Kimblee regarda sa montre. Il était 6h30. De coutume il était matinal, et maintenant prêt à sortir pour aller effectuer une mission qu’il aurait d’ailleurs pu sans exagération qualifier de "course" tant celle-ci était inintéressante. Les ordres de missions ne semblaient guère monnaie courante en cette période, surtout ceux exigeant l’aide d’un alchimiste d’état, et cela même dans une ville comme Central pourtant réputée pour être la plus animée du pays. Un énième soupir s’échappa de ses lèvres rien qu’à la pensée d’une nouvelle journée à mourir d’ennui. Décidément il n’aimait pas rester inerte -chose qu’il avait remarquée pendant son séjour en prison- et aurait préféré qu’un événement intéressant se produise afin de pouvoir se dégourdir et user de ses explosions à souhait…Malheureusement il fallait l’avouer, ce genre d’événements se faisaient plutôt rares.
Ainsi son évidente contrariété s’était beaucoup fait ressentir ces derniers temps et son caractère pénible, quoiqu’assez routinier, pourrissait littéralement la vie de ses subordonnés bien plus qu’à l’accoutumée, provoquant un agacement atteignant des niveaux exceptionnels parmi ses soldats tant le caractère à l’origine difficile de l’alchimiste devenait infernal. Pas qu’il semblait énervé, ça aurait été trop facile. Non, il était simplement intraitable et désagréable à souhait, enchaînant remarques acerbes sur remarques acerbes envers ceux qui ne faisaient qu’une simple erreur sans importance dans leur travail. Et beaucoup savent qu’il ne vaut mieux pas se frotter aux duels verbaux avec l’écarlate. Pourtant ce matin il paraissait étonnamment d’humeur correcte, quand bien même sa mission se résumait à constater l’avancement d’une arme de guerre conçut par un certain Jack Armuk. Un atelier particulier dans Central. Il ignorait que l’armée pouvait se fournir dans ce genre de lieu. Rencontrer la populace ne l’enchantait pas beaucoup c’était vrai, mais cela restait les ordres et il ne passait jamais outre, après tout ce n’était pas son travail de protester.

Il partit donc sans se presser, l’atelier n’ouvrirait sûrement pas tout de suite. A cette heure, les rues de la capitale étaient agréablement calmes, et non aussi bruyantes et animées comme dans l’après-midi. Pour cet homme habitué aux fracas assourdissants des explosions, il retrouvait néanmoins un certain plaisir dans le moment de détente que lui offrait le silence de la ville à peine éveillée. Ce fut dans ce même état d’esprit que Kimblee arriva à l’adresse indiquée sur le papier après une bonne heure. La distance à parcourir à pied avait été plutôt conséquente mais marcher longtemps ne le dérangeait pas. Il n’hésita pas et entra directement: plus vite ce serait fait, plus vite il serait débarrassé de cette tâche. A première vue, personne, mais le maître des lieux n’allait sûrement pas tarder à venir, du moins il l’espérait car il ne comptait pas attendre des heures avant qu’il ne pointe le bout de son nez. Cependant quelques minutes passèrent et il décida de s’assoir en attendant que le dénommé Jack daigne se montrer. Ce n’est pas comme si sa journée allait être chargée, alors autant ne pas précipiter les choses et patienter. L’écarlate prit peu à peu conscience de l’inhabituelle atmosphère qui régnait dans l’atelier et fut certain que cela venait en grande partie du propriétaire qui y travaillait. Ce quelque chose d’étrange qui émanait de ce lieu, bizarrement, l’attirait plus qu’il ne s’en méfiait.
Ses lèvres s’étirèrent en un sourire dément tandis qu’il comprenait ce qui dominait en ce lieu. La folie humaine, pure et incontrôlable. Finalement, il allait peut-être pouvoir s’amuser un peu…

Tôt, il était même très tôt, voir même trop tôt, mais bon Jack était debout depuis déjà quatre heures du matin, il s’était couché très tôt aussi. Il bichonnait déjà quelques engins de tout genre, il fallait dire qu’avec Jack on ne savait jamais à quoi s’attendre, lui et ses idées farfelues. Il boulonnait, polissait, bichonnait ses machines avec un petit sourire en coin, totalement en dehors de la réalité du monde.

Il s’approcha de son enclot emplis de ses chimère étrange de compagnie qui sautait de joie à la vue de leur maître… et du panier de chaire fraiche, dont il valait mieux ne pas connaitre la provenance, déjà que son laboratoire était un véritable charnier ensanglanté. Torse nue sous le soleil, son toit ouvrant mécanique en position ouverte.

Enfin l’heure arriva d’ouvrir le magasin, enfin d’ouvrir… disons que c’était ouvert mais il n’ouvrait officiellement que quand il le voulait. En fait pour faire simple, dés le matin son magasin était ouvert, mais seul ceux qui ont les moyens de s’offrir des autotmails de cette qualité y allait, ou l’armée dans la plupart des cas, d’ailleurs Jack allait avoir une belle surprise. Lorsqu’il arriva dans la salle d’attente ou une belle bibliothèque d’automails en tout genre. Un homme l’y attendait, étrangement bien habillé, il s’approcha en ouvrant grand la porte du bâtiment.

- Bienvenue cher Ar….

Jack s’arrêta, il reconnu la petite monte d’alchimiste que l’homme semblait avoir mis en évidence. Aussitôt Jack se montra d’un seul coup, plus accueillant… Quelque peu déjanté, mais accueillant. Il serra la main de l’homme d’une poigne mécanique forcément un peu trop élevé pour une personne normal, de quoi faire mal même aux hommes les plus résistants.

- Un alchimiste d’état, voila quelque temps que je n’en avais pas vu dans mon magasin… Je commençais à croire que vous aviez oublié mon existence. Que puis-je pour vous ?

Malgré l’accueil qui jusque la était banal, Jack usait de mouvement légèrement exagéré, son regard trahissait un esprit peut conventionnel, dépourvu de logique et de bon sens. Oui sinon regard trahissait une folie potentiellement dangereuse et une intelligence hors du commun qui compensait cette folie, ce manque de logique, de considération. Jack commença à débarrasser son bureau de la paperasse qu’il avait entreposé, de grandes feuilles bleues avec des croquis de… Semble t’il, machine fort étrange.

[Hj: Désolé si c'est pas top]

Après quelques minutes d’attente, un homme apparu finalement pour accueillir l’alchimiste d’état qui se leva pour le saluer. Le mécanicien avait une apparence bien particulière, et on ne croisait pas ce genre de personne à chaque coin de rue, physiquement, mais aussi psychologiquement, comme le soupçonnait Kimblee. Il était torse nu, ainsi on pouvait facilement observer deux automails à chacun de ses bras, ce qui fit hausser un sourcil de surprise à l’écarlate qui avait du mal à imaginer de quelle manière il avait pu perdre les deux bras en même temps…Étrange. Enfin, il ne s’était pas attendu à autre chose de la part de cet homme.

- Bienvenue chez Ar….

Mais son hôte s’interrompit, l’air troublé, lorsque son regard se posa sur la montre d’alchimiste d’état mise en évidence par son détenteur. Celui-ci désirait jauger la réaction de Jack, ce qui était chose faite, mais aussi afficher clairement son autorité, ce qui était également chose faite, ce qu’il remarqua lorsque le mécanicien s’adressa à lui. Par ailleurs, le contraste entre l’attitude polie et le regard dérangé de son interlocuteur arracha à Kimblee, sans qu’il n’y fasse attention, un léger sourire amusé. Cependant, la façon dont l’homme qui lui faisait face lui serra la main lui déplut fortement, ce qu’il montra par un léger froncement de sourcil tout en perdant le sourire, se demandant si la poigne de métal -et c’était le cas de le dire- dont ce Jack faisait preuve était volontaire ou non. Il oublia ce détail lorsque ce dernier prit la parole :

- Un alchimiste d’état, voilà quelque temps que je n’en avais pas vu dans mon magasin… Je commençais à croire que vous aviez oublié mon existence. Que puis-je pour vous ?

Ainsi il n’était pas le seul alchimiste d’état à être entré ici, intéressant. Ce Jack Armuk devait être une véritable autorité en matière d’armes et d’automails pour que l’armée se sente autant concernée par son travail.
L’écarlate se composa une expression neutre avant de répondre :

- Enchanté. Je suis Solf J. Kimblee, alchimiste écarlate. Jack Armuk, je présume. J’ai été envoyé ici au sujet d’une de vos "créations".

Ce disant il tendit un papier à Jack, où figurait le nom de l’arme, le nom de son concepteur et l’adresse de son atelier. Pendant que Jack consultait le document, l’écarlate jeta un œil aux schémas, croquis et automails étendus çà et là, sur chaque recoin de bureau, sur chaque parcelle d’étagère, si bien qu’il ne restait presqu’aucune place nulle part pour poser autre chose. La passion du propriétaire de ces lieux envers la mécanique en semblait presque maladive. Presqu’immédiatement, Kimblee songea que ce n’était pas si différent en ce qui le concernait, à sa manière d’avoir pour seul réel intérêt l’alchimie, hormis son désir de voir l’évolution du monde.
L’alchimiste décida d’ailleurs d’engager la conversation avec le mécanicien. Chose rare car il restait quelqu’un d’assez peu sociable, mais en effet, depuis le moment où il s’était aperçu de l’atmosphère étrange qui régnait dans l’atelier, il comptait essayer de dévier un peu du sujet principal de sa venue -ce qu’il faisait très rarement préférant aller droit au but, mais cette fois c’était différent- afin de connaître un peu mieux la nature de la folie de son interlocuteur. L’homme en complet blanc savait déjà une chose : la personne en face de lui était comme lui-même consciente de sa démence, puisqu’elle cherchait à la cacher, sans toutefois y parvenir complétement.

-Je remarque en tout cas que vous semblez passionné par votre métier…Puis-je sans indiscrétion vous demander depuis quand possédez-vous cette attirance pour les machines ?

Jack était presque heureux d’avoir de la visite, en plus il s’agissait d’un militaire peut commun, il avait en face de lui celui qu’on nommait en effet l’alchimiste écarlate, Kimblee. Jack n’en savais pas non plus des masses sur lui mais il avait entendu dire qu’il s’agissait d’un homme relativement spécial, en tout cas il semblait avoir plus de prestance que les misérables soldats de l’armée.

- En effet j’ai entendu à mainte reprise votre pseudonyme. Une machine ? Ha oui, c’est vrais je suis pas mal occupé avec un tas d’invention et autre recherche qu’il m’arrive parfois de confondre, mais vos supérieur n’ont pas à s’inquiéter j’avance, j’avance.

Sur ce, le jeune homme commençât à retourner à un tas de papier. En effet pendant que Kimblee lui parlait, le jeune mécano se mit à farfouiller dans ses affaires personnelles de papier et autre dossier en tout genre qui était classé dans un ordre des plus étranges et incompréhensible. On remarquant dans la gestuelle de Jack et son regard qu’il était encore une fois ce genre d’homme qui vivait dans un monde totalement abstrait et différent du notre. La logique n’avait aucune limite pour lui, même les choses les plus illogique pouvait avoir du sens pour Jack, il suffit simplement d’y prêter du temps et chercher le comment du pourquoi. Remarquez, pour un homme qui espère lier l’alchimie artificiel à une arme technologique, plus rien ne peut sembler hors de portée, à part le mensonge auquel tout vrais scientifique de la trempe de Jack refuse de croire… La perfection, une aberration pour un homme tel que le mécanicien qui cherche toujours à faire mieux qu’avant, puisque la perfection signifie qu’on ne peut pas faire mieux.

Enfin il se concentra à nouveau sur Kimblee qui lui demanda d’où il tenait cette passion et depuis quand, réponse à laquelle pour y répondre, Jack s’installât sur sa chaise à roulette. Il donna un coup du pied contre le bord de la table juste histoire de faire légèrement rouler le fauteuil tout en tournant sur soit même. LE doigt sur son menton, Jack voulait être sur de ne pas dire de bêtise. Penchant la tête de coté il s’exprima.

- Si mes souvenirs sont encore clairs en matière de cela… Je crois bien que j’ai ce dont depuis que je suis jeune. Que voulez-vous le talent de naissance, c’est comme l’alchimie, soit on l’a dans le sang, soit on l’a pas, hé héééé. Pour ma part, le talent naturel est partie intégrante de mon cerveau. Pourquoi pensez-vous que l’armée me couvre, me protège et me fournisse en matériel ? Il est facile de voir qu’un génie tel que moi est absolument irremplaçable.

Se rappelant soudain de pourquoi le militaire était venu, il se redressa d’un seul coup sans crier gare.

- Mais je blablate, je blablate, mais j’oublis le principale. Il me faut vous montrez la raison de votre venu… Sinon à quoi bon ce déplacement ? Une nouvelle machine, inventé à partir de morceau de ferraille fondu, forgé, fondu et reforgé. Basé sur la forme d’un boite de conserve, je l’ai nommé…… La boite kitu, ça arrache hein ?

L’on sentait dans sa façon de bouger clairement exagéré, écartant légèrement les bras devant lui, un sourire gravé sur les lèvres. Jack était exagérément fière du nom de sa création.

[Même si je t'ai envoyé un mp, désolée pour le retard, entre déménagement, changement d'établissement et problèmes de santé, je ne sais plus trop où donner de la tête^^" ]


Le mécanicien semblait réfléchir intensément à la question que Kimblee lui avait posée. Il tourna un instant sur sa chaise à roulette, se concentrant pour retrouver quelques bribes de souvenirs apparemment bien lointains. Quand Jack reprit la parole, l’écarlate porta un intérêt particulier à la comparaison faite par Jack de l’alchimie avec la mécanique, vantant son don inné pour cette dernière. Encore une fois, cela lui donnait un point commun de plus avec l’alchimiste qui avait été dans sa jeunesse considéré par son maître comme un véritable prodige de l’alchimie, malgré son jeune âge.

L’écarlate n’avait encore jamais croisé une personne qui comme lui était obsédé par son travail en plus d’être une élite dans la matière, et à la fois en étant psychologiquement différent de la société. Certes, dans le regard de Jack se lisait un profond fanatisme ou même folie, mais il y persistait une étincelle d’intelligence hors-norme. Décidément, Kimblee n’aurait pu soupçonner avant d’arriver que l’homme auquel il aurait affaire l’intéresse autant.
Jack emmena ensuite l’écarlate dans son atelier. Rien que le chemin, pourtant court pour s’y rendre, fut…étrange. Disons que Kimblee aperçut vaguement des cages, dont certaines vides, mais d’autres pas, et dans ces dernières semblaient se disputer plusieurs…chimères ? Cela n’y ressemblait pas vraiment, mais une chose était sûre, ce n’était ni humain ni animal.

Continuant leur chemin, l’alchimiste écoutait Jack d’une oreille distraite, souriant du fait que le mécanicien parlait toujours de son œuvre, ainsi que le nom qu’il lui avait donné. Il commençait à beaucoup apprécier cette mission. Rares étaient les personnes avec lesquelles il ne se sentait pas constamment méprisé et jugé pour ses actes, alors certes il ne s’en plaignait pas lorsque c’était le cas, mais ce n’était pas toujours agréable -même s'il s'en amusait la plupart du temps-, prenant en compte le fait qu’il ne se considérait pas comme un criminel. Aux yeux de la société, il l’était. Quant à l’armée, c’était la même chose. Il n’y avait qu’hypocrisie derrière le masque de politesse des généraux de Bradley, qui, attirés par leur soif d’immortalité, s’étaient laissés piéger par les homonculus. L’immortalité. C’était, selon lui, l’une des envies les plus creuses qui puisse être. Pour un homme comme lui dont le but était de savoir à quel point il pouvait survivre, cela n’avait plus aucun sens de devenir immortel. De plus, l’idée de ne jamais connaître la sensation de sa propre mort lui déplaisait au plus haut point. Au final, Kimblee se fichait bien du dégoût qu’il inspirait aux officiers haut-placés, ces gens-là mêmes qui ne pouvait différencier le vrai du faux, et croyaient aveuglément les promesses du Généralissime. Etre idiot à ce point…L’alchimiste écarlate en aurait presque de la peine pour eux.

Quelque chose attira l’attention du militaire, l’arrachant à ses pensées. Une odeur qui jusqu’ici était ténue s’éleva de manière plus évidente dans l’air. Du sang. Il s’en étonna quelque peu, mais ne laissa rien paraître, prenant soin d’observer plus attentivement ce qui l’entourait. Plusieurs tâches de sang séchées noircissaient le sol, dont l’une d’entre elle semblait trop large pour être celle d’un animal. Sur les tables, un œil attentif pouvait apercevoir plusieurs bacs dans lesquels se trouvaient des instruments chirurgicaux, enduis également d’hémoglobine.

Faisant cesser sa marche et par une pierre deux coups le monologue de Jack, Kimblee décida de reprendre la parole, afin d’afficher cette fois-ci clairement sa personnalité, et ne plus se cacher derrière un masque de politesse.
Un sourire dément aux lèvres et l’étincelle de folie dans ses yeux ravivée, la voix suave de l’alchimiste s’éleva dans la pièce :

-Je comprends bien mieux, maintenant. N’importe qui d’autre n’aurait pas fait l’affaire pour cette mission…Puisqu’il ne s’agit pas d’un travail complétement banal. Un simple soldat n’aurait donc pas pu l’accomplir, et les généraux ne se déplacent jamais…Et puis j’imagine que Bradley trouve cela sans doute plus amusant de me mettre sur ce genre de mission. En définitive, il n’avait peut-être pas tout à fait tort.

Ayant légèrement baissé la tête, yeux clos, mains dans les poches, il continua, toujours avec ce même sourire aux lèvres qui le caractérisait si bien.

-Je comprends également pourquoi l’armée s’intéresse à vous…C’est tout de suite plus clair lorsqu’on s’attarde un peu ici. Au moins l’odeur de sang ne vous dérange pas, et puis il faut avouer que rares sont les personnes qui en plus d’être douées sont capables de tout pour arriver à leurs fins.

Se redressant, il rouvrit les yeux, où l’étincelle de folie qui y brillait était à présent libre comme l’air, et se déversait dans son corps, lui procurant un étrange plaisir. Pas autant qu’à Ishbal, mais c’était dans l’esprit.

-Bien ! Je sens que l’on va bien s’entendre, vous et moi. Et si nous allions donc voir cette fameuse "boîte kitu" ?

Jack armuk guidait Kimblee dans son laboratoire, certes assez glauque il fallait l'avouer, cette ambiance malsaine devait convenir à Jack... Et peut-être à l'alchimiste écarlate aussi remarquez. Quoi qu'il en soit, plusieurs cages contenaient des bêtes immondes, ni humaine... Ni même chimère, juste des monstruosités créées par la science et la mécanique. Jack mena donc l'homme vers cette partie de son laboratoire ou trônait au centre de la pièce une forme gigantesque sous un grand drap blanc, d'où s'exaltait avec force une puissante odeur de graisse et d'huile de vidange. Jack se retourna vers l'alchimiste avec un grand sourire de personne relativement normal, en fait il fallait saisir qu'il n'avait pas les mêmes notions de normalité.

- Je vous préviens, ça peut impressionner sur le coup... J'ai l'idée de cet engin en regardant... Une boite de conserve sur ma table... Je l'ai regardé et puis d'un seul PAF l'idée m'est venue.

Il retira le drap pour montrer une énorme machine massive, en tout cas il y avait les jambes et le début du cockpit, un trou avec des fils pendouillant, mais on voyait clairement qu'il s'agissait d'une forme de boite de conserve en bien plus imposant, deux jambes formés de piston, l'on voyait sur les côtés des membres future accroché sur les côtés, des scie circulaire et des pinces assez grande pour trancher un homme en deux, les morceaux étant déjà quand construit en général, on pouvait imaginer assez clairement à quoi ressemblerait une telle machine de guerre, un engin de métal mortel, capable de marcher sur l'ennemi et le démembrer avec une facilitée exubérante mais, il y avait aussi posé sur une table avec une pancarte marquée « arme optionnelle », il y avait de tout, un canon à obus, un lance-flamme et autre arme de tout genre, Jack avec un grand sourire satisfait présenta en pointant la machine de ses mains mécaniques.

-Je vous présente la boit'kitu, j'ai un projet de modèle encore plus gros mais c'est déjà pas mal. Vous pouvez voir que le cockpit suffit pour une personne, je pense faire enfermer la personne dedans, il suffira de brancher les câbles de la machine au cerveau de la personne avec précaution et une fois fait, on verrouille l'engin et la personne n'aura plus qu'à être nourrit par Hygiaphone, étant donné qu'il est prévu que la personne ne puisse pas en sortir, on ne débranche pas des câbles planté dans le cerveau comprenez.

(Forme approximative de la machine: http://www.games-workshop.com/MEDIA_CustomProductCatalog/m890354a_99120103024_OrkKillaKans2_873x627.jpg )