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 |  Sujet: Un petit coucou  Ven 5 Aoû - 5:18 | |
| -Pff c'est chiant ce froid, on se croirait dans le Nord....
Puis son regard se posa sur la neige et des enfants qui jouaient à une bataille de boules de neige. Sa moue boudeuse s'effaça alors laissant place à un sourire. De quoi se plaignait-il lui qui aimait la neige. Si seulement Al était avec lui, il l'aurait surement embêté avec des boules de neige car ce n'était pas l'envie de jouer dans la neige qui lui manquait. Mais bon le soir tomber et il allait bientôt faire très froid, alors il préférait ne pas s'attarder, car bien que chaudement habillé, il ne vallait mieux pas qu'il traine des heures dans le froid avec ses automais, s'il ne voulait pas que ceux-ci le lance... Il passa donc son chemin profitant de la beauté de la neige qui tombait. Il était toujours assez émerveillé de ce spectacle, il faut dire que la neige à le don de faire retrouver à beaucoup leur âme d'enfant. Et comme lui en était un.
Il farfouilla dans sa poche et en sortit un petit papier ou était griffoné un adresse. Celle d'Ayame Hasashi. Une de ses meilleures amies. Il l'avait rencontré il y a bien 6 mois. Elle l'avait aidé, donné des informations importantes, etc... Il avait promis qu'il passerait un jour la voir dans son appartement. Comme souvent il ne l'avait pas fait, trop occuper à chercher un moyen de retrouver son corps et celui de son frère et à chercher des informations sur ce que sembler magouiller l'armée. Mais la il avait une semaine calme et cela faisait bien 2 mois qu'il n'avait pas vu son amie, comme il s'ennuyait et que son frère n'était pas à Central en ce moment il se dit que c'était une bonne idée de lui rendre enfin visite. Pas pour obtenir des informations, non juste pour le plaisir de la voir. Après tout il n'avait pas tant d'amis que ça, enfin il en avait mais c'était tous ou presque des militaires et souvent bien plus agés que lui, alors il ne pouvait pas avoir les mêmes relations qu'avec Ayame qui était une civile à peine plus agée que lui. Pas de hiérarchie, ni de différence d'age, pas d'armée. Bref elle sortait du cadre de ses relations habituelles et ça faisait du bien. Car ses amis à l'armée, il ne se détendait pas souvent avec eux, c'était le boulot avant tout.
La il voulait simplement faire une coupure avec son quotidien, même brève il s'en moquait. Pour cela l'idéal était de rentrer à Resembool, mais avec la neige les trains auraient mis un temps fou ne serait-ce que pour traverser la région centre. Et puis en restant la il allait plus se reposait puisqu'il ne faisait pas de voyage.
C'est donc bien emmitouflé dans son long menteau d'hiver (rouge bien sur) qu'il avançait. Il arriva devant l'immeuble en question après une bonne demi heure de marche. Il regarda sa montre: 20 H l'heure idéale pour rendre une visite et passé un moment avec son amie. L'immeuble était sympa, il poussa la porte du hall monta à l'étage et frappa chez la jeune femme. L'adolescent se recula d'un pas les mains dans les poches et le sourire aux lèvres, il avait hâte de la revoir. |
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| | Sujet: Re: Un petit coucou Sam 6 Aoû - 21:48 | |
| Les deux mains plongées dans l’eau tiède de l’évier de la cuisine, du savon plein les mains et de petites bulles s’élevant allégrement au-dessus de ma tête, je m’affairais à nettoyer Prince, suite au copieux repas que j’avais pu partager avec Melyhanna, ce soir. Nous n’étions pas les seules à avoir pu en profiter; un petit chaton gourmand avait, visiblement, été attiré par la délicieuse odeur flottant dans la pièce. Ne pouvant, bien évidemment, se contenter des morceaux de viandes, laissés généreusement dans sa nouvelle écuelle fraichement achetée, il s’était aventuré sur la table, alors que, sur celle-ci, reposait les assiettes et les plats, ne contenant que partiellement de la nourriture. Melyhanna, coloriant dans le salon, avait accouru à la cuisine lorsqu’elle avait entendu le vacarme causé par Prince, se jetant sur la table tel un chasseur sur sa proie, renversant des plats, tentant toujours de gober promptement tout ce qui lui passait sous la patte. Son petit manège se termina lorsque je peux l’attraper et le maintenir dans l’évier. Couvert de nourriture, ce pauvre chaton avait été obligé d’être complètement lavé, de la tête aux pattes. Pendant ce temps, Mely s’était empressée de nettoyer la table et de poser les plats crasseux sur le comptoir, en attendant que l’évier ne soit libérer. Une fois l’animal propre, je m’emparais d’une serviette et l’y emmitouflait, le blottissant contre ma poitrine. La tête sortie, scrutant avec vigilance le moindre mouvement, la moindre parcelle de nourriture qui aurait, par malheur, échappé au grand nettoyage de Melyhanna, il recherchait toujours des vivres. Ce petit chaton était étonnement énergique, tout comme sa maitresse. Il avait donc besoin de prendre des forces, en mangeant tout et n’importe quoi de comestible, se trouvant sur sa route. Il me rappelait ce cher Lin Yao.
Alors que je tentais de retenir ce vigoureux petit mammifère, le temps de bien sécher sa fourrure maltaise, de brefs coups se firent entendre de l’autre côté de la porte d’entrée. Melyhanna, avait vidé l’eau de l’évier pour la remplacée par un liquide clair dans lequel elle avait généreusement ajouté un liquide pour vaisselle, se précipita vers la porte dans l’intention de l’ouvrir. La déverrouillant, en premier lieu, elle fit face à ce mystérieux invité. Coupant le robinet d’eau, évitant ainsi un débordement, j’allais rejoindre Mely, bien intriguée par ce visiteur. Ne lâchant pas Prince, se tortillant dans mes bras avec le mince espoir de pouvoir s’éclipser, je lui demandais qui était là. Peut-être était-ce quelqu’un de notre connaissance ?
-« C’est un petit monsieur ! » fit Melyhanna alors que je me postais derrière elle.
-« Edward ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Allez, entre. »
La fillette s’éloigna de la porte pour laisser entrer Edward Elric dans l’appartement. Elle referma la porte derrière lui et l’observa, plongée dans un grand mutisme. Grace à ses bottes, le jeune Elric arrivait à la dépasser de plusieurs centimètres. Dans quelques années, elle aura tôt fait d’être de la même grandeur que lui. Après tout, elle avait déjà neuf années de vécues.
Je déposais Prince au sol, lui permettant ainsi de recouvrer sa liberté. Le fait qu’il aille réussis à libérer l’une de ses pattes avant de planter ses ongles aiguisés dans le tissu de mon uniforme de la Red Coporation avait joué un rôle majeur dans sa libération. Je tenais à garder mon uniforme intact le plus longtemps possible. Ce n’était pas ce petit chenapan de chaton qui allait déchirer ma chemise, aujourd’hui. Posant la serviette que je tenais en main, sur le dossier du canapé du salon, je me tournais vers Edward, l’accueillant avec le sourire. Il semblait en pleine forme. Cependant, les raisons de sa visite inopinée m’intriguaient fortement. Alors que Prince s’amusait à bondir sur une balle de laine, roulant avec elle dans la pièce, s’agrippant fortement avec ses griffes, Melyhanna retourna à ses dessins, couchée sur le ventre, un crayon de bois en main. J’en profitais pour lui faire signe de me suivre jusqu’à la cuisine, là où nous pourrions discuter tranquillement. Prenant place sur l’une des chaises de bois entourant la table, je croisais simplement les jambes, pour être plus confortable et tendais l’oreille pour l’écouter parler. Sa visite me faisait énormément plaisir, mais l’inquiétude était également de la partie. Que s’était-il produit depuis notre dernière rencontre fortuite ? Avait-il tenté d’en savoir plus au sujet des homonculus ? En avait-il rencontré ? Peut-être souhaitait-il me demander un quelconque service ? J’étais là pour l’écouter, peu importe le temps que cela pourrait prendre. J’avais toute la nuit, au risque d’être épuisée, demain, au boulot.
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| | Sujet: Re: Un petit coucou Dim 21 Aoû - 8:38 | |
| HRP : je passe à la 1ere personne pour que ça colle mieu avec toi.
-« C’est un petit monsieur ! »
Une fillette avait ouvert la porte, mon premier réflexe fut d'écarquiller de grands yeux, en ouvrant un peu la bouche. Typique de mes expressions lorsque j'étais surpris et qui à en croire tout le monde, me donnait un air de gamin, vraiment n'importe quoi.... Car oui j'étais étonné de la personne qui m'accueillit, aux dernières nouvelles Ayame était seule. Me serais je tromper d'adresse ? Pas le temps de réflèchir que la fille lança les mots qui fachent. Petit, petit et puis quoi encore, pour qui elle se prenait la gamine, avec le point serré et un ton qui laissait entendre que je contenais un certain énervement :
-Dis donc ma petite, on ne t'as pas appris à respecter tes ainés ??!
-« Edward ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Allez, entre. »
Mais aussitôt après une jeune femme apparut derrière la fille : Ayame. Elle souriait visiblement elle était contente de me voir et elle avait l'air en forme, ce qui me rendit aussiôt le sourire.
-J'suis content de te voir Aya.
Dis-je sur un ton enjoué.
Elle me fit entrer de suite et m'amena à la cuisine, bien sur je prenais soin de bien regarder partout son nouvel appartement avec de grands yeux étonné. Curieux de nature je ne voulais pas en perdre une miette. Ma tête allait de droite à gauche. Je ne manquais pas de remarquer que la fillette qui m'avait ouvert c'était installée dans le salon et dessinait et que non loin de la un chaton jouait avec une pelote de laine. Que d'animation, ça me faisait plaisir, j'avais toujours aimé voir une maison pleine de vie et de joie comme ça semblait être le cas ici, tout ce qui nous avait tant manqué mon frère et moi après la mort de notre mère. Arriver dans la cuisine je m'assi en face Ayame, les coudes et avant bras sur la table, je la regardais toujours avec ce sourire un peu enfantin qui me caractérisait, qui traduisait un bonheur simple, celui de retrouver une amie. Si moi je n'avais pas changé depuis notre dernière rencontre ce n'était pas le cas de sa vie apparremment, avec un ton toujours enjoué j'enchainais les questions rapidement, sans lui laisser le temps de répondre :
-Et bien que de changements depuis la dernières fois, un nouvel appartement, un chaton, une fille. Au fait qui est-elle, elle est de la famille ? Et l'appartement il te plait ? Et puis comment vas-tu ? Qu'est-ce qui s'est passé depuis la dernière fois pour qu'il y ait autant de changements ??
En quelques instants je l'avais assaillit de questions. Mais j'étais vraiment heureux de la voir et comme toujours mes sentiments s'exprimaient pleinement, je n'étais pas doué pour les dissimuler et il n'y avait aucune raison que je le fasse surtout à un moment pareil. Je me tue quelques secondes et regarda mon hôte dans les yeux, mon sourire était franc et serein, mes yeux brillaient de contentement et je lançais très calmement :
-Ca me fait plaisir de te voir Aya.
Tout en moi montrait que j'étais ravi d'être ici. Après tout passer du temps avec les personnes qui nous sont chères ça n'avait pas de prix et puis ça faisait tellement de bien de ne pas penser à l'armée, à la pierre philosophale et tout le bazard. Pour le moment ne voulais qu'une chose : avoir de ses nouvelles. Et je semblais prêt à écouter avec attention ses réponses à mon tas de questions. |
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| | Sujet: Re: Un petit coucou Lun 24 Oct - 13:26 | |
| Aya. Ayame. Le seul endroit où je me nommais toujours ainsi se trouvait être mon lieu de travail, cet antre du mal et de la mort dont j’incarnais un fidèle pion aux mains d’une grande femme despotique, cherchant à réaliser ses plus sombres desseins. Hors de l’enfer, je changeais totalement d’identité, comme si je représentais deux personnalités bien distinctes dans une seule et même enveloppe charnelle. Aya n’était qu’une gamine dont l’existence avait été oubliée depuis des lustres. Elle était probablement morte, probablement cachée loin de Central City. Pourtant, elle était bel et bien là, sous le nez de tous ces individus, sans qu’il ne puisse sans douter. À leur yeux innocent, je n’étais qu’une pauvre jeune femme devant travailler tardivement et me lever aux aurores afin d’offrir la meilleure vie possible à sa petite sœur. Pour eux, je n’étais pas cette gamine rejetée par la vie. Pour eux, j’étais cette femme souriante et respirant une certaine joie de vivre. Ayame Hasashi n’existait plus dans cette société. Elle s’était effacée et terrée dans les bas-fonds de mon âme pour laisser place à Élianna. Élianna Madisson Filawen. Pourtant, autres que ces individus que je côtoyais dans l’ombre dans la ville, certaines personnes connaissaient ma véritable identité. Elles ne connaissaient pas pour autant mon passé, mais savait que je n’avais d’autres choix que de vivre sous un tierce pseudonyme. Edward Elric en faisait partie. Il était l’une de ces personnes qui avait enduré de terribles épreuves, assisté à d’horrifiants spectacles et tout cela malgré son jeune âge. Sous ses traits de gamin, il était, malgré tout, un adolescent à peine plus jeune que moi. Je venais de toucher ma dix-huitième année de vie. Pourtant, n’importe qui pourrait jurer que l’écart d’âge nous séparant était beaucoup plus grand. Je semblais beaucoup plus mature et mon physique ne faisait que m’avantager. Mon ami, quant à lui, possédait des traits plus jeunes, plus enfantins, et sa taille ne l’aidait guère malgré le fait qu’il pouvait s’en servir comme d’un avantage en se faufilant où il le désirait. Quoi qu’il en soit, autant de différences que de ressemblances nous liaient, permettant de rassembler certains ingrédients nécessaires à une jolie amitié.
-"Et bien que de changements depuis la dernières fois, un nouvel appartement, un chaton, une fille. Au fait qui est-elle, elle est de la famille ? Et l'appartement il te plait ? Et puis comment vas-tu ? Qu'est-ce qui s'est passé depuis la dernière fois pour qu'il y ait autant de changements ??"
Je n’avais la moindre occasion de placer une simple syllabe. Décidemment, je ne voyais pas le jeune homme assez souvent. J’avais tant à lui raconter que j’allais probablement oublier bien des détails. Laissant les questions déferler, j’attendais patiemment qu’Edward soit prêt à m’entendre parler, à mon tour.
-« Ça me fait plaisir de te voir Aya. »
-« Moi aussi. Je suis heureuse de te voir. Si tu savais tout ce qui s’est passé tout ce temps… Décidemment, nous ne nous voyons pas assez souvent.» fis-je en accompagnant mes paroles d’un petit rire.
Je repris, ne tardant pas à répondre à ses nombreuses questions, dont j’en avais déjà oublié la moitié. Valait mieux lui faire un beau petite résumé de la situation présente, question de pouvoir répondre à un maximum de questions. Moi aussi, je me demandais comment se portait le jeune homme depuis notre dernière rencontre. Il semblait être en pleine forme, n’ayant pas de blessures apparentes. De plus, son moral semblait au plus haut. Je reconnaissais bien là ce cher Edward.
-« J’ai pris cet appartement il y a plus d’un an. Ça fait plusieurs mois que je pris Melyhanna sous mon aile. Elle était dans un sale état lorsque je l’ai rencontré et je n’ai pas pu la laisser là. Disosn que c’est une longue histoire. Elle s’est adaptée à la vie à l’appartement. Entre temps, je me suis trouvé un emploi à la Red Corporation… Je crois que ça résume bien le tout. Et toi, que deviens tu ? »
[Pardonne moi pour ce grand retard ! ><] |
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| | Sujet: Re: Un petit coucou | |
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