C’était encore une mauvaise journée en vue, des plus déplaisantes il fallait se l’avouer. Ils s’étaient tous donnés le mot ces temps-ci pour l’énerver ou pour la faire sortir de son fort? L’envie de tuer planait, mais jamais aussi fort que ce maudit soleil qui lui brûlait le crâne. Et le pire c’est qu’elle venait à peine d’entrer dans l’administration et déjà la générale en avait assez. Dire qu’elle devrait encore subir cela une journée entière. Qu’est-ce qui l’énervait le plus? Avoir du quitter le Nord pour une imbécillité, devoir endurer cette chaleur étouffante du Sud au lieu de la froideur du Nord, risquer d’attraper de bêtes coup de soleil ou aller voir des filles se pavaner en maillot pour attirer le regard d’hommes? Tout cela confondu, elle allait passer une des pires journées de sa vie!
Ce n’était pas de sa faute, la loi du plus fort qu’on disait dans son fort. Et malheureusement cet ordre venait d’en haut, un ordre stupide mais indiscutable, du moins jusqu’à ce que celle-ci monte suffisamment en grade. Ce débile de généralissime n’avait rien de mieux à faire que de l’envoyer surveiller une nouvelle plage qui venait d’ouvrir? Franchement! « Plus de personnelle disponible » qu’il disait. Et dire qu’il aurait pu prendre le premier venu, mais non, prenons la générale pour voir! Rhaaa s’en était trop!

La dame qui était à l’administration la regarda d’un drôle d’air, n’aillant apparemment pas été avertie de la visite d’un haut gradé dans l’armée. Mais c’est surtout ses vêtements qu’elle dévisageait. Ben quoi? Elle était dans l’Armée, non mais! Elle s’attendait à quoi? Olivia n’avait pas la patience de s’obstiner avec elle, aussi ne dit-elle rien, attendant.

« Pour se changer, c’est à votre droite… »

Dit-elle timidement. Pourquoi diable se changer? Elle était très bien dans ses habits de l’armée! Bien sur sans son manteau, les conditions climatique l’obligeant à le laisser ailleurs. Hors de question qu’elle porte une de ces horreurs à deux pièce. De toute façon, elle n’en avait pas et était sure de ne pas trouver à sa taille. Et puis cela ne lui servirait à rien, elle était dans le grand froid pratiquement toute l’année, sauf lorsqu’elle devait revenir à central pour des obligations familiale ou des banalités comme celle-ci. Soupirant, la générale continua son chemin comme si elle n’avait jamais rencontrée la dame et sortit, le soleil l’obligeant à porter sa main devant ses yeux un instant, pour s’y habituée. Pouaah! Il faisait vraiment trop chaud! Elle allait virer complètement folle si elle s’exposait au soleil. C’est simple, on cherche un coin à l’ombre, on s’y installe et on passe la journée ainsi. Ainsi pas de coups de soleil, pas de coup de chaleur non plus. Et même qu’à l’ombre la vision est mieux, donc on surveille plus ce qu’il y a aux alentours. Personne ne pourra chialer donc.
Des parasols étaient installés pour les gens ayant besoin d’ombre. Elle s’installa donc sous celui le plus reculé de la plage. Elle avait l’air complètement idiote et le savait bien, mais qu’avait-elle à faire de pareilles stupidités. La seule chose qui l’énervait en ce moment c’était de faire cette lourde tache et de savoir qu’elle ne serait pas payée en heures supplémentaires. Au nombre de temps qu’elle investie jour et nuit dans son fort, elle était toujours payer le même salaire. Franchement, il aurait pu au moins se donner cette peine.

Au loin, elle reconnue aisément la blondinette qui se trouvait dans le magasin d’armement, qui semblait travaillée ici elle aussi. Elle discutait avec une drôle de femme avec elle aussi un maillot, un chapeau, un truc allant par-dessus le maillot et des lunettes. Ce que les femmes avaient le don de se compliquer la vie! Bon, rien d’anormal en vue. Avec un peu de chance elle pourrait même piquer un somme. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas bien dormie, étant souvent demandée d’un côté ou de l’autre. Travailler dans un fort n’est pas la même chose que dans une caserne, surtout quand c’est vous qui contrôlez tout. Ce paresseux de Mustang ne pourrait pas en faire autant!
Un ballon passa à ses côté et rapidement son visage prit un air bien colérique, regardant le môme l’air de dire « Calme-toi le gosse sinon je vais te calmer!!! ». Celui-ci prit rapidement son ballon et S’en alla en courant. Décidemment elle ne savait pas s’y faire avec les jeunes.

Hana arriva à la plage. Elle était vraiment heureuse, ça faisait quelque jours qu’elle en rêvait. Dans leurs corps, Kira ruminait. Dire qu’elle voulait profiter de l,arriver de l’été pour ce relaxe avec un ventilateur en plein devant le visage. Et bien non, Hana en avait décider autrement. La plage. Endroit désagréable, qui aspirait la chaleur du soleil pour la renvoyer en puissance dix sur les personne qui avait le malheur de s’allonger dessus. En plus, Kira avait beau argumenter en disant qu’elle étaient déjà aller une bonne centaine de fois à la plage, Hana rétorquait toujours la même chose.

“-On y est allé souvent, mais jamais pour s’amuser. Toujours pour le travail, donc du coup, j’ai pas pu en profiter. C’est l’occasion ou jamais.”

Kira devait bien lui accorder le fait qu’elle n,avait jamais profiter d’un plage. À chaque fois que le cirque ci arrêtait, elles avait plein de représentation ou de pratique. Donc aucun temps pour aller se tremper les pieds dans l’eau de mer. Et il faut dire qu’elle en était bien heureuse. La plage, ce n’était pas son truc.

Déjà, celle-ci commençait à ce remplir de personne. Des obèse qui brûlait au soleil et qui ne faisait même pas attention au gras de leur ventre qui coulait sur le sol, des enfants pagayeurs, des pleurnicheurs. Il avait aussi des jeunes adolescents qui essayait de s’attirer les uns après les autres.

“-Hana, tu sais, c’est vraiment pas l,endroit idéal ou passer des vacances. On pourrait pas aller dans un autre endroit, au frais?”

-Allons, Kira, ce n'est pas ci pire. Je te dit qu’on va bien s’amuser.

“-TU vas t’amuser, tu veux dire.”

Hana s’avança tranquillement. Elle évita habillement quelque gamins turbulents qui passèrent près d’elle. Elle spotta ensuite un coin proche des arbres. Personne ne viendrait piller sur sa serviette. D’un pas déterminer, elle se rapprocha de l’arbre. Et bien entendue, elle ne remarqua les deux personne en dessous de celui-ci qu’à la dernière minutes, autrement dit, juste qu’en elle était arriver. De surprise, elle s’arrêta quelque seconde. Deux jeune fille. D’environ son âge. Elle n’avait aucune idée qui était celle sur le sol, mais la fille au cheveux blond lui disait quelque chose.

“-C’est Éliana, sombre idiote.”

-Éliana?

Quel beau soleil dehors! Le ciel était bleu, sans nuage, et c'était un temps parfait pour aller à, la plage. Oui, j'avais bien fait d'y aller, je crevais de chaud comme des nouilles Xingoise dans de l'eau bouillante! Je contemplais la mer, aussi bleue que mes yeux et qui faisait miroiter les rayons du soleil, m'éblouissant un peu, ce qui me fit détourner immédiatement le regard. Bon, plus de temps à perdre! Je me précipitais dans les cabines, me changea rapidement et remplaça ma tenue habituelle par un maillot de bain noir deux pièces. Après être sortie, je déposa mon sac qui contenait des jumelles (Non, je ne suis pas perverse! ... Ou presque pas! >O<"), je plongea tête la première dans l'eau. C'était agréable, c'était rafraichissant, que demander de plus? Cependant, mon bonheur fut de courte durée: je sentis quelque chose me pincer horriblement à l'orteil. En criant comme une fillette, je me précipita hors de l'eau pour mieux voir ce qui me pinçait. Je faillis m'évanouir: un homard! Comme une idiote, je bougea frénétiquement le pied, en espérant que cette sale bestiole se décroche rapidement. Mon voeu fut exaucé: le crustacé s'envola dans le ciel et tomba telle une pierre sur la tête d'une fille blonde, qui portait presque le même maillot de bain que moi. Bien fait, fallait pas me copier! Je nagea plus loin, pour échapper au courroux de la jeune fille. Héhé, je suis trop forte ... Je m'adore, parfois. Trop occupée à me flatter intérieurement, je ne vis pas le maître nageur arriver vers moi d'une démarche furieuse. Il me pris par l'oreille et m'emmena sur le rivage. Eh beh, il n'a pas honte de faire mal a une jeune fille innocente? Ou était la galanterie? Je me fis sermonner longuement que comme quoi, c'était mal de lancer des bestioles vivantes ou pas sur la tête des gens. Comme si c'était ma faute, si les homards m'aimaient trop!

-Et que je ne reprenne pas à refaire ça! dit le maitre nageur, furieux.
- Ouais, ouais, ça va ...

Bon, l'eau, ce n'est plus trop pour moi. Pourquoi ne pas inaugurer mes belles jumelles? Non non, je vous le rappelle, je ne suis pas perverse. Je traça un cercle avec une étoile au milieu, planta cinq coquillages-couteaux à chaque extrémité de l'étoile, me concentra et fit apparaitre une petite forteresse de sable, où je pouvais observer aisément les gens sans me faire voir. Enfin, la bâtisse n'était pas discrète, mais bon ... Je pris mes jumelles, et commença mon espionnage. Gare à vous!

(je vais rafraichir un peu le sujet ^^ )

Après m’être assurée que la jeune fille allait bien, je pouvais retourner à ma chaise. Cependant, avant même que j’aille tourné les talons, j’entendis mon nom. En fait, mon faux nom. Et voilà que cette journée se compliquait encore plus que maintenant !

-Éliana?

Je me retournais vers la voix. Je reconnu sans mal la personne, ou plutôt « les » personnes qui étaient devant moi. C’était la jeune fille à double personnalité que j’avais croisé quelques fois. J’avais complètement oublié que je ne lui avait pas révéler mon véritable nom à notre première rencontre… et que jamais elle n’avait su que je lui avait menti. Valait mieux que ça reste ainsi. Je ne voulais pas avoir à me justifier par la suite ! Pour l’instant, je devais rester calme et naturelle… et j’aimerais bien m’en débarrasser au plus vite.

-Bonjour, Hana, fis-je avec le sourire.

Puis, quelque chose se posa avec dureté sur ma tête. C’était vivant, ça gigotait. J’attrapais la créature qui tentait ensuite de me pincer avec ses grandes pinces rouges. D’où sortait ce homard ?! Je regardais aux alentours, mais je ne vis personne qui aurait pu me le lancer. Je levais la tête vers l’arbre, des flammes brûlant mes iris, mais il n’y avait rien. Je balançais la créature dans une quelconque direction, sans même prêter attention à l’endroit où il atterrirait. Saleté de créature ! Tout pour que je déteste encore plus la mer !

Mon regard croisa une jeune femme en uniforme, plus loin, sous un parasol. Je la reconnu parfaitement. Je l’avais croisé par hasard à la boutique d’arme à feu. L’envie d’aller lui parler de manquait pas, même si je ne savais quoi lui dire. Et puis, ça serait sûrement plus marrant que de rester planté ici avec les deux jeunes filles… ou plutôt trois si on comptait Kira.

-Je dois y aller, ravie de t’avoir rencontrer, Hana !

Sur ce, je m’éclipsais rapidement. D’un pas léger, naturel, je me dirigeais vers l’endroit où reposait Miss Armstrong. Arrivée à sa hauteur, je me penchais vers elle, un sourire radieux illuminant soudainement mes lèvres, sans que je ne saurais dire pourquoi.

-T’as pas trop chaud avec cet uniforme sur le dos, ma chère ? demandais-je en plaisantant.