La cupidité et le mépris face à face

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Copyright Galimybé

Un face à face, rencontre entre deux pêchés

Ca faisait un moment déjà que Greed squattait West city. Il avait décidé que son point de départ se ferait là, loin de central, loin des siens. Les jours passaient, et les rencontres se multipliaient (plus ou moins utiles les rencontre, il fallait l'admettre). Depuis quelques semaines il squattait l'appartement d'un mec qu'il avait zigouillé, ayant les nerfs à vif après une soirée trop arrosée. Il s'était débarrassé du cadavre mais avait pris soin de récupérer ses clefs et ses papiers. Un homme sans famille et sans histoire, autrement dit la planque parfaite !

Ce jour là il avait passé la matinée à réfléchir en regardant des plans d'Amestris, sur comment étendre son influence une fois que ça serait possible. Et oui de temps à autres il réfléchit le bougre. Quelque temps plus tard, bière à la main, il s'était assoupi tête en arrière. Assis sur son pauvre fauteuil comme sur un trône royal, il fallait être au top même au fin fond du septième enfer, disait-il souvent. Bizarrement c'était assez bien rangé, seul le salon ressemblait à un bordel de fin de soirée constant (cadavres de bouteilles, mégots et vêtements à la pelle). C'est vers 14heures qu'il se réveilla, la tête dans le fion, il pris une douche avant d'enfin quitter "son" appart'.

Il faisait beau, pas spécialement chaud, mais ça Greed n'en avait strictement rien à faire. Tss... ça attaque les yeux. Merde... Je devrais arrêter la bringue... Noooon, c'est trop bon ! Il marchait sans destination précise, salua deux/trois personnes qu'il commençait à connaitre dans le quartier. Il se sentait libre. Ah ça fait du bien quand même ! Et vit passer quelques personnes 'Tin ça devrait pas être permis de porter un truc pareil ! Oh ! Il passa alors près d'une petite boutique qui vendait des lunettes de soleil. Avec des goûts swag au possible, il acheta une paire de petites lunettes de soleil rondes.

Son humeur jusque là très joyeuse changea d'un coup, sans savoir pour quoi il se sentait mal à l'aise comme épié... Il regarda alors tout autour de lui pour essayer de détecter d'où ça venait. Par instinct il chercha Pride c'était ça, la même sensation qu'il pouvait ressentir en présence du fier. Non mais c'est pas vrai! Qu'est ce que cet enfoiré de Pride vient foutre dans le coin ? C'est bien ma veine, fallait qu'il y ait un frangin qui se pointe...Blasé au possible, il continua a chercher... Soudain son regard s'arrêta sur un gamin frêle et albinos. Pourquoi il l'ignorait, mais c'était sur cet adolescent que son regard s'était porté. Ils s'étaient croisés, l'ado lui tournait alors le dos, et Greed sans aucune discrétion commença à le suivre.

Nombre de messages : 108 Date d'inscription : 05/07/2012

Depuis sa rencontre avec Edward, Scorn n'avait pas osé remonter à la surface de peur de retomber sur lui, non pas qu'il le craignait, mais plutôt que ce dernier ne découvre sa véritable nature. De ce qu'il en avait compris les Homunculus étaient la preuve qu'un alchimiste avait fait de l'alchimie humaine contre-nature. En soi, il n'était pas dérangé par cet état de fait, il considérait les humains (alchimiste compris) comme des insectes nécessaires à un écosystème. Mais il devait malgré tout faire attention à son identité, car même si individuellement ils étaient aussi faible qu'insupportable, Scorn ne pouvait nié qu'ils s'étaient reproduit à un telle vitesse pour envahir ce monde que même avec tous ses pouvoirs, il n'était pas certain de pouvoir supprimer la race humaine entière, d'autant que « Père » ne l'aurait pas voulu. Le jeune albinos devait donc faire profil bas et il préférait ne pas croiser Edward. Cependant après quelques semaines, il estimait que suffisamment de temps était passé et se lança donc vers la surface pour respirer un air un peu plus frais et surtout pour se dégourdir les jambes. Contrairement à ses frères et sœurs, il n'avait pas de tâche assignée pour l'instant et il devait bien l'admettre, il s'ennuyait comme un rat mort. Il s'était alors rappelé que le frère en armure de Edward avait un livre et qu'il semblait si plongé dedans qu'il avait eut l'air déconnecté de la réalité, peut-être que lui aussi devrait-il se mettre à lire pour passer le temps ? C'était en tout cas l'idée qu'il avait eut pendant qu'il se dirigeait vers la surface.

Les tunnels il les connaissait et les chemins aussi. Il les parcourait si souvent qu'il n'avait même plus besoin de voir pour avancer, mais même comme ça, le choc lumineux avec la surface restait le même, ses yeux prenaient beaucoup de temps à s'adapter à la lumière si vive du soleil. D'autant qu'il faisait beaucoup plus chaud à la surface, les sous-terrains avaient au moins l'avantage de garder le frais. Mais quand il pu distinguer correctement, il se dirigea vers l'endroit ou il entendait le plus de bruit dans la ville. Lui qui aimait le calme et n'appréciait pas les foules, il se surpris lui-même à s'y rendre de son propre chef. Lorsqu'il arriva enfin sur le lieux recherché, il constata que c'était un genre de marché, c'était la première fois qu'il assistait à ce genre de rassemblement où les humains se réunissaient pour acheter ou vendre des choses qu'ils pouvaient acheter ou vendre dans des magasins. Pour Scorn, c'était un effort inutile de leur part et il ne chercha pas à comprendre pourquoi ils faisaient un marché dehors. Cependant, maintenant qu'il était sur place, il regarda un peu ce qu'ils proposaient, même s'il n'avait pas d'argent pour payé, il était curieux de voir ce que ces misérable humains étaient capable de faire. Du coup il se prêta au jeu et questionna quelques vendeur sur les articles faisant mine de s'y intéresser, puis une fois qu'ils semblaient en avoir marre de répondre à ses questions, il s'en allait sans rien acheter provoquant la colère de ces marchants.

Puis alors qu'il était penché sur un étal ou on vendait ce qui ressemblait à des montres, il sentit un présence familière non loin de lui, il leva alors la tête et dévisagea tous le monde autour de lui, mais aucun de ceux qui étaient ici ne lui étaient familier. Pourtant l'aura qu'il sentait encore lui donnait l'impression que c'était un de ses frères ou sœurs. Pourquoi se cacheraient-ils ? D'autant plus qu'ils étaient censé être en mission chacun. Cependant, alors qu'il tentait de reprendre ses distractions, ses pensées n'étaient plus concentrées sur ce qu'il faisait et cela l'agaçait peu-à-peu. Scorn eut alors une idée, faisant mine de ne rien savoir, il se dirigea sans se retourner vers une ruelle isolée pour voir si cette présence allait le suivre ou non. Dans l'état actuel des choses, il ne craignait rien ni personne dans cette ville à part « père », et si c'était bien un de ses frères ou sœurs, il en aurait rapidement le cœur net.

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