Un malheur n'arrive jamais seul... Pour le plus grand plaisir des Homonculus...[Pv:Celle qui aime les sucettes 0]

Ridicule... De la paperasse encore et toujours... Comme si lui, Wrath, la colère personnifié n'avait que ça à faire... S'occuper des mœurs des humains... Enfin c'est ce qu'il pensait sur le moment mais ce poste de Führer lui procurait de nombreuse joie... Déclencher des guerres, torturer, expérience toutes aussi horribles les unes que les autres... Commander un bataillon d'imbécile qui creusaient eux même leur tombe... Qui se faisaient appelé chien à la botte de l'armée, voir limite insulté une fois dehors... Alors que lui... Le brillant Généralissime King Bradley, aimé du peuple... Avec une famille parfaite, sa femme, douce et gentille toujours prête à aider son prochain... Et leur fils adoptif Selim, brillant garçon... Très brillant même, Trop... Pour être un de ses insectes hideux qui se croient supérieur à toute forme de vie... Les hommes couraient à leurs pertes, doucement mais surement ils étaient voués à disparaitre... Et la race supérieur qu'était les Homonculus allait les y aider.

Wrath releva la tête qu'il avait laissé appuyé sur son poing qui lui même était accoudé au bureau, et repensa à tout ce qui c'était passé... Journée très calme en somme... Quelques dossiers à signer, des demandes de mutations toutes refusées quelque soit la raison. Personne ne bougerait sans motif valable... Ensuite une demande de congé... Chose la plus intéressante de la journée, le jeune homme était un militaire d'aspect frêle mais avec le regarda intelligent... Lorsqu'il c'était avancé dans le bureau de King Bradley, il l'avait fait avec assurance... Il avait ensuite posé sa lettre sur le bureau...Quelque minutes passèrent et le Généralissime lui accorda son congé, il déposa donc son arme sur le bureau du Généralissime... Apparemment l'intelligence dans son regard n'était qu'une façade... L'arme qu'il venait de poser sur le bureaux signerait sa perte... Allez savoir pourquoi le jeune homme sorti de la pièce avec un sourire aux lèvres... Dans les minutes qui suivirent le départ du jeune soldat King continua de fixer la porte tout en s'adressant à un personne qui n'était pas présente...

"Envy..."

Il tourna ensuite la tête vers la fenêtre et un jeune homme, ou du moins il paraissait jeune était assis de façon nonchalante sur l'appui de fenêtre, il balançait une jambe et avait un sourire qui laissait découvrir toute ses dents... Point de vue style on le reconnaitrait entre mille. Vêtu légèrement et essentiellement de noir, les cheveux verts et la chose la plus important... La marque d'Ouroboros qu'il avait sur le haut de la cuisse gauche et qui marquait bien son appartenance aux Homonculus... Toujours avec son sourire aux lèvres il regarda Wrath dans les yeux et s'adressa à lui avec son habituel ton moqueur...

"Hé bien... On dirait que tu as encore une idée derrière la tête pour faire souffrir un de ces idiots sous tes ordres. Je me trompe, Wrath?"

Malgré sa tête d'idiot Envy était perspicace... Il commençait aussi à savoir comment fonctionnait Wrath... Le jeune soldat qui prenait son congé, travaillait au service de maintenance du réseaux interne de l'armée... Autrement dit, il pouvait mettre sur écoute qui il voulait. Et allez savoir pourquoi il avait décidé de mettre sur écoute le chef du pays... Chose totalement futile quand on sait que la ligne du Généralissime se désactivait d'elle même quand on la mettait sur écoute... Mais Wrath en bon joueur avait laissé la ligne active et donc il se laissait épier... Et il laissa filtrer certaine information comme un projet menant à une futur guerre à Youswell... Fictif bien entendu mais le jeune homme avait mordu a l'appât car dans sa demande de congé il avait noté en raison "Mère malade, habite dans l'Est"... Que pensait il faire en allant là bas ? Éviter un conflit inexistant? Les humains sont si prévisible et idiot... Enfin soit il entreprit de répondre à Envy avec le visage qu'il affichait lorsqu'il était en présence de ses frères ou d'ennemis...

"Prend l'apparence de se soldat et son arme... Et... Rend toi chez moi, aux alentours de 22h30... Il y aura deux gardes, tu abattras le premier et le second tu lui logeras une balle dans chacune des jambes...Une fois à l'intérieur, tu tireras sur mon épouse, à l'abdomen si possible, qu'elle souffre le temps que j'arrive... Je me chargerais du reste..."

En clair il voulait accusé le soldat de l'attaque de la maison Bradley et de meurtre surtout...Cela donnerait une raison de l'éliminer et une excuse pour la disparition de sa femme... Le visage d'Envy affichait clairement de l'incompréhension... Mais Wrath ne lui demandait pas de comprendre mais d'agir... De toute façon comme dit plus haut il connaissait Bradley... Aucun de ses gestes n'étaient fait aux hasards, derrière tout ses plans même les plus tordu, se cachait une raison qui ne pouvait être que bénéfique pour les Homonculus... L'être représentant la jalousie s'exécuta donc, se transforma en soldat et prit l'arme... Il était déjà tard à présent... Bradley lui donna la fiche du soldat en question... Pour savoir quand répondre si on l'appelait par son nom... Ce soldat s'appelait donc David Park... Le jeune soldat Park était donc en fin de vie... Personne ne croirait à son innocence ou même ses dires... Encore fallait il qu'il ait le temps de parler... Le soldat ne devait partir que le lendemain, un jours de repos qui lui couterait bien chère...

Envy partit donc par la fenêtre l'obscurité étant tombé, elle le cachait des regards indiscrets... Le Führer sortit de ses pensées... Et regarde la pendule face à lui 22h20... Il était donc temps de partir... Le plan allait se mettre tout doucement en marche avec en conclusion l'arrivé d'une nouvelle pièce sur l'échiquier de Père... Le Généralissime parcourait à présent les couloirs, en direction de la sortie principale où l'attendait son chauffeur comme d'habitude... Arrivant à l'entrée sans rencontrer personne, il salua son chauffeur et se mit assis sur la banquette arrière... Le trajet ne prit que quelques minutes... Et à peine descendu de la voiture... Wrath avait compris qu'Envy avait fait son travail à merveille... La grille d'entrée entre-ouverte, le Généralissime donna ordre au chauffeur de ne pas le suivre tout en dégainant son épée... Il arriva rapidement à la porte d'entrée de sa villa... Un des deux gardes étaient au sol, mort, le deuxième était appuyé contre le mur... On voyait très bien les deux trous hors des quels s'écoulaient le sang à une vitesse folle... Murmurant quelque mot de réconfort à son soldat King Bradley et le soutenant en l'aidant à entré dans la villa pour ensuite le faire s'asseoir dans un fauteuil... Le chef des armées lui donna le téléphone, lui ordonna d'appeler le Docteur Laysawer et de lui dire de venir ici le plus vite possible en épargnant les détails... Wrath entendit un coup de feu à l'étage, il monta les escaliers en quelques secondes à peine... Les pouvoirs des Homonculus étaient impressionnant... Arrivé en haut, David Park sortit de la porte qui donnait sur l'étage... Il regarda son frère avec un sourire et commença à hurlé...

"Mission A... Ho !"

Il se baissa de justesse pour éviter un coup d'épée au niveau de la tête... Cet idiot avait failli le vendre... En hurlant comme un idiot, le soldat à l'étage inférieur aurait pus l'entendre... Envy fit ensuite un saut en arrière, et asséna un énorme coup de pied à Wrath qui l'envoya voler aux bas des escaliers... Ce dernier se releva voyant son "faux" ennemi descendre les escaliers de manière beaucoup plus correct que le chef des armées... Bradley s'avança d'un pas calme et serein vers lui... Le soldat blessé pouvait à présent voir le combat... Les coups d'épée pleuvait sur le "soldat",il avait du mal à les éviter et le Führer commençait à prendre le dessus... Arrivé devant une fenêtre Wrath fit un signe à Envy... Un coup de pied se logea dans la figure du jeune homme qui changeait d'apparence et le fit traverser la fenêtre... King décidé de ne pas engager la poursuite... Officiellement, car il devait rejoindre sa femme et officieusement car courir après un Homonculus ne servirait à rien... Il monta les marches pour arriver à l'étage... Et entra dans la chambre coucher... Qu'elle vision jouissif... La femme qui pensait l'avoir dompté, lui, la colère personnifié se trouvait au sol, baignant dans son sang et agonisant comme un chien blessé... En entendant la porte s'ouvrir elle leva difficilement la tête et vis Wrath... La tête de madame Bradley, ne fut pas celle de quelqu'un de soulagée... Mais plutôt celle d'une personne effrayée, voir totalement hystérique comme une personne souffrant de phobie... Elle regardait le visage de son mari... Il était dur, fermé, exprimait une fureur indéfinissable, rien de bon ne pouvait sortir d'un homme comme lui... Et c'était sur son lit de mort qu'elle le comprenait... Mais comme toute idiote d'humaine qu'elle était elle voulait y croire... Croire que l'amour que lui portait son mari la sauverait... Qu'il l'aiderait... Et quelque mot faible sortirent de la bouche de la femme blessée...

"K...King...Aide...Moi... Ai..de...ta...Femme..."

Le dernier mot avait été dit sans conviction... Elle savait que c'était fini... Cet homme qui était là devant lui, n'était pas son mari, elle ne pouvait pas le croire... Wrath prit la vieille femme dans ses bras et la déposa sur le lit... Il la regarda avec un sourire aux lèvres cette fois si... Mais pas l'habituel sourire bienveillant... Mais un sourire nerveux, qui lui donnait l'air d'un psychopathe entrain de jouir d'un de ses actes... Cette femme qui était là... Cette femme qui avait même un jours osez lui mettre une baffe... Cette idiote qui c'était avéré au final être une parfaite imbécile, totalement inutile et trop gentille... Et elle pensait que l'Homonculus de la colère la garderait à ses cotés pour le restant de ses jours? Elle allait faire comme chaque habitant de ce pays... Servir la cause des Homonculus et disparaitre... Il se décida enfin à lui parler, mais avec une voix plus rude et méchante qu'à l'ordinaire...

"Tu peux m'appeler Wrath, humaine... Ta mort n'était pas aux programmes... Mais ton inutilité à eut raison de toi... J'ai donc choisis de te faire disparaitre en même temps qu'un gêneur... Vous autres humains appelez ça "faire d'une pierre deux coups"... Mais étant un Homonculus je fais faire bien mieux que cela... Tu vas surement me demander pourquoi je t'ai choisis comme femme... Tout simplement car il me fallait une idiote, qui ne verrait pas que je ne suis pas humain... Et qui ne poserait pas de question... Tu as joué ton rôle à merveille je dois dire... Mais je déteste avoir une larve à mes cotés... Et donc......."

Il venait de baisser le regard vers elle... Elle avait une larme qui coulait sur sa joue, surement quelle nourrissait quelque regret de s'être fait manipulé comme ça... Wrath la regarda plus en détail, elle ne respirait plus... Encore un décès qui servirait la cause des êtres supérieurs... Le Généralissime se tourna vers la porte... Il descendit les escaliers et regarda le soldat qui agonisait sur sa chaise... Une jeune femme était penchée sur lui et semblait soigner ses blessures... La deuxième partie du plan allait commencer...

Vagabondant le long des pavés givrés d’Amestris, le médecin généraliste avançait à allure soutenue, frappant le trottoir irrégulier des talons de ses escarpins. Elle cintra la couverture de son manteau afin de se réchauffer, emmitouflant son visage dans le creux de ses épaules, la capuche bordée de laine qui l’abritait des morsures du froid. Ses doigts l’aidèrent à boutonner les attaches de la redingote, moulant peu à peu les courbes de son corps jusqu’à buter sur le dernier bouton situé au torse. Un poitrail un peu trop abondant avait aussi ses inconvénients. Inutile de s’acharner dessus si ce n’est pour découdre la reliure, Clothilde choisit d’abandonner. Une brise soudaine souleva sa cape, frigorifiant ses sveltes jambes malgré la présence de collants épais. La demoiselle grinça des dents sous le frisson, et réunit hâtivement de sa poigne les étoffes en dain. Elle reprit l’avancée de sa marche, croisant au passage de joyeux lurons en charmante compagnie, si l’on peut dire), les sourires hilares et les bras encerclant les épaules des juvéniles filles dont le gloussement paraissait similaire au piaillement d’une autruche. Plus sa traversée progressait, plus elle entrait au centre d’avenues résidentielles silencieuses, assombries par le crépuscule, animées par le miaulement de quelques chats de gouttière. La jeune femme aboutit enfin au seuil de la porte de sa pharmacie, qu’elle caressa du bout de la main. Dans une nuit aussi obscure, sa boutique mêlée à son appartement en premier étage se révélait bien frêle et fondu dans l’ombre. L’alchimiste fouilla au fond de l’une de ses poches afin d’en sortir un trousseau de clé qu’elle tria pour en dénicher celle qui crochètera la serrure de l’entrée. Alors qu’elle entrebâillait le battant de bois, elle hoqueta dans un sursaut lorsque le combiné du téléphone se mit à résonner à en réveiller les morts. Clothilde relâcha un soupir affuté qui témoignait de son soulagement, mais aussi de sa fatigue. Avec une chance sur deux qu’elle soit forcée de repartir, elle évita de se dévêtir et décrocha l’appareil, porta à son oreille et répondit de manière attentive et concentré :

- Docteur Laysawer, je vous écoute ?

Une voix étouffée et saccadée susurra quelques mots incompréhensibles, espacés par de lentes respirations, jusqu’à que l’interlocuteur parvienne à articuler ses phrases grâce à une volonté de fer.

- Officier Derick... gardien de la Villa du Führer... nous sommes des blessés, le Généralissime... vous demande de vous présenter incessamment sous peu... pour nous venir en aide... L’adresse de leur..d-demeure...est..la suivante...3 rue du..du..Clairon..

Le médecin reposa rapidement l’appareil téléphonique, écarta d’une main le rabat d’une armoire contenant divers fioles farcies de liquides, de poudre ou encore de caillots solides, tous étant des éléments favorables à la composition de l’organisme humain. Le médecin se saisit de nombreuses fioles qu’elle accumula dans une vaste sacoche avant de la suspendre sur sa clavicule. Grâce à son intuition, elle n’eut pas à se rhabiller et partit au quart de tour sans sourciller. Des cas de mourants, c’était le train-train quotidien. Mais ce qui l’intrigua fut l’endroit ou était situé les infirmes. Qu’avait-il vient pu se dérouler dans l’enceinte de leur demeure ? Elle avait déjà la certitude que King Bradley restait actuellement vivant. De plus, le soldat avait énoncé la présence d’invalides, ce qui traduisait une éventuelle attaque.
Un aboiement strident l’interrompit dans ses pensées, son regard s’abaissa à ses pieds ou trônait un jeune chiot tremblotant, dont le couinement aurait amadoué les plus insensibles. Le Docteur Laysawer prit le temps de s’accroupir afin de le rassurer par quelques caresses sur le front, un rictus maternel aux lèvres.

- Non Hitsu Brown, tu vas rester ici, je ne peux pas t’emmener avec moi.

Le canidé jappa une ultime fois de manière implorante, mais se résolue aux ordres de sa maîtresse. L’alchimiste s’assura que son animal aurait de quoi déjeuner et de s’abreuver avant de quitter le domicile en verrouillant le loquet, entra dans sa Ford et démarra le moteur qui se mit à vrombir, une vapeur tiède fuyant de l’échappement dessinait des nuées d’essence dans l’air, une source chaude défiant la colère de l’hiver.
Il ne fallut pas beaucoup de temps au Docteur pour intervenir sur les lieux, et s’agenouiller auprès de l’un des gardiens inerte. Malgré elle, il était impossible de ranimer un homme ayant déjà franchi l’au-delà. Elle dut se résoudre à clore les paupières de l’homme dont les yeux exprimait une extrême terreur. Alors qu’elle se redressait, elle fut confrontée à la silhouette de son supérieur, le Führer Bradley, dont la posture à elle seule attestait de tout son pouvoir. Clothilde se dressa solennellement, portant une main en un salut militaire respectueux, le visage durci.

- Mes respects, Généralissime.

Puis, jusqu’à ce qu’il l’autorise à rompre, elle inclina son bras pour le joindre à sa hanche, la posture pointé comme un I. Affronter de face l’amiral des armées d’Amestris était toujours un tantinet intimidant malgré qu’il arborait continuellement un sourire amical. Néanmoins, ce n’était pas le cas ici présent. On pouvait lire dans ses yeux, bien que durs, la naissance d’une profonde douleur. L’alchimiste de soin contenu son sang-froid, quelque chose d’intense avait du se produire pour que cela impacte autant l’humble Chef de Central. Celle-ci se racla doucement la gorge pour prendre parole avant de formuler.

- Où se trouvent les survivants, Généralissime ?

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée

Un malheur n'arrive jamais seul... Pour le plus grand plaisir des Homonculus...[Pv:Celle qui aime les sucettes *0*]

Un malheur n'arrive jamais seul... Pour le plus grand plaisir des Homonculus...[Pv:Celle qui aime les sucettes *0*]

Un malheur n'arrive jamais seul... Pour le plus grand plaisir des Homonculus...[Pv:Celle qui aime les sucettes 0]

Un malheur n'arrive jamais seul... Pour le plus grand plaisir des Homonculus...[Pv:Celle qui aime les sucettes 0]