Riza ouvrit la porte du bureau de Roy. Elle était accompagnée du FullMetal Alchemist. Celui-ci venait de faire une grosse gaffe. En pleine rue il avait battu un homme, un civil. Riza avait tenté de faire cesser la bataille. Finalement, elle réussi à calmer le garçon. La voilà maintenant au QG où elle l'a amener, pour faire par à Mustang de la situation.

-Colonel... commença t'elle.

Mustang remplissait tranquillement les derniers documents d'une longueeee pile de papiers qui n'en finissait plus. Bientôt, ce serait la pause du midi... Vivement que cette heure fatidique arrive! Il étouffait, ainsi cloitrer dans son bureau, il avait envie de sortir à l'extérieur pour profiter d'une des dernières belles journées avant l'arrivée de l'hiver qui était imminente.

Soudain, quelqu'un vint briser la monotonie de sa journée: son lieutenant entra dans la pièce. Roy releva la tête de ses papiers, et à sa vue un sourire éclatant étira ses lèvres. Cependant, sa joie fut de courte durée, en voyant Edward Elric précéder la femme. Ils avaient l'air bien mal en point et essoufflés ces deux-là...

-Je vous en pris, essayez vous, lieutenant et reprenez votre calme.

Il se leva et lui servit un verre d'eau qu'il déposa devant elle. Il n'invita même pas le Fullmetal à s'asseoir également.

-Alors maintenant expliquez-moi, dit le colonel en reprenant sa place.

Riza remercia Roy d'un signe de tête. Elle prit le verre d'eau posé devant elle et bu une gorgée. elle avait le gorge sèche et boire ce liquide lui faisait du bien. Elle reposa le verre et repris calmement son souffle. Après un instant elle leva la tête, fixant Roy dans les yeux. Mauvaise idée. Voir son Colonel était un véritable bonheur pour elle. Mais, elle devait garder son petit bonheur pour elle. Surtout en présence d'Edward. Elle essaya de se concentrer sur la situation présente.

-M. Elric a été impliqué dans un affrontement dans les rues de la ville. L'homme contre qui il se battait a été blessé. On a demandé à un médécin pour s'occuper de lui car, il est en mauvais état.

Elle repris son souffle pendant une courte seconde.

-J'ai cru bon d'amener M. Elric ici et de vous faire par de cette situation. C'est grave ce qu'il a fait. Je crois que vous êtes bien placer pour vous occupez de ce cas.

Elle prit une autre gorgée de son verre et attendit la réponse du Colonel.

J'entrais après le lieutenant Hawkeye et je vis malheureusement dans la pièce... le colonel Mustang. Sur le nombre de personne qu'il y a dans ce bâtiment, il fallait que je tombe sur celui-là. Quand il vit son lieutenant, il l'invita à s'asseoir et deviner quoi... il m'a oublié... on se demande tous pourquoi. Il m'ignora totalement et il serva un verre d'eau à Riza.

-Hé colonel caca! Pourquoi tu m'offres pas de m'asseoir ou quoi que se soit? dis-je d'un ton énervé.

Puis, il lui demanda qu'est-ce qu'il s'était passé, car il m'avait vu en sang et avec mon linge déchirés. Il semblait toujours aussi indifférent à me voir... faut croire qu'on doit agir comme sa quand on est quelqu'un d'immature et irresponsable. J'étais fatigué de rester debout devant la porte comme un imbécile, alors j'ai pris la décision de m'asseoir et de ne pas attendre l'avis de «mon supérieur».

Roy n'avait de yeux que pour Riza. Il se foutait bien de ce que le petit délinquant de Fullmetal avait encore fait. Toutefois, il n'avait pas le choix de s'en occuper... Quel dommage, le colonel avait le libre-arbitre sur sa punition! *Uhm... Que vais-je choisir?* pensa-t-il en se grattant le menton, l'air pensif.

-Impliqué dans un affrontement, hein? Les rues de la ville? Je veux un compte rendu complet, du début à la fin, je crois bien que M. Nabot ici présent pourra tout nous décrire.

Roy dit cela de ton tout naturel, son expression baveuse exprimait le désir de provoquer, de picosser. Il voulait déranger, faire du trouble. Ainsi était le colonel. Edward entra et s'assit. Mustang le détailla de haut en bas, il était dans un sale état. La bataille avait sûrement été plus féroce qu'il ne se l'imaginait.

-J'aimerais également connaître les détails des blessures de la victime, dit-il en tournant la tête vers son lieutenant avec un sourire nettement plus aimable.

Je m'assis proche du lieutenant. Le colonel avait l'aire pensif à propos de "ma conséquences". On aurait dit que sa lui faisait plaisir de pouvoir "me punir". Il prenait un petit plaisir à me taquiner, à m'agasser, mais là, c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Il osa me traiter de M. Nabot...

-HEY! C'est quoi ton problème espèce d'immature précoce. criais-je dans les oreilles du lieutenant.

Je me tourna vers elle pour m'excuser, mais ce n'était rien e sincère, car il faut l'avouer, elle aussi m'avait trahit en m'ammenant voir ce truc devant moi. Je tourna ma tête en direction du colonel et je ne porta plus attention au lieutenant.

Les yeux du colonel changea en voyant mon état. Il faut dire que j'y suis allé fort, mais il le méritait très bien ce stupide, il m'avait traiter de petit. Il va se calmer les ardeurs maintenant, je pense bien avoir la paix pour un bon moment avec celui-là... ahhh, mais si mon frère avait été avec moi, il aurait pu me calmer et je ne serais pas pris avec le colonel dans cette pièce trop étroite quand il est avec moi.

Booon.., maintenant il voulait que je lui explique ce qu'il s'était passer, et bien pas question, c'est pas de ses affaires à celui-là. C'est ma bagarre, mes problème et le problème de l'autre. Je m'en fou si mes vêtements sont déchirés, si je suis plein de sang.... je veux seulement que mon auto-mail soit en bon état, je veux pas que Winry me pète une autre de ses crises. Ah.. et puis, qu'il me donne "ma punition" que j'en finisse avec lui.

-J'aimerais également connaître les détails des blessures de la victime, dit-il en tournant la tête vers son lieutenant avec un sourire nettement plus aimable.

Riza n'eut pas le temps de répondre à cause d'Edward qui criai juste à côté. Elle se boucha les oreilles et attendit que le FullMetal cesse de crier.

-Je crois que je vais vous laissez, fit-elle en se levant. Je vais vous écrire un rapport détaillé de la situation.

Sur ce, elle se dirigea vers la porte.

Alphonse n'avait pas vu son frère depuis belle lurette. Il avait été contraint de retourner à Risembool, laissant son frère ainé seul errer à la suite de ce qu'ils cherchaient tant tout les deux.
La raison de se départ imprévue, Alphonse ne l'avait pas dit à son frère.
Dans une coquille vide tel que Al, on ne pouvait ressentir ni chaleur, ni froid, ni mal, ni réconfort. Et pourtant depuis quelque temps, il avait l'impression que sa tête vibrait, comme un signe. Il ressentait se tremblement au plus profond de son être. C'était peut-être déplacé de sa part, mais il évita le sujet avec son grand-frère, et retourna devant la tombe de leur mère. Pas seulement... Puisqu'il y passa un bon moment sur cette bonne vieille terre campagnarde.
Mais le temps tait venu de revenir. Son inquiètude envers Edward n'avait cesser de le tourmenter depuis quelques temps. Un beau jour, il salua Mamie Pinako, et leva l'encre ! Sa tête ne cessait de lui faire mal, mais c'était hors de question de se prélasser une minute de plus.

Arrivé à Central, il chercha une petite tête blonde de partout. Mais n'en trouva aucune trace. Il passa les rues, les coins sombres, les restaurants(surtout!), les hôtels aux peigne fin, mais ne trouva rien. Soudain, sa mémoire fit tilte ! Son frère n'était t-il pas un alchimiste d'état avant d'être un goinfre ?
Il courut jusq'au QG en priant mentalement. Si il n'y était pas, alors Alphonse se demandait bien où il pouvait être...
Il demanda à la récéptioniste qui lui conta alors une drôle d'histoire. Edward était bien là, mais pas pour une bonne raison. Il s'excusa net en expliquant qu'il lui demanderait lui-même. La récéptioniste lui dit alors qu'il se trouvait dans le bureau du Colonel.
Alphonse n'avait plus besoin de courir. Il marcha donc jusqu'au fameux bureau.
Si il avait été de char et de sang, son coeur se serait certainement emballé. Cela faisait tellement longtemps qu'il imaginait deja Edward devant lui. Il ne fallait pas qu'il le sert dans les bras au risque de lui casser quelque chose. Ce serait très difficile...
Enfin il toqua à la porte du bureau, et ouvrit la porte sans demander son reste. Il se retrouva nez à nez avec le Lieutenant Hawkeye. Il la salua gentillement tout en s'inclinant face à elle, puis tout en se redressant, il aperçut le Colonel, ainsi que son frère, qui, visiblement, n'était pas de très bonne humeur....
Pourtant Alphonse ne se laissa pas démonter par la fumée noire qui semblait s'émaner de sa personne, et gentillement il passa à côté du Lieutenant.
Il posa sa grande main sur l'épaule de son frère, et de sa voix enfantine, il dit;

"- Nii-san... Je suis content de te voir...."

Son armure tremblait tellement il avait envie de le prendre dans ses bras. Finalement il n'en tenait plus. Il prit son frère dans son bras, et lui dit alors combien il lui avait manquer.
Puis subitement, il le reposa à terre, et de sa voix toujours aussi caline, mais cette-fois ci devenue un peu plus rancunière, il dit;

"- On m'a raconter une drôle d'histoire ! Qu'a tu fais encore ? Décidément, si je ne suis pas là..."

Décidément, je n'en pouvais plus d'être dans la même pièce que lui. Il n'arrêtait aps de me poser des questions. Je pense qu'il n'a toujours pas compris que je ne veux rien lui dire. Je restais là, assis sur le canapé en silence, je le laissai parler dans le vide, mais je sais bien qu'un jour ou l'autre il va le savoir, car le lieutenant Hawkeye va lui faire un rapport... mmm... que faire?

Pendant que j'étais dans mes pensés, le colonel Mustang continuait à parler seul. Je fus sorti de mon monde quand le lieutenant se leva. La porte s'ouvre devant elle... c'était mon petit frère. J'étais heureux de le voir enfin mais.... s'il savait ce qu'il c'était passer, il me fera la moral à son habitude. Il salua le lieutenant et il vint par la suite derrière moi, déposer sa main sur mon épaule et il me salua.

-Salut, dis-je d'un ton heureux.

Sa faisait un moment que je ne l'avais pas vu. Sa faisait du bien de le revoir enfin, je me sentais mon seul et puis... je n'étais plus seul à voir l'autre en face de moi. Alphonse tremblait et je me demandais pourquoi. Ce n'est qu'un petit instant plus tard que je le su. Il me prit dans ses bras et me serra assez fort.

-Al, moi aussi je suis content de te revoir, mais... je ne peux plus respirer...

Je le regardais et riais en même temps. Sa changeais les idées de se faire serrer dans des bras que de se faire la moral et se faire poser un million de questions.

Riza regarda la scène entre les deux frères. Elle se perdit dans ses pensée puis, se souvenant de son rapport se tourna de nouveau vers la porte. Elle allait laisser son Colonel s'occuper du cas d'Edward. Elle savais qu'il pourrait gérer la situation. C'est bien pour ça qu'elle avait amener le FullMetal à son bureau. Il y avait une autre raison à cela, il fallait bien l'avoué. Le Lieutenant mourrait d'envie de revoir Roy et cet altercation avait été la situation parfaite pour qu'elle puisse lui parler. Vivement le moment où ils seraient de nouveau seuls!

Riza sorti et referma doucement la porte derrière elle. Elle se dirigea vers la salle de tir.