Après une dizaine de minutes de marche, j'arrivais devant une petite maison bien simple. Ce n'était ni la plus belle ni la plus laide. Une maison tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. Une pelouse verdoyante, un grand arbre qui perdait ses feuilles maintenant couleur d'automne et une petite allée en pierre menant au porche.

Je déverrouillais la porte. Ce n'était pas des plus évident avec Edward dans les bras mais je fini par réussir. J'entrais à l'intérieur de la maison. Je conduisais Edward au salon après avoir essuyer mes pieds sur le tapis du hall. Le salon était la première pièce à gauche à partir d'où j'étais. En entrant de le salon, j'allais déposer Edward sur le canapé, déposant sa tête sur les moelleux coussins. J'allais rapidement à la cuisine, la pièce juste en face et lui rapportais un verre d'eau. Par la suite, j'allumais la lampe suspendu au plafond qui éclaira toute la pièce. Il fallait bien un minimum de lumière après tout. Je m'assis au bout du canapé.

-Ça va aller Edward?

Je posais deux doigts sur sa tempe et pris son pouls par simple précaution. Puis, je mis la paume de ma main sur son front. Il faisait de la fièvre. J'avais bien fait de l'amener chez moi malgré les risques que ça comprenait. S'il serait rester à l'extérieur par ce temps, son état aurait empirer. De plus, l'orage reprenait de plus belle. J'allais déposer mon manteau sur le porte-manteau du hall, retirais mes bottes et verrouillais la porte. Je retournais voir Edward.

-As tu besoin de quelque chose? lui demandais-je.

J'étais dans les bras d'Ayame, j'étais à moitié conscient. Elle m'amenait quelque part, mais je ne voyais pas où nous allions.

La dernière chose que je me souviens c'est que j'étais par-terre à quatre patte. Je me réveillais. J'étais dans une petite maison chaleureuse. J'étais couché sur le canapé et j'entendais Ayame qui n'arrêtais pas de dire mon prénom. Elle me demandait si je voulais quelque chose.

-N... non, dis-je en balbuttibant tout bas.

Ma tête me brûlait. Certes, j'avais dit que je ne voulais rien, mais je ne voulais pas la déranger d'avantage, déjà que j'étais malade et qu'elle m'hébergeai pour le moment. Malgré la chaleur que dégageai ma tête, j'avais extrêmement froid.

*Ah, si Al était là...*

Je regardais Ayame, les yeux entre-ouverts. Elle était à côté de moi agenouillée avec de l'inquiétude sur son visage. Je m'endormais lentement. Je respirais vite et fort, je cherchais mon souffle. J,essayai de me lever car je ne voulais pas embêter Ayame avec mes souffrances.

-Ça va, je vais très bien. Je crois que je devrais rentrer, il faut que je commence mes recherches, dis-je faiblement

-Oh non! Toi tu restes ici!

Je pris Edward par les épaules et le couchais de force sur le canapé. Dans son état je ne le laisserais pas aller très loin même pour chercher ma soeur. Il devait penser à lui tout d'abord.

J'allais dans la salle de bain. Je sortais du salon, tournais à ma gauche et passais à côté des escaliers. Je tournais à droite et arrivais dans la salle de bain. Je fouillais dans la pharmacie et trouvais des médicaments pour les maux de tête ainsi que la fièvre. Cela devrait être suffisant. Je retournais au salon et m'agenouillais de nouveau aux côtés d'Edward.

Je l'aidais à s'assoir et lui tendis le petit couvercle du pot de médicament dans lequel il y avait deux pilules. De l'autre main je tenais son verre d'eau.

-Avale ça, lui dis-je. Quand le médicament aura fait effet tu te sentiras mieux.

J'attendais qu'il se décide à les avaler avant de retourner porte le pot dans la pharmacie et de me diriger ensuite à la cuisine. J'allais lui préparé un bon repas. Vivant seule, je n'avais guère le choix de cuisiner. Au fil du temps je développais un talent culinaire ce qui m'étonnais. Une fois le repas prêt, je revins auprès du garçon avec un plateau que je déposais sur la table basse en face de lui. Le plateau contenait un bol de soupe et un verre de lait.

Je forçais pour qu'elle ne me couche pas sur le canapé, mais j'étais rendu faible alors elle avais réussi. Elle s'en alla, je ne sais trop où. Pendant que j'étais seul je scrutais où je me trouvais. Un petit salon, mais charmant, cela me rappelais presque ma maison.

Elle revint avec quelque chose dans chaque mains: un verre d'eau et des pilules. Elle me les tendit et elle insistait. Je les pris de force pour lui faire plaisir et pour qu'elle arrête de m'achaler avec ça.

Elle me laissa encore seul. J'accotais ma tête et je regardais le plafond. Le son que faisait ses pieds sur le sol me fit lever la tête.

-Ah manger! m'exclamais-je heureux et mon estomac fit de même.

Juste à côté de mon magnifique et délicieux repas se trouvais la pire chose au monde. Mon ennemi, mon pire rival... LE LAIT. Je regardait cette chose avec horreur.

Après avoir tout manger, je repoussais le plateau en la remerciant d'avoir prit la peine de me préparer un repas. Il ne restait que le bol, les ustensiles et... le lait sur le plateau.

Je détournais le regard de ce breuvage imbuvable pour qu'elle ne me dise rien. Je voulais changer tout de suite de sujet, mais je ne savais pas quoi dire. Alors, je trouvais une meilleure idée. Je me couchais et je me mis dos à Ayame. Je faisais semblant de dormir pour qu'elle s'en aille et jète ce liquide satanique. Mais je ne l'entendais pas partir, elle semblait toujours là.

*Va t'en, va t'en. Allez, va jeter ce truc qu'on en finisse!*

J'essayais de faire de la télépathie, mais il semblait bien que je n'étais pas doué pour ça.

Il termina son repas et me remercia. J'allais ramener le plateau mais je vis qu'il n'avait pas toucher à son verre de lait. Peut-être qu'il n'avait pas soif. Alors vaux mieux que je le mette au frais, il pourra toujours le boire plus tard.

Edward semblait endormi. Je ne voulais pas le déranger. Par contre... il n'était pas pour dormir sur le canapé. Ce n'était pas des plus confortables. Je le secouais légèrement. Il ne réagissait pas, ne parlait pas. Tout ce que j'entendais était sa respiration. Finalement, je pris la décision de le retourner, me disant que je pourrais le prendre dans mes bras et l'amener à l'étage dans la chambre d'ami. Le lit y était très confortable, et la pièce très paisible. Cependant, je ne m'attendais pas à voir Edward, les yeux grands ouverts qui me fixais, l'air apeuré. Il se mit soudainement à paniquer et à se débattre comme un fou. Il était devenu, pour une raison inconnue, totalement hystérique.

Je sentais quelque chose me toucher l'épaule. J'étais sûr qu'elle allait faire comme Winry, m'obliger à boire mon lait. Je commençais à me débattre comme si quelqu'un essayait de me tuer. Avec son caractère elle peut facilement me faire boire ce truc.

-Non, non, pas le lait! criais-je. C'est satanique ce truc!

J'observais le lait attentivement. On ne sait jamais comment le lait va agir, c'est toujours imprévisible cette chose. Je restais silencieux, mais si elle m'obligeait à boire ÇA... je vais devenir aussi fou que quelqu'un dans un hôpital psychiatrique.

Il se mit à crier. Le lait. Il semblait terrorisé par le verre de lait. Peut-être un traumatisme d'enfance? Après tout, il suffit d'une affreuse expérience avec du lait pour qu'il en reste marqué.

-Edward!

Je lui donnais une claque derrière la tête. Non mais! Il y a une limite à l'hystérie. On dirais un enfant de quatre ans.

-Calme toi Edward!

Je prenais le verre de lait et allais le mettre dans le réfrigérateur. Je retournais voir Edward. Il semblait s'être calmer. Je m'assis à côté de lui et je posais ma main sur son front.

-La fièvre a légèrement diminuée. Reste calme s'il te plait. Es tu capable de te lever?

La claque qu'elle me donna derrière la tête me sonna. je déposais la mienne derrière ma tête pour me la masser. Le fait que le lait soit disparu de ma vision me calma énormément. Elle me rassura quand elle dit que ma fièvre avait baissé.

-Merci

Je commençais à bouger sur place en me croisant les jambes. Mes yeux se remplir d'eau. On aurait dit que je pleurais. Je me tortillais dans tout les sens... j'avais l'air d'un vrai con, quoi? Elle me regardais d'un drôle d'air, mais là je n'en pouvais plus, il fallait absolument que je lui demande tout de suite, sinon j'allais exploser..

-Je.. dis-je la voix roué. Où sont les toilettes?

Je lui indiquais le chemin des toilettes. Pendant qu'il s'y précipita, j'allais préparer la chambre d'ami. Je redescendais ensuite au rez-de-chausser rejoindre Edward. je lui posais une question qui me hantais depuis quelques instants. C'était plus fort que moi, je voulais savoir. De plus, je n'étais nullement gênée de lui poser une aussi bête question.

-Pourquoi as tu peur du lait?

Je n'avais jamais vu pareil phobie de ma vie. La peur de l'eau, des araignées, du feu, des serpents et tout pleins d'autres du genre j'étais au courant mais, du lait? Étrange... non, fascinant. Pour moi, rien n'est étrange, tout est normal, fascinant, passionnant, spécial. C'est comme ça que je voyais les choses.

Après avoir été soulagé ma vessie je revenais dans le salon et constatais que Ayame n'était pas là. Alors, j'allais m'assoir sur une chaise à côté du canapé et je l'attendais.

Elle arrivait par les escaliers. Je l'observais descendre et se diriger vers moi. Elle s'asseyait et me posa une question que je voulais éviter. pourquoi j'avais peur du lait? Pourquoi fallait que tu me pose cette question?

-J'ai... j'ai toujours détesté le lait. Je ne bois pas quelque chose qui viens d'un animal. C'est satanique, je te le jure!

La lait, satanique? Cette réponse fit apparaitre un sourire sur mon visage tant elle était saugrenue. Il était très amusant. Le silence tomba en un moment. Je fis signe à Edward de me suivre à l'étage. Nous sortîmes du salon et montèrent les escaliers. Je marchais dans le couloir et ouvrais une porte.

-Voilà la chambre des invitées, lui dis-je en entrant dans la pièce. Si tu as besoin de quoique ce soit tu peux toujours venir cogner à la porte de ma chambre.

Je sortais de la pièce et lui désignais de l'index la porte de ma chambre, au bout du couloir.

-Je crois que je vais te laisser dormir un peu.

Je me dirigeais vers ma chambre quand je me souvint de quelque chose d'important. Je me retournais vers Edward.

-Si jamais quelqu'un venait à se présenter chez moi, reste caché silencieusement dans ta chambre et si je téléphone ou que je reçois un appel, cesse de faire du bruit et de parler. Personne ne doit se douter qu'il y a quelqu'un d'autre chez moi et ils doivent encore moins savoir que c'est toi. Compris?

J'allais me tourner vers ma chambre mais j'ajoutais:

-Tu peux dormir sur tes deux oreilles cette nuit. Je ne veux pas que tu t'inquiète; ce ne sont que de simples précautions pour notre sécurité. Bonne Nuit.

J'allais finalement dans ma chambre. je me jetais sur mon lit et en l'espace de quelques secondes je m'endormais. La fatigue avait largement pris le dessus sur moi et je n,avais pas tenté de résister.

Malheureusement pour moi, je dormais mal cette nuit. De vieux cauchemars de peur et de désespoir hantaient ma nuit. Si mon corps avait eu le sommeil nécessaire pour être de nouveau prêt à attaquer une dure journée, ma tête elle, était encore dans les vapes.

Quand j'immergeais enfin de mes douloureux et sanglants souvenirs, je me rendais compte que le temps ne c'était pas écouler aussi vite que je le pensais. Il était maintenant deux heure et demi du matin. Je soupirais. J,avais dormis pendant une heure et déjà je n'étais plus fatiguée. Je ne pouvais plus fermer l'oeil.

Je décidais de prendre une douche et de me changer. Mes vêtements étaient pleins de boue, de sable, de terre, et un peu de sang. De plus, j'étais pleine de sueur et mes cheveux étaient dans un sale état. Après ma douche, qui n,avait pas duré bien longtemps, je mis des vêtements propres.

Silencieusement je descendais les escaliers et me rendais à la cuisine. Je cherchais dans le réfrigérateur quelque chose à manger. Je n,avais pas grand chose. Je décidais que j,allais faire des omelettes quand Edward sera réveiller. J'espérais qu'il aime ça. En attendant, je fis le tour de la pièce pour trouver quelque chose à faire. Il n'y avait pas de ménage à faire, ni de lavage. J'errais jusqu'au salon où je m'arrêtais devant la bibliothèque. Je choisissais un livre au hasard et me calais dans un fauteuil pour le lire. Il traitait d'alchimie. Je lisais attentivement, captivée par ce qui était écrit et m'arrêtais sur une page qui traitais de la pierre philosophale. Je me demandais si Edward connaissais déjà toute ces informations. Ce n'était pas mon cas et je pris plaisir à découvrir les légendes entourant cet objet tant convoité.

Puis, un bout de papier plié tomba du livre. Je le ramassais et en le dépliant je me rendis compte qu'il s'agissait d'un message codé. Je ne savais comment le décrypter mais... peut-être qu'Edward le savais. Je décidais de lui en toucher un mot plus tard.

Qu'est-ce qu'il y avait de drôle à ce que j'avais dit? un gros point d'interrogation apparu sur mon visage. Ensuite, elle m'amena à l'étage et ensuite dans une chambre.

Je m'avançais vers le lit et je m'asseyais sur celui-ci. Elle me dit que ceci allait être ma chambre pour la nuit. Alors, je m'étendais et je prit toute la place. il était tellement confortable. Elle me montra sa chambre et j'acquiesçai de la tête pour dire que j'avais bien compris.

Elle partie et elle revint aussi tôt pour m'avertir qu'il ne fallait pas que personne ne me voient. Et elle reparti aussitôt. Sa ne m'avait pas pris plus de deux minutes pour m'endormir. Mon sommeil était paisible mais plus le temps avançait, plus il devenait agité. Je rêvais sans cesse ces temps-ci au soir où moi et mon frère nous avons essayer de ramener notre mère à la vie. Je me réveillais en sursaut et en sueur. Je mis mes pantalons, j'ouvris la porte et j'allais à la salle de bain me mouiller le visage et je descendis au rez-de-chausser. Je vis Ayame au salon avec un livre dans les mains. Il était encore très tôt le matin. j,allais la voir et m'asseyais à côté d'elle.

-Tu n'arrive pas à dormir?

Mon regard se porta sur le livre qu'elle lisait. Depuis quand était-elle intéressée par l'alchimie?

Edward vient me rejoindre et s'assoyait dans le fauteuil à côté du mien. Je ne quittais pas le livre des yeux, trop absorbée par ma lecture. Quand je fini le chapitre que je lisais je fermais le livre. J'allais le replacer dans la bibliothèque et revint m'assoir. Je tendais la feuille à Edward. Je répondais par la suite à sa question, lui disant que je n'étais pas fatiguée, puis dit:

-Je vins de trouver ceci dans le livre mais je ne suis pas capable d'en décoder le message. Je pige que dalle.

Je le regardais prendre la feuille, la déplier, puis la lire.

Elle me tendit un bout de papier avec des codes. Je commençais à le lire. C'était réellement un des codes mais c'est que chaque alchimistes ont des codes.

-Est-ce que tu sais à qui appartenait le livre avant?

J'essayais de le déchiffrer, mais ce n'est pas aussi simple. Les notes de Marcoh m'ont pris un certain temps pour les déchiffrer.

-Si tu veux que je décode ceci, il me faut un certain temps, car chaque alchimiste on a un code. Comme le Colonel Mustang, lui ses codes sont des noms de femmes.

Elle n'a pas eu le temps de me répondre que quelqu'un cogna à la porte.

Il ne manquait plus que ça! Qui venait à cet heure?

-Vite, va te cacher Edward.

J'attendais qu'il trouve une cachette mais il ne semblait pas savoir où aller. Alors, je le jeta, un peu violemment, dans le placard du salon.

J'allais ouvrir. La personne de l'autre côté de la porte ne se gêna pas et entra avant de se laisser tomber dans son fauteuil. Je refermais la porte et allais m'assoir sur le canapé en face de lui.

C'était une personne dont je m'aurais passer de sa visite. Mon oncle. Silencieusement, le visage neutre, je tentais de soutenir son regard. Rond, très rond, portant un postiche noir - ça se voyait très bien que ce n'était pas ses vrai cheveux -, cane à la main, voilà à quoi ressemblait cet être immonde. Pas très beau. Non, plutôt franchement laid, mais je m'abstenais de lui faire savoir ce que je pensais. Il retira son chapeau melon et le jet sur la table basse. Je ne disais rien, c'était lui qui allais ouvrir la discutions.

-Alors, commença-t-il, tu dois te demander ce que je fais ici à cet heure n'est-ce pas?

Je ne bougeais pas, je ne pipais mot.

-Bien. Je me demandais où tu était passé. il y a longtemps que tu devais faire ton rapport de mission, je me trompe? Comme tu ne venais pas, j'ai décider de venir te chercher.

-Je pensais venir vous voir ce matin même. Je ne souhaitais pas vous réveillez en venant si tard, dis-je finalement.

Il se mit à rire. Un gros rire qui me tombe royalement sur les nerfs. Je me levais, allais dans le hall et sorti une pochette avec un document de la poche intérieur de mon manteau. Mon manteau a été spécialement conçu pour les missions. La grand poche intérieur était faite de sorte que l'on puisse y ranger des documents important sans les abîmés.

Je retournais dans le salon et m'assoyais, déposant les documents sur la table basse, face à mon oncle. Je croisais les jambes, et croisais aussi mes bras sur ma poitrine, me calant dans le canapé. Je le regardais feuilleté les quelques pages du document. Ce rapport, je La,vais fait un peu plus tôt dans la soirée.

-Impressionnant, fit mon oncle en lisant, tu as réussis à passer au travers de la sécurité sans te faire remarquer. À la lumière de ma lecture, je constate qu'il y avait une centaine de gardes au total. Tu es vraiment une tueuse hors-pair.

C'était un compliment venant de lui. Je n,était nullement flattée. Je n'en tirais aucun plaisir à faire du mal ainsi. Tout ce que je voulais c'était retrouver ma soeur. J'avais honte de mes crimes. De plus, je savais qu'Edward entendait et voyait peut-être notre conversation. J'aurais souhaité qu'il ne sache rien de tout cela.

-Tout c'est bien déroulé, pas d'imprévu? demanda mon oncle, me ramenant aussitôt à la réalité.

Il feuilleta encore les papiers. J'espérais qu'il parte maintenant. Pourquoi ne part-il pas?! Eh bien, non il ne partait pas, il continua à feuilleter tout en parlant de mes "exploits" comme il dit.

-tu as camouflé ton meurtre en suicide? De plus, je vois qu'il avait plusieurs causes qui auraient pu pousser ta cible au suicide. Très habile je dois dire... personne ne se doutera d'un meurtre.

Il rangea le dossier dans son veston et sorti une liasse de billets qu'il jeta sur la table.

-Voilà ce que tu t'es mériter pour cette mission. Et comme tu es très doué... je t'ai réservé une mission spéciale. Tu ne devrais pas avoir trop de problème la réalisé.

Il sorti une feuille et me la tendis. Sur celle-ci la photo et les informations concernant la personne que je devais éliminer. Son nom: Edward Elric.

-Je ne crois pas être à la hauteur pour cette mission, dis-je.

Je refusais catégoriquement de faire le moindre mal à Edward. Je ne faisait aucun mal à des innocents. J'aurais prit n'importe qu'elle mission sauf celle-ci.

-Tu te sous-estime, ma chère. Je sais que tu as le talent pour l'éliminer, me répondit mon oncle. Et puis, pense un peu à ta soeur... Tu n'as pas envie de la revoir?

J'avais honte de dire que cette chose était mon oncle.

-Ne pourrais-je pas choisir ma cible comme je le fais habituellement?

Il se leva et se dirigea vers le hall, ramassant au passage son chapeau.

Étant la nièce de cet homme, et son chou-chou, j'ai quelques privilèges. Par exemple, le choix de mes missions. Mon oncle possède une pile de fiches de différentes personnes dont il souhaite voir disparaitre de cette planète. Là-dedans se trouve des gens qui lui doivent de l'argent ou bien des gens de l'armée. Ayant le choix de la personne à tuer, je choisis toujours quelqu'un qui à commis des actes criminels comme des meurtres ou des agressions. Je ne tue pas pour rien.

-Non.

Voilà sa réponse.

-Mais... Je ne veux pas faire cette mission.

-J'ai dit non.

-Mais...

C'était un "mais" de trop. Il se retourna et me frappa violemment. Je fus projeter contre le mur, légèrement sonnée.

-Tu feras ce que je te dis que tu le veuille ou non!

Sur ce, il sorti en claquant la porte. J'essuyais le sang sur ma lèvre fendue et me laissais glisser au sol, dos contre le mur. Je fermais les yeux, oubliant la présence d'Edward. Je l'entendais sortir du garde-robe mais ne bougeais pas.

J'entendais tout ce qui se passait et je regardais à travers un trou dans la porte. Ça se sentais dans la voix d'Ayame qu'elle ne voulait plus faire partie de la même famille que ce gros truc en avant d'elle.

Elle se leva et donna un document à son oncle. Il le feuilleta et avait l'air bien heureux de sa nièce. Il lui donna par la suite un autre document, mais celui-ci contenait sa mission... Elle devait me tuer. Je ne la connaissait pas assez pour lui faire confiance à présent.

Elle refusa et pour cette action son oncle la frappa violemment et elle tomba par terre. Il s'en alla et je sortais à une vitesse folle du garde-robe. Je la regardais, elle était le visage plein de sang. J'allais voir par la fenêtre, son oncle n'était plus là. Je retournais avec Ayame, je m'agenouillais et je la prenais par les épaules.

-Je sais que c'est contre ta volonté de tuer, mais non avons seulement deux choix. Soit qu'on ne se voient plus et qu'on deviennent ennemies ou soit que l'on masquent ma mort, mais je ne pourrais plus jamais être alchimiste d'État. Mais, j'ai vraiment besoin de cette licence pour continuer mes recherches. Si tu as une meilleure idée propose la.

Je me levais et j'allais m'assoir sur le fauteuil. J'étais un peu bousculé après tout ce qui venait de ce passer. J'étais rendu une cible... moi! Je ne voulais pas me battre contre elle, mais on aurait dit que je n'avais pas le choix. Je ne voulais pas non plus la dénoncer à la police. Je veux l'aider à retrouver sa soeur je sais ce que s'est de perdre quelqu'un même si l'âme de mon frère est dans une armure, ce n'était pas pareil. Je l'aime tout de même mon frère, mais j'aimerais tellement retrouver son corps, qu'il puisse enfin ressentir l'amour, la faim, le chaud et le froid, tout ce qu'une armure ne peux pas ressentir.

J'accotais mon coude sur le bras du fauteuil, je déposais mon front fans ma paume de main.

*Qu'est-ce que je vais faire? Allez tout le monde dit que je suis un génie, c'est maintenant le temps de le prouver!*

-Le seul moyen que je vois pour que je reste en vie et si tu veux être libérée de cette vie de tueuse, il faudrait tuer ton oncle, mais... - mon regard s'assombrit et je fixais Ayame - ... mais, je ne veux pas tuer. Je ne tuerais même pas pour mon propre bien. Même pas pour retrouver mon corps d'origine.

Je ne savais plus quoi penser et je ne savais plus comment réagir aux situations qui venaient se confronter à moi.

Je me plaçais devant Edward. Placer comme j'étais, il était beaucoup plus grand que mok. Il faut dire que j'était agenouillée au sol e que lui était assis dans le fauteuil. Je pris son visage entre mes mains pour qu'il me regarde dans les yeux.

-Je ne te laisserais jamais tuer.

Je cherchais une solution rapidement. Je ne le laisserais pas se salir les mains comme j'ai été obliger de le faire.

-Une semaine. Je peux gagner du temps pendant une semaine. Après nous devrons décider quoi faire.

Je pourrais gagner du temps et trouver des informations sur la pierre philosophale. Je me levais finalement. J'allais me nettoyer le visage.

-Edward, appelais-je.

J'attendais qu'il vienne me rejoindre

-Que voudrais tu pour déjeuner? J'avais penser à des omelettes mais si tu veux je peux te préparer autr chose.

J'attendais sa réponse.

Elle voulait une semaine. J'en aurais peut-être assez pour recueillir des informations. J'acquiesçais de la tête.

Elle se leva et elle parti à la cuisine. Elle m'appela donc, je me levais et j'allais la rejoindre. Elle voulait me faire des omelettes.

-Oui, d'accord, dis-je avec un sourire.

Sa faisait longtemps que je n'avais pas manger ça. Pendant qu'elle cuisinait, je cherchais une autre idée. Certes, son idée était bonne, mais si je n'avais pas assez d'une semaine?

-J'ai eu une idée, sauf qu'il faudra que tu te fasse une nouvelle vie, -je prenais une respiration et je continuais-. Tu pourrais tuer deux personnes de notre âge environ, on les mets dans le salon et on mets feu à ta maison. C'est risqué, mais on peut toujours essayer.

Je réfléchissais à son idée.

-Je n'ai rien à perdre alors... c'est d'accord. Cependant, comment fera l'armée pour savoir qu'il s'agit de toi ou plutôt de ta doublure?

Ma question semblait floue. Je tentais de ne pas brûler l'omelette, ce qui prenais une grande partie de ma concentration.

-Alors, dans une semaine...

Je lui servais son déjeuner, puis le mien et je m'assis à la table.

-Désolé de t'avoir embarquer là-dedans, lui dis-je en jouant avec la nourriture dans mon assiette. Je ne voulais pas en arriver là.

-C'est simple, quand ils feront l'autopsie ils verront très bien que ce n'est pas moi. Donc, je vais m'arranger avec le Colonel Mustang pour dissiper ma mort.

Je commençais à manger la délicieuse omelette qu'elle avait pris le temps de préparer. Je savais parfaitement qu'elle ne voulait pas m'embarquer là-dedans, mais c'est moi qui est venu vers elle alors il fallait bien que j'assume. J'ai déjà réussis à me sortir de plein de situations pires que celle là, je pouvais bien me sortir de celle-là facilement.

Je déposais ma fourchette dans l'assiette et je m'essuyais la bouche. Je lâcha un léger soupir pour dire que j'avais le ventre plein. Je le remercia. Sa ne m'avais pas pris beaucoup de temps à manger mais Ayame n'avait toujours pas commencer à manger. Elle continuait à jouer avec. Je la regardais.

-Mange ça va aller. On a trouvé notre solution, alors tu peux rester tranquille.

Je pris l'assiette et j'allais la porter dans l'évier. Je revenais m'asseoir et je continuais à regarder Ayame.

Je n'avais pas tellement faim. Edward essayais de me faire déculpabiliser. Comme il est mignon. On avait trouver la solution à notre problème. Je commençais à manger lentement, mais je mangeais. Je terminais mon assiette avec peine et allais rincer la vaisselle sale avant de la mettre dans l'évier. Je regardais l'heure. Il était quatre heure du matin.

J'invitais Edward à retourner au salon. Après m'être assise sur le canapé, je restais en silence. Je ne savais quoi dire. J'attendais que ce soit lui qui commence la conversation.

Enfin, elle commençait à manger. Je l'observais. Mes yeux étaient fatigués, mais ma tête ne l'était pas du tout. Je suivais Ayame au salon et je m'assoyais sur le canapé proche de la fenêtre.

Je voulais commencer à parler mais une ombre qui passa devant la fenêtre à toute vitesse capta mon attention. Je me jeta en bas du canapé, je fis signe à Ayame de venir à côté de moi. Je lui dis de se taire.

-Il y a quelqu'un dehors qui nous espionne, dis-je tout bas.

Je rampais sur le sol pour aller à une autre fenêtre. Je me levais lentement pour regarder où était rendu cette ombre mystérieuse. Je ne voyais rien, mais j'entendais de drôles de bruits.

Edward se jeta soudainement en bas du canapé et me fis signe d'approcher, ce que je fis. Quelqu'un à l'extérieur nous espionnait. Je me levais et me dirigeais rapidement à mon bureau. Je pris mon arbalète accrochée au mur. Elle était grande, de couleur bourgogne je dirais. Ce n'était pas une super belle couleur mais il ne fallait pas se fier aux apparences. En-dessous, une sorte d'épais bracelet y était attacher. Quand je déposais l'arme à mon poignet, le bracelet se referma aussitôt. Ainsi, je n'avais pas à le tenir. Je mis mes doigts dans de petits anneaux. Si jamais je repliais les doigts, le mécanisme se déclenchera, décochant au même moment une flèche. C'était une arme pratique et silencieuse, exactement ce que j'avais besoin. Je pris mon carquois de flèches et l'accrochais à ma ceinture. Je vérifiais rapidement si mon arme était bien fixée à mon poignet gauche et je descendais.

Toute cette démarche pouvait semblé longue et tardive mais elle s,était déroulée sur un très cours laps de temps. En moins d'une minute j'étais monté à l'étage, j'avais pris mon arme et je l'avais charger, j'étais redescendu et j'étais sorti dans le jardin à l'arrière de la maison. Je contournais justement celle-ci et m'arrêtais près de la fenêtre du salon, celle sur le côté de la maison. L'autre était sur l'autre façade.

Je sentais une présence derrière moi. Je me retournais et tirais. Un bruit de flèche se plantant dans le bois me fit savoir que j,avais manquer ma cible. La présence que je sentais s'était dissipée, volatilisée. Quand j'allais faire un pas vers l'avant, je ressentais de nouveau cette présence. Sans hésitation, je bougeais sur le côté. Elle sauta en bas du toit pensant me tomber dessus mais j'avais été plus rapide. Je décochais une flèche et touchais la personne à l'épaule.

-Alors, comme ça on attaque une collègue? dit la voix féminine de l'inconnue.

Je la reconnue. Une femme qui travail dans le même... disons département que moi. Je crois qu'elle fera l'affaire.

-Je pourrais te retourner la question, lui répondis-je. Que fais tu ici?

-Edward Elric était MA proie! dit-elle furieuse. À cause de toi il m'a retirer cette mission!

-C'est juste ça? Eh bien... C'est dommage pour toi mais je ne te laisserais pas toucher à Edward.

Sans un mot de plus, je fonçais sur elle, mais ne l'attaquant pas comme elle s'y attendait. Elle s'était jeté sur le côté mais moi j'avais déjà mon idée: je la contournais et la frappais par derrière. Un coup simple et bien placé pour qu'elle tombe dans les pommes un petit bout de temps.

Je repassais par la porte arrière en la trainant. Je portais mes gants pour ne pas laisser de traces. On est jamais trop prudent. Je la trainais à la cave où je refermais la porte derrière moi. De sang froid, je la tuais. Je la tuais de manière à ce qu'aucune autopsie ne sache que c'était un meurtre ou du moins, que personne ne puisse le découvrir avant longtemps. Et de un. Je n'aurais aucun problème à trouver le deuxième corps. J'allais reporter mon arme et ses munitions, retirais mes gants et me lavais les mains. Je retournais au salon.

-Tu peux sortir, dis-je à Edward en arrivant. Tu n'as plus rien à craindre, tout est sous contrôle.

Je voyais Ayame qui était parti. Où était-elle encore aller? Je continuais à chercher mais je ne voyais rien. Je continuais à ramper sur le sol. Pour une fois que c'était pratique d'être petit.... NON! JE NE SUIS PAS PETIT! QU'EST-CE QUE JE RACONTE?! Quand je me levais, je vis une flèche passer devant moi, mais à l'extérieur.

Je cherchais d'où provenais cette flèche. À peine quelques minutes plus tard, Ayame arriva et me dit que tout était terminé. Elle devait avoir régler le cas.

-C'était quoi? demandais-je intrigué.

je ne sais pas pourquoi mon cœur battait à une vitesse folle. Mais le fait de ramper comme ça dans la maison à la recherche de quelque chose qui pourrais mettre ma vie en danger me rappelais quand je jouais avec mon frère pendant notre jeunesse.

En pensant à mon frère, il fallait que je le prévienne de mes plans. je ne voulais pas qu'il croit qu'il va être seul, qu'il culpabilise. Mais, je suis pas sûr qu'Ayame va vouloir. Je devais essayer, je ne veux pas planifier quelque chose dans un dos de mon frère.

-Hum, Ayame...? Je sais que tout ça doit rester secret, mais il y a une personne que je dois absolument prévenir. il faut que j'en parle à mon frère, je ne veux pas qu'il soit seul pendant un moment. il est la seule personne qu'il me reste et il compte tellement pour moi.

Mon regard se baissa légèrement, mais je le releva aussitôt pour voir la réaction d'Ayame.

Je ne répondis pas à sa première question. Il le vit par mon silence suivit de ma réponse à sa seconde question.

-Si ton frère est en mesure de garder le secret c'est d'accord, mais que personne d'autre ne le sache c'est clair? Je peux comprendre que tu veuilles le mettre dans le secret et que tu tiens énormément à lui.

Je lui fit un petit sourire, contenant une pointe de tristesse. Celle-ci était involontaire mais l'image de ma soeur à refais surface. Hitomi, nous nous reverrons bientôt.

-Alors, dis-je en essayant de détendre l'atmosphère, je suppose que tu va partir dans quelques heures...