Comme tout les jours, je me promene dans les rues et regarde tout les magasins d'auto-mail. Je sios comme à mon habitude à la recherche du dernier modèle et il faut aussi que j'achète des morceaux pour mon maître pour confectionner de bon auto-mail. Je salut tout le monde avec un sourire. Sac à la mains je passe devant une vitrine où il y a un auto-mail superbe, je m'arrête et bave devant la vitrine.

-Resaisie toi Taiga! me dis-je en me donnant une claque sur la joue.

Cette claque me sorti de mon monde d'ingénieur, alors je continua mon chemin. Je vis tout sorte de monde avec de vieux auto-mail ou tout simplement endommagé, alors je leur donna la carte d'affaire de mon maître et je leur parlais de cette magnifique boutique.

Je vis au loin une jeune fille avec son petit frère. Mon regard se changea en tristesse, je baissa la tête et des souvenirs me revint. Mon frère et moi... mon petit Sora... pourquoi il fallait qu'il meurt, pourquoi lui? Pourquoi pas moi? Il était si jeune, plein de vie et tellement adorable. Je n'était pas capable de me le sortir de la tête, cela faisait déjà 1 ans qu'il était mort et je souffrais toujours autant. Mais quelqu'un me fonça dans le dos et cela me sorti de mes pensés.

Qu'est-ce qu'il est plaisant de sortir à l'extérieur par ce temps! Ça me rend toute joyeuse. Pourtant, je ne souri pas... Il y a trop longtemps que je ne souri plus. J'ai oublié comment on fait... Tout le monde pourrais me dire que c'est idiot et que c'est simple mais, il ne me comprenne pas.

Peu à peu je replonge dans mes souvenirs l'un entrainant l'autre. Des images sanglantes pleines de désespoir parcouraient mon esprit. La peur prennait de l'ampleur mais ce n'était pas moi qui avait peur, non, ce sont les personnes devant moi me suppliant de les laisser partir... Non mais! Qu'est-ce qui me prend de penser à ça!? C'est mon premier jour de congé depuis des lustres! De plus, avec tout l'argent que j'ai gagné j'ai bien le droit à un peu de magasinage.

Je regarde les boutiques par-ci, par-là. Il n'y a pas de fichu boutique lolita dans le coin!? Bon... calme toi Aya-chan, sois patiente... Je laisse échapper un soupir. Je vais finir par trouver.

J'avance lentement. Trop lentement à mon goût. Devant moi, les gens ne semble pas pressés. Une chance, j'ai toute la journée.

Je sort subitement de mes pensées en entendant un cri. Il provient de l'une des femmes devant moi. Un homme est passé en coup de vent, lui volant son sac à main. Sans hésitation je pars à sa poursuite. Il ne cours pas très vite et je le rattrappe rapidement. Je pose ma main sur son épaule pour l'arrêter mais il trébuche et tombe au sol, me faisant trébucher à mon tour. Gardant malgré tout mon équilibre, je fonçai quand même dans la jeune fille en avant de moi.

-Je suis désolé, m'excusais-je.

Je vis la dame reprendre son sac et le voleur fuir en vitesse, une grosse bosse sur le front. Bien fait pour lui. Je reporta ensuite mon attention sur la fille que je venait de bousculer.

En tombant je m'avait fait mal à la jambe, alors je la frotta et je regarda voir s'il elle n'avait rien. Heureusement, elle n'avait rien. Je me releva et j'entendis une voix derrière moi s'excuser. Je me tourna vers elle et baissa la tête pour m'excuser aussi.

-Je suis désolé, j'étais dans mes pensées.

Je vis qu'elle suivait du regard un homme qui avait lui aussi trébuché à côté de moi. Il se leva à toute vitesse et parti avec un sac-à-main. Je me suis rendu compte que sa ne pouvais pas être à lui, donc il l'avait volé. Je pris une clé molette qui était dans un de mes sacs, je le lança sur la tête de l'homme, ce qui le fit tomber et cela l'assomma sérieusement. Il ne bougea plus et la femme à qui appartenait le sac-à-main le repris et vint nous remercier.

Je me retourna vers la jeune femme qui m'avait fait tomber. C'était une grande blonde avec de magnifique yeux bleu. Elle avait un beau style et elle avait avec cela de belles bottes noires. Je la regarda sans dire un mot. Puis, je me rendit compte qu'elle me regardait un peu de travers puisque je la fixais depuis un bon moment sans lui dire un mot. Elle devait se poser des questions.

-Euh.. je suis désolé. Je me présente, Taiga, Taiga Utsunomiya, enchantée.

Une clé molette? Elle s'en sert comme une arme? Elle est ingénieuse. Je l'observa rapidement. Mais elle, elle ne cesse de me fixer... Aurait-elle vu mon arme? Je posa discrètement la main sur ma cuisse. Je sentais ma gaine toujours attachée et mon arme qui y reposait dans son étui. De la manière que je suis tombée, personne n'avait pu voir mon arme. Parfait alors. Je lassa échapper un léger et discret soupir de soulagement.

La fille que je venait de bousculer se présenta. Alors, il faut moi aussi que je me présente. N'était-ce pas risquer de lui dévoilé mon nom? Mais, si je ne lui répond pas ou que je fais comme si je n'avait rien entendu, ça semblerais louche. Bon, faut que je prenne une décision rapide.

-Hasashi Ayame, fis-je en lui tendant la main.

Je tendis ma main vers la sienne, nos mains se serrèrent. Je lui fit un léger sourire, *Pourquoi elle tiens sa cuisse comme cela?* pensais-je. Je trouvais cela bizarre, mais je n'y prenais plus attention. Je lâcha sa main et je ramassa un de mes sacs qui se trouvait toujours par-terre. Je lui fit signe d'attendre quelques secondes et j'allai chercher ma clé molette que j'avais lancer sur le voleur. Je revint vers la jeune blonde. Elle me regarda d'un drôle d'aire en voyant ma clé molette. Je la regarda en riant.

-Ahah, ouais sa peux sembler bizarre, mais c'est très efficace ce truc et t'inquiète j'ai de meilleurs armes que cela, je dis cela sur un ton assez diabolique.

-Je n'en doute pas, répondis-je

Je voulu ajouter autre chose du genre: Si tu voyait les miennes tu t'en décrocherais la mâchoire. Disons que j'ai une petite collection d'armes à feu, d'épées, de sabre et de beaucoup d'autres types d'armes. Ça serais trop long vous faire la liste.

Bon. Je fait quoi maintenant? Je repensai rapidement à mes boutiques de vêtements. Alors je commença à m'éloigner. Mais... ce n'est pas un peu impoli de partir comme ça? De plus, cette Taiga me semble plutôt sympathique. Je me retournai et m'adressa à elle.

-Ça te dirais de venir faire les boutiques avec moi?

Je vis la jeune femme s'éloigner un peu de moi, me trouvait-elle bizarre? Sa ne devait pas être cela, car elle revenait vers moi. Elle se mit face à moi et me dit

-Ça te dirais de venir faire les boutiques avec moi?

Une sourire vint sur mon visage. Une autre fille qui veux faire les boutiques avec moi? Une autre fanatique d'auto-mail? J'étais heureuse de voir une autre fille s'intéresser au auto-mail, car on le sait bien que Rush Valley est la ville des auto-mail, il n'y a que des fanatique de cela. Mais, malgré le nombre de fanatique, disons que je ne parle plus vraiment aux personnes, alors je n'avais aucun amis.

-Toi aussi tu es une fanatique d'auto-mail? dis-je avec un énorme sourire.

-Non. Mes centres d'intérêts sont tout autre. Mais, cela ne nous empêchera pas de nous entendre j'en suis sûre. Si tu veux, on feras toute les boutiques d'auto-mails que nous croiserons, j'ai tout mon après-midi. Alors, ça te dis toujours de venir?

Les auto-mails ne m'intéressent pas vraiment. Peut-être que c'est parce que je n'y ai jamais réellement porter une quelconque attention. Il n'ai jamais trop tard pour faire des découvertes et apprendre de nouvelles choses. J'adore ça moi. Je jeta un discret coup d'oeil à ma montre. L'après-midi était encore jeune par chance car il nous faudrait beaucoup de temps pour faire les boutiques.

Le fait qu'elle me dise que les auto-mails ne l'intéressait pas me décevais un peu, mais ce n'était rien, il n'était pas trop tard pour sortir mon influence, hé hé. Je lui dis avec un petit sourire.

-Si les auto-mails ne sont pas vraiment ton champs d'intérêts, tu va être un peu déçu puisque Rush Valley est la ville des auto-mails. Il n'y a que cela. Mais je veux bien faire les boutiques quand même, j'ai tout plein de trucs à acheter pour mon maître.

Je la pris par la main et l'entraîna vers le plus grand magasin et le plus réputé de Rush Valley pour les meilleurs équipements de construction d'auto-mail. Même si elle n'aimait pas les auto-mails, on pouvaient bien avoir du plaisir tout de même... Mais qu'est-ce qui me prend tout d'un coup? À mon habitude, je ne souris presque pas, sauf quand on me salut ou bien quand je sers des clients. Je ne comprennais vraiment pas pourquoi, je ne la connaissais même pas, elle était totalement étrangère. Pourtant, on aurait dit que je la connaissais depuis toujours. Cela me fit un drôle de sentiments à l'intérieur.

Tout à coup, elle me prit par la main et m'entraina avec elle. Nous arrivâmes à une grande boutique. À l'intérieur, il n'y avait que des objets de construction et de mécanique. Tout y était. En tout cas, sûrement. Je n'en sais vraiment rien.

Je suivais ma nouvelle connaissance. Il était un peu tôt pour dire "amie". Mais que voulais dire ce terme au juste? Qu'est-ce qu'est l'amitié? Je n'ai jamais eu d'amis alors je ne sais pas. Je suis plutôt du genre solitaire.

Ressaisie toi Ayame! Tu ne dois pas perdre Taiga des yeux! Sinon tu finira par te perdre dans ce grand magasin. Alors cesse de penser et suit la! Ce que je fit.

Je décidai d'attendre que l'on sorte d'ici pour trainer Taiga dans mon genre de boutique. Par l'une des grandes fenêtres du magasin je pu apercevoir du coin de l'oeil un magasin de vêtements lolitas. Je suis sûre que ça lui plaira.

Oh non! Je l'ai perdu de vue! Je cherchai rapidement autour de moi et la retrouva. Je me dépêcha de la rejoindre avant de la perdre de nouveau.

J'étais rendu une fille totalement différente. Ce magasin me rendais si différente, même mon maître ne me reconnaitrai pas. Je courrais dans tout les sens, je m'exclamais devant tout les objets, tout les morceaux de construction et tout les auto-mails déjà construit. Ayame semblait avoir de la difficulté à me suivre.

-Ah regarde celui là, oh et puis celui là. Oh mon dieu, j'en reviens pas, ils ont vraiment ce modèle là?!

Je regarda le prix, en voyant le prix, mes yeux devint aussi rond qu'un deux euros.

-Ah il est trop cher, dommage. Un jour je t'aurais.

Elle commençait légèrement à me faire peur... C'est une accro. Malgré que... je ne résisterais pas si on me mettrai un 9 mm juste devant moi. Justement, il m'en faudrait un nouveau... Perdu dans mes pensées, je perdis de vue Taiga. Où était-elle? Le magasin était si grand... Je décida de m'assoir sur un banc et d'attendre qu'elle repasse par ici. De toute façon, elle devait passer par ici pour sortir, non?

Tellement heureuse d'être dans ce magasin si fabuleux, j'étais dans mon monde et j'oublie la notion du temps et j'oubliais tout le monde qui se trouvaient alentour de moi. Je courrais, marchais de droite à gauche. Je m'exclamais devant chaque objets, qu'il soit petit ou grand, de grande valeur ou non, je devenais hystérique à la vue de chacun.

Après un bon moment, je n'entendais plus Ayame parler. Je regardais tout autour de moi et je ne la vis pas. Je décida de continuer mon chemin. Et puis, j'achète tout ce qu'il me faut et je vais la chercher par après. De toute façon, elle m'a dit qu'elle n'aimait pas les auto-mails, ce n'était son champs d'intérêts.

J'avais les bras plein, je cherchais un panier pour pouvoir y déposer tout mes trucs. J'en ai trouvé un qui trainai là, au beau milieu de nulle part. Je le pris et j'y déposa mes objets. J'allais payer... en voyant le prix afficher sur la caisse la seule pensé qui m'est venu était que mon maître allait me tuer en sachant combien j'ai payé pour tout sa. Il ne m'enverra plus acheté des choses pour lui.

Bon, maintenant que tout était acheté, il fallait que je trouve Ayame. Elle doit trouvée le temps long, seule, de plus que ce magasin est énorme, seul les habitués s'y retrouve facilement. Je cherchais un peu partout, je retournais au point de départ où j'aurai pu la perdre. Je ne voyais personne qui lui ressemblai. Je m'accota sur le bord d'un mur, fatiguée de trainer mes sacs. Au loin, je vis une tête blonde qui était assis calmement. Je décida donc d'aller la voir. Fiouu.. c'était bien elle, enfin retrouvée, j'étais tannée de chercher.

-Enfin te voila, je t'ai chercher dans presque tout le magasin..

-Ah! Désolé, je t'ai perdu de vue alors je suis venue t'attendre ici.

Je me levai. Je regardai où était exactement la boutique de vêtements et la repéra facilement.

-Suis-moi, je vais te montrer l'un de mes champs d'intérêt.

Je me mis à marcher en direction de la boutique. Jetant toujours quelques coup d'oeil à Taiga pour ne pas la perdre. J'entrai finalement dans la boutique et attendit qu'elle fasse de même.

Je l'amena jusqu'à la sorti du magasin. Elle se précipita vers le magasin qu'elle voulait absolument me montrer. Elle entra et je fis de même. La boutique était rempli de vêtements extravagant. Je scrutais de fond en comble la boutique.

-On a sa à Rush Valley? Je pensais qu'on avait seleument des boutiques d'auto-mail, dis-je surprise.

Je commençais à regarder les vêtements. Étonnements, c'était les vêtements plutôt «sweet» qui m'attirais. Je les regardait avec attention, je regardais les prix.

-Ouah, mais c'est cher pour des petits bout de vêtement... je ne paierais jamais cela pour des vêtements... j'aurais jamais assez d'argent..

Même si les vêtements étaient au-dessus de mes moyens, je continua à les regarder pour le plaisir de découvrir ce style. Il était plutôt jolie, mais il fallait que j'oublie tout de suite cela. Je ne pouvais pas me permettre de payer cela. L'argent que j'avais était celle de mon maître, c'est lui qui me donnait l'argent pour acheter les morceaux pour sa boutique. Et ce qui est de mon salaire, c'est pas grand chose, j'en ai juste assez moi me nourrir et payer mon petit loyer. Je lâcha un léger soupir et je continua à regarder.

Je voyait bien que Taiga était découragée par le coût de ces tenues. Je vit un robe blanche, avec un ruban noir qui faisait le tour de la taille et qui faisait une boucle dans le dos. Le bas de la robe était en dentelle blanche et noir. Le haut, sans manche, ressemblait à mon corset mais avec une belle boucle de couleur sombre qui ornait le haut, juste au niveau de la poitrine. Très jolie robe. Elle n'était pas si chère. Je décrochai la robe de son support et allai voir Taiga que je pris par le bras et trainait avec moi vers le fond de la boutique. Je l,amenai dans une cabine d'essayage, fermai le rideau et lui passa la robe par dessus.

-Essaye ça, lui dis-je.

Pendant ce temps j'allai me chercher une robe noire, tout le contraire de celle que je venait de prendre et alla la mettre dans la cabine d'à côté. Je la mis rapidement, et voyant qu'elle me faisait à merveille, décidai de l'acheter. Je la retirai, remis mes vêtements et sorti de la cabine. Taiga, n'avait pas encore fini.

-Alors, est-ce qu'elle te fait cette robe?

Je continuais à regarder les vêtements. Je me promenais, sacs à la main, ce qui en passant était assez lourd. Ayame arrivais à toute vitesse sur moi, elle me prit le bras et me tira si fort qu'on aurait dit qu'elle allait m'arracher le bras. Elle me poussa dans une cabine, ce qui me désorienta un peu. Elle me donna une robe et me dit de l'essayer avec un ton autoritaire.

Elle ferma le rideau et parti aussitôt. Je l'entendais un plus tard entrer dans la cabine juste à côté de la mienne. Je commençais à enlever mes vêtements, les mettre sur les crochets et je détachais la robe. Je la mis lentement, je l'attachais et je m'observais de tout les angles dans le miroir.

*Elle est superbe. Ayame à du bon goût.*

En parlant d'elle, elle sortais de la cabine et me demandais si j'avais fini. Je lui répondis que oui. Donc, j'enlevais la robe aussi lentement que je l'avais enfilé. Je remis mon linges et je sortais la robe accrochée au bras gauche.

-Alors, elle te plait?

Je n'attendis même pas sa réponse. Je lui prit la robe et alla au comptoir caisse. Je payai et demandai au caissier de mettre les robes dans deux sacs différents. Ce qu'il fit en me remerciant d'être passer. Je le remercia à mon tour pour le service et sorti. J'attendais Taiga à l'extérieur. Quand elle sorti finalement, je lui tendis le sac contenant sa robe.

Maintenant que j'y pense, je ne sais même pas pourquoi j'ai commencé à magasiner avec elle. Je ne sais pas pourquoi je lui avait acheter cette robe... Peut-être... Peut-être était-ce parce qu'au fond de moi ça me rendais heureuse... Je me rendais compte peu à peu que j'aimais rendre les autres heureux.

Il y a bien des années j'étais de nature généreuse, toujours avec le sourire. Je ne me préoccupait pas de moi mais bien des autres. Quand tout le monde était heureux, c'est là que j'étais heureuse. Maintenant, tout à changer mais...

Je j'étais un regard à Taiga. Elle n'avait toujours pas prit le sac. Elle hésitait.

-Vas-y. Prend le, l'encourageais-je. C'est pour toi.

-Oui, elle me...

Je n'ai même pas eu le temps que finir ma phrase qu'elle avait déjà pris la robe et elle était déjà au comptoir caisse. Elle était rapide. Je la rejoignis lentement, car mes sacs me ralentissais aussi. Je la regardais au loin payer et sortir. Bon, maintenant qu'elle était sorti, il fallait que je fasse de même. Je la rejoignais dehors et elle me tendais un sac. Elle me disait que c'était pour moi... pour moi? Pourquoi avait-elle acheter sa pour moi? C'était si cher. Je tendais le bras hésitant, mais elle me le plaça dans la main elle-même.

On commençaient à marcher lentement vers on ne sait où. Je regardais mes sacs. Il était quel heure? Il fallait bien que je rentre un jour à la boutique pour continuer à travailler. Je ne faisais pas les boutiques pour le plaisir, mais bien pour mon maître. C'est vrai que j'aimais faire les boutiques surtout pour les auto-mails, mais comme cela m'arrivait plusieurs fois d'arriver en retard à cause que je ne vois pas le temps passer car je deviens hystérique en voyant des auto-mails. Il en fallait pas que j'arrive encore une fois de plus en retard, sinon... sinon je me retrouverais encore dans la rue...

Cela faisait un moment que l'on marchaient sans avoir échanger un seul mot. Je tournais mon regard vers un boutique que je connaissais très bien... ma boutique?! Kuso, c'est vrai le travail... hum... hum... il faudrait que je préviennes Ayame. Je ne voulais pas rentrer travailler, mais pourtant j'adorais construire des auto-mails. Je tournais ma tête en direction d'Ayame.

-Hum, Ayame... je dois rentrer.. sinon je vais être viré et je ne veux pas...

Je coupa aussitôt ma parole. Je ne voulais pas qu'elle sâche que j'allais me retrouvé à la rue. Je voulais qu'elle croi que j'étais une fille heureuse qui avait toujours sa petit famille qui la choyait. Je voulais reformuler ma phrase mais un homme d'une assez grande taille et assez costaud sorti du magasin.

-TAIGA! Qu'est-ce que tu fais encore? T'es encore en retard! Si tu veux encore travailler ici, rammene tes fesses et aporte moi mes morceaux.

Kuso, il m'avait pris la main dans le sac... Okay, faire diversion... mais je ne pouvais pas jeter Ayame là comme une vieille serviette sale. Je fis signe à mon maître d'attendre. Il se frustra et il rentrais dans la boutique en grommelant des choses sur moi.

-Si tu continue comme sa, tu va encore te retrouver dans la rue...

Je sais très bien qu'il ne voulait pas que je retourne dans la rue, j'étais comme la fille qu'il n'a jamais eu. Je savais très bien qu'il m'aimait énormement et qu'il me faisait des menaces pour que je sois toujours à l'ordre. Pourtant, ses menaces fonctionnaient toujours.

-Ayame, si tu n'as rien à faire tu peux venir à ma bouique... c'est que j'ai l'impression de te jeter comme une vieille chose inutile...

Je regardai la courte scène entre Taiga et l'homme. Elle me dit qu'elle ne voulait pas me laisser choir comme un vieux truc.

-Ça va aller, lui dis-je. Tu devrais rentré. Ta proposition est gentille mais.. je ne veux pas te déranger durant ton travail.

Il ne fallait pas qu'elle mette encore plus en colère cet homme. De plus, je crois avoir assez magasiner aujourd'hui. Je regardai ma montre. Il était encore tôt. Pourquoi pas dans ce cas?

-Mais si ça ne te dérange vraiment pas, j'accepte.

Cet après-midi avait été si agréable, pourquoi ne pas en profiter encore un peu?

-Génial! dis-je avec un énorme sourire sur mon visage.

Enfin quelqu'un avec qui parler pendant le travail. C'est vrai que je pouvais parler avec mon maître, mais il avait tellement de clients et de travail qu'il était toujours dans sa bulle, alors c'était comme si je parlais à un mur. Je me dirigeais en direction de la boutique, presque en gambadant.

En entrant dans la boutique, tout ce que la premier chose qu'on voyait évidemment c'était le comptoir. Mais à part de cela, il y avait tellement d'auto-mail accrochés au mur comme modèle. Il devait y en avoir au-dessus d'une centaine. J'allais à l'arrière du magasin où l'on construisait les membres artificiels. Je déposais les sacs devant mon maître.

-Merci Taiga. Prochaine fois en soit pas en retard. Tu sais que je t'aime comme si tu étais ma propre fille, mais ne le refait plus... sa me fait perdre du temps et des clients.

Je me penchais et je m'excusais plusieurs fois. Il me fit signe de retourner travailler et il se remis au siens. À son habitude, il était dans son monde d'ingénieur, donc impossible de lui parler sauf en cas d'extrême urgence. J'amenais Ayame à mon bureau où je faisais mes auto-mail. Je déposais mon sac sur mon lit, car oui, mon bureau était en même temps ma chambre. Disons que nous les ingénieurs à Rush Valley, la plupart du temps, c'est comme cela. Il n'y a tellement pas assez de place que notre chambre est à la fois notre bureau de travail.

Je ressortais de mon bureau et j'allais au comptoir. Je tirais deux bancs et je fis signe à Ayame de s'asseoir. Aujourd'hui était une journée assez tranquille. Il y avait environ 40 clients au 30 minutes. Journée pour se détendre. Une chance que Ayame était là, sinon sa serais l'emmerdement total. Je lâcha un soupir et j'appuya ma tête dans ma paume de main.

-C'est vraiment tranquil aujourd'hui.... il n'y a rien à faire. Je sais pas pourquoi il m'engueulait.

Ayame devait se poser des question.. tranquil? Pourtant il y avait tellement de clients. La boutique en étant quasiment rempli. Je sorti un feuille et un crayon et je commençais à faire quelques petits dessins.

-Qu'est-ce que tu faisais à Rush Valley si les auto-mails ne t'interresse pas?

Je la suivais un peu partout. Dans la boutique, puis dans sa chambre et enfin derrière le comptoir où elle me proposa un banc sur lequel je m'assis. Je regardai tout les clients de la boutique. Une journée tranquille? J'avais du mal à le croire.

Elle sorti un papier et se mit à dessiner. Puis, elle me posa une question.

-Ma boutique lolita préférée est dans le coin. J'avais envie d'une nouvelle robe alors je suis venue.

Un réponse toute simple. De plus, c'était la vérité. J'observai les clients un à un quand je vis quelqu'un que je ne souhaitai guère voir. Même après 6 années loin de lui je le reconnaissais. il ressemblai trop à mon oncle, normal puisqu'il était son frère. Cet homme était.. mon père!

-Heu... Taiga... Où sont les... toilettes?

Je devais aller me cacher pour un moment. Que faisait-il ici? Aucune idée. Tout ce que je savais c'est que je ne voulais pas le revoir. Je voulais quitter l'enfer dans lequel mon oncle m'avais entrainer mais pas pour me retrouver dans son enfer à lui. Je me rappel encore de la dernière fois que je l'ai vu. C'était juste avant que je ne fugue pour retrouver ma soeur. Il avait essayer de me tuer...

Je continuas à dessiner même si le dessin n'était pas mon point fort, cela faisait passer le temps. Elle me demanda soudainement où était les toilettes. Je lui pointa le fond de la boutique. Mais elle ne semblait pas trouver.

-Tu va complètement au fond de la boutique, tu tourne à gauche et c'est la deuxième porte à ta droite.

Elle parti vite. Sa semblais assez pressant d'y aller. Quelques secondes après qu'elle soit parti un homme venait me voir. Il me demandais si j'avais vu une fille qui avait étrangement la description physique d'Ayame. Si il l'a cherchais il devait avoir un raison. Je vais la protéger et je vais lui en parler par après. Si elle veux le voir elle ira d'elle même. Je ne veux pas avoir de problème dans ma boutique.

-Désolé monsieur, je n'ai jamais vu cette fille.

Il semblait persistant. Je continuais à lui mentir, mais cela ne paraissait pas. Je tenait fermement un katana sous mon comptoir, mon moyen de défense dans le magasin, car ma clé molette ne suffisait pas dans une boutique aussi populaire. Je le ramena sur mes cuisses et mon regard lançais des flammes à l'homme qui ne savait même pas présenté. Je fronça mes sourcils, mais malgré mon regard qui voulait dire «va t'en sinon je te tue!», il restais et continuais à me montrer cette photo.

-Monsieur! dis-je frustrer, si vous n'avez pas l'intention d'acheter des auto-mails, puisque vous n'en posséder aucun ou si vous n'acheter pas des morceaux pour la construction, ce qui m'étonnerais puisque je ne vous ai jamais vu à Rush Valley, partez immédiatement.

L'homme restais tout de même. Cette fois-ci en était de trop. Je déposa légèrement mon katane sur le comptoir et je lui lançais un regard qui voulait dire que j'allais le tuer s'il continuait.

Je me dépêchait de partir. Je crois qu'il m'avait vu. Je n'en était pas sûre. En courant j'avais accrocher quelques clients ce qui n' avais pas aider.

Taiga me couvrait. je pouvais l'entendre. Les toilettes étaient un prétexte pour me cacher. Je le vis montrer une vielle photo de moi. Elle datait de six ans. Il insistait. je crois que ça signifiait qu'il croyait m'avoir vu. Décidément ce n'est pas ma semaine. Déjà quelques jours plus tôt j'ai eu un affrontement avec une alchimiste d'état. Je me souviens encore du sermon de mon horrible oncle. Étrangement, il ne me fit pas trop de mal. Il me frappa un peu mais rien de tel comparé à d'habitude. Selon moi, il était beaucoup plus soulagé que sa meilleure tueuse ne se soit pas fait attraper.

Puis, je vis mon père qui sorti finalement de la boutique. Je poussai un soupir de soulagement et attendis un peu avant de retrouver Taiga.

-J'ai tout vu, lui dis-je. Je te suis reconnaissante de m'avoir aider. Tout ce que je peux te dire c'est que je ne veux plus avoir affaire à cet homme qui jadis m'a fait tant de mal.

Je crois qu'elle devinerai que c'était mon père ou un proche. Ce n'était pas plus grave que ça. Je fit une petite courbette en m'excusant de lui avoir causé cette petite altercation.

-Ah c'est bon. Ne t'inquiète pas, on a souvent des clients insistant pour toute sorte de choses, dis-je en riant. On en voit de toute les sorte ici, mais... dit moi, pourquoi insistait-il tant que cela pour te voir? Et il a fait du mal?

Je la regardais avec un un énorme point d'interrogation sur le visage. Elle n'avait pas l'aire e vouloir à répondre tout de suite, alros je me repris assez vite.

-Mais,...hum si tu veux pas répondre c'est bon. Je te force pas, lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

Quelques clients entrèrent. Ils venaient au comptoir et me disaient qu'il avait rendez-vous. Je fis signe à Ayame d'attendre quelques minutes et j'allais conduire les clients à mon maître. Je leur parlaient. leur auto-mail étaient plutôt en mauvais état. Je revenais après un petit instant et je me rasseoyais auprès d'Ayame.

-Désolé de t'avoir fait attendre.