L'or rouge. [pv : Noam]



 
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 L'or rouge. [pv : Noam]

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MessageSujet: L'or rouge. [pv : Noam]   L'or rouge. [pv : Noam] Icon_minitimeVen 16 Mar - 15:47

-« Vous vous payez ma tête ?! »

Un nouvel orage éclate dans le bureau. Décidément, c’était devenu une habitude. Le gras officier allait un jour faire un arrêt cardiaque, si tu continuais à t’évertuer à t’époumoner contre lui, pas vrai ? Mais bon, il faut croire que tu t’en moques. La seule chose dont tu te préoccupes pour le moment, c’est le fait qu’on t’assigne une fois de plus à une mission des plus dérisoires, à savoir : aller faire la visite d’un mécanicien. Et le pire, dans tout ça, c’était que tout était de la faute de ce malade des automails, dont tu avais payé la commande de ses affreux chars. Cet effronté avait jugé bon de rédiger un rapport on ne peut plus positif sur ta visite, alors que tu t’étais contentée d’écouter son récit sur le conflit d’Ishbal, sûrement la seule partie intéressante, et officieuse de cette histoire. Toujours est-il que le dossier qu’il avait rendu, et que tu n’avais pas pu lire, avait convaincu quelques autorités de renouveler l’expérience. Comme s’ils étaient envieux de te voir te familiariser avec la population.

Donc voilà, cette fois-ci, il s’appelait Noam, un nom qui sonnait un peu trop Ishbal à ton goût. Et tu n’étais pas au bout de tes surprises. Cette visite aurait été presque comme lâcher le loup dans l’enclos à moutons. Si seulement tu avais les mêmes principes qu’avant. Néanmoins, les événements avaient été tels que tu avais dû revoir ta définition d’alliés et d’ennemis, sans même parfois t’en rendre compte. A tel point que tu vociférais encore sur tes supérieurs, quand la mission ne te plaisait pas, à la manière d’une gamine capricieuse. Ils étaient presque résignés, mais ne flanchaient pas. Tu es donc sortie du bureau avec l’avis de visite. Richard littéralement plaqué contre le mur, à l’entrée. Son œil était à présent guéri, et il ne portait plus qu’un simple pansement, par sécurité. Tu étais soulagée, même si tu ne l’admettais pas. Tu t’étais fait un sang d’encre, à ta manière bien sûr. Tu en étais presque venue à le ménager. Une fois de plus, d’ailleurs, tu t’es tournée vers lui, une anxiété presque maternelle se reflétant sur ton dur faciès.

-« Aujourd’hui, tu restes ici, Richard. Je n’ai pas envie que tu trépignes toute la journée. Surtout si celui-là est aussi lourd que le précédent. »

Tu as parlé d’une traite, sans lui laisser le temps de riposter, le sourcil haussé. Il a compris, n’a rien eu à redire. Il était définitivement un peu trop obéissant. Tu l’aurais bien envoyé faire une excursion chez Hasashi, si tu savais seulement où elle était passée. En attendant, tu as quitté la caserne, ton imperméable sur le dos, tes cheveux faisant comme des ailes de corbeaux sur ton crâne. Quelques feuillets chiffonnés dans ta grande poche, qui indiquaient où besognait le mécanicien. Ce dernier allait être servi ; tu étais parvenue à te perdre, ne sachant pas exactement à quel genre d’étale t’attendre. Une veine malfaisante palpitait désormais sur ta tempe, alors que tu parvenais enfin devant ce qui ressemblait à première vue, à un garage. Bien sûr, pourquoi n’y avais-tu pas pensé plus tôt ? Cette évidence fit remonter d’un cran ton agacement. Tu décidais, une fois de plus, d’en finir au plus vite. La porte du garage était ouverte, grinçant dans l’atmosphère.

Tu t’es engouffrée dans la bouche béante de l’échoppe. Il y faisait assez sombre, et il y régnait une chaleur d’enfer. Etant davantage habituée à la chaleur qu’au froid de Briggs, tu ne sourcillais pas. Nonchalamment, tu t’es accoudée au comptoir de la caisse, écrasant sur celle-ci, la liste toute pliée de tes achats. Des vis, des écrous, des broutilles de ce genre, et un avis, comme une lettre de recommandation, pour voir quels services pouvait-il offrir à l’armée. Encore fallait-il que le bougre daigne se montrer.

-« Hey ! Y’a une tête qui va s’afficher, oui ? Je n’ai pas l’habitude de marchander avec des fantômes, moi ! »

Autrement dit, tu ne voulais pas perdre ton temps ici. Dubitative, tu t’es penchée au-dessus de la desserte, cherchant à voir si le vendeur n’était pas caché derrière, après avoir appris qu’il lui avait envoyé le pire officier ishbalophobe de toute la capitale …
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MessageSujet: Re: L'or rouge. [pv : Noam]   L'or rouge. [pv : Noam] Icon_minitimeSam 24 Mar - 8:40

Sortant de l'obscurité de son sommeil, Asad ouvrit les yeux, fixant un instant un point invisible face à lui, au plafond. Bien évidement, il n'y avait rien de notable. A vrai dire, il ne regardait rien. C'était comme s'il dormait toujours mais les yeux ouverts. Finalement, il se mit à les cligner et il se redressa, restant un long moment assis sur son lit. Un mauvais rêve, rien de plus. Pourtant, il avait une drôle d'impression. Comme si quelque chose lui disait qu'il valait mieux qu'il reste au lit aujourd'hui, que ce n'était qu'une mauvaise journée en perspective. Sauf qu'Asad n'aimait pas rester là à rien faire lorsqu'il était en bonne santé. Ce n'était qu'une stupide impression, il ne croyait pas à ce genre de présentiment. Pourtant, elle n'allait pas le quitter de la journée.

Bazardant les couvertures d'un geste rapide, l'ishbal se leva et fit un rapide tour dans la salle de bain. Le miroir au dessus du lavabo lui renvoyait l'image de ses yeux rouges. Quelle particularité agaçante et trop visible. Ce n'était pas sans raison qu'il portait constamment une paire de lunettes de soleil après tout. Entre ça et la couleur de ses cheveux, il ne passait pas facilement inaperçu. Heureusement, son travail ne le forçait pas à cotoyer sans arrêt des gens, même s'il travaillait seul et qu'il était bien obligé de s'occuper des clients. Enfin, il n'était pas là pour leur faire la causette fort heureusement, se contentant de prendre quelques renseignements et de répondre à leurs besoins, ni plus ni moins.

Il enfila sa tenue de mécanicien, ne mettant au final que le bas, nouant le haut autour de sa taille comme à son habitude. Une fois ses chaussures de sécurité enfilées, il se dirigea vers la sortie avant de remarquer quelque chose sur la petite table à côté de la porte. Ses lunettes. Il avait failli les oublier. Poussant un léger soupir, il les attrapa et les posa sur son nez avant de sortir. En principe, il n'avait aucun client de prévu aujourd'hui, ayant posée une pancarte "Fermé" sur la porte du garage la veille. Il aurait donc pu sortir sans ses lunettes de soleil qui au final, le gênaient plus qu'autre chose. La force de l'habitude...

Vivre au dessus de son lieu de travail était plutôt pratique en soit. Peu de risques d'arriver en retard. De toute façon, étant son propre patron, il n'allait pas s'engueuler avec lui-même. Ayant pas mal de réparations à effectuer sur diverses voitures, Asad avait fait en sorte de n'avoir aucun client à gérer aujourd'hui. Ainsi, il pourrait pleinement se consacrer à ces tâches et ne prendre aucun retard sur le reste. Maintenant dans son garage, il passa rapidement en revue la liste des réparations à effectuer sur les voitures garées les unes à côté des autres. L'une d'elle nécessitait que l'ishbal se place sous la voiture. La réparation ne devant pas durer très longtemps cependant, il décida de simplement se glisser dessous et de ne pas utiliser la machine prévue à cet effet. Cela irait d'autant plus vite.

Il fouilla dans la poche de sa tenue et en sortit un long bandana noir qu'il enroula sur sa tête, masquant ainsi la totalité de ses cheveux. Trainer sous une voiture n'étant pas des plus propres, il préférait éviter de se retrouver avec les cheveux de la même couleur que son bandana. Il attrapa les quelques outils dont il avait besoin puis se mit en position. La plupart des gens ne prenaient pas soin de leur véhicule. Cette voiture en était la preuve. Elle était vraiment craseuse, mal entretenue et il était clair que son propriétaire n'en prenait pas soin et conduisait dangereusement. Même si cela ne sautait pas aux yeux, un simple coup d'oeil sur les différentes mécaniques d'auto suffisait à s'en rendre compte. En tout cas, pour un mécanicien.

Quelques minutes plus tard, la réparation était presque terminée. Il ne restait plus qu'à remettre les écrous. L'un d'eux s'échappa des doigts d'Asad et roula sur le sol du garage, s'éloignant de son point de départ. L'ishbal lâcha un grognement mécontent avant de se soustraire de sous la voiture, partant à la recherche du fugitif. C'est à ce moment là que le téléphone sonna. Décidement, les éléments se déclenchaient tous à la fois. Le mécano abandonna l'écrou évadé et s'engouffra dans la petite pièce qui lui servait de bureau. Il essuya ses mains pleines de camboui sur sa tenue et décrocha le combiné. Il s'agissait simplement d'un client qui venait prendre des nouvelles de sa commande. Après l'avoir rassuré, Asad espérait pouvoir raccrocher et retourner à son travail mais la discussion se prolongea. Génial.

Heureusement, une voix se fit entendre dans le garage, lui permettant ainsi de couper court à la conversation en prétendant avoir du monde à servir. Une fois le téléphone raccroché, Asad resta cependant dans son bureau. Qui diable était là ? Un client ? Et la pancarte "Fermé", c'était pour les chiens ? Le vent avait dû la faire tomber... à moins que... Il tourna les yeux vers le calendrier avant de se rendre compte qu'il avait une commande à fournir pour aujourd'hui. C'était sans doute ça... Plus vite ce serait fait, plus vite il pourrait retourner à ses occupations.

Prenant son temps, Asad changea de pièce et rejoignit le comptoir où une... femme ? semblait s'impatienter. Difficile à dire avec l'uniforme, de loin. L'ishbal se planta devant elle, la regardant de haut en bas avant de poser les yeux sur le bout de papier qu'elle avait posé sur le comptoir, n'y touchant pas pour autant
.

"Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? C'est avec vous que j'avais rendez-vous ? Ou la pancarte dehors est tombée ?" demanda t-il d'une voix calme
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MessageSujet: Re: L'or rouge. [pv : Noam]   L'or rouge. [pv : Noam] Icon_minitimeDim 25 Mar - 12:53

Tu te sens un peu stupide à t’être penchée au-dessus du comptoir, suspectant le propriétaire d’être atteint de nanisme, lorsque celui venait d’apparaître, et qu’il était loin d’être petit. Au contraire, on pouvait même le qualifier d’imposant, le genre à exploser un bras avec une seule main, mais sans pour autant rivaliser avec Armstrong. Tu t’es donc redressée, un peu trop vivement pour paraître naturelle. Un mouvement de tête vers l’arrière pour te dégager la vue. Et aussitôt, un grognement. Tout portait à croire que la mode, chez les mécaniciens, c’était de porter le moins de vêtements possibles. Celui-ci avait seulement pris le temps de nouer sa combinaison de travail autour de sa taille. Aucun respect pour les hauts-gradés, ni pour les femmes. Encore fallait-il qu’il devine que tu en étais une. Ce n’était pas avec la poitrine d’enfant que tu avais qu’on pouvait discerner ton genre. Enfin, l’armée n’était pas un perpétuel concours de beauté, certaines auraient tôt fait de suivre ce conseil. Et puis, il n’y avait rien de plus désagréable que d’avoir un traitement différent sous prétexte de faire partie de la gente féminine. Ainsi, tu te complaisais à jouer sur ça. De nombreuses fois ton père regretta que tu ne sois pas née au masculin, d’ailleurs.

Noam, lui, était sans le moindre doute un homme. Un vrai. Tu n’étais pas très physionomiste mais pourtant, il y a des détails qui ne trompent pas. Quelque chose t’intriguait. Il y avait beau ne pas faire très clair dans le garage, la peau de l’artisan était étrangement sombre. Comme la tienne. Et tu connaissais malheureusement un peu trop une partie de tes origines. Et puis, aux alentours d’Amestris, il n’y avait pas vingt-mille lieux où l’on avait tout le loisir de bronzer. Malheureusement, tu ne pus pousser ton raisonnement plus loin quand tes yeux se détachèrent de l’épiderme basanée du marchand. En effet, il portait non seulement des lunettes de soleil, mais aussi un bandana noir sur les cheveux. Le coup des lunettes te conféra une étrange sensation de déjà-vu. Bah, c’était peut-être pour ne pas se prendre des braises dans la figure, tant de précautions. Et puis, on avait tendance à te dire que tu voyais le mal partout. Et il fallait savoir que le mal, pour toi, se résumait en un peuple, dont tu faisais à moitié partie. Mais ça, c’est un secret. Soudainement, cette simple visite de commande allait se transformer pour toi en un interrogatoire, pour en savoir plus sur les activités de ce bonhomme, mais surtout sur sa véritable nationalité.

Comme si tu chassais une quelconque idée de la main, tu répondis, importune :

-« Non, je n’ai pas vu la moindre pancarte. Et, quand bien même il y en aurait une, j’ai été dépêchée ici par l’armée, je me fiche donc de vos horaires. Tout ce que je veux, c’est passer commande, et tirer ma révérence, pour vous déplaire. »

Tu as failli faire une révérence, comme on le faisait dans l’âge ancien, mais tu t’es retenue, ou il allait définitivement te prendre pour une cinglée. A la place, tu as tiré la feuille de ta poche, la défroissant un peu, avant de l’apporter au mécanicien. Tu n’as pu réprimer un mouvement de la tête, comme pour mieux voir ce qui se cachait derrière ces verres fumés. Tout ceci puait l’embrouille. L’air un peu absent, tu as répété ce en quoi consistait ta mission :

-« Apparemment, on vous aurait passé commande pour des vis de ch’ais-pas-quoi, quelques écrous, sûrement pour les automails de guerre … »

Ton faciès est devenu un peu morne, à croire que ça te manquait de ne plus courser les sans-papiers. Mais tes supérieurs semblaient vouloir te ménager, après les blessures que tu avais eues. Ta main gauche était toujours aussi laide que depuis le jour où elle avait été brûlée au cours d’un combat contre le Xinois et son Ishbal attitré. Oui, tu commençais à regretter ces montées d’adrénaline. En frottant deux de tes doigts carbonisés l’un contre l’autre, ton regard aurifère se posa sur les mains du réparateur. Tes sourcils s’écarquillèrent aussitôt ; lui aussi arborait une main anormalement rouge. Cependant, ce n’était pas sa peau qui possédait cette étrange couleur. C’était un métal, comme s’il eut été rouillé. Cet homme portait un automail là où tu avais failli en avoir un, toi aussi. Seulement, de ton côté, tu avais reçu au dernier moment une étonnante visite qui avait permis à ta main d’être passablement sauvée. En attendant, tu as repris un air plus sérieux, ne parvenant toujours pas à décoller tes pupilles de cet artifice.

-« Et, on m’a demandée de m’informer quant à votre possible collaboration avec l’armée. Voyez-vous, l’Etat se préoccupe de son commerce intérieur et n’hésite pas à lui venir en aide, en le dynamisant … Ça vous tenterait ? »

Ce discours ne t’allait pas du tout. On devinait bien que tu l’avais simplement retenu, à force de l’avoir entendu sortir de la bouche des autres. Personnellement, tu n’en avais rien à faire du petit commerce. Du moment que ton arme réussissait toujours à être chargée. D’ailleurs, tu l’avais sur toi, dans la poche de ton imperméable, avec tes mitaines alchimiques qui ne se séparaient jamais de toi. On ne sait jamais, ici …
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MessageSujet: Re: L'or rouge. [pv : Noam]   L'or rouge. [pv : Noam] Icon_minitimeLun 26 Mar - 5:26

Asad resta un instant sans bouger, observant la personne en face de lui qui était en train de le dévisager d'une étrange façon. Qu'était-elle en train de faire, penchée ainsi sur le comptoir ? Elle cherchait quelque chose peut-être ? Sûrement pas lui, ou alors un détail lui échappait. Même si il n'avait pas été très fort, l'ishbal avait parfaitement entendu le grognement qu'elle avait poussé une fois prise en flagrant délit de... d'inspection de comptoir. Etait-ce parce que justement il l'avait surprise dans ce qu'elle faisait ? Avait-elle était dérangée avant qu'elle n'ait pu finir ? Difficile à dire mais la situation ne semblait pas lui plaire. A Asad non plus d'ailleurs. Il détestait les militaires. Ces derniers se croyaient tout permis sous prétexte qu'ils représentaient l'ordre et la justice de ce pays. Quelle bonne blague. Certains ne se privaient pas pour faire des horreurs justement en brandissant cette foutue justice. Elle avait bon dos. Les militaires étaient sans aucun doute de sacrés fouineurs, toujours à la recherche de la moindre information concernant les autres, comme si ils suspectaient qu'un immense complot était en train de se trâmer. Quelle idée ridicule. Et puis, dans un garage ? Franchement ? C'était peut-être autre chose qu'elle cherchait après tout.

"Vous avez perdu quelque chose, peut-être ?" demanda t-il suite à sa réaction

L'ishbal n'avait rien à cacher, il ne faisait que son travail. Mais son autre travail, lui, n'était pas vraiment d'un genre légal. A moins que dépouiller des gens pour enrichir les plus pauvres était devenu une activité reconnue de bienfaiteur. Il en doutait cependant. Asad espérait donc que la militaire qui était là ne cherchait pas des renseignements sur lui, suspecté d'une façon ou d'une autre d'avoir des activités... particulières. Puisque l'heure était aux recherches d'informations, le mécanicien ne se priva pas pour observer de haut en bas -autant qu'il le pouvait par dessus un comptoir- la militaire. Il avait eu un doute au départ concernant son sexe mais il s'agissait bien d'une femme. Malheur... Autant en temps normal, cela ne lui posait aucun problème, au contraire, le fait qu'elle soit militaire le gênait. Si elle lui demandait trop de choses il se sentirait obligé de tout faire sans rechigner. Il n'y avait plus qu'à espérer que l'agacement imprimé sur le visage de la militaire ne soit que passager.

Elle finit par lui répondre qu'elle n'avait vu aucune pancarte dehors. Foutu vent. La prochaine fois il la clouerait sur la porte. C'est sur un ton "aimable" qu'elle lui fit remarquer que même s'il y avait eu une affiche, elle se serait permise d'entrer, rappelant au passage que les militaires avaient tous les droits. Et après ils se demandaient pourquoi on ne les aimait pas. Si tout le monde faisait pareil, il n'y aurait plus d'ordre mais qu'un éternel chaos. D'ailleurs, ce n'était pas eux qui étaient censés le faire règner, l'ordre ? Paradoxal... Faites ce qu'on dit, pas ce qu'on fait. Et surtout, ne pas montrer l'exemple
.

"Dans ce cas, je vais me dépêcher de satisfaire votre demande et ainsi vous n'aurez pas à rester ici plus longtemps que nécessaire." répondit-il en inclinant légèrement la tête

La militaire lui tendit une feuille de papier dont Asad se saisit avant de la parcourir rapidement des yeux. Il remarqua qu'il avait fait des tâches sur le papier à cause de ses mains encore sales. Il posa la feuille et amorça un geste vers sa tenue pour essuyer ses mains dessus lorsqu'il se rendit compte que cela ne ferait que les salir davantage, sa tenue n'étant pas particulièrement propre. Il attrapa donc le bandana qui recouvrait sa tête, le retira et se nettoya en partie les mains dessus avant de le déposer sur le comptoir et de reprendre sa lecture. C'était effectivement une commande de divers objets de réparation, comme le disait la militaire qui n'avait pas vraiment l'air au courant de la nature exacte de sa mission. Etait-ce une excuse pour venir fouiner ? Peu importe, plus vite il lui donnerait sa commande, plus vite elle partirait
.

"Oui, tout est prêt depuis un moment, je vais vous chercher ça. Ca va me prendre quelques minutes. Prenez donc un café si vous voulez, pour patienter." fit-il en désignant d'un geste du menton la cafetière toute prête qui ornait une table un peu plus loin

Il allait partir mais la militaire lui posa une question à laquelle il ne s'attendait pas vraiment. Travailler avec l'Etat ? C'était une bonne opportunité de gagner plus d'argent mais l'idée ne l'enchantait pas vraiment. Il n'avait aucune envie de se retrouver avec les militaires dans les pattes plus que nécessaire. Ils étaient assez pénibles comme ça, alors les voir constamment... Non merci. Cependant, il fallait reconnaitre que l'offre était alléchante. Cela lui ferait plus de clients et donc plus de rentrées d'argent. Ainsi, il n'aurait peut-être plus à voler pour subvenir aux besoins des orphelins. Il ne pouvait pas cracher sur de l'argent, pas quand il avait l'occasion d'en gagner assurément plus, continuellement. Le choix était difficile, mais les enfants en valaient la peine après tout. Tant pis pour lui
.

"Pourquoi pas. Je ne suis pas contre de nouveaux clients. Et puis, si je peux être utile... Vous m'expliquerez la démarche après, je reviens."

Il n'attendit pas de réponse et disparu dans la pièce où il se trouvait quelques minutes plus tôt, passant dans son bureau pour se rendre dans l'endroit où il entreposait différentes caisses d'outils. Il avait le souvenir de cette commande mais ne savait plus exactement où il avait posé la grosse caisse qui contenait tous les objets désirés. L'ishbal tendit la main pour appuyer sur l'interrupteur mais rien ne se passa. L'ampoule avait grillé ? C'était bien sa chance... Il soupira et fourra la feuille de papier dans sa poche. Puis, il retira ses lunettes qu'il cala sur le haut de son crâne. Impossible d'arriver à lire quoique ce soit dans cette pénombre avec ses verres teintés devant les yeux. Passant rapidement en revue les différents papiers aggraffés sur les caisses qui indiquaient leur contenu, il finit par trouver ce qu'il cherchait. Il attrapa la caisse et la souleva avant de retourner au niveau du comptoir, la déposant dessus. C'était relativement lourd et il doutait qu'une femme seule puis réussir à la transporter à bout de bras. Elle avait sans doute un véhicule ou autre chose avec elle. A moins qu'elle ne s'attendait pas à ce que la commande soit si imposante. Dans le doute, il préféra demander.

"Voilà. C'est assez lourd, vous avez de quoi la transporter ? Sinon, puisque j'ai le temps, je peux vous l'amener où vous le désirez." proposa t-il en espérant qu'ainsi elle ne trainerait pas dans le garage plus longtemps
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