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| Sujet: Rassemblement de Poèmes Jeu 5 Mai - 21:11 | |
| Voilà mes poèmes, du plus vieux au plus récent.
Inspiration Funèbre
Phœnix venu droit des enfers, Corbeau de flamme de sous la terre, Charognard se nourrissant de mon cœur pourrissant ; Oiseau qui renaît de mes cendres en dedans,
Volent autour de moi les vautours domestiqués, Muses de la douleur à qui je vends ma chair, En échange d’inspiration pour écrire mes vers, J’arrache une plume et pose mon sang sur le papier.
Écrit en décembre 2007
Histoire sans fin
Une couverture couleur sang Pour le bouquin que je lis Un auteur inexistant Aucun résumé du récit
Une sublime page d’accueil Image de l’inimaginable Un diable qui fait le deuil Premier chapitre « invivable »
Pages blanches sur pages blanches Aucun récit, aucun écrit J’entame la deuxième manche Chapitre deux « début de vie »
Première page pleine d’encre Le noir devient couleur On vieillit puis on meurt Chapitre trois « je lève l’ancre »
Art abstrait incompréhensible Sur la tristesse, il vogue Dernière page invisible Je referme un livre sans épilogue.
Écrit en décembre 2007
Las
Miroir au reflet de solitude Mes sentiments au bout de ma plume Mon esprit crache toute son amertume Puis l’encre s’imprègne de ma lassitude.
Écrit en janvier 2008 |
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes Jeu 5 Mai - 21:14 | |
| IL était une fois
Les cendres sont dispersées par les quatre vents Attrapées par les saisonniers au fil du temps M’ont chacun récités tous les contes des mois Une magie commençant par : « Il était une fois »
Il était une fois le bonheur du printemps Les feuilles et les fleurs tous ensemble chantant Les rosées et les brises, les rivières et le ciel Et quand le soleil vient, un sourire de la belle
Il était une fois les lueurs de l’été La chaleur, la lumière de tous ses saisonniers Leur chant et leur danse à l’image des flammes Paradis infernal qui n’aide la future dame
Il était une fois les larmes de l’automne Où tous les habitants sont las et monotone ? La brume de l’âme tombe quand le ciel pleure Plus de chant, plus de danse et l’horizon se meurt
Il était une fois les funérailles d’hiver Un manteau de tristesse, sur la terre et la mer La nature est en veille toute drapée de blanc Les cendres se rassemblent au joint des quatre vents
Aujourd’hui, je lis le vent de ma partition Faite par les saisonniers, les maestros des saisons Enfermer dans un livre au pouvoir d’autrefois La magie d’une phrase : « Il était une fois ».
Réécriture le 03/06/09
Vice et Vertu
Voici le rêve, l’histoire d’un conteur de fable Une vision non fiable engloutie dans le sable Fabuleux songe d’or d’une faible nature La faune et la flore d’une vertu la plus pure Splendide fusion, nourrie par l’astre de feu La filante rivière au doux reflet de bleu Notre mère la terre au fibre de diamant De saphir, de rubis, tout ce monde est vivant,
Le sablier se tourne, le désert se secoue Le soleil a sombré, la lune s’est levée Le rêve s’évanouit une fois poussé à bout Et à l’aube de la nuit les règles sont changées,
Voici le cauchemar, à l’irréelle noirceur Le funèbre changement dans les yeux du conteur Dans une forêt de ronces s’est-il emprisonné Dans les ombres grandissantes la nature a sombré Le vice malsain atteint animaux et plantes Abandonnant son frère aux ténèbres qui hantent Le macabre spectacle sur la scène de la Mort Et de derrière une dune le sablier s’endort.
Commencé le 16/01/08 Terminé le 18/01/08
Le fleuve des songes
Les aiguilles se sont arrêtées, Le temps s’est mis à hiberner, Le monde autour s’est mis en veille, Et emporter par le sommeil, Dans le fleuve des songes il se réveille, Enfin on éteint le soleil.
Les cordes sont pincées, Au son de Morphée, Le sommeil arrive, Et le dormeur dérive,
Il vient d’atteindre la première rive, Pas besoin de conclusion hâtive, Dans le cauchemar il pose un pas, Passe de dormeur à trépas, Et dans son sommeil il s’agite, Et il fuis les lieux aussi vite.
Les cordes sont pincées, Au son de Morphée, Il fuit le cauchemar, Et aussitôt repart,
Le passage n’est pas difficile, Une simple oscillation subtile, L’ancien paysage disparaît, Le rêve enfin lui apparaît, Même pas le temps d’en profiter, Le réveil se met à sonner.
Les cordes sont stoppées, Morphée disparaît, Les yeux sont ouverts, Pour les derniers vers, Le dormeur s’éveille, Et rallume le soleil.
Commencé le 22/01/08 Terminé le 24/01/08
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes Jeu 5 Mai - 21:18 | |
| Quatre grandes Dames
Ils étaient quatre temps, quatre vents, quatre Dames. Elles étaient des symboles, des histoires et des âmes, Enfermées dans un conte, un tableau, à chanter, Dont les vers et les rimes viennent des saisonniers ;
Elle était la douceur, la gaieté du printemps. Elle avait un visage et des yeux pétillants. Une beauté faite de joie et un souffle de brise. Un sourire franc et jeune sur une fresque exquise ; Elle était la première à prendre place dans la salle. Attendant ses « sœurettes » perdu dans ce dédale, Qui prenait la forme d’une grande maison. Elle était la demeure de nos quatre saisons.
Il y a quatre grandes dames, Assises autour d’une table, Chacune de ces femmes, Nous raconte une fable,
Elle était la chaleur et la force de l’été. Des pupilles de flamme sur un visage fermé. Elle était la patience comme l’emportement. Elle souffle un alizé comme un orage violent ; Elle était la deuxième à rejoindre la demeure. Prenant place au coté de sa plus jeune sœur. Elles parlèrent des six mois qui les représentaient, Ces six mois de lumière où le bonheur vivait.
Il y a quatre grandes dames, Assises autour d’une table, Chacune de ces femmes, Nous raconte une fable,
Elle était la tristesse et les pleurs de l’automne. Sur ses plaines coule une pluie qui à jamais résonne. De son souffle brisé, s’échappe une fragrance, Que le monde respire sous la forme d’une stance ; Elle était la troisième à revenir chez elles, Cette modeste demeure aux parois irréelles. Elles attendirent ensemble la venue de l’aînée, Qui une fois présente pourrait les compléter.
Il y a quatre grandes dames, Assises autour d’une table, Chacune de ces femmes, Nous raconte une fable,
Elle était la patience dure et froide de l’hiver. Ses prunelles bleutées reflétant nos chimères. Un beauté faite de glace et de coiffures neigeuses, Quand sa bise vous touche, haineuse ou amoureuse ; Elle était la dernière à finir le tableau. Se tournant vers ses sœurs, elle nous tourne le dos. La porte est maintenant close, il ne reste qu’une fenêtre Vers un conte, une fable, qui maintenant va naître.
Derrière ces quatre fenêtres où le temps s’est stoppé, Où l’aube miroite la nuit, au son d’une mélopée. Une glorieuse toile qui traverse les sables, Signée : « Quatre grandes dames assises autour d’une table ». Commencé le 04/04/08 Terminé le 22/04/08
Candélabre
Sur ce candélabre résident quatre bougies Il y a toi, il y a moi, le passé, l’avenir Et chaque seconde le souffle fait vaciller A ce modeste ensemble, toute la destinée
De l’amour à la haine, je fais le balancier De mon cœur à mon âme, le retour et l’allée Tu es là quelque part, je te cherche pour t’aimer Et plus je me reproche, plus je veux te tuer
Tu portes le premier coup et l’avenir s’éteint Je me retourne et meurs, le passé dans les mains Tu es sur mon cadavre, brûlant de mon amour Il ravive ta flamme, tu me souris toujours
Je te voie d’où je suis et ne l’oublie jamais Que même sans flamme, il continue de briller Le présent comme vie, les bougies comme deuil Le candélabre est là, à jamais sur ma feuille
Écrit le 07/10/2008
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes Jeu 5 Mai - 21:20 | |
| Conte du ciel
Il était une fois, il n’y a pas si longtemps, Un prince et une princesse dans un palais flottant, Qui confond sa beauté avec ses habitants. De cette population se détache deux jeunes gens : Il était renégat et vivait sans couronne. Elle était le légat qui montera sur le trône.
Et même si cette histoire Nous concerne toi ou moi, Nous chantonnerons plus tard : Il était une fois
Son visage lumineux attirait les sourires Qu’elle rendait à son peuple avec un grand plaisir. Sa douce rivière d’or coule entre ses deux ailes, Toiles d’argents s’épanouissant dans le ciel. Elle possède la grâce, le cristal dans la voix, Elle, digne descendante de la reine Titania.
Et même si cette histoire Nous concerne toi ou moi, Nous chantonnerons plus tard : Il était une fois
Son visage enjôleur brillait comme un affront, A tous les hommes sensés, ces porteurs de raisons. Comme une plume légère emportée par les vents, Ces ailes le guidaient tel un astre filant. Noble ou gredin, chacun pour lui avait un mot, Car des rues de la ville, il était le héraut.
Et même si cette histoire Nous concerne toi ou moi, Nous chantonnerons plus tard : Il était une fois
Malgré elle, vers lui, on l’avait attiré. Malgré lui, vers elle, on l’avait emmené. Il serait prétentieux de parler d’un coup de foudre, Car le temps pour les deux n’était plus de la poudre. Mais quand la maladie vint faire tomber ses maux, Pour soigner la princesse, il n’y eut que des mots.
Et même si cette histoire Nous concerne toi ou moi, Nous chantonnerons plus tard : Il était une fois
Et si le seul remède était sous les nuages, Ce fut l’homme amoureux qui aida le lignage, Qui brava l’interdit pour les yeux de sa belle. Vers la strate inférieure, il traversa le ciel. A peine fut il partit qu’on le déclara mort, Mais la princesse, guérit et donna à tous tort.
Et même si cette histoire Nous concerne toi ou moi, Nous chantonnerons plus tard : Il était une fois
Le remède comme tout, possédait bien un prix, Que l’amoureux paya au mépris de sa vie. Pour payer le transport, il dit adieu au ciel, Et pour payer les soins il devint un mortel. Et encore aujourd’hui le ciel dégagé, Lui offre la vision de la ville sauvée.
Et même si cette histoire Ne concerne que moi, Je suis sûr que plus tard Je chanterai avec toi.
Commencé le 08/10/08 Terminé le 26/10/08
Vole liberté
Si j’avais une paire d’aile, je pourrais m’envoler Je ne verrai plus le ciel qui me prendrait de haut Je le transpercerai comme le font les oiseaux Au-dessus des dunes, plaines, vents et marrées Je serai le royal aux serres de liberté Au bec de savoir et aux chants amalgamés
La liberté a un coût que je peux supporter Je peux tout oublier pour pouvoir m’envoler
Si j’avais deux paires d’ailes, je t’en offrirai une Pour qu’ensemble toi et moi, nous rejoignions la lune Pour que chaque nuage dévoile un paradis Que nous vivrons ensemble au-delà d’une vie Comment puis-je espérer que la liberté Me laisse me souvenir de t’avoir aimer
La liberté à un coût que je ne peux supporter Je ne peux t’oublier pour pouvoir m’envoler
Commencé le 22/10/08 Terminé le 31/10/08
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes Jeu 5 Mai - 21:27 | |
| Un soir de pleine lune
Je me souviens ce soir, où la lune était pleine C’était notre rencontre, nous étions deux sur scène Et frapper par la foudre, comme une révélation Nos cœurs se sont choisis, et nous nous enchaînions Je me souviens l’étoile que nous avions choisie Comme unique témoin pour sceller nos deux vies
Te souviens tu ma mie, Comme la lune était belle, Le jour où nos deux vies, Se sont jugées fidèle ?
Je regarde dehors, la lune ce soir est pleine C’est ce soir mon amour que je brise notre chaîne Dans le ciel cette nuit je ne voie plus notre étoile Je sens devant mes yeux apparaître le voile Et j’écris notre adieu de ma plume de tristesse Mais c’est en solitaire que j’affronte ma détresse
Te souviens tu ma mie, Comme la lune était belle, Le jour où nos deux vies, Se sont jugées fidèle ?
Tu liras cette lettre un soir de lune pleine Et je t’aurai laissé seul affronter ta peine Nous nous étions promis de ne verser qu’une larme Lorsque l’un de nous deux laisserait l’autre sans arme Alors retourne toi car j’ai tenu parole Et je t’offre mes ailes pour ton nouvel envol
Je me souviens ma mie, Comme tu étais belle, Le soir où j’ai promis, De te rester fidèle.
Écrit le 08/11/08
A croire que le bonheur existe
Je me suis levé un soir A l’aube du crépuscule J’ai vu dans mon miroir Un reflet minuscule
Comme une fenêtre ouverte Tournée vers l’intérieur J’y ai sondé mes pertes Y ai vu ma douleur
Et j’ai eu le message D’une démone aux ailes d’ange J’ai cru à un mirage Mais j’ai suivi l’échange
Elle m’a montré son art Et m’interdit d’être triste Maintenant je peux croire Que le bonheur existe …
Écrit le 10/11/08
Ciel : pardonnes moi
Pardonne-moi mon amour de faire tomber la pluie Puisque cela t’oblige à être mon beau temps Mais comme une feuille morte emportée par les vents Je dois suivre la tristesse, elle qui dirige ma vie
Pardonne-moi mon amour de ne pas croire aux mirages Puisque cela t’oblige à croire pour nous deux Mais je ne regrette pas que tu formes mes cieux Alors je t’en conjure : je ne suis qu’un nuage.
Écrit le 12/11/08
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes Sam 7 Mai - 21:36 | |
| Le chant des sirènes
Il était une fois, les douces notes d’un chant Qui traversa les plaines, transporté par les vents Atteignant les oreilles d’un modeste danseur Et reprenant ce rythme, il devint le meilleur En dansant pour les grands, il acquerra richesse Puis sa bourse à la main chercha son enchanteresse
Avance jeune danseur Vers la proie de ton cœur Pour en faire ta reine Au doux chant des sirènes
Il atteignit la première terre durant la nuit Et s’en perdre de temps, interroge les banshees « Nous ne connaissons ton chant », répondirent les esprits Et pour donner une preuve, entamèrent leur crie Il comprit son erreur, pour ne plus les entendre Et pour ne succomber, il partit sans attendre
Mais malgré cette erreur Continue jeune danseur Et pour trouver ta reine Suis le chant des sirènes
Atteignant le pays des fées, elfes et lutins Il se fit aborder aux lueurs du matin « Dommage que les humains ne soient que des enclumes Car ton aimée, danseur, tu trouveras dans l’écume. » Il se rendit en mer écoutant ce conseil Et crut atteindre son but au coucher du soleil
Sur la mer jeune danseur Se trouve ton âme sœur Mais est-ce que ta reine Est-elle bien une sirène ?
La déception fut pleine, confronter aux sirènes Mais son cœur s’embrasa pour une simple humaine Elle était jeune chanteuse, il reconnut sa voix Sur ses notes, il dansa et elle trouva son roi Nul ne pourra vous dire s’ils eurent beaucoup d’enfants Mais ils vécurent heureux, c’est ce que dit le chant
Tu as trouvé ta reine Et son chant de sirène Alors jeune danseur Tu peux dormir sans peur.
Commencé le 12/11/08 Terminé le 13/11/08
Le grand saut
Je suis enfin parti, lançant le compte à rebours En guise de souvenir, je te voie mon amour D’abord notre rencontre, comme une pièce de théâtre Mais le temps n’attend pas, je suis déjà à quatre…
Nos croisements voulus, comme nos éclats de rire Et le temps marque une pause, on regarde ton sourire Il va reprendre sa course mais je ne vois que toi Et sans même me prévenir il dépasse le trois…
Enfin c’est le moment où, seul, je me rends compte Que tu es à jamais la princesse de mes contes Mais je connais la suite et détourne les yeux Il s’est fallu d’un cheveux pour ne pas voir le deux…
Maintenant, le moment où j’ai vaincu ma peur Où je me rends chez toi, pour te donner mon cœur Toi dans ce restaurant, où je te voie de loin Tu en embrasses un autre, pile au moment du un …
C’est le tout dernier acte, je me vois sur ce toit, Je lance le compte à rebours et toi tu cries plus bas. Je ne suis pas ton ange, c’est pour ça que je chute, Le temps est écoulé et le sol je percute.
Écrit le 14/11/08
Rien qu’une goutte
Rien qu’une goutte d’encre, pour une plume en lambeau Venue de mes deux ailes qui étaient ton cadeau Une feuille de papier prélevée sur ma peau Un escalier de vers qui me mène au tombeau Mais pour toi ce n’est rien, ce ne sont que des mots Ça n’a pas d’importance, rien qu’une goutte d’eau
Rien qu’une goutte de pluie, sur ton beau paysage Et j’aurai été prêt à affronter l’orage Mais quand seul dans la nuit j’affrontai mes tempêtes La tristesse et la peine, ces deux immondes bêtes Je revenais face à toi, cachant les marques de crocs Tu disais « ce n’est rien », rien qu’une goutte d’eau
Rien qu’une goutte de sang, infestée de poison Qui brûle dans mon cœur, autant que ma passion Et déjà ma main tremble, à la fin de chaque vers Cette déclaration pour toi est la dernière Sache que pour moi t’aimer fut mon rêve le plus beau Mais je sais ça ne vaut rien, rien qu’une goutte d’eau…
Ecrit le 14/11/08
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes Mar 10 Mai - 18:02 | |
| Ma rose
Rose, reine des fleurs Belle, aux milles couleurs
Révèle tes pétales, sublime rose noir Libère ton parfum et étant ton pouvoir Que j’oublie ma conscience pour me laisser charmer Mais jamais ne te cueille par peur de me blesser Alors je te regarde briller dans ce jardin Je viens te voir le soir, pense à toi le matin
Toi, la seule lueur Charme, de ton odeur
Révèle tes pétales, sublime rose blanche Sur ce monde de couleur, tu oses prendre ta revanche Car de ta beauté morte, tu attires les regards Que tu aimes enchanter, utilisant ton art Et mes yeux comme les autres, t’appartiennent de droit Mais toi tu disparais, je ne garde que ta voix
Tel un trèfle de bonheur Pique moi en plein cœur
Révèle tes pétales, sublime rose rouge Que ta fragrance d’amour fasse que mon monde bouge Terrible fille de Lilith, embrasses-moi, embrases-moi Que je brûle à jamais dans un enfer de toi Crées ma lente agonie de tes épines impies Et une fois damnée, tu me jettes aux orties
Pardonne-moi, mon âme sœur Je ne suis qu’un conteur
Tu n’as pas de pétale, sublime rose de papier Car tu es ce poème que je veux lui dédier Si fragile et si belle, à jamais sans défense Sur tes pétales de feuille l’imagination danse Puis devant toi ma plume abandonne la prose Et j’écris tous ces vers pour ma réelle rose.
Commencé le 19/11/08 finis le 20/11/08
La danse à deux
En dehors de l’espace Dans l’infinie du temps Accorde-moi une valse Un tango envoûtant
Que tu tendes ta main Et attrapes la mienne Sans aucun lendemain A jamais sur la scène
Pas besoin de talent Laissons-nous emporter Et nul besoin de chant Ce qu’il faut c’est danser
Avançons peu à peu Ensemble pas à pas La danse, c’est à deux Pas besoin de pourquoi
Ce plaisir est sans nom Et nous restons sans voix Seul nous guide le son Seul, avec toi et moi
Salut ton cavalier Adieu ma cavalière La danse est terminée Recommençons hier…
Écrit le 28/11/08
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes Mar 10 Mai - 18:04 | |
| Quand a sonné minuit
Elle est seule dans la nuit A relire ces contes Elle attendait minuit Et faisait le décompte
Ô ! Jeune fille, pour toi, Les fées ne passent pas
Son prince est en retard Il l’est à chaque soir Hier, demain : miroir Elle rentre car il est tard
Ô ! Jeune fille, pour toi, Les fées ne changent pas
Cela fait des années Qu’elle attend cette seconde Elle veut l’éternité Mais quel destin immonde
Ô ! Jeune fille pour toi, Les fées n’attendent pas
De voleur en menteur Aucun prince n’est venu Ton espoir c’est perdu Mais il te reste une heure
Ô ! Jeune fille pour toi, Les fées n’évoluent pas
Elle se couche dans la neige L’hiver est son vêtement Son dur fardeau s’allège Et vient le prince charmant
Ô ! Jeune fille pour toi, Les fées ne partent pas
Minuit sonne, c’est la fin Elle pleure de bonheur Elle est là son âme sœur Son baiser sans demain
Ô ! Jeune fille pour toi, Les fées ne pleurent pas
Je suis seul dans la nuit A relire mes contes Ma montre sonne minuit Je faisais le décompte
Ô ! Jeune fille souvient toi Ce baiser dans ses bras Quant est partie ta vie N’était-ce pas la magie ?
Écrit le 09/12/08
Coloré
Moi, j’ai fait un constat, depuis ma tendre enfance « J’crois qu’il est différent », c’est ce que certains pensent Il y a des années je ne me rendais pas compte Que la couleur de peau, n’existe pas dans les contes
Je vais sûrement passer pour un jeune homme aigri Qui revendique un droit qu’il a déjà repris Encore un qui critique à tort et à travers Qui insulte à tout va, le passé de ses pairs
Mais je voulais vous dire, si vous ne le savez pas Ce texte ne hurle pas, il chante ce que je vois Qu’il y a dans ce monde, des couleurs qui s’intègrent Alors je vous le dis, je suis fier d’être un « nègre ».
Écrit le 11/12/08
De derrière une vitre
Assis là, je suis seul, l’attention est ailleurs Le temps passe et défile, qu’importe mes humeurs Les scènes sont jouées, je critique un art mort J’observe, je regarde, ces vies, ces lueurs d’or
Grands plateaux, petites scènes, toujours la même pièce Années après années, j’en souffre, que cela cesse ! Toutes ces colères, ces rires, devant moi se ballade Mais rien ne m’est dédié, je reste là, si fade
Et l’espoir me revient, un soir que le ciel pleure J’existe dans les yeux d’une personne extérieur Nos mains se sont frôlées à travers la fenêtre Mais le train redémarre et me retire mon être…
Écrit le 17/12/08
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| Sujet: Re: Rassemblement de Poèmes | |
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