La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2



 
Le forum va bientôt subir de grands changements ! Restez connectés ! /sbaff/
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 La douleur de la mort [PV Lin/Greed]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité




La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Mai - 17:59

Rappel du premier message :

La promenade était devenue mon sport quotidien. J'avais besoin de me retrouver seule avec moi-même une fois par jour, réfléchir en paix et prendre le temps de décompresser. Je venais de quitter mon travail et je rentrais chez moi. J'avais emprunté divers chemins, tourner en rond quelques fois, mais c'était voulu. Je voulais rester encore un peu à l'extérieur. Le vent frais du printemps balayait le paysage. Je passais près du parc qui était désert en cette fin d'après-midi. Il n'y avait que le bruit de mes talons résonnant sur le pavé qui brisait le silence. Ce silence, alors qu'habituellement je le trouvais doux et agréable, était terriblement étouffant. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Je cessais de marcher pour observer le paysage qui m'entourait. Il n'y avait personne sauf moi. Si cette drôle d'impression ne venait pas d'une personne, elle venait peut-être de quelque chose ? Quoi qu'il en soit, je n'aimais pas les vibrations qu'il y avait ici. Je continuais donc mon chemin.

À peine avait-je fais un pas que je m’arrêtais aussitôt. J’avais entendu un petit cri. Pas bien fort, mais j’étais certaine de ne pas mettre trompée. Je regardais sous mes pieds. Peut-être avais-je écrasé quelque chose ? Rien. Un autre cri se fit entendre, plus fort cette fois-ci. Ce n’était pas un cri de surprise ou bien un cri d’enfant qui riait et courait avec ses amis. Non, c’était un cri de peur et de détresse, comme je les connaissais si bien. Un dernier appel à l’aide, espérant que quelqu’un puisse nous sortir de notre cauchemar. Ce cri fit remonter en moi une vague de mauvais souvenirs, de coups, de pleurs, de peur. Une boule se forma dans mon ventre. Je souffrais rien qu’à penser à tout cela. Cependant, je ne pouvais partir et aller mon coucher dans mon lit comme je l’aurais bien fait. Personne n’avait pu faire cesser cette pluie de coup dont j’avais si souvent été la victime, je ne pouvais laisser quelqu’un d’autre souffrir ainsi sans rien faire. Cette aide que je n’avais jamais eu, je voulais la donner à quelqu’un.

Je cherchais d’où venaient les appels à l’aide. Je devais me fier à mon intuition, suivre la voix. Je marchais d’un pas rapide, frôlant la course. Je traversais le parc en regardant autour de moi, à l’affut du moindre signe. Puis, je trouvais, au loin devant moi, l’origine des cris. Un jeune garçon ayant environ 12 ou 13 ans, se faisait frapper, encore et encore par deux autres gamins plus imposants. Ils ne ménageaient pas leurs coups. Je voyais dans leur visage le plaisir qu’ils y prenaient. C’était de la pure violence gratuite. Le gamin, blessé à la tête se débattait encore et encore pour échapper à l’enfer qu’il vivait. Cependant, ses agresseurs ne voulaient le laisser en paix. Je ne pouvais pas le laisser à son cauchemar.

Avant que je ne puisse arriver à leur hauteur, un autre gamin entra en scène, roulant à toute vitesse avec sa bicyclette. Avant que celle-ci ne s’immobilise, il sauta en bas et la laissa au sol. Je voyais qu’il hésita un moment avant de se lancer dans la bagarre et de tenter d’aider le jeune en difficulté qui s’éloigna de la scène. Cependant, il était tout aussi petit et chétif que l’autre. Les deux autres n’en feraient qu’une bouchée. Je continuais à marcher vers eux. J’avais peur que tout cela dégénère, surtout avec le jeune à la queue de cheval qui tournait dangereusement autour de la scène comme un fauve s’apprêtant à bondir sur sa proie. Il préparait un mauvais coup et j’étais loin d’imaginer à quel point. Lorsqu’il sortit un couteau de sa veste, j’ai sentis que tout autour de moi s’était figé. Le vent avait cesser de souffler, l’un des jeunes étaient à l’abris sous un arbre à proximité, totalement terrorisé, deux autres se battaient à mains nus et il y avait l’autre, qui enfonça la lame aiguisée de son arme dans l’abdomen du garçon. Je courais, mais il était trop tard, le mal avait été fait. Il avait été touché. Il n’était pas mort pour autant.

J’arrivais à leur hauteur. Les deux enfants tentèrent de s’enfuir, mais je courais vite. Je ne pouvais les laisser partir comme ça après ce qu’ils venaient de faire. Ma motivation de les faire payer pour leur crime était forte et me donnait de l’énergie supplémentaire. Battre un enfant sans raison particulière, seulement par simple plaisir, lui faire subir un enfer qui lui causera des séquelles psychologiques et peut-être même physique en l’intimidant et le frappant était une chose que je ne supportais pas pour l’avoir moi-même vécu. Poignarder une jeune personne qui souhaitait seulement venir en aide à une autre personne en difficulté était une autre chose, tout aussi grave.

J’agrippais le gamin au couteau par le bras et lui fit faire volte-face. S’il se débattait comme un déchainé un moment, tentant de s’enfuir par tous les moyens, il cessa bien rapidement de bouger car je refermais mes doigts sur sa gorge. Il avait beau être un enfant, j’en étais un moi aussi. Peu importe notre âge actuel, il n’y en avait pas pour tuer quelqu’un et c’était ce qu’il avait tenter de faire à ce gamin. Justement, le gamin. Je ne pouvais le laisser se vider de son sang sur le sol glacé. Je devais l’aider. Par contre, si je le faisais, son assaillant s’enfuirait. C’était un risque à prendre. Sois je rendais la monnaie de sa pièce à cet idiot et laissais l’enfant agonisé, soit je prenais le risque qu’il s’enfuit pour sauver une vie. J’avais tellement tué par le passé qu’une vie de plus ou de moins lorsqu’il s’agit d’un inconnu ça m’importe peu. Cependant, il s’agissait d’un gamin qui avait seulement essayer d’aider un autre gamin qui se faisait battre par deux imbéciles ! Il avait tenter de mettre fin à la souffrance d’autrui et il souffrait à présent de son choix.

Je repensais à ma sœur. Toutes ces fois où elle me consolait alors que je ne pouvais mettre fin à mes sanglots, toutes ces fois où elle avait panser mes blessures suite aux coups que j’avais pris, tout ces moment de souffrances qu’elle ne pouvait arrêter, subissant le même sort que moi. Elle répétait sans cesse qu’elle devait faire cesser tout cela, mais à chaque fois les coups, les insultes la rendaient impuissante face à notre tortionnaire. La peur la dominait, tout comme moi. Elle avait peur de ce qui allait lui arriver, car elle savait qu’en se rebellant la torture allait être pire. C’était vrai. Sa seule solution fut la fuite. Elle me laissa derrière elle et j’eus droit à tout un massacre. J’aurais pu me planter un couteau dans la main que la douleur aurait été moins pire que celle qui m’envahissait à ce moment. Cette scène m’avait rappeler le passé. Il y avait le bourreau, dans ce cas s’il y en avait même deux, il y avait la victime et puis la personne qui venait sauver cette victime. Contrairement à ma sœur et moi, le sauveur avait osé agir pour libérer la victime, ce qu’aucune des deux avons pu faire l’une pour l’autre. Je ne pouvais le laisser mourir. Je devais l’aider.

Je lançais le garçon que je tenais, au sol, sans ménagement. Il toussa encore et encore, tentant de prendre l’air que je lui avais privé un moment. Par la suite, il s’enfuit à la course. J’accourrais vers l’autre gamin, étendu sur le sol, me laissant tomber à genou à ses côtés. Il frôlait l’inconscience, se battant pour garder ses petits yeux à la couleur des noisettes ouverts. Son visage se crispait sous la douleur. Le sang ne cessait de couler de sa blessure qui tachait son chandail d’un blanc pure. Je me servais du foulard noir que j’avais noué à ma taille pour faire stopper l’hémorragie. J’improvisais un bandage, tentant de ne pas trop déplacer l’enfant. Peut-être avait-il d’autres blessures et que je ne m’en suis pas rendu compte ? J’avais remarqué quelques éraflures, des contusions sur ses bras, ses jambes. Elles ne semblaient pas avoir été provoquées par le combat qu’il avait mener. Il avait les cheveux châtains, quelques mèches cachant ses yeux. Je les écartais du bout des doigts. Je devais faire venir du secours. Je ne pouvais l’amener chez moi comme je l’avais fait avec Ranfan. Il avait une famille, des amis qui le chercherait, valait mieux qu’il soit soigner à l’hôpital.


-Tiens bon, murmurais-je. Je vais t’aider.

Je me tournais pour trouver l’autre gamin qui s’était réfugier sous l’arbre. Il n’était plus là. Il s’était sûrement enfui lui aussi. J’étais donc seul en ce lieu désert avec l’enfant. Il commençait à battre des paupières, combattant contre l’inconscience. Je devais lui parler, l’obliger à rester éveiller. Il ne devait surtout pas fermer les yeux, pas tout de suite.

-Tu as été très courageux. C’est une qualité qu’on ne retrouve pas chez beaucoup de personnes de nos jours…

Je ne devais pas poser de question, car il n’y répondrait pas. Il devait garder ses forces. Parler le garderait peut-être éveiller, mais sa blessure, l’affaiblissait beaucoup et il avait besoin de toute l’énergie qui lui restait pour se battre. C’était un nouveau combat pour lui. Je ne pouvais le laisser tomber.

Des bruits de pas. Voilà ce que je percevais à travers le souffle glacé du vent. Quelqu’un passait pas là et je devais lui demander de l’aide, peu importe que se serait. Je n’avais pas de téléphone pour faire venir des secours et je ne pouvais laisser le gamin là le temps que je demandais de l’aide. J’avais appris à me débrouiller seule, je devais donc agir seule. Même si ce n’était pas une bonne chose que de déplacer l’enfant pour le mener à l’hôpital, c’était ce que j’allais faire si la personne qui venait ne voulait m’apporter de l’aide.

Je reportais mon attention sur l’enfant qui toussa, crachant du sang. Son état empirait à force de rester ici. Je ne pouvais plus attendre. Je soulevais lentement le jeune et le gardais coller à moi, tentant de l’empêcher de bouger alors que je me levais et commençais à marcher avec lui. Je croisais sur le chemin la personne que j’avais entendu venir. Si elle souhaitait m’aider, tant mieux pour elle, je ne refuserais pas cette aide. J’aurais eu besoin d’une voiture pour me rendre plus rapidement à l’hôpital, mais je ne possédais même pas de permis, donc encore moins une voiture. Je mettrais probablement près d’une vingtaine de minutes à me rendre avec l’enfant dans mes bras et ce en marchant rapidement. Et puis, je n’avais pas le choix, alors je me mis rapidement en route.
Revenir en haut Aller en bas

AuteurMessage
Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Oct - 7:41

Lin comprit rapidement les paroles de la jeune fille, même si il savait que Greed n'avait aucun intérêt à reprendre le contrôle et à faire du mal à la petite Mely. Le départ d'Ayame s'ensuivit d'un léger claquement de porte, et les deux personnes restèrent un instant debout au milieu de la pièce. Lin brisa le silence et s'accroupit devant le petite fille.
« Je parlais peut être étrangement pour toi, mais tu me comprends bien ? »

Affichant un regard amusé à l'accent du Xénois, qu'elle n'avait pas l'habitude d'entendre, Mely hocha la tête de haut en bas en signe d'affirmation. Elle ne semblait pas avoir envie de parler pour l'instant, ce qui était compréhensible dans un sens. Lin sourit donc à son touret proposa alors.
« Que dirais-tu de jouer à un jeu qui viendre de mon pays ? Tu connais peut être. »

Une petite lueur de curiosité traversa le regard pur de la petite fille lorsqu'il évoqua le mot « jeu », elle sourit à nouveau en rougissant, puis elle détourna le regard. Inutile de dire qu'elle agissait timidement, elle qui venait probablement de prendre l'habitude de rester aux cotés d'Ayame, pour l'instant absente.
« C'est très simple,tu cacher ta main derrière ton dos, tu compter trois, et tu la montre en faisant un des trois signes comme cela. »
Lin s'exécuta devant elle, en commentant chacun des signes.
« Pierre, papier, ciseaux. La pierre écrase les ciseaux, les ciseaux coupent le papier,et le papier enveloppe la pierre. » *

La petite fille buvait littéralement les paroles du Xénois, et avait l'air d'avoir compris la signification de ce jeu. Elle fit signe de la tête qu'elle était prête. Lin compta alors.
« Un, deux, trois ! »
Les deux personnes affichèrent ensemble leur main, Lin avait choisit la pierre, tandis que Mely avait utilisé le papier. Le Xénois sourit alors et commenta
« Bien j'ai perdu comme tu vois. » dit-il en mettant la main de la petite fille autour de la sienne, celle-ci écarquilla les yeux et devint rouge comme une tomate avant de retirer sa main. Puis ayant prit goût au jeu, elle fit signe de vouloir continuer.

Les parties s'enchainèrent, et la chance du débutant semblait sourire à Mely, qui avait gagné 13 fois, tandis que le Xénois comptait 4 malheureuses victoires. Malgré ce jeu simple et rapide, la jeune fille riait à chaque défaite du jeune prince, qui grimaçait alors, tout en ricanant à son tour,maudissant la mauvaise fortune. Puis il proposa de multiples jeux,que la petite fille s'empressa d'apprendre, et qu'elle absorbait toujours plus vite. Cela faisait si longtemps que le jeune Xénois n'avait pas eu l'occasion de rejouer à ces petits jeux, qu'il consommait sans cesse dans sa jeunesse, dans les périodes de temps-libre. Alors qu'il laissait la petite fille dessiner sur une feuille de papier trouvée dans l'appartement, Lin sombra dans ses pensées, interloqué par son co-locataire


« Hé ça à l'air marrant tes trucs là, je peux essayer ? » demanda l'avarice en ricanant
« Quel amusement y trouverais-tu, je ne te laisserai pas avec cette petite fille. » reprit le jeune prince.
« Roh allez, sois sympa, je m'ennuies moi là, les gosses sont marrants, tu as ma parole que je ne ferais rien. »
« Ayame me fait confiance pour ne pas te laisser lui faire du mal. Si jamais tu touches à un seul de ses cheveux, je te le ferai regretter ! » dit le Xénois en fronçant les sourcils.
« Tu as ma parole gamin, je t'imiterai pour éviter qu'elle fasse attention. »

Greed reprit alors le contrôle du corps, sous une vigilance aiguë de la part du Xénois. Il vit la jeune fille qui continuait de dessiner, et tenta tant bien que mal de prendre les habitudes et le caractère du Xénois pour ne pas éveiller les soupçons de la petite fille, ce qui fut un succès. Même si elle avait sentit quelques différences, elle devait peut être croire que Lin, qui aimait également faire des mimiques, faisait exprès d'agir différemment. La petite fille montra alors son dessin, qui semblait la représenter, tenant la main du jeune homme. Elle s'approcha ensuite de lui avant de serrer ses jambes dans ses petits bras fragiles.

Cette réaction fit écarquiller les yeux de l'homonculus qui ne sut pas comment réagir. Dans un sens, c'était le jeune Yao qu'elle pensait étreindre, et non le monstre qui se présentait devant elle, comme beaucoup l'avaient nommé jusqu'à présent. Mais cette sensation était tellement étrange, cette gamine qui éprouvait du réconfort auprès de lui, qu'elle n'avait peut être pas eu durant une partie de sa vie pour le peu que Greed avait comprit de l'histoire.

L'homonculus ne put s'empêcher de sourire à sa propre manière, avant de mettre la petite fille sur ses épaules et de la faire rire en courant dans la pièce, agissant comme la monture de la petite princesse. Si il n'agissait plus comme le Xénois, la petite Mely ne semblait pas l'avoir remarqué puisqu'elle était au dessus de lui, éclatante de rire, un rire pure qui retentissait à travers l'habitat, et qui rassura finalement le jeune prince, toujours attentif aux actes de son co-locataire, dont la réaction était inattendue.

Greed s'arrêta ensuite, après avoir entendu le bruit de serrure de la porte.


*Note : la flemme de parler de« JanKenPon », c'est une gamine tout de même!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Oct - 7:22

Je me dirigeais rapidement vers le quartier commercial. Là, je m'affairais à trouver une boutique de vêtements pour les enfants. Après un bon moment, j'entrais dans un magasin. Il y avait des mères avec leurs enfants qui tentaient de faire leurs achats ou de convaincre les jeunes d'essayer des vêtements. Je parcourais les étalages, sans savoir quoi acheter. Je ne connaissais pas les goûts de Mely. Et si je lui achetais une robe ? Mais de quelle couleur ? Pourquoi pas un ensemble de couleurs vives ? Non, ces mélangent de couleurs étaient franchement laids. C'est fou comme les enfants s'habillaient de la même façon, suivant un même modèle... ou suivant plutôt les goûts de leurs parents ! Arg ! Qu'est-ce que c'était difficile d'acheter des vêtements pour quelqu'un d'autre !

Je réfléchis quelques instants. Il fallait un pyjama à Mely. Elle ne passera pas son temps à porter une chemise qui ne lui va pas ! Donc, je regardais l'étalage destinée aux vêtements de nuit. Quelle était la couleur préférée de l'enfant ? Tant pis, j'irais selon mes goûts. Je pris un ensemble de pyjama violet; une chemise de nuit et le pantalon qui s'agençait avec le premier morceau, ainsi qu'une robe de nuit. Ensuite, de quoi avait-elle besoin ? Et puis, le pyjama était-il de la bonne taille ? Si je me fiais à la grandeur du vêtement ainsi qu'à l'apparence presque squelettique de cette fillette d'à peine 8 ans, je devrais arriver à quelque chose. J'attrapais une robe de dentelle d'une belle couleur bleu ciel, à fines bretelles, possédant un gros ruban à nouer autour de la taille, qui reposait sur un cintre. Par la suite, je pris une paire de pantalon noir, un chandail et quelques sous-vêtements. Et les chaussures ? Elle n’allait pas se promener pieds nus tout de même ! Ah lalala, tout un dilemme ! Je prenais la première paire de chaussures qui étaient susceptibles de convenir à une jeune fille de l’âge de Mely. Si ça ne faisait pas, je n’aurais qu’à les échangées. Ça devrait faire l'affaire pour un moment. Après avoir payé mes achats auxquels j'avais ajouté de jolies accessoires, je sortais de la boutique.

D’un pas rapide, je me dirigeais vers l’appartement. J’espérais que tout se passe bien avec Lin et Mely. Avec mes nombreux sacs en main, j’entrais dans mon immeuble au bout de dix minutes de marche. Une fois devant la porte de mon logement, je tentais d’ouvrir la porte. Cependant, je l’avais verrouillée avant de partir. Je sortais mes clés et déverrouillais la porte avant d’entrer. Je la refermais derrière moi, avec mon pied. Le spectacle qui s’offrait alors à moi était attendrissant. Mely reposait sur les épaules de Lin et ils se promenaient, tournoyaient dans l’appartement.

-Vous vous amusez bien à ce que je vois.

Je déposais les sacs sur la table. Étrangement, j’avais l’impression que l’ambiance qui régnait avant mon départ était tout à fait différente en ce moment. Mon intuition ne me trompait pas sur ce genre de choses, habituellement. Je croyais bien avoir deviné ce qui causait ce changement d’ambiance, que Mely ne semblait avoir remarqué. Lin n’était plus ici. C’était Greed ! Cette sale créature avait profiter de mon absence pour prendre le contrôle du corps de Lin ! Au moins, la gamine semblait bien se porter, ce qui me rassurait. Pour le moment, je ne laissais rien paraître de ma frustration face à la présence de l’homonculus dans mon appartement. Je jouais le jeu pour ne pas inquiéter l’enfant.

-J’ai acheté quelques vêtements qui, je l’espère, vont être de la bonne taille, Mely. Et si tu allais enfiler un pyjama confortable ?

Je pris le sac contenant les pyjamas et sous-vêtements avant de le tendre à la jeune fille. L’enfant le pris timidement lorsque ses deux pieds touchèrent le sol. Évidement, elle se sentait mal à l’aise de se faire traiter comme une petit princesse, comparativement à ce à quoi elle était habituée. De plus, elle ne nous connaissait, Lin et moi, que depuis quelques heures ! Lorsque Mely disparue dans la salle de bain pour se changer, je m’approchais de Greed, les bras croisés sous ma poitrine.

-Où est Lin ? demandais-je à voix basse. Et ne me prend pas pour une imbécile !

Je souhaitais entendre la réponse de Greed, même si je la connaissais déjà. Où pourrait-il aller si ce n’est qu’au fond de son propre corps ? Malgré tout, je n’avais pu m’empêcher de lui demander. Malheureusement pour moi, la discussion fut courte. À présent, Mely revenait vers nous, la chemise que je lui avais prêter en main, le sac dans l’autre. Elle portait l’ensemble pantalon et chemise de nuit violet. Je pris le sac que je posais sur la table, avec les autres, et je lançais la chemise que je lui avais prêté, devant la salle de lavage. Je posais mon regard sur la jeune fille dont les vêtements semblaient lui faire à la perfection. Elle était resplendissante avec sa jolie chevelure châtaine et ses grands yeux bleus.

Une idée me vint soudainement en tête. Je demandais à l’enfant, ainsi qu’à Greed de prendre place sur le canapé. Je vins les rejoindre presque aussitôt, Mely et lui demandais de se tourner vers Lin. Elle le fit et je m’installais derrière elle pour brosser avec soin sa belle chevelure et lorsque j’eus terminé, c’est-à-dire, quelques minutes plus tard, je tendis la brosse à la gamine.


-Et si on s’occupait de Lin, maintenant ?

Mely acquiesça et, sans demander l’avis de Greed, je me levais et passais derrière le canapé. À présent derrière Greed, je retirais l’élastique qui maintenait sa chevelure de jais ensemble. Celle-ci tomba sur ses épaules. Par la suite, je retournais de l’autre côté du canapé et me postais devant Greed. Je me penchais vers lui et attrapais ses mains. Je le tirais vers moi, le faisant glisser sur les fesses, au sol. Alors que Mely passa derrière lui, toujours sur la canapé. Je m’assis à ses côtés. Ensemble, nous commençâmes à le coiffer.

Ça n’allait peut-être pas lui plaire d’être traité comme une poupée, mais je m’en fichais. Lorsque les cheveux du jeune homme furent bien brossés, je commençais à les tresser. Je pris une petite mèche dans mes mains et je fis signe à Mely d’en faire autant. Elle me regarda faire et m’écouta lui expliquer, étape par étape. Lorsque nous terminâmes de tresser notre mèche, j’allais chercher de petits élastiques à cheveux, conservés dans une petite boite noire, que je ramenais. Attrapant un élastique, j’attachais la petite tresse avant de prendre une autre mèche et de recommencer mon manège. Mely m’imita sans un mot, mais un petit sourire sur les lèvres.


-Alors Lin, ça te plait de te faire dorloter ? demandais-je en riant.

Je me demandais si Greed était toujours présent ou si Lin avait pu reprendre le contrôle. L’homonculus ne devais pas apprécier qu’on s’amuse à la coiffer, non ? Mely et moi avançions rapidement dans notre tâche. Les tresses n’étaient pas très petites, sans être énorme. Le juste milieu. Quelques minutes plus tard, j’attachais les tresses ensemble grâce à l’élastique de Lin.


-Et voilà, c’est terminé. Je dois dire que ça te va très bien, Lin. Allez, viens, on va te montrer.

Je me levais et lui tendis la main pour l’aider à se relever. Dans la salle de bain, il pourrait regarder son reflet dans le miroir et admirer le résultat.

Revenir en haut Aller en bas
Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Oct - 18:12

L'homonculus allait tout simplement exploser. Greed n'avait jamais connu une telle humiliation, même si c'était dans un cercle privé... Enfin dans un sens, il passait pour être le Xénois en ce moment même, ce qui apaisait un peu la colère qu'il portait envers Ayame. Mais c'était surtout Lin qui retenait du mieux qu'il pouvait l'envie de meurtre qui émanait de Greed, telle des vapeurs.

Tandis qu'il subissait les caprices des jeunes filles, le conflit interne, non visible de l'extérieur, faisait rage.
« Hoy hoy, on se calme, tu as voulu t'amuser non ? » dit le jeune prince tout en ricanant
« J'ai pas signé pour qu'on se foute de moi, pour qui elle me prend ta pote là ! » vociféra l'avarice en retour
« Eh bien, disons que c'est être punition pour avoir vouloir prendre ma personnalité ? »
« Me faire ça, à moi ? Tu rigole ?! C'est peut être ton passe-temps de te faire coiffer comme une poupée, mais moi je supporte pas qu'on me tripote comme ça ! »
« Oh, même si c'est par une jolie demoiselle ? » ajouta le Xénois, tentant d'adoucir l'atmosphère.
« Te fous pas de moi sale gosse, c'est pas la même chose ! mais t'inquiète pas va, elle va voir ! »

Ainsi, malgré les entraves de Lin, Greed se releva sans prendre la main que lui tendait Ayame, et enleva tout cet attirail comme un démon qui se protégerait des effets de l'eau bénite... Puis un sourire étrange s'esquissa sur le visage de l'homonculus, et il se calma alors. L'idée de vengeance lui brûlait la gorge, et tout en encerclant la petite Mely de son bras, il lui dit à voix basse, accompagnant ses paroles d'un sourire forcé, qui se devait d'imiter ce niais de Xénois, pour ne pas éveiller les soupçons de la petite fille.

« Héhé, tu vas voir, j'ai une idée encore plus marrante ! Je suis sûr que tu vas aimer. »

Puis, caressant la tête de Mely, il se releva le sourire aux lèvres. Lin qui avait alors comprit les intentions non-agressives de son hôte, ne fit rien, et esquissa intérieurement, lui aussi, un sourire par rapport à ce qu'il allait oser faire, cela promettait d'être intéressant pensait-il.

Greed s'avança alors vers Ayame, qui le regardait suspicieusement, et elle avait bien raison. Et lorsqu'il passa derrière elle, profitant de l'inattention de celle-ci, il la fit rapidement perdre l'équilibre en appuyant du pied sur ses articulations et la fit trébucher en avant tout en lui tenant les hanches pour éviter qu'elle ne se fasse mal. Une fois au sol, Greed prit Mely dans ses bras et la posa sur le dos d'Ayame, qui ne put se débattre, sans mettre la petite fille en péril. Un plan à la fois ingénieux, et vicieux. Après tout, tous les coups étaient permis non ?

Ainsi, la petite fille qui était à présent sur le dos de la jeune femme, avait l'air d'apprécier ce genre de choses. L'homonculus en avait été persuadé, sachant qu'il l'avait prit sur ses épaules quelques instants auparavant. Cependant, puisque c'était dans sa nature, Greed en voulait plus, toujours plus. Il s'approcha de la « monture » pour prendre deux mèches de cheveux d'Ayame, et les tendre ensuite à Mely en guise de rennes.

« Et maintenant, on dit, "au galop mon dada" ! »
A ces mots il ricana, et frappa amicalement sur les fesses d'Ayame, qui devait à présent être dans une colère noire, elle qui avait auparavant provoqué la sienne.
« Et n'oublies pas de hennir haha ! Ça te va bien dis-donc, je suis presque jaloux de ne pas avoir une monture comme toi ! » dit fièrement l'homonculus avant de rire aux éclats, accompagné par les acclamations de la petite Mely, qui semblait s'amuser au plus haut point.

Cependant Mely perdit l'équilibre et tomba en avant A cette vue, Greed s'empressa de la rattraper, ce qui fut chose facile. Au résultat, Greed se retrouva sur le ventre, et Mely qui riait encore à en perdre le souffle, sur son dos. Il était à présent très proche du visage d'Ayame, pratiquement nez à nez. Après un long instant de silence, où il la contemplait, il ne put s'empêcher de commenter finalement, avec un sourire sincère, si rarement empli de bonne humeur.
« Ha... je me suis jamais autant marré, et sinon en fait, ça te va pas très bien de faire le cheval, t'es plus mignonne comme ça. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Oct - 19:07

Greed refusa mon aide pour se lever. C'était bien lui ça. Il se leva lui-même avant de se décoiffer, retirant les élastiques qu'il avait dans les cheveux. Alors, j'avais bien raison de penser qu'il détestait ça. Je ne pus m'empêcher de me marrer. Je riais de cette situation. En regardant tout cela d'un autre oeil, je me rendais compte que j'étais avec une enfant et qu'elle et moi avions coiffé un homonculus, créature immortelle et sans pitié. C'était absurde. Alors que je m'amusais bien de cette situation, Greed glissa un mot à Mely. Je ne savais pas ce qu'il lui avait dit, mais ce devait être quelque chose qui piqua la curiosité de la jeune fille. Celle-ci observa l'homonculus avec de grands yeux, impatiente de découvrir ce qu'il mijotait. J'avais un mauvais pressentiment tout à coup. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que je devais me méfier de lui. Hélas, je ne le compris que trop tard. Greed s'éclipsa derrière moi avant que je ne puisse réagir. Puis, il posa ses mains sur mes hanches... Si ce n'était pas de Mely qui nous regardait, je l'aurais assez rapidement fait regretter son geste ! Je détestais qu'un homme me touche, que quiconque pose la main sur moi et je détestais encore plus ce geste parce qu'il venait de lui. Je ne permettais à personne de me toucher ainsi et ce n'était pas lui qui allait commencer ! ! Cependant, je dû contenir et cacher ma frustration. Sale pervers !

J'oubliais bien vite que Greed avait posé ses mains sur moi lorsqu'il me fit trébucher. Et c'était bel et bien volontaire ! Je tombais au sol, sur les mains. J'étais ainsi à quatre pattes. Avant que je n'aille pu réagir, il attrapa Mely et la posa sur mon dos. Il allait le regretter. Je me sentais tellement ridicule ! J'avais l'air d'une parfaite imbécile ! Et puis, je n'avais jamais fait ça, le cheval, moi ! Comme si Greed savait ce qui pouvait me faire frustrer, il osa toucher à mes cheveux ! Il prit les deux mèches encadrant mon visage avant de les donner à la jeune fille. C'était de plus en plus pire.

Ce n'était toujours pas assez. Il lui fallait me mettre en colère. Il voulait se venger. Alors, il posa ce geste. Ce geste qui me fit bouillonner de l'intérieur et que j'allais lui faire regretter dans un avenir rapproché. Il osa... me toucher les fesses !! Je retiens tout commentaire qui auraient été largement déplacés devant la petite fille se tenant sur mon dos.

Je savais, pour avoir regardé par la fenêtre quelques instants plus tôt, que le soleil commençait à se coucher. Cela signifiait que la nuit approchait et que je pourrais bientôt me venger. Lorsque la jeune fille dormirait, je ferais regretter à Greed son geste déplacé. Parlant de la jeune fille, celle-ci perdit rapidement l'équilibre et tomba. Pour ma part, je ne pouvais la rattraper. Cependant, à ma plus grande surprise, Greed se jeta au sol. Mely atterri sur son dos, morte de rire. Quant à l'homonculus, il se trouvait nez à nez avec moi, ce qui eut pour effet de faire rosir mes joues.


« Ha... je me suis jamais autant marré, et sinon en fait, ça te va pas très bien de faire le cheval, t'es plus mignonne comme ça. »

Ses paroles me firent encore plus rougir. Eh bien, si je m’attendais à ça ! Il n’y avait pas de sarcasme dans sa voix. Il disait ça parce qu’il le pensait ? Si c’était vrai, j’étais prise au dépourvu. Je ne savais pas quoi lui répondre. J’avais beau réfléchir, je sortais la première chose me passant par la tête. Quelques fois, il y a certaines vérités que je garderais pour moi. Greed n’avait pas besoin de savoir ce que je pensais réellement de lui en ce moment, malgré le fait qu’il ai osé toucher mes fesses.

-Ouais, bon... Même si aujourd'hui tu as grandement monté dans mon estime... la prochaine fois que tu me touches les fesses, je te fou une pâtée!


J'esquissais un petit sourire avant de me redresser. Mely avait cessé de rire et bayait aux corneilles. J'attrapais la jeune fille et l'attirait dans mes bras. Elle se blottit contre moi, sans un mot. La journée avait été longue pour nous tous. Je me demandais alors si elle dormait bien chez elle. Pour ma part, certaines nuits étaient invivables. Je ne pouvais trouver le sommeil, soit parce que je pleurais toute la nuit, soit parce que les cauchemars me hantaient lorsque je fermais les yeux. Je comprenais donc que la jeune fille ne pouvait être en paix, si c'était le cas, peu importe le moment de la journée.

-Tu as l’air crevée. C’était une dure journée pour nous tous. Je crois qu’une petite sieste s’impose.

Je me levais, Mely dans les bras. Elle s’accrocha à moi, d’accord pour aller se reposer un peu. Au moins, Greed et moi avions réussis à lui faire oublier son frère, sa misérable vie d’autre fois et sa tristesse. Maintenant, c’était l’heure des souvenirs. J’amenais l’enfant dans ma chambre, laissant la lumière éteinte. Je la déposais dans mon lit avant de la bordée des chaudes couvertures. J’allais tirer les rideaux avant de m’agenouiller à côté du lit. Je caressais la chevelure de la jeune fille qui me regardait, les larmes aux yeux.

-Merci de m’avoir sauvée, murmura-t-elle, la voix brisée.
-Ce n’est rien ma jolie. Il a malheureusement fallu qu’un triste événement se produise pour que tu sorte de cet enfer.

Mely craqua et se mit à sangloter silencieusement. Elle tentait de s’en empêcher, mais elle recommençait à chaque fois. Son corps avait besoin de laisser couler les larmes. Elle avait besoin de se détendre, de penser à autre chose.

-Voudrais tu que je te raconte une histoire pour t’endormir ?

La jeune fille fit un signe positif de la tête. Cependant, je ne connaissais aucune histoire pour enfant ! Qu’allais-je faire ? Peut-être que la jeune fille en connaissait une, tirer d’un compte populaire que je pourrais tenter de raconter ? A moins qu’elle me demande d’inventer une histoire de princes et de princesses ?

-Dis moi, que voudrais tu que je te raconte ?
-Ton histoire, dit-elle en essuyant ses larmes.

Que voulait-elle dire par là ? J’avais peur de sa réponse. J’avais peur de déjà connaître la réponse. Mon histoire était un sujet que je préférais éviter. Personne, mis à par Ewan, mon mentor, ne la connaissait. Je ne savais pas si c’était une bonne idée de la lui raconter, surtout que Greed était dans les parages.


-Que… que veux tu dire par là ?
-Tu es comme moi. Je veux savoir comment tu es sortie de ça.

« Ça ». Je savais ce qu’elle voulait dire par là. Je ne pouvais lui refuser de lui raconter. J’allais omettre les détails entourant ma vie de tueuse et voilà, cette histoire pourrait être racontable. Je me levais et allait refermer la porte, doucement, y laissant Greed de l’autre côté. Je ne voulais pas qu’il entende. Par la suite, je retournais aux côtés de Mely.


-Je vais te raconter. Mais cette histoire reste un petit secret entre nous, d’accord ?

La jeune fille esquissa avec un petit sourire. Peut-être comprenait-elle que je lui faisais confiance ? Je ne raconterais pas cette histoire à n’importe qui. Cependant, s’il y avait bien une personne qui méritait bien d’entendre parler de mon passé, de savoir qu’on pouvait s’en sortir, c’était bien elle.


-Alors... il était une fois, une petite fille dans une grande maison. Cette petite fille, c'était moi. Mon père me détestait et ma mère était souvent absente de la maison. Quand elle était là, elle s'occupait de moi et de ma soeur. Par contre, quand elle était obligée de partir, elle s'absentait longtemps et c'était nos domestiques qui s'occupaient de nous. Mon père, lui, ne nous prêtait pas attention. Le soir, lorsqu'il buvait, il venait souvent nous voir, ma soeur et moi. Il nous frappait, sans aucune raison. Si on disait quoi que ce soit, il frappait encore plus fort. Bien sûr, nous cachions nos blessures, car il nous menaçait de nous tuer si nous parlions. Ma mère, n'était au courant de rien. Donc, ma soeur et moi on se soutenait. On était très proche. Elle était beaucoup plus vieille que moi et je l'admirais beaucoup. Par contre, un jour, elle décida de partir de la maison. J'étais très triste et mon père était dans une colère noire ! Je crois avoir passé le pire moment de ma vie ce jour là. Puis, quelques jours plus tard, je décidais d'aller retrouver ma soeur et je partis de chez moi, en pleine nuit. J'avais un sac à dos dans mon placard et je mis à l'intérieur des vêtements et de la nourriture. Avec ça, je sortis par la fenêtre de ma chambre. Après, je me débrouillais toute seule. Je n'ai toujours pas retrouvé ma soeur. C'est le prix à payer pour ma liberté on dirait. Mais, je sais qu'un jour je la reverrais. Et toi... tu vas dormir et faire de beaux rêves, car les cauchemars c'est terminé. Tu vas pouvoir commencer une meilleure vie dès demain, d'accord ?

Mely sourit avant de fermer les yeux. Elle bailla longuement, signe qu’elle était fatiguée. Je me levais et me dirigeais à pas de loup vers la porte. Je me retournais lorsque la jeune fille s’adressa à moi.


-Bonne nuit.
-Bonne nuit, Mely.

Je sortais de la pièce en refermant doucement la porte derrière moi. Elle avait bien besoin de calme. J’allais à la cuisine et resservit deux verres de vodka, sans un mot. Je tendis l’un d’eux à Greed avant de caler le mien. Raconter, même sans les détails, mon histoire m’avait mis les idées à l’envers et fait remonter un flot de souvenirs que je préférais oublier. J’allais m’asseoir sur le canapé.

Revenir en haut Aller en bas
Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Oct - 13:57

Lorsque Ayame dicta ses paroles , Greed écarquilla les yeux. Jamais on avait parlé d'une quelconque estime de lui, qu'elle soit bonne ou mauvaise, ce qui fit naitre en lui une étrange sensation de joie, que lui-même ne comprenait pas. Face aux derniers mots de la jeune fille, il rit de plus belle avant de commenter amicalement le sourire aux lèvres.
« Bien bien, je note. »

Puis elle ne mit pas longtemps avant de prendre la petite Mely dans ses bras. Celle-ci semblait bien fatiguée. Encore une sensation que les Homonculus ne connaissent pas tellement. Ayame ne tarda donc pas à aller déposer la petite fille dans une chambre et l'Avarice resta donc seul dans le salon. Greed se leva donc, posa son verre d'alcool sur la table, et marcha inconsciemment pour arriver près de la porte où les deux filles étaient rentrées, pour s'adosser ensuite au mur, sur un des côtés de la porte, à l'insu d'Ayame. Ce n'était pas vraiment de la curiosité, les raisons qui le poussaient à venir ici pour les écouter étaient bien confuses. En fait lui même ne savait pas pourquoi il était là, mais il était certain que ce n'était pas dans une mauvaise intention.

C'est alors que contre toute attente, Ayame parla de son passé, chose qu'il n'aurait jamais pensé connaître un jour. Bien évidemment, elle n'allait pas dans les détails, mais elle en disait suffisamment pour qu'il comprenne enfin pourquoi elle avait aidé cette gamine ; elle avait tout simplement vécu quelque chose de similaire. Durant son récit, l'Avarice fronça les sourcils à plusieurs reprises, et contracta ses mains. Comment des être humains pouvaient-ils être aussi abominables... c'était si ironique dans le sens où l'Homonculus s'était fait traité de monstre tellement de fois, alors que lui n'aurait jamais pensé faire quelque chose de semblable à ses proches, même si d'un autre côté il n'avait pas la même appréhension des relations. C'était bien là la faiblesse des humains, qu'importe leur condition, il faut toujours qu'ils cherchent à étendre le mal et la souffrance autour d'eux, en particulier sur les plus faibles.

Sentant des altérations dans l'âme de son partenaire, Greed ferma les yeux, et entama la conversation avec son co-locataire.
« Et bien, qu-est-ce qu'il y a gamin ? »
Lin ne répondit rien, il avait l'air pensif, les yeux froncés, dirigé vers le vide.
« Elle a l'air d'avoir eu une sale enfance ta pote là. J'espère ne pas t'avoir offensé à l'avoir écouté. »
Le Xénois ne dit toujours rien, et expira ensuite longuement
« C'est être fou comment ceux qu'on pense connaitre ont parfois connu beaucoup de problèmes. » dit-il finalement. En effet Lin avait supposé bien des choses au sujet du passé d'Ayame, mais n'avait jamais réellement eu d'éléments clairs et précis.
« Ahhh, je vois t'es frustré qu'elle t'en a jamais parlé ? Bah c'est pas le genre de truc dont on se vante facilement tu sais ? Enfin c'est pas à moi de te dire ça gamin, mais je pense que c'est mieux qu'on en reste là avec cette histoire, elle n'a pas l'air joyeuse d'en parler. »
Lin haussa le regard, et écarquilla les yeux à ce qu'il venait d'entendre. Un Homonculus qui lui faisait la morale ? Et qui pensait par dessus tout à ne pas blesser le jeune fille ? C'était épatant, à tel point qu'il se retint de sourire pour ne pas perdre la face. Ce regard fier et enigmatique vexa l'Homonculus.
« Ben quoi ? Qu'est ce que j'ai dis ?! »
« Non, rien tu as raison. » dit-il finalement, puis le Xénois mit fin à la conversation.

Lorsqu'il sentit que la jeune fille s'apprêtait à sortir de la pièce, Greed s'empressa silencieusement de revenir à sa place, et de faire comme si de rien n'était. Ce qui allait être difficile dans un sens. Il demanda alors :
« Euh... elle va bien ? Elle arrivera à dormir ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Nov - 19:58

« Euh... elle va bien ? Elle arrivera à dormir ? »

J'étais perdue dans mes pensées. J'avais complètement oublié Greed, à côté de moi. Il n'existait plus. Plus rien n'existait. Mon corps, lui-même, était très lointain. Était-ce la fatigue ? À moins que l'alcool m'allait pas vraiment ce soir, ce qui m'étonnerait. La journée avait été épuisante. J'avais terminé mon quart de travail quand j'ai vu le frère de Mely se faire poignarder. Puis, avec Greed, que j'avais croisé par hasard, j'amenais le garçon à l'hopital. Là, on nous annonça son décès et on découvrit une lettre où le gamin nous demandait de sauver sa petite soeur. Après avoir sortie celle-ci de la maison et amener ici, nous avons tenter de lui changer les idées. Ça avait bien fonctionné. Dans tout ça, quand est-ce que j'avais pu fermer l'oeil ? Hier matin. Je ne pourrais plus tenir bien longtemps. Ces dernières heurres de sommeils avaient été peu nombreuses dû à mon habituel insomnie. Je ne m'etais pas rendue compte que l'homonculus s'adressa à moi avant de lâcher une long baillement. Je passais une main devant ma bouche et asssimilait par la même occasion les propos de la créature. Je me tournais vers Greed et le fixait un moment avant de répondre.

-Je l'espère.

Je ne pouvais prévoir si Mely dormirais ou non. Pour ma part, je me suis rapidement mise à faire de l'insomnie lorsque j'étais enfant. Je pouvais aisément me contenter de quelques heures de sommeil. J'avais appris à faire plusieurs siestes dans une journée pour refaire le plein d'énergie, au besoin. Je dormais le jour et vivais la nuit. J'étais un petit ange dans les ruelles sombres de Central. Cependant, pas ce genre d'ange blanc, pure et innocent, J'étais un ange noir, une diablesse, une tueuse. J'étais loin d'être comme toutes les jeunes filles. Je n'étais pas sage, j'étais dangereuse, une gamine sachant manier une certaine variétée d'armes à feu.

Je me laissais tomber sur la canapé, en position couchée. Mes jambes étaient étendues, passant par-dessus le canapé et balançant dans le vide, légèrement repliées. Ma tête était posée sur le doux tissus, près de l'homonculus. Je me fichais bien de lui pour le moment, j'étais trop fatiguée pour penser à me méfier de lui, comme d'habitude. Après cette longue journée, je me rendais compte que Greed n'était pas si méchant que ça, malgré sa condition de créature immortelle. Il avait prouvé qu'il pouvait s'occuper d'un enfant sans lui faire du mal. À moins qu'il ne l'ai fait parce que j'étais là ? Je ne pouvais le savoir. Je devais lui laisser le bénéfice du doute. Cependant, il avait encore beaucoup à me prouver. Il avait tout de même voler le corps d'un de mes rares amis !! Même si Lin pouvait supporter cette condition, j'avais du mal à le regarder se battre pour reprendre le contrôle de sa propre enveloppe charnelle.

Malgré la fatigue, le sommeil ne venait pas. Que ce passera t'il lorsque celui-ci viendra doucement me bercer pour de douces heures de calme et de repos ? Greed resta t'il ici ou retournera t'il dans son terrier avec sa "famille" ? J'étais bien curieuse de le savoir, tout comme ses plans. Allait-il `passer voir Mely de temps à autre ou bien se faire oublier ? L'enfant ne devait pas découvrir ce qu'il était réelement. Je le comprenais car, moi aussi, j'avais des secrets que je ne souhaitais pas lui dévoiler pour le moment. Je brisais le long silence qui s'était installé, tout naturellement, comme un invité tant attendu.


-Dis moi Greed... que vas tu faire maintenant ?
Revenir en haut Aller en bas
Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Nov - 16:44

Tandis qu'il était littéralement affalé sur le canapé, le verre contenant un précieux alcool à la main, il regarda attentivement Ayame s'allonger sur le fauteuil. Elle avait l'air complètement exténuée ce qui était compréhensible après une journée pareille, chargée en émotions comme en actions. Les humains sont parfois surprenant, pour la quantité de choses qu'ils peuvent entreprendre en si peu de temps... Dans un sens, il ne fallait pas omettre que justement, leur temps était précieux, et qu'il valait mieux être efficace dans une vie mortelle...

Puis lorsque la jeune fille posa l'ultime question, de ce qu'il allait entreprendre, Greed fut comme terriblement amusé. Il avait une nouvelle fois un inquiétant sourire cupide accroché aux lèvres, tellement la réponse qu'il allait exposer était évidente à ses yeux. Les évènements récents avaient déterminés toute une série de plans et de phases qu'il allait enfin débuter, l'Avarice allait se mettre en marche. Il répondit alors :

« Et bien, j'ai encore beaucoup de chemin pour accomplir ce que je veux, ma chère, et malgré cette histoire, que je t'avouerai comme pas très joyeuse au passage, je ne peux quand même pas m'attarder ici. »

A ces mots il se releva pour faire le tour de la pièce lentement, comme pour entamer une réflexion, il regardait la jeune fille de temps en temps, réfléchissant quelque chose à son sujet. Le bruit de ses pas, lourd et sec, résonnait dans l'appartement, le silence s'était instauré, fut-il aussi inquiétant et finalement court . Suite à cela, il arriva au dessus de la jeune fille, et s'approcha relativement prés du visage d'Ayame, encore allongée sur le canapé, avant de continuer, yeux dans les yeux.

« Tu me plais bien toi, je te trouve très vaillante pour une femme, tu voudrais pas me filer un coup de main ? » dit-il finalement tout en souriant amicalement, n'ayant pas tellement conscience de la portée plus que directe de ses paroles. Puis il reprit sa ronde qu'il effectuait dans la pièce, les mains dans le dos, tout en parlant.

« En fait je te demande pas tout de suite de réponse, je comprends que tu as d'autres choses à faire. Mais si jamais ça t'intéresse... Enfin de toute manière je laisserai le Xénois venir vous voir de temps à autre. Je comprends pourquoi il t'apprécie celui-là. »


Finalement il prit la direction de la porte, tout en attendant la réponse de la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Déc - 15:45

Greed n’allait pas tarder à partir. Le bon côté était que je pourrais enfin dormir. Je me battais contre le sommeil qui, habituellement, me boudait. Ah ! Ce que je le détestais ! Pourquoi avoir besoin de dormir ? Je vivrais beaucoup mieux si la fatigue et la somnolence n’étaient pas présentes ! Tentant de rester consciente, je regardais autour de moi et je balançais mes jambes dans le vide. Si je ne bougeais pas, j’allais m’endormir à coup sûr. Par contre, d’un autre côté, je ne souhaitais pas le départ de l’homonculus. Je ne savais pas pourquoi, mais ça m’ennuyait qu’il parte. La soirée avait été très agréable et c’était bien rare que ce genre de chose m’arrive. Habituellement je travaillais ou je passais mes soirées seule à lire ou à prendre de longues marches dans les rues sombres de la ville. Je n’avais pas une vie très palpitante, mais j’avais l’impression que ça allait changer.

J’observais Greed faire le tour de la pièce, semblant réfléchir. À quoi pensait-il ? De temps à autre nos regards se croisaient, mais je ne pouvais rien tirer de ses yeux. Souvent, il était possible d’y lire les émotions, mais pas cette fois-ci. Je n’arrivais pas à soutirer une quelconque information à la créature. Que manigançait-il ? Je fermais finalement les yeux, seulement pour quelques instants, question de les reposer. Je me concentrais sur ma respiration régulière, profitant de chaque bouffée d’air. J’oubliais pendant quelques instants la présence de l’homme. Je me sentais détendue, malgré une certaine tension au niveau du dos. J’imaginais un bon massage, ce qui serait largement bienvenu. Ça me détendrait tellement ! Avec ce qui c’était passé ces derniers temps, j’en avais bien besoin. Et puis, à quand remontait la dernière fois où j’avais fait un tour au salon de massage ?
Peu à peu, je sombrais dans un trou noir, mes pensées s’évaporant lentement. Je commençais à me plonger dans le sommeil, sans toutefois m’en rendre compte. Je ne réfléchissais plus, j’étais totalement détendue. Greed n’existait plus, tout comme cet appartement ou bien Mely qui se trouvait dans la pièce d’à côté. Il n’y avait que le silence qui m’enveloppait doucement dans ses bras. Il était visiblement de mèche avec le sommeil qui ne souhaitait pas me laisser m’échapper. Puis, je sentis une présence près de moi, très près de moi. Je battis des paupières avant d’ouvre lentement les yeux. Je sursautais en voyant Greed. Son visage étant rapproché du mien, un peu trop à mon goût, je figeais, ne sachant comment réagir. Pourquoi était-il si près ? Je détestais que l’on s’approche de moi comme ça, sans prévenir, surtout lorsqu’il s’agissait d’un homme ! Après avoir vécu de nombreuses années dans un monde typiquement masculin, j’avais bien appris à me méfier d’eux. Il m’en faudrait beaucoup pour qu’ils remontent dans mon estime ! Depuis ma petite enfance, les hommes m’avaient toujours déçu et en vieillissant, ça n’avait pas vraiment changé.
Je n’avais pas d’autres choix que de plonger mon regard dans le sien. Je n’attendais que des mots ou une réaction quelconque de sa part. Qu’est-ce qu’il voulait ? Y avait-il un rapport avec sa réflexion ?


« Tu me plais bien toi, je te trouve très vaillante pour une femme, tu voudrais pas me filer un coup de main ? »

Était-ce à cause de mon esprit fatigué que je n’étais pas en mesure de comprendre ce qu’il voulait dire ? J’avais du mal à analyser ses propos. Tandis que Greed s’éloigna de moi pour continuer à faire les cents pas dans la pièce, je me redressais. Que voulait-il dire par « coup de main » ? Il ne voulait pas que je l’aide à manigancer des trucs pas nets quand même !? Intriguée, je me frottais rapidement les yeux et écouta la suite de ses explications.

« En fait je te demande pas tout de suite de réponse, je comprends que tu as d'autres choses à faire. Mais si jamais ça t'intéresse... Enfin de toute manière je laisserai le Xénois venir vous voir de temps à autre. Je comprends pourquoi il t'apprécie celui-là. »

Je serais bien curieuse de savoir pourquoi Lin m’appréciait. Ma curiosité n’avait pas vraiment de limite et je me demandais parfois ce qui se passait dans la tête d’autrui. Et puis, que se passait-il dans la tête de Greed pour souhaiter mon aide ? Il n’avait pas une famille de semblable pour l’aider ? À moins que ceux-ci ne possédaient pas les même idéaux que lui, ce qui pouvait être tout à fait plausible. Et maintenant, je devais réfléchir à son offre, sans trop savoir dans quoi je m’embarquerais si j’acceptais. Ne pouvait-il pas être un peu plus clair et précis sur ses intentions ? J’allais devoir lui soutirer des informations rapidement. Il semblait déjà prêt à prendre la porte. Je me levais brusquement pour aller le rejoindre, mais m’arrêtait une fois levée et m’agrippais à canapé, prise par de grands étourdissements. Ils disparurent en quelques secondes et je m’avançais vers l’homonculus. Je n’allais pas le laisser partir comme ça. Et dire que je souhaitais le contraire, quelques minutes auparavant.

-J’aimerais bien savoir ce que tu attends exactement de moi. Après tout, tu me lance comme ça que tu souhaites mon aide, mais il manque quelques détails. Pourquoi as-tu besoin de moi ?

Je me postais devant lui, les bras croisés sous ma poitrine, attendant une réponse de sa part. Je me retenais de démontrer quelques signes de fatigue. Même si l’envie de m’assoupir était forte, je ne dormirais pas tant qu’il ne m’aurait pas expliquer ce qu’il souhaitait de moi.
Revenir en haut Aller en bas
Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Déc - 19:51

Tandis qu'il avait la poignée de porte dans sa main droite, prêt à être actionnée, Ayame se posta devant lui, avec un air déterminé. Que voulait-elle à présent ? Cette question fut très rapidement éclaircie par ce qu'elle dit ensuite, elle cherchait à en savoir plus sur ce qu'il lui avait proposé juste auparavant. Chose tout à fait normal dans un sens, il était logique qu'il lui explique plus en détail pourquoi il lui faisait une telle proposition. Il expira alors longuement, tout en passant sa main sur son visage, comme pour réfléchir, avant de commencer son explication.
« Je suppose que tu dois commencer à me connaître petite, je n'ai pas envie de moisir éternellement sous les ordres de mon soi-disant supérieur, que je n'ai pas envie de te décrire. Je désire tout simplement le pouvoir dans sa globalité, et pour ça je suis prêt à tout, absolument tout. » dit-il en montrant sa main crispée, tatouée d'Ourboros.

Il cherchait ensuite ses mots. Il était difficile pour lui d'expliquer réellement ses motivations. Et pourquoi cela ? Parce qu'il ne se sentait pas l'utilité de trouver une explication plausible à ses ambitions. Il était né en tant que représentant suprême de l'Avarice, de la Cupidité, un sentiment qui consiste à tout vouloir, et tout obtenir. Le seul but de son existence résidait en cette définition toutefois simpliste et restrictive. Tout obtenir. N'était-ce pas là le rêve de tout homme ? N'était-ce pas là une preuve suffisante pour aspirer à de telles choses ? A ces pensées il continua
« J'ai donc décidé de commencer à rassembler des personnes que je juge apte à me soutenir, dans un lutte sans merci pour le pouvoir de ce pays tout d'abord. C'est déjà une bonne étape, et surtout dangereuse. » Mais cette étape rassemblait en elle-même une quantité importante de sous-étapes. Greed était très bien conscient que seul, il ne pourrait pas acquérir les rennes du monde. Pour obtenir le pouvoir Absolu, il fallait d'abord commencer par avoir un pouvoir quelconque, si minime soit-il. Et pour cela beaucoup de choses devaient être rassemblées dont les hommes et l'argent principalement.

Tandis qu'il réfléchissait à tout cela, Lin s'installa dans les pensées de l'homonculus, et commenta.
« Tu te mettre finalement en marche, homonculus ? » demanda le jeune homme.
« Ouais, même si ça fait un bail que je le conçoit. J'en ai ras le bol. »
« Je m'étonnais aussi que l'Avarice personnifiée que j'acceuille dans mon corps, ne possède rien. » continua le Xénois sur un ton sarcastique, ce qui indigna l'homonculus.
« La ferme gamin, je sais qu'il y a un truc qui cloche avec l'ancien Greed, si il se nommait ainsi, il devait forcément avoir des biens. Et pourtant, je n'ai absolument rien gardé, moi qui suit censé être son successeur. »
« Toi avoir été berné alors. » dit finalement Lin, les yeux plissés, avec le regard aussi fourbe que celui d'un renard. En effet, si le jeune prince était absent la plupart du temps, enfermé dans son propre corps, cela ne l'empêchait pas de réfléchir. Il avait bien compris qu'il pouvait profiter de la situation de Greed pour jouer avec ses sentiments, et le pousser à faire certains actes irréfléchis. A cela, l'Avarice ne répondit rien, et entra dans un silence inquiétant. Il était presque impossible de savoir, entre le prince cupide de Xing, et l'homonculus de l'avarice, qui commandait l'autre, et qui manipulait l'un.

Greed revint à ses esprits, Ayame était toujours en face de lui, faisant barrage de son corps. Tout en la regardant d'un regard intense, il commenta encore.
« Tu sais gamine, sachant que je t'apprécies bien, je vais te dire un petit secret. » A cela il s'approcha d'Ayame, tout en la regardant de haut, un sourire neutre affiché sur le visage. Il continua alors tout en regardant la direction de la chambre de Mely, et en posant sa main contre le mur.
« Sans prendre en compte tout ce que j'ai projeté, ce pays va bientôt connaître des changements, aussi violents et horribles soient-ils. Et aucun d'entre vous, humain, ne pourra s'opposer. » ceci dit, il se retourna vers la jeune femme, et posa ses deux mains contre la porte, de part et d'autre de la tête d'Ayame, comme pour l'encadrer. Celle-ci semblait d'ailleurs être en proie au sommeil.

Il parla alors d'une voix étonnement douce, au creux de son l'oreille, presque dans ses cheveux, et n'ayant aucune gêne.
« Si tu choisis de ne pas m'aider, comme je le comprendrais, tu devrais faire tes valises dès maintenant, et de te barrer dans le pays du Xénois par exemple. C'est tout ce que je peux te dire » Ainsi, il termina ces mots sur un ton fort grave, d'ailleurs, il n'oserait pas plaisanter à ce sujet, il se redressa alors, en affichant un sourire amusé.

Finalement, il proposa à Ayame, tout en mettant sa main froide sur l'épaule de celle-ci.
« Maintenant, si tu peux me permettre ? J'ai encore beaucoup de choses à faire. Je te remercie pour ton acceuil. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Déc - 16:10

Il y avait certains moments où la fatigue s’emparait de nous, sans vouloir lâcher prise. Après tout, il savait très bien qu’il gagnerait la partie. C’était inévitable, tout humain normalement constitué avait besoin d’un minimum de repos. Certains pouvaient résister plus longtemps à cet appel au sommeil grâce à la caféine ou à l’adrénaline. Pour ma part, je n’avais l’aide ni de l’un, ni de l’autre en ce moment. C’était ma grande curiosité et ma soif de connaitre plus précisément les intentions de Greed qui me poussait à résister fortement à ce besoin de repos imminent. Je n’allais pas céder. Pas tout de suite. Il avait posé sa main sur la poignée de la porte, mais ne pourrait ouvrir cette dernière tant que je ne lui aurais pas autorisé. Sinon, il pourra bien la mettre où je pense sa proposition. Je plongeais mon regard dans le sien, établissant ainsi un lien visuel entre nous deux. Puis, il prit finalement la parole.

« Je suppose que tu dois commencer à me connaître petite, je n'ai pas envie de moisir éternellement sous les ordres de mon soi-disant supérieur, que je n'ai pas envie de te décrire. Je désire tout simplement le pouvoir dans sa globalité, et pour ça je suis prêt à tout, absolument tout. »

Je comprenais pourquoi Lin et Greed pouvaient relativement bien s’entendre. Tous deux avaient soif de pouvoir. Lin Yao souhaitait devenir Empereur de Xing pour aider son peuple. Je savais qu’il pourrait être un bon dirigeait. Il était gentil, fidèle et très attentionné, surtout à l’égard de ses amis. Greed n’était pas méchant à la lumière de ce qu’il avait fait aujourd’hui. Il faisait simplement partie du mauvais clan. Par contre, je ne pourrais savoir ce qu’il serait s’il obtiendrait le pouvoir. Après tout, si une créature comme lui devenait dirigeant ou possèderait tous les pouvoirs, qu’adviendrait-il ? Parfois, la puissance pouvait rendre dingue et surtout, dangereux. Je commençais à douter un peu plus alors qu’il me montra son tatouage. Celui que portaient tous les homonculus. Ça revenait une fois de plus à me demander dans quel clan il était. J’espérais sincèrement qu’il ne soit pas de celui de sa « famille ».


« J'ai donc décidé de commencer à rassembler des personnes que je juge apte à me soutenir, dans un lutte sans merci pour le pouvoir de ce pays tout d'abord. C'est déjà une bonne étape, et surtout dangereuse. »


Apte à le soutenir ? Il parlait de moi, là ? Je n’étais pas certaine d’être à la hauteur, malgré mes compétences de tueuse. Greed souhaitait faire tomber le chef de ce pays. Nombreux seraient les obstacles à surmonter. Il avait de l’ambition et je pouvais lire la détermination dans son regard. Il n’abandonnera pas si facilement. Avec ses capacités d’homonculus, il avait déjà une bonne avance sur tout le monde. Mais pourquoi ne pas prendre tout de suite la tête du pays ? Avec son bouclier de carbone, il sera invincible et pourra facilement atteindre le Généralisme. Quelques secondes lui seront, par la suite, suffisante pour se débarrasser de lui. Voilà, la place serait à lui. Cependant, s'il ne le faisait pas, c'était pour une excellente raison. Qu'est-ce qui l'empêchait de prendre si facilement la tête du pays ?
Après un bon moment de silence où je laissai, malgré moi, échapper un bâillement, Greed reprit la parole.


« Tu sais gamine, sachant que je t’apprécie bien, je vais te dire un petit secret. »

Greed approcha son visage, du mien. Un peu trop près du mien. Il jeta un regard en direction de la chambre de Mely. Il avait peur qu’elle nous espionne ? Qu’est-ce qu’il voulait me dire au juste ? Je commençais à légèrement angoissée. Je n’aimais pas que les hommes s’approchent aussi près de moi. Ça me rendait terriblement mal à l’aise. Il posa sa main sur le mur, ce qui n’était pas pour me rassurer. Je fis un pas vers l’arrière, mais mon pied se buta à la porte à laquelle j’étais déjà adossée. J’aurais pu gifler Greed, mais j’hésitais à le faire pour une raison inconnue. L’homonculus reprit la parole.

« Sans prendre en compte tout ce que j'ai projeté, ce pays va bientôt connaître des changements, aussi violents et horribles soient-ils. Et aucun d'entre vous, humain, ne pourra s'opposer. »

Des changements ? Quel genre de changements ? Les homonculus en seront-ils l’origine ? Je me doutais bien que si. Qu’est-ce qui se trouvait être plus puissant qu’un humain ? N’y avait-il pas une façon de se débarrasser d’eux ? Cependant, Greed n’allait certainement pas me l’avouer, de peur que je me retourne contre lui, j’en étais certaine. Et s’il ne connaissait pas lui-même ce qui pouvait le détruire ?

« Sans prendre en compte tout ce que j'ai projeté, ce pays va bientôt connaître des changements, aussi violents et horribles soient-ils. Et aucun d'entre vous, humain, ne pourra s'opposer. »

Lorsqu’il se retourna finalement vers moi, il me tint prisonnière, ses mains placées de chaque côté de ma tête. Je sursautais et me souviens de nouveau que je ne pouvais reculer. Je me sentais terriblement mal à l’aise. Pourquoi était-il si près de moi ? Si ça avait été Lin, j’aurais probablement été moins intimidée. Cependant, Lin n’aurait probablement pas fait ça. Je retins mon souffle lorsqu’il approcha son visage du mien et détournais la tête aussitôt. Il murmura doucement des paroles au creux de mon oreille. J’étais paralysée et ne bougeais pas d’un poil.

« Si tu choisis de ne pas m'aider, comme je le comprendrais, tu devrais faire tes valises dès maintenant, et de te barrer dans le pays du Xénois par exemple. C'est tout ce que je peux te dire »

Lorsqu’il s’éloigna de moi, je pu respirer de nouveau. Je m’écartais de la porte, heureuse que cette proximité soit disparue. Cependant, il y avait plein de questions que je souhaitais poser à Greed. Déjà, j’aimerais bien savoir si seulement Central serait affecté par les changements dont il avait fait allusion. Est-ce l’Amestris au complet qui sera touchée ? Déjà, je pouvais être rassurée sur le fait que Xing ne subirait rien. Et maintenant, l’homonculus s’apprêtait à partir, me laissant seule avec mes millions de questions. Cependant, il semblait m’avoir révéler tout ce qu’il était en mesure de me dire. Je posais une main pâle sur celle s’étant posée sur mon épaule. Il semblerait que je ne pourrais avoir de réponses aujourd’hui. Et puis, je ne pensais pas être en état de réfléchir, le sommeil gagnant de plus en plus de terrain. Serrant cette main dans la mienne, je plongeais une fois de plus mon regard dans celui de l’homme devant moi.

-Je vais réfléchir à ta proposition… mais soit certain que j’aurais d’autres questions à te poser. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où te réfugier.

Je regardais un instant cette porte close derrière laquelle dormait paisiblement Mely. Je reportais par la suite mon regard sur Greed. Je n’avais toujours pas lâché sa main. Je ne voulais pas qu’il parte tout de suite. Car, s’il partait, Lin aussi. Je n’avais pas passé assez de temps avec Lin. Cependant, je pouvais m’estimer heureuse d’avoir pu discuter ne serait-ce qu’un peu avec mon ami. Avec de la chance, il pourra peut-être reprendre le contrôle de son corps à un autre moment. Je l’espérais fortement.

-Greed… Lin… faites attention à vous deux…

Je lâchais finalement sa main, le laissant partir. Ce fut lorsqu’il quitta l’appartement que je verrouillais la porte. J’allais me coucher sur le canapé, fermant les lumières au passage. À peine ais-je eu le temps de fermer les yeux que je m’endormis. Aujourd’hui, un nouveau combat avait été gagner par le sommeil, dont la victoire était inévitable.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

La douleur de la mort [PV Lin/Greed]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» Après avoir échapper à la mort... { Andrew Loxley & Daisuke Kuroda }
» Les nuits de Central. [Greed Dust & Lin Yao]
» Appel aux armes [ Lié à l'event de l'assaut de Greed ]
» « Salut, j'suis Mura, pose pas de question, t'as une clope ? - [PV: Greed]
» Les chroniques de Greed ~ Alors ? Partants ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fullmetal Alchemist RPG :: STAFF :: Les Archives :: Anciens RPs-