When The Sun Is Falling Down



 
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MessageSujet: When The Sun Is Falling Down   When The Sun Is Falling Down Icon_minitimeMar 16 Aoû - 21:41

10h. Aujourd'hui, comme tous les jours, Elena ouvrait la boutique d'arme à feu qui appartenait à son "hébergeur". En effet, cette boutique ne lui appartenait pas, mais son hébergeur lui a demandé en contre-partie de son hébergement celle-ci devait le remplacer en tant que commerçant d'armes, l'homme d'un âge avancé, avait enfin trouvé quelqu'un pour le remplacer afin qu'il puisse se reposer. Malgré qu'Elena ait des origines Isbhal, l'homme n'en a pas tenu compte... Il avait connu le conflit d'Ishbal sans avoir participé directement, son commerce c'est les armes et à cette époque ce fut sûrement l'apogée de ce commerce. De ce fait, n'ayant tenue compte du massacre d'Ishbal, l'homme ne pouvait pas refuser cette jeune femme qui était dans le besoin. Accueillir Elena dans son magasin était une sorte "rachat" envers cette ethnie. Malgré l'âge du propriétaire, la boutique n'était pas à son image, celle-ci était très moderne, les armes à feu était rangé par ordre alphabétique derrière le comptoir, il y avait des étalage d'arme blanche ainsi que de cartouche, chargeur, aiguisoir enfin tout ce que peut l'on peut chercher dans une boutique d'arme. De plus, il y avait un sous-sol ou l'on pouvait faire des tirs, ou des essaies pour choisir l'arme qui nous convient le mieux et enfin la boutique pouvait aussi réparer les armes dans un atelier en arrière-boutique. À droite du comptoir sur le mur gauche (pour le client qui entre), on pouvait voir des photos anciennes des propriétaires lorsque celle-ci a ouvert ses portes. L'homme et sa femme sur la photo étaient si jeune, on pouvait vite deviner que les propriétaires avaient tenu leur boutique durant toute leur vie, ce qui fit d'elle un patrimoine familial.

10h10. Un client entre et Elena se doit de l'accueillir, bien sûr avec un grand sourire, ce qui, bien évidemment elle avait du mal à faire sincèrement, mais au fil du temps elle avait réussi à jouer la comédie, alors même dans une humeur fatiguée ou énervée, Elena se force à garder le sourire et les clients étant satisfait ne voyaient rien... Petit à petit, ce fut même un jeu pour Elena qui a force au plus profond de son être se moquait parfois de ses clients...

10h25, le client satisfait repart, puis en vient un autre puis un autre... Cela n'empêche que sans ces clients, elle n'aurait jamais vraiment appris à jouer la comédie et à connaitre les armes qu'elle vendait, car parfois elle tombait quand même sur des gens qui en savaient plus qu'elle. Et ainsi, elle demanda au "vieux" (c'est comme ça qu'elle appelle le propriétaire qui n'hésite pas à lui répondre mal à son tour, mais toujours dans la plaisanterie cela n'avait rien de méchant) de lui informer plus sur les armes... Ainsi le "vieux" lui apprit tout ce qu'il savait. C'est comme ça qu' Elena se prend, aujourd'hui, de passion pour les armes et plus précisément les armes à feu...
Aujourd'hui comme tout les jours, Elena était souriante mais rester silencieuse, informer le client sur les détails qu'il ignorait ou qu'il demandait, lui donner le montant et bien sûr le "merci, au revoir" était obligatoire et automatique.. En ce qui concerner son humeur, elle était comme d'habitude très calme et s'ennuyait un peu lorsqu'il s'agissait toujours des habitués qui venaient et non de nouveaux clients...

La journée se passa comme d'habitude, pause déjeuner à 12-14h et reprise du boulot jusqu'à 21h... Et toujours la même rengaine. Sauf que cette fois-ci aux alentours de 20h, Elena allait rencontré un client, peut être pas nouveau mais qu'elle n'avait jamais vu auparavant, qui venait de débarquer. Il s'agissait... d'une femme ?! C'était très rare qu'Elena voyait des femmes dans la boutique... (À part des femmes enragées qui voulaient tuer leur maris pour infidélité, ou des jeunes femmes qui se croyait trop belle pour s'armer contre un malfaiteur imaginaire... )N'ayant trop le temps pour l'examiner, automatisme oblige:


-Bonjour, qu'est-ce que ce sera ?

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MessageSujet: Re: When The Sun Is Falling Down   When The Sun Is Falling Down Icon_minitimeMer 17 Aoû - 22:43

“Cause now again I've found myself
So far down, away from the sun
That shines into the darkest place
I'm so far down, away from the sun again”

Le soleil disparaissait, au loin. Je peinais à le distinguer derrière les immenses buildings s’élançant vers le ciel rosâtre avec le maigre espoir de pouvoir l’atteindre, un jour. Les enfants rentraient peu à peu à leur domicile, sous les demandes inlassablement répétées de leur génitrice, n’attendant rien d’autre que la relève de Morphée, pour la nuit. Les marchands se dépêchaient de clore leurs échoppes en tout genre afin d’être présent au repas du soir, alors que les derniers clients se précipitaient vers les commerces n’ayant toujours pas fermé leurs portes, désireux de terminer leurs achats de dernière minute. La Lune ne tarda guère à prendre les reines de cette grande ville, ordonnant le réveil des malfaiteurs et des truands, les obligeants à sortir de leur trou à rats pour vivre la grande vie nocturne à laquelle ils avaient tous adhéré.
Je faisais partie de ces gens de l’ombre, cachée dans les ténèbres d’une sombre artère du quartier commercial. Épuisée, indécise, je ne savais part où me diriger. Je ressortais d’un affrontement particulièrement violent où mon adversaire s’était préparé avec grand soin, sachant que sa vie allait se retrouver écourtée dans les temps à venir. J’avais foutu une belle pagaille dans ce taudis qui lui avait servi de logement, mais j’avais réussis à en venir à bout, le trucidant sans la moindre once de pitié. Par chance, j’avais pu mener le combat à terme sans que quiconque, dans un accès de curiosité, n’ose pénétrer l’habitat où nous nous trouvions avant de s’interposer entre nous et ainsi changer la donne. N’étant pas blessée, j’avais, par contre, eut la malchance de voir une arme précieuse se briser en deux morceaux bien distincts lors de ce combat mouvementé : cette dague que je portais toujours sur moi, dissimuler avec soin dans un fourreau, à l’intérieur de l’une de mes longues bottes carmines, que je chaussais tous les jours. Tenant ces deux pièces de mes mains blanchâtres, je me questionnais sur mes prochaines actions. L’arme étant à présent inutilisable, je n’avais que deux choix bien distincts. Certaines personnes n’auraient pas hésité à balancer la lame dans la première benne crasseuse venue, mais je n’en voyais pas l’utilité alors qu’elle pouvait être réparée par un fin connaisseur des armes blanches. J’avais donc opté pour la seconde, option, celle de me rendre à une boutique d’armement, où je me rendais si souvent au paravent, afin de demander conseil à ce si sympathique vendeur que j’avais eu l’occasion de côtoyer à chacune de mes visites.

Quittant ma cachette, faisant maintenant face à la pleine Lune et son armée d’étoiles flamboyantes, je m’avançais vers la place publique, la traversant d’un pas lent, mes deux mains dissimulées dans les poches de mon manteau carmin. Personne ne pourrait croire que j’étais armée et, surtout, terriblement dangereuse. Rares étaient ceux qui se méfierait d’une jeune femme avançant gracieusement sur l’avenue principale, observant innocemment les enseignes des différents commerces parsemant cette rue passante. Les lumières étaient éteintes chez quelques-unes de ces boutiques, d’autres s’apprêtaient à mettre poliment à la porte les derniers clients, avec un sourire hypocrite aux lèvres, n’ayant que la seule envie de pouvoir quitter le boulot après une longue journée. Ils avaient beau avoir pour mot d’ordre de servir tout client avec respect qu’ils pouvaient, pour autant, penser du bien d’eux. Ces personnes ne leur servaient qu’à faire de l’argent pour ainsi avoir quelque chose sous la dent au repas du soir, rien de plus. Cette société tournait autour de l’argent. Cela, j’étais des mieux placées pour le savoir, moi qui avait grandi au milieu des billets verts, qui avait travaillé d’arrache-pied pour arriver à gagner ma vie, comme tout le monde. Tueuse à gage n’était probablement pas considérer comme un métier valorisant, mais il était des plus payants.

Je m’arrêtais devant le magasin, arrivée à destination et agrippait doucement la pognée de la porte avant de l’ouvrir délicatement. La refermant derrière moi, j’observais brièvement les étalages d’armement à présent disponible. Il y avait si longtemps que je n’avais pas mis les pieds en ces lieux, cela se voyait. Le propriétaire avait changé quelques détails quant à la disposition, dans la boutique, de ses modèles d’armes. Depuis que j’étais dans la Red Corporation, je ne possédais autres armes à feu que celles de l’entreprise. Elles étaient d’une grande qualité et constituait ce qui se faisait de meilleur dans le genre. Cependant, ma dague était le seul objet, dont je m’armais encore, qui était originaire de cette petite boutique. J’espérais que le vieil homme du commerce serait en mesure de me venir en aide, sans quoi je n’aurais d’autres solutions que de faire l’acquisition d’une toute nouvelle dague.
Levant les yeux vers la personne se tenant dernière le comptoir, je constatais que, pour la première fois depuis des années, l’aïeul n’était pas présent. Fidel au poste, se trouvait une belle jeune femme, possédant quelques années de plus que moi, m’observant de ses yeux étrangement dépareillés, mais au regard si intriguant. M’avançant vers le comptoir, faisant claquer mes talons sur le parquet qui reluisait toujours malgré le passage de nombreux clients, chaque journée, je m’arrêtais devant la femme qui m’adressait la parole, sans la moindre parcelle d’émotion, comme si cette phrase avait si souvent franchis ses minces lèvres rosées qu’elle n’était plus qu’un simple automatisme à la vue de nouveaux clients.


-« Bonjour, qu'est-ce que ce sera ? »

J’enfonçais mes mains dans chacune des poches extérieures de mon long manteau pour en sortir les deux morceaux bien distincts de ce qui fut une excellente arme. Je les déposais avec précaution sur le comptoir, rejoignant les deux morceaux ensemble, comme si j’assemblais un simple casse-tête. La lame avait été sectionnée sur la largeur, me laissant une pointe acérée, qui avait cependant besoin d’être aiguisée, ainsi qu’un autre bout de lame, relié au manche entretenu avec soin. Je levais la tête vers la coiffeuse pour plonger mon regard dans le sien. Avec ce ton de voix empreint de professionnalisme dont j’usais quotidiennement au boulot, j’oubliais les simples formules de politesse et fit part à la femme de l’objet de ma venue en cette boutique.


-« J’aimerais savoir s’il est possible de remettre cette dague en état. Si possible, j’aimerais que ce soit fait dans de brefs délais. »

Laissant la jeune femme observer l’arme, je me retournais pour jeter un regard aux murs, où de nombreuses armes trônaient fièrement, dans toute leur splendeur. Je fis quelques pas vers l’un de ces étalages pour y observer les nouveaux modèles. Ils ressemblaient, pour certains, à des armes que la Red Corporation concevait, à quelques détails près. Les dernières armes que la compagnie avait fournies à l’armée étaient beaucoup plus efficaces, largement plus précise et simples à charger que les modèles standards, mais elles étaient plus lourdes et destinées aux hommes. J’étais l’une des rares femmes à être en mesure d’user habilement de cette arme à feu si particulière et à supporter ce poids. Je ne tardais pas à terminer ma petite inspection des armes et à me retourner vers la jeune femme. Était-elle la fille du propriétaire ? Pourtant, je ne voyais aucun trait de ressemblance entre ces deux individus. Après tout, sait-on jamais, il pouvait s’agir d’une fille adoptive ou d’une simple femme s’y connaissant en armement, comme il était si rare d’en croiser.
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MessageSujet: Re: When The Sun Is Falling Down   When The Sun Is Falling Down Icon_minitimeVen 19 Aoû - 19:26

Elena n'avait pas remarqué premièrement qu'un client était entré ou du moins si silencieusement, les clients qu'elle connait sont plutôt du genre plutôt prévisible et bruyant... Mais cette femme... Après avoir effectué "sa phrase d'accueil" Elena prit le temps pour regarder la femme qui se trouvait devant elle. Étrangement, elle sentait qu'il ne s'agissait pas d'une cliente ordinaire... bottes et manteau carmins, rien que cette couleur... ce genre de rouge ne pouvait pas aller à n'importe qui, un rouge dangereux, mais en même temps si glamour. Cette cliente était un peu plus jeune qu' Elena, mais aussi grande, les cheveux blonds aussi, mais il ne s'agissait pas du même blond, le sien était beaucoup plus foncé. Les yeux bleus, cette fois plus clair que l’œil d'Elena, mais pourtant d'un bleu plus profond, comme si cette jeune femme avait déjà vécue tellement de choses et enfin , une peau pâle, plus que celle d'Elena encore... à croire que cette femme n'avait jamais vu ni senti la chaleur du soleil.

Puis la cliente s'avança et déposa une magnifique dague coupée en deux, Elena regarda un peu de plus près, une lame de cette qualité ne pouvait casser si facilement... Il aurait fallu un choc violent... et enfin après avoir pré-examiné l'arme en question, les suppositions d'Elena furent interrompue par la demande de sa cliente:


- «J'aimerais savoir s'il est possible de remettre cette dague en état. Si possible, j'aimerais que ce soit fait dans de brefs délais. »

Cette dague lui appartenait ? Dans les plus brefs délais, donc elle en avait besoin ? Et ainsi donc, le choc qui a cassé la lame, venait d'elle ? Une altercation ? Comment une si jolie jeune femme pourrait-elle avoir une si grande force ? Se rendant compte qu'elle commençait à trop réfléchir, Elena se reprit et heureusement que la femme s'était retourné pour regarder le reste de la boutique. Elena regarda l'arme et cette fois plus attentivement et pris les deux morceaux entre ses mains... approcha la lumière, rapprocha ses yeux de ces deux morceaux avoir de voir le moindre détail... Coupé sur la largeur, bien sûr ce n'est pas droit donc des résidus se sont aussi perdus pendant la casse et bien sûr en la réparant il faudrait lui redonner sa taille d'origine... aux millimètres près. De plus, le bout de la lame, s'émoussait légèrement, il fallait lui redonner son tranchant d'origine. Le vieux sera le faire sans aucun doute.

Suite à son "examen", Elena reposa les deux morceaux de cette dague sur une sorte de tissu rouge comme s'il s'agissait d'un bijou d'une grande valeur, c'est comme ça que la maison traitait les armes considérant les armes comme un bijou indispensable pour tous. La femme vêtue de rouge, après avoir fait son petit tour dans la boutique revint au comptoir s'étant aperçue qu' Elena avait terminé son analyse. Elena répondit à sa cliente en gardant toujours le son de sa voix insensible car en ne montrant ni sentiments ni hésitation, le vendeur n'affichait que son rôle de vendeur, les vendeurs montrant leur joie leur tristesses hésitant avec des "eh bien" "euh" sont ceux qui sont imprudent, s'insécurisent eux-mêmes et font les lèches-bottes à leurs clients...


-« Le plus tôt possible serait de revenir dans 2jours. Cela vous va-t-il ?»

Elena ayant fini sa phrase attendit toujours dans un grand professionnalisme, mais cachant une grande curiosité émanant de sa cliente...
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MessageSujet: Re: When The Sun Is Falling Down   When The Sun Is Falling Down Icon_minitimeDim 21 Aoû - 18:38

Je n’avais pas une patience illimitée, ces derniers temps. Depuis que j’avais joué les gardes du corps pour mademoiselle Florinda Volonski, j’étais un peu sur les nerfs. Les mauvaises rencontres que j’avais faits lors de cette soirée mondaine m’avaient tout simplement chamboulée. J’étais nerveuse, inquiète, mais n’en perdait pas mon professionnalisme pour autant. En tant qu’agente de la Red Corporation, je me devais, comme tout bon membre de cette grande société, garder le contrôle de moi-même, de mes gestes, de mes paroles. Restée de marbre face aux plus ardues des situations, c’était de mon ressort. Cependant, lorsque la situation dépasse même notre entendement, il ne restait plus d’options. Les émotions nous submergeaient et il ne restait plus rien à faire. En ce moment, j’étais d’un calme exemplaire. Je n’avais guère de raisons de m’énerver. Cependant, je n’avais qu’une seule hâte : tenir de nouveau cette dague entre mes doigts, sentir son métal flamboyant contre ma peau, ainsi que sa lame meurtrière.

-« Le plus tôt possible serait de revenir dans 2 jours. Cela vous va-t-il ?»

Deux jours. Cela était un délai fort raisonnable. Cependant, lors de mon travail, j’avais besoin de posséder l’intégralité de mes armes. Je pouvais bien m’en passer une journée, mais sans plus. Devenais-je de plus en plus exigeante avec le temps ? La réponse était affirmative. Je découvrais, grâce à mon métier, que pour obtenir ce que l’on désirait, il fallait l’exiger et se battre pour l’obtenir. Dans ce cas si, je voulais ma dague, en excellent état, au plus tôt. Il allait donc de soi que j’allais demander à cette jeune femme, toujours de marbre, que je ne pourrais me contenter de ce simple délais.

-« Je vous donne une journée. J’espère bien que ce délai vous convient. Le vieil homme tenant cette boutique est un bon travailleur et je sais qu’il sera en mesure d’accéder à ma demande. Je paierais le prix qu’il faut, mais je tiens à ce que cette tâche soi accomplie au plus tôt. »

Je fixais la vendeuse, plongeant mon regard dans le sien, on ne peut plus sérieuse. J’espérais qu’elle puisse répondre positivement à ma demande. Si le vieil homme travaillait toujours dans cette petite boutique, je devrais, normalement, obtenir ce que je désirais. Il se faisait âgé, mais n’en perdait pas plus cette étincelle dans ses yeux fatigués lorsqu’il contemplait une nouvelle arme, quelle qu’elle soit. Il n’avait sûrement pas lâché son métier, comme ça. Il savait prendre soin des armes de ses clients et leur offrir le meilleur des traitements. D’ailleurs, ce simple tissu carmin, sur lequel ma dague reposait, n’était qu’un mince aperçu du traitement qui l’attendait.

-« D’ailleurs, le propriétaire, travaille-t-il toujours ici ? »
ajoutais-je avant qu’elle ait pu répondre quoi que ce soit.



[Désolé, c'est court. Je ferais mieux la prochaine fois.]
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MessageSujet: Re: When The Sun Is Falling Down   When The Sun Is Falling Down Icon_minitimeLun 29 Aoû - 21:06

-« Je vous donne une journée. J'espère bien que ce délai vous convient. Le vieil homme tenant cette boutique est un bon travailleur et je sais qu'il sera en mesure d'accéder à ma demande. Je paierais le prix qu'il faut, mais je tiens à ce que cette tâche soi accomplie au plus tôt. »

Après avoir entendu la requête ou plutôt une sorte d'ordre de la part de sa cliente, Elena réfléchissa un peu et pensa: elle connait le vieux, donc ce n'est pas la première fois qu'elle vient.... Une journée ? Cette cliente avait vraiment besoin de sa dague et connaissait le talent du propriétaire...
Et tandis que la femme habillée de rouge la fixait, Elena était encore dans ses pensées et se disait que cette cliente n'était pas ordinaire et devait avoir une vie assez intéressante... Le vieux la connaissait forcement lui aussi, peut être il en savait plus sur cette personne.

Sans avoir pu répondre, la cliente ajouta:


-« D'ailleurs, le propriétaire, travaille-t-il toujours ici ?

Cette fois, les pensées de la jeune vendeuse étaient confirmées. Pas de temps à perdre, la boutique devait fermer et Elena devait aller questionner le vieux pour savoir quelques infos sur cette femme, du moins s'il en avait. Il y avait longtemps, qu'Elena ne s'était pas intéressée d'une personne comme ça, cette femme mystérieuse lui donnait envie de farfouiller dans sa petite vie...

Peut être que celle-ci faisait partie de l'armée, peut être qu'elle était alchimiste ( et que sa dague était une arme de secours) , ou bien une meurtrière recherchée...Quoiqu'il en soit il était sûr qu'elle n'était pas aussi ordinaire, ennuyante et inintéressante de ses autres clients qui venaient presque tous les jours pour changer leur cartouche de vieux fusil d'une qualité aussi médiocre qu'eux. La première impression déjà était de taille avec cette femme: une dague d'une très bonne qualité... Elena était sûr que cette dague n'était qu'en plus une simple arme de secours pour la jeune femme. Ainsi la qualité de son ou de ses arme(s) principale(s) était d'une qualité encore supérieure. Rien que d'y penser Elena en était ravie. Et si cette mademoiselle faisait partie de l'armée... Elena en fera son ennemie numéro 1. Elle avait hâte d'en savoir plus... Elena faisait très légèrement voir sa satisfaction d'avoir soit un nouvel ennemi à chasser soit une personne qu'il ne fallait pas négliger qu'elle soit amie ou ennemie, Elena répondit à sa cliente en la fixant et en restant de marbre comme toujours:


-« Une journée, entendue, apparemment vous connaissez déjà la maison. Et, en effet, le propriétaire travaille toujours ici. Je le remplace juste à la caisse et pour les réparations rapide. Mais cette fois-ci c'est lui qui se chargera de votre arme. Revenez demain et votre dague sera dans l'état d'origine, vous me payerai le moment venu.»

La phrase dite, Elena recouvra la dague du tissu rouge, plia celui-ci et rangea la dague en morceaux recouvert de son tissu dans une boîte prévue à cet effet. Puis s'apprêtât à fermer boutique dès que sa dernière cliente aura quitté les lieux.
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MessageSujet: Re: When The Sun Is Falling Down   When The Sun Is Falling Down Icon_minitimeJeu 22 Sep - 9:38

-« Une journée, entendue, apparemment vous connaissez déjà la maison. Et, en effet, le propriétaire travaille toujours ici. Je le remplace juste à la caisse et pour les réparations rapide. Mais cette fois-ci c'est lui qui se chargera de votre arme. Revenez demain et votre dague sera dans l'état d'origine, vous me payerai le moment venu.»

Un léger sourire satisfait s’étendit sur mes lèvres. Demain, sans faute, je reviendrais chercher mon arme avec la somme dû. Je ne craignais pas d’être déçue par le travail qui sera accompli par le vieil homme. Il avait toujours porté un attention particulière aux armes dont il s’occupait, ce qui le distinguait parmi les autres marchands de son genre. Il mettait tout son cœur dans la réalisation de certaines armes blanches et entretenait toujours, avec grand soin, sa marchandise. La gamine que j’étais, à l’époque, était fascinée de par les légères attentions qu’il prêtait à un simple revolver, le déposant avec soin sur le comptoir de bois, le maniant avec précaution, le remettant à un client en espérant que ce dernier ne le ramène pas dans un piètre état. Rares étaient les personnes qui traitaient ainsi leurs armes. C’était là l’une de différente qui subsistait entre un passionné et une jeune femme tentant simplement de gagner sa vie en tuant. L’arme était un outil de travail, rien de plus. Cependant, il arrivait qu’on s’y attache et, lorsqu’un incident se produisait, il fallait faire le deuil de notre plus grande alliée. Dans mon cas, je savais qu’il restait un dernier espoir pour revoir ma dague en aussi bon état qu’auparavant.

Fouillant dans la poche de mon manteau, je sortais mon paquet de cigarette et en tirait une, refermant, ensuite, la boite de carton afin de la ranger là où je l’avais prise. La coinçant entre mes lèvres, je fis jaillir une petite flamme dansante de mon briquet qui vint doucement consumer ce poison. Tirant une longue bouffée, il ne me restait plus qu’à sortir d’ici et prendre la direction de l’appartement. Je connaissais une petite fille qui m’y attendait bien sagement, en compagnie de son cher petit chaton. J’avais tant travaillé aujourd’hui que je n’avais pu passer du temps avec elle. Je ne voulais négliger ma protégée, mais je n’avais pas d’autres choix que d’obéir à ma patronne, d’un autre côté. Je tournais doucement la tête en direction de la jeune femme et la toisait un cours moment avant de prendre la parole.


-« Parfait. Passez une très belle soirée… mademoiselle. »

Je tournais les talons et ne tardais pas à poser ma main sur la poignée de la porte, au métal glacé, qui ne résista pas longtemps et tourna doucement. Je sortais de la boutique et me dirigeais aussitôt vers mon appartement. Les rues n’étaient pas peuplées à cette heure-ci et je profitais de cette fraiche soirée pour me détendre. Lorsque le soleil se couchait, je devais une toute autre personne; une tueuse qui ne faisait qu’obéir, comme un vulgaire soldat, afin de récolter quelques billets verts. Plus j’y pensais, plus cela me plaisait. Le sentiment de liberté que procurait la nuit, le plaisir de se balader, tapis dans les ténèbres, là où personne ne peut m’atteindre, ne peut me faire de mal, ne peut m’arrêter. Je suis une tueuse, une combattante, qui, avec le temps, s’est éloigné du soleil…



[Pardonne moi pour mon grand retard >< Si tu veux, je peux commencer la suite du sujet.]
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