Somnan s’occupait à nouveau de ranger la bibliothèque : travail quotidien de fin de journée. Il venait de fermer la porte principale et avait retourné la pancarte qui affichait maintenant aux passants la mention « Fermé ». Il se baladait maintenant entre les rangées et observait les piles de livres que les lecteurs, trop fainéants ou trop pressés de partir, avaient laissées en plan sur les tables. Au fur et à mesure, il les remettait sur la bonne étagère. R, N, S, A, T… Selon le sujet dont traitait le livre... Somnan faisait trois fois le tour de la bibliothèque tous les soirs. Un vrai petit parcours de santé !
Le jeune homme avait des sentiments partagés dans ces moments-là : il aimait la solitude et le silence dans cette demi-pénombre, mais ce silence était trop pesant. Il regarda les petits panneaux de bois implantés un peu partout dans la grande salle le demandant en permanence aux personnes qui se trouvaient là. Les lecteurs ne respectaient généralement pas totalement cette règle et un léger murmure permanent flottait dans l’air durant la journée, donnant l’impression à Somnan que les livres parlaient. Une atmosphère mystique.

- Et voilà !

Somnan venait de ranger consciencieusement le dernier livre à sa place : « L’Alchimie pour débutants ». Ah l’alchimie ! Elle faisait partie de ce monde ! Pourtant, le jeune bibliothécaire ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine méfiance envers elle.

Il prit ensuite un livre, celui qu’il étudiait depuis plusieurs jours. Il relatait l’histoire d’Amestris d’une façon remarquable. Il y cherchait une information quelconque, un détail qui lui aurait permis de voir ce qui lui semblait ne pas tourner rond dans ce pays. En vain.
Somnan referma le vieux livre, faisant ainsi voleter un peu de poussière. Même en essayant de lire entre les lignes, de recouper toutes les informations possibles, rien ne lui venait à l’esprit.

- Un casse-tête de plus en plus intéressant ! ajouta-t-il avec un petit sourire.

Au fond de lui, le jeune homme savait bien que son enquête reposait sur une intuition sûrement infondée. Mais c’était un moyen comme un autre de passer le temps !

Il regarda dehors et s’aperçut qu’il faisait déjà nuit noire. Il replaça rapidement le livre à sa place attitrée et se dirigea vers le petit bureau qu’il avait près de l’entrée. Il récupéra son vieux pistolet qu’il cachait soigneusement là. Il attrapa ensuite son manteau qu’il avait négligemment posé sur un meuble, l’enfila puis sortit.


Lorsqu’il retira la clé de la serrure après avoir fermé tout ce qui pouvait l’être, un léger vent frais vint titiller son visage. Il descendit rapidement les quelques marches devant l’entrée et s’engouffra dans les rues de Central. Il se dirigeait vers son appartement, qui se situait à une dizaine de minutes de marche. Il était habitué à passer par cet itinéraire : il faisait le trajet deux fois par jour.

Il profita du fait de ne pas être particulièrement pressé pour prendre son temps. Il admira la scène que lui offrait la lumière jaune-orangée des lampadaires se reflétant sur les parois des bâtisses. Il y avait encore beaucoup de monde dans les rues à cette heure. Central était vraiment une belle ville !

A environ mi-chemin, il entendit un bruit bref mais pour le moins étrange. Il regarda autour de lui et ne vit que quelques personnes tournant la tête vers sa source mais reprenant leur route peu de temps après. Piqué par la curiosité, Somnan se dirigea vers l’origine de ce son. Il ne savait pas exactement à quelle distance elle pouvait se trouver, mais le bruit semblait provenir de rues adjacentes plus petites et moins éclairées. Il s’engagea donc dans la première d’entre elles.
A nouveau, on entendit ce bruit, mais de manière plus sourde.

*Qu’est-ce que ça peut bien être ?* se demanda-t-il.

On aurait dit un bruit métallique, mais le jeune homme n’en était pas certain… Mais il était sûr de se rapprocher du "bruit". Son cœur battait de plus en plus vite.

Ca y était ! Le bruit provenait de là, juste derrière cet angle de mur ! Néanmoins, Somnan était déçu car cette rue, perpendiculaire à celle dans laquelle il se trouvait, présentait à nouveau une certaine lumière réconfortante des lampadaires, bien qu’elle ait l’air de compter un nombre beaucoup moins important de passants. Il devait donc s’agir d’un bruit tout à fait banal et sans intérêt.

Presque à contrecœur, Somnan pénétra dans la susdite rue.

Et ce qu’il vit le stupéfia.

La nuit était déjà tombée sur Central, capitale d'Amestris. Seul quelques lampadaire perçaient les ténèbres nocturnes. Natsil avait revêtu sa toge blanche, lui donnant un air spectral, irréel. En regardant le mur sur sa droite, elle s'aperçut qu'il existait un avis de recherche sur elle, en s'approchant, elle inspecta le morceau de papier.

Citation :

Recherché:
The Witch
Chimère dangereuse
Capacité à créer de la matière
Source inconnu
Récompense de 10,000 en cas d'information.

Natsil arracha l'avis de recherche et continua son chemin. On avait donc mit sa tête à prix, et cela allait compliquer les choses. Son ouïe félin l'avertie d'une chose lorsqu'elle passa à coté d'un homme dans un cabine téléphonique.
-Nous arrivons tout de suite, fit une voix au téléphone.
L'homme regarda dans la direction de la chimère et s'enfuit en courant alors que Natsil venait de planter une large claymore obsidienne dans la cabine téléphonique en direction de l'appareil audio, provocant un grand bruit.
Alors que l'homme prenait la fuite, une troupe de soldat arriva et pointa Natsil de leurs armes. En réponse la jeune chimère laissa tomber sa toge couleur neige et retira son épée de la cabine téléphonique, reproduisant le son de la première fois.

La chimère se souvenait très bien du laboratoire cinq, elle n'y avait vécu que cinq années, mais elles avaient été marquant et traumatisantes. Cette fois elle avait l'occasion de se venger de ces militaires qui jouaient avec la vie. Sa claymore pointa l'un des soldats, l'air commença à se charger en électricité statue dût au renforcement de la différence de potentiel entre soldats et épée. D'un seul flash, la foudre partie de la lame et fonça vers les soldats, dont un en particulier qui percuté de plein fouet tomba au sol, inconscient sous la puissance de la décharge.
Le premier échange de coups sonna le début du combat, les hommes tirèrent sur la chimère maintenant considéré comme dangereuse et la jeune féline riposta en dressant un véritable du en face d'elle, la protégeant des balles. En sureté pour un cours moment, elle regarda autour d'elle, apercevant donc Somnan. Guidée plus par l'instinct que par la logique, elle fondit dans sa direction en accomplissant une « révocation » de son arme, en alchimie, elle transforma simplement les composantes de l'arme en énergie. Elle saisit l'humain par derrière et à l'aide son sa « sorcellerie », comme l'avait baptisée les alchimistes, elle « invoqua » une dague qu'elle plaça sous la gorge de Somnan, ce qui provoqua l'arrêt de l'attaque militaire.
À l'oreil du libraire, elle murmura.

-Je bouges pas et ne fais rien s'il te plait. Je ne te ferai pas de mal.

Sur ce elle s'échappa avec Somnan comme otage.

[Désolé du retard]

Quel spectacle étonnant ! Une armée en mouvement se dirigeait vers un individu armé. Alors que le vent portait encore légèrement la toge de l’inconnu dans les airs et le dissimulant, l’arme attira l’attention de Somnan. Visiblement, l’individu était dangereux… Un fugitif ?

Lorsque le vêtement tomba à terre, et alors que le combat allait commencer, Somnan fut subjugué : la personne qui se trouvait là devant ses yeux était… un fauve ! Un jaguar plus précisément, mais un jaguar aux allures humaines ! En fait, à première vue, seule l’apparence physique différait de l’humain, au point que le jeune homme se demanda s’il ne s’agissait pas d’une personne déguisée.
Il n’avait jamais vu une chose pareille : une créature à la fois humaine et animale ? Mais c’était impossible, une aberration ! Le jeune bibliothécaire ne pensait même pas que cela existait. Il n’avait jamais lu ça nulle part ! Et pourtant il y avait bien quelqu’un devant lui.

Somnan ne bougeait plus. Quelques personnes courraient autour de lui, mais il s’en fichait. Ses certitudes étaient bouleversées !
Une décharge électrique se dirigea soudain vers les soldats, semblant sortir de l’arme de l’individu.

« De l’alchimie… »

Les soldats ouvrirent le feu. Somnan pensa que l’affrontement était terminé, mais la créature mi-humaine mi-animale réussit à contrer l’attaque.

C’est alors qu’elle se tourna vers lui…

Alors qu’elle courrait vers lui, Somnan reconnut ce visage. Il l’avait vu sur certains avis de recherche concernant « la sorcière », mais n’y avait pas prêté plus attention que ça… De toute évidence, la personne recherchée portait un masque de félin, impossible de la reconnaitre. D’ailleurs, la grande majorité des personnes qu’il avait entendu discuter à ce sujet étaient de son avis.
Mais il semblait qu’il se soit trompé…

Somnan fit un pas en arrière. Il fallait courir maintenant ! Il n’eut pas le temps de se retourner que l’inconnue s’était placé derrière lui et le menaçait d’une dague apparue par alchimie.

« Voilà pourquoi je ne fais pas confiance à l’alchimie ! »

Et voilà qu’il était fait otage !

-Ne bouge pas et ne fais rien s'il te plait. Je ne te ferai pas de mal., lui murmura la traquée
« C’est toujours quand le méchant dit ça que ça finit mal », pensa Somnan.

Néanmoins, il dut obtempérer. De la sueur perlait sur son front. Il ne pouvait même pas attraper son pistolet pour l’utiliser : il se ferait trancher la gorge avant même qu’il ait pu en atteindre la crosse.

Il regarda le capitaine des soldats donner l’ordre de cesser le feu. Il le supplia du regard mais le pauvre gradé ne semblait pas pouvoir faire grand-chose pour lui non plus…
Il se sentit alors comme dans un rêve, ou plutôt un cauchemard. Lentement, la pression sur son col se fit de plus en plus forte tandis que la créature femme-animal l’entrainait avec elle dans les rues sombres de la ville.

Plusieurs ruelles se succédèrent de manière à ce que les soldats ne puissent plus les suivre et Somnan lui-même se retrouva perdu. Toujours en avançant, il se risqua à entamer la conversation :

- Vous… vous… vous allez vraiment me laisser partir ?

Le jeune homme sentait le poids de son pistolet contre la poitrine. Si la réponse ne le satisfaisait pas, il faudrait bien qu’il trouve un moyen de l’attraper.

- Je m’appelle Somnan, déclara-t-il d’une vois légèrement tremblante, essayant de calmer un petit peu l’atmosphère.

Mais dans quoi s’était-il encore fourré ?

Natil regarda le jeune homme.

-Je ne cherche pas à vous nuire, j'avais besoin d'un otage pour fuir rien de plus. Je n'ai pas pour habitude de tuer qui que ce soit, je ne suis pas un assassin.

Elle transmuta son épée en énergie afin qu'il ne s'en tente pas menacé. Arrivé devant un impasse, une chose inattendu se produisit, sous leur pieds, le sol se mit à grimper, s'élever dans les airs comme un ascenseur jusqu'à atteindre le toit de la battisse. Après quoi la chimère desserra son étreinte du jeune homme.

-Merci, tu peux partir. Il y a une porte sur le toit de cet immeuble, tu auras juste à la prendre pour revenir en bas.

Là il lui dit son nom.

-Je suis...une chimère comme vous appelez les créature semi-animales. Mais disons que chez moi c'est poussé à l'extrême. Je suis Natsil.

Elle décida de se poser sur le sol, s'asseyant à même le sol.

-Mon ancien maître est mort. J'en cherche donc un nouveau qui serra assez bien pour moi. Saint d'esprit, noble d'âme, mais surtout chercheur de vérité.

Elle joignit ses mains et lorsqu'elle les écartas, de la lumière apparut entre ses paumes, les reliant comme des fils d'une lumière pur, tout ceci donnait une illusion de magie.

-Cet art n'est pas comme l'alchimie, on a voulut l'arraché à mon ancien maître, mais il est mort en emportant son secret, j'en suis à présent la gardienne. Donc tu peux dire aux tiens, que la « sorcière » ne sera jamais des leurs, et que ce pouvoir n'appartiendra à aucun d'entre vous. Car vous êtes la destruction, le pouvoir de créer ne vous est pas accessible.

La lumière se transforma en matière, une matière blanche, du tissu. La même cape qu'elle avait dût abandonné plus tôt. Elle l'enfila autour de ses épaules.

-Je vois dans tes yeux la curiosité, c'est une bonne chose lorsqu'elle est utilisé avec sagesse.

[HRP : Encore désolé du retard… J’avais pas beaucoup d’inspiration, mais maintenant que le forum commence à être plus actif, je vais essayer de venir plus souvent]

La réponse de la créature surpris Somnan. Elle ne lui voulait donc aucun mal ?
C’était déjà ça !
Elle fit disparaître son épée. Le jeune homme se détendit légèrement et décida de laisser son arme cachée… pour le moment.

Sans qu’il sache pourquoi, le sol lui sembla soudain bizarre… La terre les souleva dans les airs sans explication aucune !

Somnan se raidit : encore de l’alchimie ? Et s’ils tombaient ?
Mais la créature semblait sûre d’elle et ne semblait pas s’inquiéter de leur rapide gain d’altitude.
Une fois arrivés au sommet de l’immeuble, ils firent un pas en avant. L’étreinte que subissait Somnan se desserra, la créature en ayant sans doute fini avec lui.

Somnan était encore plus ou moins sonné par ce qu’il venait de lui arriver. C’était quelque chose qui n’arrivait que dans les romans qu’il lisait dans sa bibliothèque. Ca devait être ça ! Un rêve ! Cette situation était tellement stupide, comment n’avait-il pu le deviner avant ?
Un léger sourire s’afficha sur son visage.
Ne faisait pas attention à ce qu’il faisait, il trébucha sur le rebord de l’immeuble. Il tomba en avant, heureusement, et se retrouva face contre terre, ou plutôt contre le haut de l’immeuble. En se relevant, il s’aperçut qu’il s’était blessé au genou, ce qui l’élançait légèrement. Ce n’était donc pas un rêve…

On lui proposa de partir, sans rien subir. Il avait terminé son rôle. Ca aurait pu être un piège, il aurait pu être abattu dans le dos dès qu’il aurait passé la porte. Pourtant, le jeune homme était intimement convaincu que ce n’était pas ce qui allait se passer : son agresseur avait un bon fond finalement, il en était sûr !
Ils restèrent donc là, debout, sur le toit de cet immeuble. Autour d’eux, le silence de la nuit reignait.

- Je suis...une chimère comme vous appelez les créature semi-animales, commença-t-elle. Mais disons que chez moi c'est poussé à l'extrême. Je suis Natsil.

Somnan prit le temps d’assimiler toutes ces nouvelles informations… Les chimères existaient, et celle-ci se nommait Natsil.
Il se rendit alors compte que les chimères étaient un sujet qu’il connaissait mal… mais qui, il en était sûr, allait le passionner ! D’où viennent-elles ? Comment peuvent-elles utiliser l’alchimie ? Etaient-elles des animaux aux allures d’humains ou l’inverse ?

Néanmoins, il garda ses questions pour plus tard : ce n’était pas le moment.

Natsil s’était assise un peu plus loin sur le toit, lui tournant le dos. Le jeune homme regarda successivement la porte de sortie et la silhouette animale. Puis il décida de venir s’asseoir à côté de la chimère qui, subitement, lui semblait beaucoup moins antipathique.

Somnan ouvrit la bouche pour demander à Natsil quelle était son histoire. Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle apporta la réponse.
Elle utilisa alors l’alchimie d’une manière que Somnan n’aurait jamais imaginée. C’était plutôt un beau spectacle.

Il la laissa parler pendant plusieurs minutes : elle expliquait son histoire, ses pensées… Somnban n’en ratait pas une miette. Apparemment, l’art qu’elle utilisait n’était pas exactement de l’alchimie. Qu’était-ce donc ?

Natsil créa une cape apparemment à partir de rien, c’était assez impressionnant. Elle s’en vêtit et plongea son regard dans le sien.

- Je vois dans tes yeux la curiosité, c'est une bonne chose lorsqu'elle est utilisé avec sagesse.
- Ah bon ? Ca se voit tant que ça ? répondit le jeune homme.

Somnan était pourtant quelqu’un qui, en général, essayait de cacher ses émotions.

- J’avoue que beaucoup de questions se bousculent dans ma tête : je viens de découvrir l’existance des chimères, c’est pas rien !

Le jeune homme soupira.

- Je me doutais bien que j’étais loin de la vérité, mais à ce point-là ! Je crois que j’ai beaucoup de choses à découvrir avant de savoir ce qui ne tourne pas rond…

Il se rendit soudain compte qu’il pensait tout haut.

- Bah ! Ne fais pas attention à ce que je dis.

Enfin, il se leva.

- Je crois que je vais pas t’embêter avec toutes mes questions ce soir ! Si jamais t’as envie de parler, je travaille à la bibliothèque à trois rues d’ici. Je serais ravi d’en apprendre plus ! Enfin… si ça ne te dérange pas bien entendu.

Il allait partir quand il se rappela quand même d’une question capitale. Il se retourna vers Natsil.

- Ah, au fait, qu’est-ce que tu as fait pour être traquée comme ça ? Et comment tu fais pour leur échapper depuis tant de temps ? dit-il en désignant la rue dont ils venaient.

[Désolé du temps, entre les exams et les absences, je n'ai pas encore trouver le moment de poster]

Natsil sourait, cet homme lui rappelait son premier maître, plein de question, à la recherche des secrets de l'univers ou de la littérature. Cela l'amusait beaucoup mais la plongeait également dans une profonde nostalgie.

-Je possède ce qu'ils cherchent. L'Alchimie utilise l'échange équivalent, autrement l'Alchimiste est sujet à un effet secondaire ou il meurt. Moi je n'ai pas besoin de cela, je ne respect aucune lois de masse ou de substance de charge ou autres choses encore. Ils veulent ce secret que je tiens de mon maître et c'est pour cette raison qu'ils me traquent, eux comme le pays d'où je viens. Pour les militaires, cet « Magie » serait l'avènement de toute chose et permettrait d'obtenir un pouvoir absolue. Seulement ce don n'est pas à prendre à la légère.

Elle fit apparaître dans sa main une sphère lumineuse.

-Les impulsions quasars. Une des multiples choses que je puisse faire. Créer des tornades, des éclaires, du feu, des diamant ou même de l'or. Tout ceci à partir de rien.

Pour prouver ses dire elle se plaça devant l'humain, tapa dans ses mains et l'instant suivant s'y trouvait un diamant parfait de la taille d'un poing.

-Le pouvoir de créer est aussi le pouvoir de détruit. Un pouvoir presque divin que ces gens peuvent posséder, et pour cela, ils sont prêt à me donner tout ce que je désire, que se soit un pays, des esclaves, des hommes, de l'argent, l'immunité diplomatique. Mais leur cœur est aussi noir que leurs ambitions.

Elle toucha le diamant qui se disloqua et se dématérialisa.

-Mais vous n'êtes pas comme eux. Je vous observe depuis un petit moment, vous n'êtes pas d'accord avec l'état je me trompe?