intentions à leur égard. Bien que pour Scar cela pourrait s'averrer plus compliqué que ça.

Il marqua de nouveau un arrêt en même temps qu'ils se remirent à marcher sur le sol, qui était maintenant bien enneigé malgrè la fin des chutes de neige qui avaient laissé place à un grand soleil et un ciel bleu. Les rues se remplissaient de nouveau malgrè le froid et un brouhaha ambiant régné de nouveau:

-Justement Scar est recherché par l'armée si vous l'arrêtez, amenez le directement au QG, personne ne trouvera a étrange, vous pourriez même obtenir une récompense de l'armée. Je veux juste que vous me le remettiez. Mais Scar n'est pas le plus intéressant et il est activement recherché, on le retrouvera bien un jour. Si je vous en ai parlé, c'est simplement pour accélérer sa capture. Mais la priorité reste le Docteur Marcoh et le Fullmetal. Je suis sur que vous pouvez trouver le second plus rapidement, il n'est pas très discret, mais voyez-vous, comme je vous le disez tout à l'heure je n'ai pas le temps d'aller à sa recherche, et je veux le rencontrer dans un cadre privé, l'armée n'a pas à le savoir, donc je fais appelle à vous.

C'est ce qui s'appelait noyer le poisson, Balkman avait éludé les questions du genre "qu'en ferez vous, etc...". Ils continuaient d'avancer:

-Décidez-vous Mademoiselle, vous avez à présent tous les élèments nécessaires.

Visiblement le Général ne comptait pas en dire plus sur cette fameuse mission, du moins pas tant qu'il n'avait pas une réponse claire.
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeVen 18 Mar - 12:07

Et bla bla bla. Il venait de me remettre à l’ordre vite fait. Je n’étais pas étonnée qu’il ne veuille rien dire. Cependant, j’avais ce petit trait de caractère qui passait pour un défaut dans le milieu où je travaillais : la curiosité. J’étais du genre à poser certaines questions qu’il ne fallait pas. N’empêche, s’il refusait de me répondre pour le moment, je trouverais bien le moyen de savoir ce qu’il manigançait. Avant, je me fichais bien de ce que devenaient les gens que je tuais, de ce qui se produisait suite aux missions qui m’étaient confiées. J’effectuais le travail sans poser de questions. Pourquoi ne pas faire ainsi alors ? Ne connaissant pas vraiment cette personne, c’était une sorte de manière de tester jusqu’où il pouvait me fournir de l’information. Avec mon oncle, je ne pouvais rien dire, je l’avais découvert depuis le début; j’exécutais les ordres et c’était tout. Maintenant, plusieurs variables avaient changées. Notamment, je devais me charger de trouver un précieux ami et également un homme dont je ne voulais devenir l’ennemie.
Il n’allait pas leur faire de mal, cet homme me l’assurait.


-Décidez-vous Mademoiselle, vous avez à présent tous les éléments nécessaires.

Maintenant, il exigeait une réponse. Il devait perdre de plus en plus patience, surtout s’il était si occupé qu’il le prétendait. Il n’avait certainement pas de temps à consacrer à mes questions indiscrètes. Je ne pouvais plus me défiler, je devais lui donner une réponse. Ce serait bête de ne pas accepter après les informations qu’ils m’avaient révélées. Même si elles semblaient ne rien posséder de bien compromettant, il suffisait que j’aille tout balancer à l’armée pour qu’il soit foutu. Malgré le fait que je ne connaissais guère son identité, je pourrais toujours tenter de la découvrir.

Nous avions recommencé à marcher et je fixais le sol enneigé, devant moi, tout en réfléchissant rapidement à la question. J’avais laissé tomber l’idée de lui soutirer des réponses, cela ne m’apporterait rien de bon. Je retournais, dans ma tête, les diverses raisons pour accepter ou refuser ce travail. Cette mission me donnerait des billets verts en plus, mais quoi d’autre ? Elle ne serait là que pour, peut-être, nuire à des personnes que je considérais comme étant des amis ou bien des futurs alliés. D’un autre côté, j’aimerais bien savoir ce que trafiquait cet homme, effectuant visiblement quelques magouilles dans le dos de l’armée. Et si, considérant tout cela d’un autre côté, cet homme pouvait s’avérer être de mon côté ? Et si, il combattait l’armée de l’intérieur ? Je n’y avais pas pensé plus tôt, mais c’était une supposition que je pouvais me permettre de considérer. En acceptant, je pourrais peut-être espérer en savoir un peu plus sur ses intentions ?


-J’accepte ce travail.

Maintenant, j’avais quelques questions à lui poser. Tout d’abord, je souhaitais connaitre son nom. Cependant, je savais très bien qu’il allait me retourner la question, ce qui était une raison suffisante pour repousser cette question et d’attendre encore un peu avant de la poser. Je passais donc aux autres questions qui me trottaient en tête.

-Aurais-je un moyen de vous contacter une fois que j’aurais capturé l’un des individus… ?
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeJeu 14 Avr - 4:47

Ils continuèrent leur marche, Balkman n'avait de cesse de regarder la jeune femme en coin. Etait-ce pour sa poitrine ? Non, tout simplement pour voir sa réaction. Il attendait déjà patiemment depuis un moment. La demoiselle était pensive. Elle devait peser le pour et le contre, probablement... Elle fixer la neige. Tout en marchant un certain nombre d'hommes étaient tenté de se retourner sur elle, la plus part se raviser cependant au vu de son "garde du corps" du moment. Au moins ça distrayait quelque peu Balkman en attendant sa réponse. Balkman était patient, très patient, surement parce qu'en face c'était une jolie jeune femme et qu'il n'aimait pas devoir brusquer la gent féminine. Et puis il n'avait aucun intérêt à se montrer impatient et à la braquer, il risquait d'essuyer un refus. Alors il patientait. Puis finalement la voix de la jeune femme s'éleva:

-J’accepte ce travail.

Balkman eut pour seule réaction un petit sourire en coin. La jeune femme enchaina presque aussitôt:

-Aurais-je un moyen de vous contacter une fois que j’aurais capturé l’un des individus… ?

Le Général tourna la tête vers la demoiselle et dit d'un air satisfait:

-Croyez moi vous ne le regrettez pas, et sachez avant toute chose, que seul le résultat m'importe, pour le reste vous avez carte blanche.

Il fouilla dans la poche intérieure de son menteau et sortit un stylo et un petit carnet. Il griffona une adresse et un numéro de téléphone, puis les tendis à la jeune femme:

-N'utilisez le téléphone qu'en cas d'urgence. Si vous voulez me voir laisser une lettre à l'adresse indiquée.

L'adresse était celle d'un hôtel bar restaurant . Très connu de Central, il était à la sortie du centre ville, dans une des avenues les plus animées et lesp lus riches de la capitale. L'établissement était réputé dans tout le pays. Il était l'un des plus grands et luxueux d'Amestris. S'y croiser les touristes fortunés, les puissants qu'ils soient à la tête de grandes entreprises ou hommes politiques, voire pour quelques uns mafieux, tout le beau monde de Central voir plus, sauf les militaires à de rares exceptions prêts, qui eux avaient bien sur leurs quartiers dans le QG. Cela faisait toujours débats d'ailleurs, des transactions plus où moins honnêtes avaient lieu dans cet établissement, mais il avait tellement de puissants habitués, que personnes n'osait s'y attaquer. Tout le gratin de Central voir du pays et des Etats voisins s'y retrouver. Un endroit plein de vie, mais ou pourtant jamais rien d'important ne sortait. Tout juste des scandales de bas étages pour journeaux en mal de gros titres, mais jamais rien de capital. Cet établissement était parfait pour ce type d'affaire. Balkman en était un habitué, bien qu'il ait un logement dans la capitale, il mangeait régulièrement là-bas et y réservait même parfois une chambre, lorsqu'entre deux missions loin d'ici il n'avait qu'un cours laps de temps pour se poser.
Visiblement la réponse positive de la jeune femme l'avait mis dans de bonnes dispositions et en lui tendant la feuille d'un air aiamable:

-Si vous avez d'autres questions...
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeMar 31 Mai - 20:02

Recevoir carte blanche. Personnellement, j’ai toujours adoré ces mots. Cela signifiait que je pouvais agir à ma manière pour accomplir une mission. J’avais mes méthodes et je préférais les respecter. Il ne me restait plus qu’à commencer mes recherches pour trouver ces trois individus. Pour ce qui était de Scar, l’amener auprès de cet homme ne serait probablement pas chose aisée. Quant à Edward, je ferais en sorte qu’il accepte de me suivre, autrement que par la force. Je pourrais toujours tenter de veiller sur lui, question d’être certaine qu’on ne lui fasse aucun mal, même si ce serait probablement impossible pour moi de rester auprès de lui. Et puis, finalement, quant à ce fameux docteur Marcoh… La tâche allait probablement se révéler longue et ardue. Avec de la chance, je le trouverais et pourrais le ramener aisément au lieu de rencontre que l’homme aura déterminé.
D’ailleurs, ce dernier me remis un papier sur lequel étaient noté un numéro de téléphone ainsi qu’une adresse. Il désirait que le tout soit discret, visiblement, ce qui était tout à fait normal. Je tendais la main et m’emparais du bout de papier qu’il me tendait avant de rapidement poser mon regard dessus. J’arrivais à déchiffrer son écriture, c’était déjà ça. Je ne commenterais pas l’esthétique de celle-ci. Et puis, j’avais vu pire. L’important était que je sois en mesure de différencier les chiffres et les lettres les uns des autres. Je pliais le papier en deux et le glissais dans une poche intérieure de mon manteau. L’homme avait bien précisé que je ne devais utiliser le téléphone qu’en cas d’urgence. L’adresse, quant à elle, me disait quelque chose. Je pourrais toujours y faire un tour de reconnaissance, cela peut se révéler utile.


-Si vous avez d'autres questions...

À présent, avant de rentrer chez moi, je devais poser une dernière question à cet homme. Je devais connaitre son nom, qu’il soit vrai ou faux, je m’en fichais bien. Je pourrais ainsi me permettre quelques petites recherches sur lui. Et puis, il me tendait la perche avec ces mots. Je devais en profiter pendant qu’il était là. Sans connaitre son identité, comment pourrais-je lui laisser convenablement cette lettre lorsque viendrait le temps de lui demander une nouvelle rencontre ? Et puis, qui demanderais-je au téléphone si la situation exigeait que je décroche le combiner pour lui parler d’un quelconque problème ? Quitte à ce qui me demande mon nom en retour, il fallait bien que je lui pose la question.


-Tout ce que je vous demanderais est votre nom. J’aime bien savoir avec qui je fais affaire…



[Pardonne moi pour ce très court et merdique poste >< ]
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeMer 8 Juin - 8:47

La jeune femme prit le papier sans autre forme de procès. Balkman ne regrettait pas son choix, elle était belle mais surtout tout en elle respirait la professionnelle sérieuse. Elle regarda a feuille puis la rengea et posa une question:

-Tout ce que je vous demanderais est votre nom. J’aime bien savoir avec qui je fais affaire…

Logique, les professionnels aimaient bien ce genre de détail et puis c'était nécessaire pour qu'elle puisse le contacter. Enfin après une transaction de ce genre donner son nom sonnait comme une marque de confiance, comme une information scellant l'accord. Le général de division la joua franc jeu:

-Balkman.

Il était suffisamment sur de lui pour ne pas donner un faux nom. Et puis il n'y avait pas des tonnes d'informations sur lui excepté dans les fichiers de l'armée. Mais la jeune femme ne sachant pas qu'il était militaire il lui serait difficile de trouver des informations. Bien sur Balkman posa la même question en retour, c'était normal:

-Et quel est le votre ?

Il lui avait donné son nom, elle devait faire de même pour sceller cette affaire. En attendant la réponse de la jeune femme Balkman regarda sa montre qu'il avait au poignet. Elle devait valloir son pesant d'or, un signe de plus montrant qu'il avait de gros moyens. Il aurait pu regarder l'heure sur sa montre à gousset, celle des alchimistes d'Etat, mais lui ne la sortait que rarement, surtout face à une interlocutrice pareil, inutile de lui donner trop d'informations. La montre indiquait 19h30, mine de rien ils marchaient depuis un moment et étaient déjà hors du centre-ville, d'ailleurs il y avait de l'animation mais pas autant que tout à l'heure. Les gens se pressaient de rentrer au chaud alors que la nuit tombait, Balkman n'attendait plus que le nom de la jeune femme pour faire de même.
[HRP: tu peux conclure si tu veux]
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MessageSujet: Re: La belle, la brute et les idiots   La belle, la brute et les idiots Icon_minitimeDim 19 Juin - 19:22

Faux nom ou pas ? Il avait été direct, comme si la réponse était évidente, qu’il la connaissait depuis longtemps. Soit, il avait déjà prévu le coup avec un pseudonyme, soit il avait suffisamment confiance en lui pour savoir qu’il n’avait rien à craindre en révélant son identité. Pensait-il que je ne ferais aucune recherche à son sujet ? Si je ressentais le besoin d’en apprendre plus sur lui, j’avais toujours cette solution et je découvrirais probablement qui il était réellement, à moins de tomber sur tout un tas de papiers falsifiés. Je verrais bien le jour venu. Pour l’instant, il était temps de rentrer, ayant en main toutes les informations nécessaire pour accomplir le travail donné. Après m’être arrêtée quelques instants, je fis quelques pas dans la neige, laissant des traces de pas derrière moi. Je tournais légèrement la tête vers le dénommé Balkman et l’observais un court instant. Laissant tomber les faux noms, laissant de côté ces identités que j’utilisais souvent, je lui révélais mon nom. Dans la vie courante, je prétendais me nommer Éliana. Mes voisins m’appelaient ainsi, ceux qui me demandait mon identité lorsque je faisais de nouvelles rencontres pensaient à tort que c’était mon véritable nom, alors que c’était loin d’être le cas. Lui donner ce prénom serait lui donner accès à des informations sur moi, mon domicile, ma vie. Si je ne faisais pas de recherche sur cet homme, lui, allait probablement en faire sur moi, tentant de trouver des informations se révélant utiles, à mon sujet.

-Appelez-moi Ayame…

Je m’éloignais de lui, sans me retourner, un petit sourire aux lèvres. Melyhanna devait m’attendre impatiemment pour le repas, il n’était pas nécessaire de prolonger cette discussion qui s’était naturellement conclue. C’était maintenant à mon tour de jouer. Je tenterais de retrouver les traces de ce docteur ainsi que de Scar au plus vite. Quant à Edward, je lui parlerais de ce bref entretiens avec cet homme. Il sera probablement curieux de savoir ce qu’il trafiquait, autant que moi.

Alors que le vent frais balayait doucement ma chevelure dorée, ainsi que la poudre blanche au sol, je marchais vers mon domicile, sortant du champ de vision de l’homme. Les ténèbres s’abattaient sur la ville et le mercure descendait progressivement. Mon manteau me gardait peut-être au chaud, mais rien ne valait la chaleur de son domicile, d’un bon repas et d’un grand bain à l’eau brûlante. Respirant un bon coup l’air frais de l’extérieur, j’accélérais le pas, une dernière fois, espérant avoir fait un bon choix en acceptant ce travail.

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