La douleur de la mort [PV Lin/Greed]



 
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 La douleur de la mort [PV Lin/Greed]

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MessageSujet: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeSam 1 Mai - 17:59

La promenade était devenue mon sport quotidien. J'avais besoin de me retrouver seule avec moi-même une fois par jour, réfléchir en paix et prendre le temps de décompresser. Je venais de quitter mon travail et je rentrais chez moi. J'avais emprunté divers chemins, tourner en rond quelques fois, mais c'était voulu. Je voulais rester encore un peu à l'extérieur. Le vent frais du printemps balayait le paysage. Je passais près du parc qui était désert en cette fin d'après-midi. Il n'y avait que le bruit de mes talons résonnant sur le pavé qui brisait le silence. Ce silence, alors qu'habituellement je le trouvais doux et agréable, était terriblement étouffant. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Je cessais de marcher pour observer le paysage qui m'entourait. Il n'y avait personne sauf moi. Si cette drôle d'impression ne venait pas d'une personne, elle venait peut-être de quelque chose ? Quoi qu'il en soit, je n'aimais pas les vibrations qu'il y avait ici. Je continuais donc mon chemin.

À peine avait-je fais un pas que je m’arrêtais aussitôt. J’avais entendu un petit cri. Pas bien fort, mais j’étais certaine de ne pas mettre trompée. Je regardais sous mes pieds. Peut-être avais-je écrasé quelque chose ? Rien. Un autre cri se fit entendre, plus fort cette fois-ci. Ce n’était pas un cri de surprise ou bien un cri d’enfant qui riait et courait avec ses amis. Non, c’était un cri de peur et de détresse, comme je les connaissais si bien. Un dernier appel à l’aide, espérant que quelqu’un puisse nous sortir de notre cauchemar. Ce cri fit remonter en moi une vague de mauvais souvenirs, de coups, de pleurs, de peur. Une boule se forma dans mon ventre. Je souffrais rien qu’à penser à tout cela. Cependant, je ne pouvais partir et aller mon coucher dans mon lit comme je l’aurais bien fait. Personne n’avait pu faire cesser cette pluie de coup dont j’avais si souvent été la victime, je ne pouvais laisser quelqu’un d’autre souffrir ainsi sans rien faire. Cette aide que je n’avais jamais eu, je voulais la donner à quelqu’un.

Je cherchais d’où venaient les appels à l’aide. Je devais me fier à mon intuition, suivre la voix. Je marchais d’un pas rapide, frôlant la course. Je traversais le parc en regardant autour de moi, à l’affut du moindre signe. Puis, je trouvais, au loin devant moi, l’origine des cris. Un jeune garçon ayant environ 12 ou 13 ans, se faisait frapper, encore et encore par deux autres gamins plus imposants. Ils ne ménageaient pas leurs coups. Je voyais dans leur visage le plaisir qu’ils y prenaient. C’était de la pure violence gratuite. Le gamin, blessé à la tête se débattait encore et encore pour échapper à l’enfer qu’il vivait. Cependant, ses agresseurs ne voulaient le laisser en paix. Je ne pouvais pas le laisser à son cauchemar.

Avant que je ne puisse arriver à leur hauteur, un autre gamin entra en scène, roulant à toute vitesse avec sa bicyclette. Avant que celle-ci ne s’immobilise, il sauta en bas et la laissa au sol. Je voyais qu’il hésita un moment avant de se lancer dans la bagarre et de tenter d’aider le jeune en difficulté qui s’éloigna de la scène. Cependant, il était tout aussi petit et chétif que l’autre. Les deux autres n’en feraient qu’une bouchée. Je continuais à marcher vers eux. J’avais peur que tout cela dégénère, surtout avec le jeune à la queue de cheval qui tournait dangereusement autour de la scène comme un fauve s’apprêtant à bondir sur sa proie. Il préparait un mauvais coup et j’étais loin d’imaginer à quel point. Lorsqu’il sortit un couteau de sa veste, j’ai sentis que tout autour de moi s’était figé. Le vent avait cesser de souffler, l’un des jeunes étaient à l’abris sous un arbre à proximité, totalement terrorisé, deux autres se battaient à mains nus et il y avait l’autre, qui enfonça la lame aiguisée de son arme dans l’abdomen du garçon. Je courais, mais il était trop tard, le mal avait été fait. Il avait été touché. Il n’était pas mort pour autant.

J’arrivais à leur hauteur. Les deux enfants tentèrent de s’enfuir, mais je courais vite. Je ne pouvais les laisser partir comme ça après ce qu’ils venaient de faire. Ma motivation de les faire payer pour leur crime était forte et me donnait de l’énergie supplémentaire. Battre un enfant sans raison particulière, seulement par simple plaisir, lui faire subir un enfer qui lui causera des séquelles psychologiques et peut-être même physique en l’intimidant et le frappant était une chose que je ne supportais pas pour l’avoir moi-même vécu. Poignarder une jeune personne qui souhaitait seulement venir en aide à une autre personne en difficulté était une autre chose, tout aussi grave.

J’agrippais le gamin au couteau par le bras et lui fit faire volte-face. S’il se débattait comme un déchainé un moment, tentant de s’enfuir par tous les moyens, il cessa bien rapidement de bouger car je refermais mes doigts sur sa gorge. Il avait beau être un enfant, j’en étais un moi aussi. Peu importe notre âge actuel, il n’y en avait pas pour tuer quelqu’un et c’était ce qu’il avait tenter de faire à ce gamin. Justement, le gamin. Je ne pouvais le laisser se vider de son sang sur le sol glacé. Je devais l’aider. Par contre, si je le faisais, son assaillant s’enfuirait. C’était un risque à prendre. Sois je rendais la monnaie de sa pièce à cet idiot et laissais l’enfant agonisé, soit je prenais le risque qu’il s’enfuit pour sauver une vie. J’avais tellement tué par le passé qu’une vie de plus ou de moins lorsqu’il s’agit d’un inconnu ça m’importe peu. Cependant, il s’agissait d’un gamin qui avait seulement essayer d’aider un autre gamin qui se faisait battre par deux imbéciles ! Il avait tenter de mettre fin à la souffrance d’autrui et il souffrait à présent de son choix.

Je repensais à ma sœur. Toutes ces fois où elle me consolait alors que je ne pouvais mettre fin à mes sanglots, toutes ces fois où elle avait panser mes blessures suite aux coups que j’avais pris, tout ces moment de souffrances qu’elle ne pouvait arrêter, subissant le même sort que moi. Elle répétait sans cesse qu’elle devait faire cesser tout cela, mais à chaque fois les coups, les insultes la rendaient impuissante face à notre tortionnaire. La peur la dominait, tout comme moi. Elle avait peur de ce qui allait lui arriver, car elle savait qu’en se rebellant la torture allait être pire. C’était vrai. Sa seule solution fut la fuite. Elle me laissa derrière elle et j’eus droit à tout un massacre. J’aurais pu me planter un couteau dans la main que la douleur aurait été moins pire que celle qui m’envahissait à ce moment. Cette scène m’avait rappeler le passé. Il y avait le bourreau, dans ce cas s’il y en avait même deux, il y avait la victime et puis la personne qui venait sauver cette victime. Contrairement à ma sœur et moi, le sauveur avait osé agir pour libérer la victime, ce qu’aucune des deux avons pu faire l’une pour l’autre. Je ne pouvais le laisser mourir. Je devais l’aider.

Je lançais le garçon que je tenais, au sol, sans ménagement. Il toussa encore et encore, tentant de prendre l’air que je lui avais privé un moment. Par la suite, il s’enfuit à la course. J’accourrais vers l’autre gamin, étendu sur le sol, me laissant tomber à genou à ses côtés. Il frôlait l’inconscience, se battant pour garder ses petits yeux à la couleur des noisettes ouverts. Son visage se crispait sous la douleur. Le sang ne cessait de couler de sa blessure qui tachait son chandail d’un blanc pure. Je me servais du foulard noir que j’avais noué à ma taille pour faire stopper l’hémorragie. J’improvisais un bandage, tentant de ne pas trop déplacer l’enfant. Peut-être avait-il d’autres blessures et que je ne m’en suis pas rendu compte ? J’avais remarqué quelques éraflures, des contusions sur ses bras, ses jambes. Elles ne semblaient pas avoir été provoquées par le combat qu’il avait mener. Il avait les cheveux châtains, quelques mèches cachant ses yeux. Je les écartais du bout des doigts. Je devais faire venir du secours. Je ne pouvais l’amener chez moi comme je l’avais fait avec Ranfan. Il avait une famille, des amis qui le chercherait, valait mieux qu’il soit soigner à l’hôpital.


-Tiens bon, murmurais-je. Je vais t’aider.

Je me tournais pour trouver l’autre gamin qui s’était réfugier sous l’arbre. Il n’était plus là. Il s’était sûrement enfui lui aussi. J’étais donc seul en ce lieu désert avec l’enfant. Il commençait à battre des paupières, combattant contre l’inconscience. Je devais lui parler, l’obliger à rester éveiller. Il ne devait surtout pas fermer les yeux, pas tout de suite.

-Tu as été très courageux. C’est une qualité qu’on ne retrouve pas chez beaucoup de personnes de nos jours…

Je ne devais pas poser de question, car il n’y répondrait pas. Il devait garder ses forces. Parler le garderait peut-être éveiller, mais sa blessure, l’affaiblissait beaucoup et il avait besoin de toute l’énergie qui lui restait pour se battre. C’était un nouveau combat pour lui. Je ne pouvais le laisser tomber.

Des bruits de pas. Voilà ce que je percevais à travers le souffle glacé du vent. Quelqu’un passait pas là et je devais lui demander de l’aide, peu importe que se serait. Je n’avais pas de téléphone pour faire venir des secours et je ne pouvais laisser le gamin là le temps que je demandais de l’aide. J’avais appris à me débrouiller seule, je devais donc agir seule. Même si ce n’était pas une bonne chose que de déplacer l’enfant pour le mener à l’hôpital, c’était ce que j’allais faire si la personne qui venait ne voulait m’apporter de l’aide.

Je reportais mon attention sur l’enfant qui toussa, crachant du sang. Son état empirait à force de rester ici. Je ne pouvais plus attendre. Je soulevais lentement le jeune et le gardais coller à moi, tentant de l’empêcher de bouger alors que je me levais et commençais à marcher avec lui. Je croisais sur le chemin la personne que j’avais entendu venir. Si elle souhaitait m’aider, tant mieux pour elle, je ne refuserais pas cette aide. J’aurais eu besoin d’une voiture pour me rendre plus rapidement à l’hôpital, mais je ne possédais même pas de permis, donc encore moins une voiture. Je mettrais probablement près d’une vingtaine de minutes à me rendre avec l’enfant dans mes bras et ce en marchant rapidement. Et puis, je n’avais pas le choix, alors je me mis rapidement en route.
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Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeSam 1 Mai - 19:56

Tout était si sombre, des éclairs de conscience se succédaient, telle une vraie tornade de débris de souvenirs... qui lui causaient un réel mal de tête. Mais à quoi, à qui pouvait-il bien penser encore pour qu'il soit dans cet état, la sueur perlait sur son visage. Cette sensation de vide, de manque, et d'impuissance, devenait chronique. Cela lui arrivait trop souvent même, et inutile de dire que l'autre gamin en profitait pour venir le narguer. Une fois de plus ils étaient là, face à face dans l'immensité obscure de la conscience, ce fut Lin qui entama la conversation.

« Et bien et bien, encore ? Laisse moi mon corps et va te reposer pauvre ami, tu en as besoin. » dit le jeune Xénois, l'air amusé.
« Mais tu va la fermer sale gosse, ne me sous estime pas ! » répondit l'homonculus, un sourire avide accroché à ses lèvres, ce qui fit rire le prince.
« C'est étrange... tu es homonculus, un être immortel et puissant, tu possède une nombre inquantifiable d'âmes, et tu éprouves des sensations de faiblesse comme cela ? » continua le jeune homme.
« Ts, de quoi tu parles, j'ai tout ce que je désire, et quand je le souhaite ! » ajouta l'homonculus.
« Mouais, mais tu sais, si tu te sens seul, laisse moi mon corps, je serais empereur de Xing, et tu ne seras plus seul. » proposa Lin, le sourire cupide affiché au visage.
« Empereur de Xing ? » continua l'Avarice, avec un air intéréssé.
« Ouais, c'est cool non ? » répondit Lin, qui croisait à présent les bras.
« Pas assez pour moi... » finit Greed, sous le regard étonné du jeune prince, sans continuer la phrase qu'il avait entreprit de dire. Il redressa la tête, et salua le Xénois avant de revenir à la réalité. Le jeune homme commenta alors, les sourcils froncés.
« Que voulait-il dire... il est vraiment étrange, même perdu on dirait. »
Greed sortit donc de ses pensées, et laissa le mur sur lequel il s'était appuyé, sans l'avoir détruit pour une fois, et continua son chemin, comme si de rien n'était. Finalement être en compagnie de ce gamin n'était pas si mal après tout pensait-il, cela lui permettait de se sentir, en effet, moins seul...

En cette journée paisible, les mains terrées dans les poches, Greed marchait à nouveau dans les rues silencieuses de Central, cette ville qu'il commençait maintenant à connaître de mieux en mieux. D'ailleurs l'homonculus n'avait pas perdu de temps pendant qu'il gardait les souterrains. Auprès de « Père » et de ses confrères, il s'informa premièrement sur les différents alchimistes connus et importants, afin d'éviter toute nouvelle bévue... De même, il s'était renseigné sur les lieux où il devait évité d'être vu, mais contre toute attente, « Père » ne semblait pas prêter une grande importance aux actes de l'une de ses créations, tant qu'il ne gênait pas au bon déroulement des opérations. Il se devait juste d'être présent quand il le fallait, et pour l'instant, son aide n'était pas requise, donc autant en profiter pour se balader dans la capitale Amestrienne. Une fois sortit des souterrains, et comme à son habitude, Greed mit quelque temps à s'habituer à la lumière, un semblant de liberté qui lui brûlait les yeux peut être... Il marcha ainsi pendant un long moment, traversant rues, ruelles, et boulevards, tout en contemplant la vie qui se déroulait ici. Aujourd'hui il n'y avait pas grande foule, et c'était tout aussi bien.

A force de marcher, il arriva au parc, endroit qu'il n'avait jamais vu auparavant. Un lieu paisible semblait-il, mais ce n'était qu'une impression, puisque à peine eut-il mit un pied en ces lieux qu'il entendit au loin des bruits de lutte, et des cris d'enfants. Des gamins qui jouaient à la guerre peut être... Bref, cela n'empêcha pas à l'homonculus de faire abstraction et de continuer son chemin tout en grommelant à l'idée qu'il ne trouverait pas la tranquillité ici. Puis les bruits s'étaient arrêtés soudainement, et lorsque Greed arriva à l'endroit source de tout ce vacarme, un gamin, suivit d'un autre, passèrent devant lui, au risque de le bousculer. L'un avait du sang sur lui et semblait affolé. L'avarice les suivit du regard, anxieux, puis il tourna son regard pour voir au loin une jeune femme, avec un garçon allongé dans ses bras. Difficile de les reconnaître, mais dans tous les cas, le gosse semblait en mauvaise posture. Et il n'y avait absolument personne d'autre dans ce parc, que s'était-il donc passé...
Tout cela sentait le roussi, l'homonculus craignait déjà d'être mêlé à une affaire quelconque qui tournerait encore au vinaigre, telle était sa chance. Il avança tout de même, d'un pas plus assuré afin de rejoindre les deux individus, cependant alors qu'il était à proximité, la jeune femme prit le gamin dans ses bras, et se retourna, mettant en valeur un corps meurtri par des coups, notamment un coup grave qui semblait lui faire perdre beaucoup de sang, la vue de cet enfant provoqua en lui un certain dégout, pas envers le jeune blessé, mais envers les humains qui ne se suffisaient plus à s'entretuer sur des champs de bataille. Les hommes blessés, ou morts, Greed s'en fichait complètement, car en général, un homme est responsable de la situation où il se met, mais là il s'agissait d'un enfant qui n'avait en aucun le devoir de subir cela. Dés lors, Greed reconnu la jeune femme, qui n'était nulle autre qu'Ayame, la fille qui le détestait et qui semblait avoir autant de chance que lui. Belle ironie du sort en cette journée pensait l'homonculus avec un regard amical.

Mais sans réfléchir, celui ci s'avança rapidement, et pris l'enfant dans ses bras sans demander quoi que ce soit à la jeune fille, celle-ci semblait souffrir à porter son protégé.
« Hoy hoy, on dirait que nos chemins se croisent souvent ma chère. » dit-il avec un air amusé, cependant, il fronça les sourcils en voyant la blessure grave du gamin, et il commença à marcher dans la direction qu'avait prise la jeune fille.
« Il s'est passé quoi pour ce gosse ? Malgré que j'ai pas l'habitude de faire gaffe à mes blessures, son état à lui m'inquiète faudrait qu'on le soigne rapidement, tu voulais aller où ? Je vais t'accompagner et le porter, même si je sais que ça t'enchante pas.» dit alors amicalement l'homonculus tout en ricanant sur la dernière partie de ces paroles.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeDim 2 Mai - 11:04

Je ne savais comment j’allais pouvoir me rendre à destination avec l’enfant dans mes bras. Il était lourd. Cependant, je ne pouvais abandonner, ce qui me donnait la force de continuer. Ce choix de réponse ne faisait pas parti de ma liste de possibilité. Il ne pouvait pas mourir, il ne devait pas mourir. Il ne méritait pas cela. Selon moi, l’hémorragie avait été stoppée. Je ne pouvais m’arrêter pour constater, je ne pouvais faire qu’une hypothèse. Je m’efforçais de garder le gamin éveiller tout en marchant. Je marchais, j’aurais aimé pouvoir être plus rapide, mais j’avais tellement peur de faire un faux pas comme à mon habitude et de tomber avec le gamin et… s’il heurtait le sol, qui sait si son frêle et petit corps endoloris pourrait le supporter. Je passais à côté de l’individu qui venait en sens inverse du mien, sans lui porter un seul regard. J’aurais pu demander de l’aide. J’aurais dû demander de l’aide. Cependant, je ne pouvais détacher mon regard de celui de cet être souffrant dans mes bras, le visage crispé de douleur à chaque pas de trop que je faisais.

Avant que j’aille pu faire quoi que ce soit, prononcer un seul mot, l’enfant me fut enlever et s’était maintenant l’inconnu qui le tenait. Cet inconnu ne m’était pas si étranger que cela. Il s’agissait de Lin, ou plutôt de son colocataire Greed qui possédait le corps la majeur partie de temps. Il me suivait ou quoi ? Depuis notre première rencontre je n’avais cesser de le croiser par hasard. Eh bien, le hasard m’aime bien on dirait, pour que je tombe toujours sur lui. Je crois que j’aurais préféré croiser Jasdero en ce moment. Elle au moins m’aurait été utile. Je doutais que ce soit Greed qui eut l’idée, de son propre chef, de m’aider, me reconnaissant sûrement. Ce devait être Lin. Je serais très étonnée que l’homonculus m’aide de lui-même, prit par un élan de compassion. Il devait y avoir anguille sous roche. Cependant, je devais avant tout m’occuper du gamin. Celui-ci partait, dans les bras de Greed et je les suivais rapidement. Je n’allais pas faire mon orgueilleuse et me plaindre cette fois-ci ! J’en avais très envie, car je n’aimais pas le fait de me sentir si inutile qu’il devait accomplir cette tâche à ma place ! Mais, la vie d’un enfant était en jeu et j’étais prête à écraser mon orgueil pour le sauver. Greed marchait beaucoup plus rapidement que moi et il devait sûrement avoir plus de force dans les bras. Ma force, quant à moi, était dans mes jambes, c’était pourquoi j’étais une bonne coureuse.


« Il s'est passé quoi pour ce gosse ? Malgré que j'ai pas l'habitude de faire gaffe à mes blessures, son état à lui m'inquiète faudrait qu'on le soigne rapidement, tu voulais aller où ? Je vais t'accompagner et le porter, même si je sais que ça t'enchante pas.»

Je savais que ce n’était pas Lin et c’était cela qui me faisait peur. Greed, inquiet pour un gamin qu’il ne connaissait pas ? Je ne connaissais pas très bien cette créature, mais je ne pouvais imaginer qu’il ressente une once d’inquiétude pour le gamin. De la curiosité, c’était compréhensible, qui ne serait pas curieux de savoir ce qui s’était produit ? Je me demandais si le plus étonnant était le coup de l’inquiétude ou le fait qu’il souhaitait m’aider ? Je pencherais vers l’inquiétude. Ça ne pouvait pas entrer dans ma tête. Et même s’il avait raison en disant que ça ne m’enchantait pas, je n’allais pas me plaindre, mais tant que l’enfant était en vie, c’était l’important. J’aimerais bien savoir ce qui se cachait dans la tête de Greed parfois. Il était… difficile à cerner.

-Il est intervenu dans une bagarre pour sauver un gamin qui se faisait battre. L’un des deux assaillants avait un couteau et il l’a poignardé. On le conduit à l’hôpital.

Je reposais mon regard sur l’enfant à qui je lui lançais un petit et triste sourire d’encouragement. On arriverait bientôt. Enfin, je l’espérais. Une fois sorti du parc, j’empruntais le chemin le plus court pour se rendre à l’hôpital. Je ne savais pas pourquoi l’homonculus m’aidait et la question me brûlait les lèvres. Je décidais de la lui poser après un moment de silence.

-Pourquoi tu fais ça, Greed ? T’aurais très bien pu me laisser me débrouiller seule, mais tu as choisi de m’aider à sauver ce garçon. Aurais tu quelque chose derrière la tête ?

Ça aurait bien été mon genre de l’appeler « Homonculus » comme à mon habitude, mais je ne pouvais prononcer ce mot devant la gamin. Moi-même je connaissais mal l’origine de ces créatures qui ne doivent pas toute être très gentille. Valait mieux éviter ce mot, surtout dans la rue où n’importe qui pouvait nous entendre.

Alors que Greed portait toujours le petit dans ses bras, je pris la petite main de celui-ci dans la mienne. Elle était glacée. Le pauvre, il devait passer un des pires moment de sa courte vie en ce moment. Je me demandais ce qui se serait produit si je n’avais pas passer par là. Si, au lieu de tourner en rond sur le chemin, j’étais rentrer directement chez moi. La scène se serait produite et cette fois-ci personne n’aurait été là pour aider ce pauvre gamin. Il aurait été seul, étendu dans un parc désertique en train de rendre son dernier souffle, son sang tâchant l’herbe verte autour de lui. Si ça avait été différent, Greed serait-il passer par là ? Est-ce qu’il aurait aider l’enfant ou il l’aurait laisser baigner dans la souffrance et le sang ? Qui sait ce qui se serait produit, si tout aurait été différent. Peut-être que ce gamin serait toujours en train de faire du vélo dans les rues de Central, pensant à ses problèmes d’enfant ?
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Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeDim 16 Mai - 12:11

La réponse ne se fit pas attendre, la jeune fille semblait très sérieuse et concernée, au point, apparemment, d'oublier son « appréciation » envers Greed. C'était étonnant, mais en même temps l'état aggravé du garçon expliquait bien des choses à propose de cette inquiétude. Le gamin avait donc participé à une bagarre, pourquoi cela n'étonnait pas l'homonculus... cela prouvait simplement les humains étaient réellement nés pour ça, et ils aspiraient à la violence de plus en plus tôt. Se battre; c'est ce que l'Homme faisait de mieux. Mais à cet âge là, une bagarre devrait se résumer à une dispute, avec au pire quelques échanges de poings... Cependant ici, le jeune garçon semblait avoir été perforé d'une lame. C'était vraiment pathétique pour l'agresseur d'agir comme un meurtrier, si jeune, sans avoir au moins connu les vraies raisons qui poussent un homme à agir comme tel. Mais pour le cas du jeune garçon qu'il portait à présent dans ses bras, il en était autrement. Il avait risqué sa vie pour sauver un inconnu, peut être sans connaître les risques comme tout enfant, mais il avait agit ainsi, ce qui était tout à fait honorable pour un gosse de son âge. C'est une des valeurs que Greed appréciait le plus chez ces hommes, comme par exemple chez ce maudit prince de Xing qui l'empêchait simplement de s'en prendre à ses amis.

Les mots suivants de la jeune fille firent sortir l'homonculus de ses pensées, il était étonné qu'elle s'intéresse à ses motivations. Mais peut-on parler de motivation ? En effet, il n'avait pas tellement réfléchit avant de prendre le garçon dans ses bras, et l'autre Xénois n'y était pour rien. Cela passait-il comme un acte bienveillant alors qu'il était censé répandre le chaos ? C'est en hochant la tête, comme gêné de sa situation, qu'il répondit tout en évitant de croiser le regard de la jeune fille.
« Ben... mmm, pourquoi l'aider ? Sincèrement.. euh... j'en sais rien. Mais ce qui est sûr c'est qu'il mérite pas de mourir aussi jeune ce petit gars non ? Et puis mmm... disons que sa combativité m'impressionne. »
Après un instant de silence, tandis que les deux individus marchaient rapidement à travers les rues et avenues de Central, l'Avarice reprit.
« Contrairement à mes confrères qui se seraient contentés de le voir mourir afin de leur procurer un quelconque plaisir, j'attache une certaine estime pour vous autres, humains. Je n'ai absolument pas d'arrière pensée. » dit-il finalement tout en baissant la tête, comme honteux de ce qu'il venait de dire. Pourquoi mentirait-il ici et maintenant à son sujet ? Les seules pensées qu'il ne révélerait pas concernerait les activités de ses compères, ainsi que ses propres aspirations.

Mais aller vers l'hôpital était ce qu'il y avait de plus important pour l'instant, et Greed continuait de marcher d'un pas soutenu, tout en suivant les directions qu'indiquaient la jeune fille. Dans un sens, si elle n'avait pas été là, il aurait été incapable de trouver son chemin dans ce labyrinthe géant, où toutes les rues se ressemblaient. Ils arrivèrent dans une avenue, au bout de laquelle on distinguait de loin des locaux blancs, qui signalaient probablement l'hôpital recherché. Cependant les problèmes ne faisaient que commencer, et déjà les passants dévisageaient les deux individus, en particulier Greed qui tenait l'enfant ensanglanté, comme si il avait été responsable de cela. Et à peine eut-il mit un pied dans la dernière rue avant leur destination, qu'un policier, qui passait par là en compagnie d'un de ses camarades, l'interpella, n'ayant porté aucune attention à l'enfant blessé.

« Vous deux là, je vous ai remarqués de loin, vous m'avez l'air bien pressés. Et toi l'étranger, ta tête me dit quelque chose. Veuillez bien me suivre au poste pour qu'on procèdes à quelques petits contrôles d'identité. Vous me semblez louches, qui plus est, avec cet enfant. »
Et à ces mots alors que son camarade s'avançait vers la jeune fille, il attrapa le bras de Greed, comme pour l'arrêter dans sa marche, manquant de faire tomber l'enfant que Greed ré-agrippa rapidement avant de commenter.
« Vous avez pas autre chose à foutre ? Ce gosse doit avoir des soins, laissez-nous passer. » dit-il finalement d'un ton sec, empli de haine.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeDim 16 Mai - 12:45

La réponse de Greed était très.. curieuse, disons. Je ne pouvais imaginer qu'il avait une quelconque estime pour les humains. Peut-être qu'il ne voulait avouer que cet élan de bonté venait de Lin et qu'il s'attribuait le mérite ? Peu importait, il fallait avant tout sauver l'enfant. S'il ne voyait pas de médecin dans les instants qui suivaient, je n'étais plus certaine de sa survie. Sa petite main qui serait avec tant de force la mienne se faisait de plus en plus molle. Inconscience allait l'emporter sur son frêle petit corps. Je promenais mon regard du garçon au chemin que nous parcourions, dirigeant Greed à travers les rues de Central, tout en écoutant ce qu'il me disait.

Nous arrivions à l'hôpital, mais un obstacle se dressait sur notre chemin; les forces de l'ordre. L'homme s'approcha de nous, ses collègues le suivant.


« Vous deux là, je vous ai remarqués de loin, vous m'avez l'air bien pressés. Et toi l'étranger, ta tête me dit quelque chose. Veuillez bien me suivre au poste pour qu'on procèdes à quelques petits contrôles d'identité. Vous me semblez louches, qui plus est, avec cet enfant. »


Ils étaient fous ou quoi ?! Cet enfant devait aller à l'hôpital au plus vite et lui il ne pensait qu'à faire des contrôles d'identité. C'est à peine si Greed pu garder l'enfant dans ses bras, l'homme tentant de l'amener avec lui. Je n'allais pas les laisser faire comme ça ! Pour une rare fois, Greed était du même avis que moi.

« Vous avez pas autre chose à foutre ? Ce gosse doit avoir des soins, laissez-nous passer. »

Les policiers n'avaient pas l'intention de nous laisser partir si facilement. L'un deux tentant de m'empoigner par le bras, mais je me dégageais d'un coup sec de son emprise. Je regardais Greed, puis l'hôpital. Il devait s'y rendre, coûte que coûte. J'allais m'occuper des hommes de la police. Lui, il partirais avec l'enfant. je me tournais vers l'homonculus.

-Conduit l'enfant à l'hôpital. S'il n'est pas vu rapidement par un médecin... il ne pourra pas survivre à sa blessure.

Je me tournais vers les hommes et leur expliquèrent le fait que j'avais trouvé l'enfant dans le parc, blessé et que j'avais vu deux autres enfants fuir, l'un deux tenant un couteau. Je leur ai dit avoir demander de l'aide à un passant pour mener l'enfant à l'hôpital le plus rapidement possible. Ils semblaient sceptiques. Je n'étais pas sortie de l'auberge. Ils voulaient toujours m'amener au poste. Je devais trouver quelque chose pour me rendre à l'hôpital et me rassurer sur l'état du garçon.


-Faites venir la commandant Aisya Jasdero, demandais-je, on ne peut plus sérieuse.

Je savais qu'ils ne seraient pas assez stupides pour déranger Jasdero pour si peu. Ils passeraient tous pour des incompétents et auraient affaire au salel caractère de leur supérieur. C'était la première chose qui m'était passée par la tête. J'attendais, les bras croisés, que l'un d.eux prenne la parole. Ils semblaient confus, ne sachant quoi faire. J'en rajoutais.J'espérais ne pas trop en dire et qu'ils trouvent cela louche.

-Mademoiselle Jasdero est une bonne amie, elle saura s'occuper de cet enquête mieux que vous.

-Nous.. nous ne pouvons la déranger pour ça, dis finalement l'un des hommes.

-Eh bien je vais aller voir l'état de ce garçon. Je la préviendrais moi-même pour qu'elle s'occupe de faire une enquête au parc. Je vous conseil de vous y rendre immédiatement.

Merci Aisya d'être si terrifiante ! Je n'attendais pas de réponse, courant en vitesse vers l'hôpital. Ils hésitaient à me suivre. Je ne savais ce qu'ils faisaient à présent, mais j'espérais seulement avoir la paix. Je me présentais à l'accueil et demandais à la dame où était aller Greed et le garçon. Elle m'indiqua le couloir des urgences, plus loin. Je m'y rendais rapidement. Le couloir était vide, mis à part Greed que je rejoignais. Je me laissais tomber sur une chaise dans le couloir d'un blanc déprimant. Maintenant, ne restais plus qu'à attendre.

-Merci... murmurais-je à l'intention de l'homonculus.

C'était un coup sur mon orgueil que de le remercier, mais j'allais faire un effort. Il m'avait aider après tout...
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeLun 7 Juin - 18:39

Tandis qu'une grande colère montait en lui, ce qui était étonnant dans un sens pour le représentant même de l'Avarice... la jeune fille s'approcha de lui, et lui assura qu'il pouvait continuer sa route pendant qu'elle s'arrangerait avec ces satanées autorités. Elle semblait être à l'aise pour ce genre de choses et pouvait bien mieux garder son calme, afin de discuter et d'argumenter. Greed, lui, était au contraire très peu disposé à discuter ou à réfléchir dans des moments si critiques, et l'idée d'employer la force avait déjà traversé son esprit. Malgré cela, grâce à la couverture de sa « camarade », oui il n'hésitait plus à employer ce terme, il pu continuer sa route avec l'enfant meurtri dans ses bras qui poussa quelques gémissements. Greed qui réagit alors à cela, força l'allure et contre toute attente, il laissa échapper des paroles de réconforts au garçon.
« Tiens bon gamin, on arrive. »

En effet alors qu'il avait énoncé ces mots, il était à présent devant l'hôpital tant cherché. Il y avait à l'entrée quelques médecins, qui accompagnaient des patients. Greed fonça à travers la foule, et arriva à ce qu'il lui semblait être l'accueil. Il poussa alors une personne qui attendait, et haussa la voix tout en présentant le jeune garçon.
« Cet enfant est grièvement blessé ! Il a besoin de soins d'urgence ! »
A cela la jeune femme en face de lui écarquilla les yeux, et ne sachant que faire, commença à numéroter lentement sur un téléphone, qui devait sûrement être relié au reste de l'hôpital. Tout lui semblait si long... si lent... mais que faisait donc cette femme ? Pourquoi ne demandait-elle pas simplement aux médecins présents dans la salle pour soigner le gamin ?! Tout cela aurait été si simple... Greed ne comprenait rien à la vie des humains, et apparemment, il fallait attendre... pour une telle chose il fallait attendre, et cette femme prenait tout son temps.

Hors de lui, Greed fronça les sourcils, et continua son chemin à travers le couloir derrière la réception, en dépit des protestations de la femme d'accueil. Il cria alors
« Bordel ! Je cherche un médecin ! J'ai un gosse gravement blessé dans mes bras ! Bougez-vous bande d'abrutis ! » dit-il à l'égard du personnel environnant, médusé devant la scène, personne ne bougeait réellement, il ne devait plus avoir de salle de libre ou quelque chose comme cela pour une telle réaction... Finalement, à force de crier, une femme, accompagnée de deux hommes qui poussaient un brancard, arriva et examina rapidement l'enfant, pour grimacer de son état, elle commenta alors.
« Nous sommes débordés, mais rassurez-vous, nous allons tout de suite nous occuper de lui, il est vraiment dans un état critique. Désolé de l'attente, vous avez bien fait de venir de vous même. » dit-elle tout en ordonnant à ses deux assistants de se charger du garçon. Ils le prirent alors délicatement des bras de l'Homonculus tremblant, et le posèrent avec autant d'attention sur la civière, pour ensuite l'emmener à vive allure dans une salle d'urgence, au fond d'un couloir désert. Greed qui suivit le convoi s'assit finalement sur une chaise à l'entrée de la salle d'opération, et posa alors sa tête contre le mur derrière lui tout en expirant longuement.

Après un moment d'attente déjà, il vit la jeune femme blonde entrer dans le couloir, s'approcher et s'assoir sur une chaise juste à coté de lui. Celle-ci ne tarda pas à le remercier d'une voix presque inaudible. Le remercier ? Mais pourquoi ? D'ailleurs rien qu'à entendre ce mot, l'Homonculus frissonna, c'est bien la première fois qu'on le remerciait. De même, il avait plus l'habitude de recevoir que de donner quoi que ce soit, qui mériterait ainsi un remerciement. Aprés ce court instant de réflexion, Greed répondit gêné.
« Bah... euh... ce n'est rien... »

Puis un long instant de silence s'imposa, Greed avait été déstabilisé, et ne savait que dire à présent pour rassurer la jeune fille à coté de lui. Il se demanda juste comment elle avait réussi à le rejoindre, semblait-il sans trop de problèmes. Mais ce genre de questions n'avait pas lieu d'être pour l'instant... Il commenta finalement avec un air sûr, déterminé, et un sourire rassurant, le genre de choses que le jeune Xénois faisait, et qu'il détestait jusqu'à présent...
« Il s'en sortira ce gamin, je le sens, il est fort. »
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeLun 7 Juin - 19:24

Greed était positif. Il l'était plus que moi. Il faut dire que contrairement à moi, il n'a pas vu ces marques sur son corps frêle. Ces marques qui finissent toujours par disparaitre de notre corps, mais qui restent graver dans notre esprit. Cet enfant n'était pas à son premier affrontement. Il avait vécu bien plus pire. J'en avais le sentiment. Les paroles de Greed me faisait ni chaud, ni froid. Je n'avais aucune émotion liée à ces mots qui entraient par une oreilles avant de ressortir tout aussi rapidement par l'autre. Je fixais de mes grands yeux vides la porte menant à la salle d'opération. Je ne pouvais rester assise là sans savoir ce qui se passait de l'autre côté de cette porte. Je me levais et commençais à faire les cents pas. Allait-il s'en sortir ? Allait-il survivre à ça ? La blessure était très importante. Il avait perdu énormément de sang et d'ailleurs, Greed et moi en étions couvert. Enfin, plus lui que moi. Je ne cernais toujours pas ce qui lui avait prit de vouloir m'aider ainsi. Un élan incontrôlable de compassion ? L'avarice pouvait bien garder sa compassion pour lui !

Je devais me calmer. J'étais sur les nerfs, je le savais. Cependant, c'était plus fort que moi ! Cet enfant était entre la vie et la mort ! Un médecin sortit de la salle d'opération. Je me tournais vers lui, les bras croisés. J'espérais une bonne nouvelle, aussi bonne qu'elle pouvait l'être dans ce cas-ci. L'homme vêtu de blanc nous regarda, Greed et moi avant de prendre la parole. Il fallait qu'il soit vivant ! Il était trop jeune pour succomber à ses blessures !


-Vous avez bien fait de mener ce garçon jusqu'ici. Grâce à vous, il aura vécu quelques instants de plus en ce monde. Malheureusement, il a perdu trop de sang et des organes vitaux ont été touchés. Il vient tout juste de succomber à ses blessures. Nous n'avons rien pu faire pour lui. J'en suis désolé.

Avais-je bien entendu ? Il était mort ? Il avait été... tué ? Il a laisser sa vie pour défendre un pauvre garçon ! Il était mort. Mort. Je ne pouvais le croire. J'étais sous le choc, c'était le cas de le dire. Je voyais le médecin tourner les talons, retournant vers la salle d'opération. Avant qu'il ne disparaisse devant ces portes de la mort je devais lui parler. J'avais une question à lui poser. Si je ne le faisais pas, elle ne cesserait de me hanter.


-Attendez ! Docteur ! J'ai une question à vous poser.

Il se tourna vers moi. Je fis un pas vers lui, tentant de soutenir son regard malgré mon corps tremblant.

-Lorsque j'ai trouvé cet enfant, il ne portait pas seulement les blessures de l'agression. Il avait des ecchymoses sur le corps et de nombreuses cicatrices qui semblaient dater de longtemps. Avez vous remarquer ? D'où peuvent venir ce genre de blessures ?

Le médecin fut surprit de la question. Je voyais qu'il hésitait à me répondre. Je voulais ma réponse, cependant et j'allais l'obtenir ! Je la voulais tout de suite cette fichue réponse ! J'en avais marre d'attendre !

-Eh bien.. Je ne suis pas son médecin, mais je sais qu'il est un client régulier de cet hôpital. Apparemment, il lui arrive souvent des accidents à l'école. Il n'a jamais voulu dire à qui que ce soit d'où viennent ses blessures. Il a toujours parler d'accident. C'est tout ce que je sais.

-Je vois... Merci...

Le docteur m'offrit un sourire réconfortant avant de retourner dans la salle d'opération. Je me tournais vers Greed. J'avais eu ma réponse. Cette fois-ci, ce fut le docteur qui m'interpella. Je me tournais de nouveau vers lui.

-Hummm... le garçon, avant de mourir m'a fait une étrange demande. Il a mit la main sur la poche de son pantalon en disant quelque chose ressemblant à: " Sauver Mely". Je ne sais pas ce que ça signifie. Le reste de ses paroles furent bafouillées. Nous avons fouiller dans sa poche et nous y avons trouver ceci. Je crois qu'il voulait que je vous le remette.

Il me tendit un bout de papier plier en plusieurs morceaux et solidement attaché avec du ruban adhésif. Lorsque je pris le papier, incertaine, le docteur retourna faire son travail. Je ne comprenais pas. Qu'avait voulu dire le gamin ? Je fixais le bout de papier plier dans ma main avant de le ranger dans la poche de ma veste. Je regardais mes pieds, cherchant à comprendre cette situation insensée.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeLun 14 Juin - 17:20

Apparemment, la jeune n'était pas réellement rassurée, de toute manière Greed n'était pas doué pour ce genre de choses, suite ç cela, l'attente continua. Et il n'y avait absolument pas de bon présage, que ce soit l'environnement morose de l'hôpital, comme les regards vides et sans conviction des médecins qui passaient devant eux. L'Homonculus n'appréciait guère ce lieu.
L'instant de délivrance arriva, en même temps que le médecin qui s'était chargé de prendre l'enfant pour le soigner. Mais c'était un bien grand mot, car, avec une voix dénuée de vie, il annonça l'état du gamin : il était décédé de ses blessures. L'assurance de l'homonculus avait disparue.

Un long silence s'instaura, qui fut rapidement tranché par la conversation entre la jeune fille restée calme, et le médecin. Greed lui, ne dit pas un seul mot. Il se rassit, et sa posa contre le mur, la tête en arrière, le regard impassible, prêt à se perdre dans ses pensées. Éprouverait-il de la tristesse pour un gosse qu'il ne connaissait même pas ? C'était une excellente question, qui n'avait pas vraiment de réponse. Il n'avait pas assez tissé de lien avec cet enfant pour verser une larme, et encore, aurait-il seulement été capable de faire quelque chose d'aussi humain, c'était probablement impossible malheureusement. Toutefois assister avec impuissance à la mort de ce jeune garçon fit réveiller en lui une douleur encore inconnue jusque là, et c'est pour cela qu'il s'assit, sans prêter une attention à ce qu'il se passait aux alentours, il ferma alors lentement les yeux, et sombra dans ses pensées.

~~~~~~

« Et bien, un homonculus n'est pas si puissant que cela on dirait. » commença une voix bien familière. En effet, dans une conscience ténébreuse, maintenant éclairée par la présence de Greed, Lin était assis à son habitude, les bras croisés. Il continua alors, sans avoir reçu de réponse.
« Sauver un jeune enfant être hors de ta portée ? » fit le jeune homme avec un air provocateur. L'homonculus ne tarda pas à répondre calmement.
« Ce n'est pas mon problème. Vous, les humains, êtes trop faibles, qu'est-ce que je peux y faire, j'ai fait ce que j'ai jugé bon, ça n'a pas marché, fin de l'histoire. »
« Cela aurait été avec moi, je suis sûr qu'il aurait pu s'en sortir. » dit le jeune prince avec un regard sévère, défiant ainsi son puissant opposant, qui mordit à l'hameçon. Lin savait évidemment que cela n'aurait pas changé grand chose si il avait prit cette affaire en charge.
« La ferme, je t'ai sauvé la vie en prenant ce corps, tu devrais avoir un peu plus de respect envers moi sale gosse ! Je ne connaissais pas ce gamin, c'est pas comme si... »
Greed s'arrêta. Qu'allait-il dire ? Quelque chose dans le genre "ce n'est pas comme si ce gamin faisait partie de ses biens" ? A cette idée, il tremblotait à présent, la douleur inconnue recommença, et il eut comme des visions, il se voyait assis, entouré de personnes, mais encore impossibles à identifier. Et ces individus souriants, semblaient être sous ses ordres. Mais où était passé tout ce petit monde ? Pourquoi était-il seul donc maintenant ? Et pourquoi la mort de ce gamin avait déclenché ce mal atroce, la sensation de perdre un membre. Non pas que le garçon faisait partie de son entourage, mais cela lui rappelait cette douleur horrible, la douleur de perdre quelque chose à laquelle on tient plus que tout au monde, sous ses propres yeux. Lin, qui assistait à cela commenta, enfonçant le couteau dans la plaie.
« Tu te tourmentes pour si peu, n'est-ce pas votre nature, homonculus ? Détester les humains, et les voir mourir avec joie ? Vous n'honorez que la destruction, et toi, tu n'as rien d'un être avare, seulement un enfant capricieux qui cherche son jouet, probablement caché par un père bien trop stricte. » dit-il finalement, avec une ironie agressive.
A cela Greed releva la tête, comme prit d'une rage, le Xénois avait dépassé les bornes. Et il voulait en découdre, mais sans succès car le jeune prince faisait partie de lui maintenant. Ce qu'il venait de dire l'avait mit hors de lui, et même si ses paroles étaient imagées, il avait très bien compris le message, qui clôt la discussion.

~~~~~~

Greed revint à lui, la douleur s'était stoppée, mais il avait les yeux emplis de haine, et un accoudoir du banc, en miette dans sa main droite qu'il déposa au sol sans attirer l'attention. La jeune fille finissait seulement sa discussion avec l'homme en blanc, qui s'éloigna ensuite. Elle, elle était là, droite, avec un bout de papier griffonné par l'enfant entre ses mains, qui lui était destiné apparemment, si il se fiait au peu qu'il avait entendu. Avant même de reprendre la conversation, il se calma malgré lui, et souffla profondément avant de demander à la jeune fille qui semblait perdue.
« Tu tiendras le coup ?Je pense que tu devrais déjà un peu te reposer, on dirait que tes jambes tremblent.» dit-il en stoppant enfin son propre tremblement, qui avait une autre raison toutefois.
Puis il demanda finalement
« Il a écrit quoi sur ce papier ? »
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeMar 15 Juin - 22:51

(Nouveau record ! Ça fait 3 pages complètes sur Word XD )

« Tu tiendras le coup ?Je pense que tu devrais déjà un peu te reposer, on dirait que tes jambes tremblent.»

Mes jambes tremblaient ? Réellement ? Même si je fixais mes pieds, je ne prêtais guère attention à ce détail. J’avais du mal à tenir debout. Cependant, je ne voulais avouer cette faiblesse devant lui. Je lui en avait déjà trop montrer. Je devais rester forte. Je ne connaissais pas ce garçon. Ce n’était pas non plus la première personne que je voyais mourir ! J’en avais tuer bon nombre et je ne pleurais pas à chaque fois ! Mais… jamais je n’avais tuer d’enfant. Jamais je n’aurais pu. Enlever la vie à un gamin qui commençait à découvrir dans quel monde cruel il vivait, c’était pour moi inacceptable. Pas seulement parce que j’étais encore une enfant du haut de mes seize années d’existence, mais aussi parce qu’un enfant, habituellement, ne faisait rien d’aussi grave qu’un meurtre ! Sauf que certains, tout comme moi, étaient plongés bien trop tôt dans ce monde de grandes personnes où c’était la loi du plus fort qui régnait. Au lieu de profiter de notre enfance, nous faisions face aux crimes de toute sorte, aux sévices et tout ce dont un enfant n’a pas besoin pour son bien-être.

« Il a écrit quoi sur ce papier ? »

Je n’avais pas répondu à sa précédente question. En fait, je répondais à retardement. J’étais dans mes pensées. Je levais les yeux vers Greed. Je tremblais toujours, mais je ne voulais lui avouer. Que voulez-vous, c’est l’orgueil.

-Je n’ai pas besoin de repos ! Et je ne tremble pas !

Un peu trop agressif le ton. Quand il y avait trop d’émotions en moi, je devenais agressive, la plus part du temps. Avant, je m’effondrais en larme. Avec le temps, je suis devenue plus forte et j’ai transformé cette faiblesse en agressivité. Je préférais être crainte que de me faire manipuler et marcher sur les pieds ! Je pris furieusement le papier que j’avais déposer dans la poche de ma veste. J’entrepris de l’ouvrir. Cependant, mes mains tremblaient et ne me le permettait pas. D’un geste rageur je lançais le papier contre le mur et m’y adossait. Je pris une profonde respiration avant de ramasser le papier et de tenter de l’ouvrir de nouveau. Cette fois-ci, ma tentative fut plus fructueuse. Je dépliais la feuille et les mots inscrits de la main de ce gamin me parvinrent droit au cœur.

Cher ange,

Mon professeur nous parlait de toi aujourd’hui. Il nous a expliquer que les anges étaient là pour protéger les humains et que tout le monde a un ange gardien. C’est pour ça que j’écris à toi. Si tu es censé me protéger pourquoi est-ce que tu ne fais pas une vie meilleure pour moi ? S’il te plait, dit à l’ange de ma sœur Megan de la sortir de la maison. Elle ne veut plus être l’esclave de mes parents et elle est très malheureuse. Tu diras aussi à son ange qu’il faut l’appeler Mely. C’est moi qui a choisi ce nom pour elle parce qu’elle déteste celui que nos parents lui ont donné. Si tu peux lire ça, aide nous s’il te plait. Je veux juste être heureux. Mely aussi. Je vais te donner notre adresse pour que tu puisses venir nous sauver. J’espère que tu viendras bientôt.



Plus bas, une adresse était griffonnée et la lettre était signée par le garçon, mais je n’arrivais pas à déchiffrer son prénom. Ces mots qu’il adressait à un ange me rappelait à quel point j’avais prier pour sortir de mon enfer…

///FLASH////

-Qu’est-ce que tu fais Ayame ? demanda l’adolescente en entrant dans la chambre de sa sœur.

Elle était mignonne avec sa chevelure brune qui flottait au-dessus de ses épaules. Elle semblait inquiète, ce qui était malheureux car elle était bien plus jolie quand elle souriait. Mais elle ne souriait plus depuis longtemps.. En entrant dans la grande pièce, elle ferma la porte derrière elle. À pas de loup elle s’approcha du grand lit où une petite fille à peine âgée de huit ou neuf ans était agenouillée, dos à elle. Les mains jointes, la tête baissée, elle semblait si fragile. L’adolescente grimpa sur le lit et s’assit aux côtés de la gamine.

-Ayame… murmura l’adolescente.

La petite fille leva la tête vers elle. Ses magnifiques yeux bleu baignés de larmes rappelaient la mer. Elle semblait terrorisée, mais surtout très triste. C’était une peine innommable qui inondait ses yeux, allant toucher quiconque croisait son regard au plus profond de son âme. L’adolescente serra la jeune Ayame dans ses bras sans ajouter quoi que ce soit. Elle hésitait à poser cette fatidique question qui faisait aussi mal à la personne qui la posait qu’à celle qui y répondait. Lorsque les mots franchirent ses lèvres, elle ne pu plus reculer.

-Il t’a encore frappé ?

-Oui… murmura la voix étranglée de la gamine étouffée par une montagne de sanglots presque silencieux.

Tentant de consoler la petite fille, l’adolescente passait ses doigts fins dans ses jolie chevelure blonde. Elle prit ensuite le visage de la gamine dans ses mains et regarda son visage qui n’avait pas de traces apparentes de coups sur le visage. Elle remarqua, cependant, un filet de sang qui coulait sur le côté gauche de son visage. Alarmée, elle sortit immédiatement le sac qu’elle avait caché dans une trappe secrète de la penderie et le ramena sur le lit. Elle ouvrit le sac et en sortit quelques pansements et désinfectant pour la soignée. La plaie était peu profonde par chance.

-Il… il a prit… sa bouteille… et… il l’a brisée sur… ma… tête, expliqua Ayame en tentant de contenir de nouveaux sanglots.

Une fois le pansement appliquer, l’adolescente alla reporter le sac dans sa cachette, en lieu sûr avant de revenir vers la jeune fille et de la prendre dans ses bras. Elle éteignit la seule lumière de la pièce, celle de la table de chevet et se glissa sous les couvertures du lit, berçant Ayame dans ses bras.

-Hi…Hitomi… murmura Ayame dans la pénombre, prit avec moi… pour que quelqu’un nous sauve…

-Oui… je pris tout les soirs pour que ça cesse….

///FLASH///


Je n’allais mêlé personne à cette histoire. Pas même Greed. Même s’il m’avais aider à mener le garçon à l’hôpital, je préférais qu’il ne se mêle pas de cela. C’était un croisement entre mon passé et le présent d’une gamine que je ne connaissais pas. Je rangeais le papier dans la poche de ma veste.

-Il ne dit rien ce papier, fis-je en tentant d’être le plus convaincante possible malgré la douleur qui tiraillait ma poitrine.

Les douloureux souvenirs de passé me faisait mal. Une atroce douleur. Je levais la tête pour apercevoir un médecin, accompagner d’un couple, se diriger vers la salle d’opération. Était-ce les parents du gamin ? Tout ce que je remarquais fut l’uniforme de l’armée que portait l’homme. Je marchais vers la sortie. J’ignorais Greed. J’ignorais le monde entier. J’ignorais la dame de l’accueil qui me répétait que les médecins souhaitaient que je reste pour élucider l’affaire. Je me dirigeais vers l’adresse indiquée dans la lettre. Elle était située à quelques rues du parc.

Je n’avais qu’un objectif en tête; trouver la gamine et la sortir de là au plus vite. J’allais usé de mes talents pour entrer par infraction dans la maison. J’aurais bien tenter de tout simplement cogné à la porte, mais il était certain que si la jeune Mely servait d’esclave à ses parents, elle était enfermée quelque part sans possibilité de sortir, ni même demander du secours.

Ce fut une fois devant la maison que je pris quelques instants pour réfléchir à ce que j’allais faire. Une fois assurée que personne n’était dans les environs, je m’avançais vers cette petite maison tout à fait normale… en apparence. Il y avait une fenêtre qui menait à la cuisine, sur le côté de la maison. J’étais assez grande pour l’atteindre, mais je devais l’ouvrir. J’agrippais le bord de la fenêtre et me hissait jusqu’à ce que je puisse tenir sur mes genoux. J’avais très peu d’espace et un faux mouvement me ferait perdre l’équilibre et tomber. Avec précaution, j’attrapais mon arme à feu et frappait la vitre avec la cross de l’arme. La vitre vola en éclat et je me débarrassais des quelques éclats de verre toujours accrochés au cadre de la fenêtre avant d’entrer. Tout était impeccable dans la cuisine. Ce fut la première chose qui me frappa. Il n’y avait rien de sal dans cette pièce. Aucun objet ne jonchait le sol ou bien ramassait la poussière sur le comptoir. Ça en était presque irréelle tellement c’était propre.

Alors que je fis un pas dans la pièce, j’entendis du bruit derrière moi. On m’avait vu entrer ? J’espérais que non et que ce ne fut qu’un oiseau qui passait par là ! Je me retournais vivement, l’arme à feu pointée vers la fenêtre. Je n’allais pas laisser qui que ce soit se mettre sur ma route tant que je n’aurais pas trouver les réponses aux questions qui ne cessaient de me hanter depuis la découverte du garçon.


Dernière édition par Ayame Hasashi le Dim 27 Mar - 11:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeMer 23 Juin - 18:39

Réponse négative comme il l'aurait parié... Mais Greed n'en croyait pas un seul mot, comme si ce papier ne contenait rien d'intéressant que ce soit à propos de la personnalité du gosse, de sa famille, de ses désirs, ou d'autres affaires personnelles. Tout cela sachant que le gamin le lui a légué à sa mort, ce qui n'est pas rien dans la coutume de ses humains. Cette fille ne savait pas mentir, ou du moins dans la situation présente, et elle semblait perdue dans ses pensés au vu de ses réactions et cachait difficilement son jeu. Cependant l'Avarice ne releva pas, et, contrarié, il fit un simple haussement d'épaules et laissa tomber.

Affaibli momentanément de sa perte de conscience, l'homonculus se releva donc, pour s'apprêter à quitter ses lieux. En effet la mort du jeune garçon l'attristait, mais malheureusement, la mort est monnaie courante en ce bas monde. Du moins, pour les humains. Et c'est sur un craquement d'épaules qui annonçait son départ, qu'il demanda d'un air désintéressé.
« Bref, tu vas faire qu... »
Mais le début de sa question s'évapora dans un couleur à présent vide. Une fois de plus, la jeune fille n'était plus là. Elle ne tenait vraiment pas en place décidément.
« Tss, quelle sale gosse, elle aurait pu me remercier. » fit-il en ricanant tout en frottant sa tête.
L'homonculus regarda de droite à gauche pour tenter de la retrouver, sans succès, la fugue semblait être une de ses spécialités... Et la poursuite était loin de l'être pour Greed. Il souffla longuement, et, comme prit d'une idée, il ferma les yeux.

~~~~~~

Une fois de plus il était perdu dans les profondeur de sa conscience, au sein des tourbillons d'âmes de sa pierre philosophale. Son objectif en vue, il annonça.
« Hey gamin. »
« Mmm ? Être bien rare que tu viennes me voir de toi-même, cher ami. Tu as quelque chose à me demander ? » répondit le Xénois toujours aussi souriant.
« Mouais, non ce n'est pas vraiment une demande en fait, je suis fatigué et j'ai envie de prendre le temps de réfléchir. Tu veux prendre le relais ? »
A cela Lin écarquilla les yeux, Greed, l'avarice en personne qui laissait les rennes de son corps, même si celui-ci est à l'orgine celui du prince, notons-le... L'homonculus continua
« Mais ne t'emballes pas, dés que j'en ai besoin, je le reprends. Ah, au fait ton amie la blondinette est pas loin. Toi qui semble sentir les gens, t'as qu'à la suivre, j'ai l'impression qu'elle va faire des bêtises. »
« Ayame ? » demanda le Xénois d'un air anxieux.
« Ah, c'est donc comme ça qu'elle se nomme, elle m'a jamais répondue... Bon, tire-toi maintenant. »
« Héhé, comme si je pouvais m'en aller. » Et c'est à ces mots que Lin retourna vers la lumière, laissant derrière lui Greed, qui souriait alors bien mystérieusement...

~~~~~~

« Mmm... Mais je suis où là ?... Hôpital ? Greed est vraiment bizarre, comme si on avait besoin de se soigner maintenant. » fit-il en ricanant. Puis il inspira profondément comme pour savourer une quelconque liberté, cependant il s'arrêta net et toussa à cause de l'odeur forte d'éthanol qui venait de s'engouffrer dans le couloir, après ouverture d'une salle de soins.
« Eurk, l'air est mauvais par ici. Bon il me parlait d'Ayame... » dit-il en se frottant la tête, puis il se concentra, pour ensuite froncer les sourcils.
« Tss, être difficile de localiser les personnes maintenant, avec Greed... » Puis, il tourna la tête, comme si il venait de trouve quelque chose, puis il sourit.

« Cette aura... c'est elle, je la reconnais, mais elle s'éloigne. » continua-t-il avec un air amusé, puis il se mit en route et il quitta rapidement l'hôpital pour entamer une course. Pour une fois, il était heureux de courir simplement, cela lui dégourdissait les jambes et il reprenait rapidement ses habitudes. Il faut dire aussi que cela ne fait pas non plus une éternité qu'il avait incorporé Greed... Au bout d'un moment, il s'arrêta devant une maison, des plus typiques de ce pays, où il sentait la présence de sa camarade. L'une des fenêtres était brisée, elle devait forcément être entrée par là, et ce fut d'un simple saut proprement exécuté que Lin entra par la fenêtre pour se poster finalement sur un meuble de cuisine, agenouillé, avec cependant à quelques centimètres de son visage un révolver pointé vers lui. Ayame était en garde, son regard faisait presque peur à voir.
« Hoy hoy, ça va bien depuis le temps ? » dit-il d'une voix enfantine tout en agitant sa main droite comme pour saluer. Puis tandis qu'il exécutait son geste de salut ridicule, un grondement sourd et puissant se fit entendre, et Lin aggrippa son estomac.
« Mais il a mangé quand celui là ???!! Homonculus va rendre moi anorexique ! » s'exclama-t-il finalement.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeVen 25 Juin - 12:58

« Hoy hoy, ça va bien depuis le temps ? »

Je sursautais lorsque Greed apparu devant moi. Mais comment m’avait-il retrouver celui-là ?! Surprise, je laissais filer une balle qui frôla l’homonculus. Bien fait pour lui, il n'avait qu'à ne pas m'effrayer ainsi ! C'était quoi son problème de me suivre, au juste ? Cependant, je me rendis compte que ce n’était pas lui qui possédait le corps. J’espérais alors sincèrement ne pas lui avoir fait de mal. J’abaissais rapidement mon arme. Comment avait-il fait pour reprendre le contrôle du corps ? Figée, je m’ordonnais mentalement de faire quelque chose. Eh bien, tout ce que je trouvais à faire fut de me jeter sur mon ami et de le serrer dans mes bras car, pour une raison inconnue, Greed ne contrôlait pas le corps, le laissant aux mains de son propriétaire. Comme j'étais heureuse de le revoir ! Malgré la situation il était toujours aussi heureux, toujours aussi souriant, ce qui faisait chaud au coeur au milieu de tout ces tristes événements.

« Mais il a mangé quand celui là ???!! Homonculus va rendre moi anorexique ! »

-LIINN ! Je suis contente de pouvoir te parler ! Ne laisse pas Greed reprendre ton corps et je te promets de t’amener au restaurant !

Il avait toujours le même sens de l'humour. Pauvre petit Lin, il était vrai qu'un homonculus ne dormait pas, ne mangeait pas, ne buvait pas. Lui qui était un si gros mangeur, comment pouvait-il se priver ainsi de nourriture ? Il devait avoir terriblement faim, et les grognements de son estomac en était la preuve.

Je restais de longues secondes accrochée au cou de mon ami le Xénois avant de le relâcher. S’il pouvait empêcher Greed de reprendre le corps, ce serait si formidable ! Cependant, l’heure n’était pas à la réjouissance, malheureusement. Je savais que tôt aou tard Greed referait surface et je préférais que ce soit tard ! Un garçon était mort et sa sœur était retenue prisonnière dans cette maison. Je devais la retrouver au plus vite, avant que ses parents ne rentre. Je devais avoir une bonne heure devant moi, mais je ne comptais pas là-dessus. Je ne pouvais rien prévoir. J’observais le décor qui m’entourait, encore une fois, et j’empruntais un petit couloir, menant à une salle de séjour. Ici aussi, il n’y avait pas d’imperfection visible. Tout était propre. Rien n’était de travers. C'était comme s'il y avait une femme de ménage qui nettoyait dès que quelque chose était sale.

Alors que je faisais le tour de la pièce, je repensais au jour où j’avais retrouver Ranfan amputée d’un bras. Je n’avais jamais su ce qui s’était produit ce jour là. Pourquoi pensais-je à ça ? Ce n'était pas le moment ! Mais, Lin était là. Pas Greed, mais bien Lin. Ce devait être pour cette raisons que mes nombreuses questions me revenaient à l'esprit. Maintenant que Lin était là, il pourrait éclairer ma lanterne et enfin je pourrais comprendre l’arrivée de l’homonculus ainsi que la blessure de Ranfan. Ne pas savoir m’énervait. Elle avait bien faillit mourir ! Je savais que Lin tenait à ses gardes du corps. Je ne savais où était le vieux, mais Ranfan était dans un état stable pour l'instant. Elle commençait à reprendre des forces. Lin devait savoir ce qui advenait de la jeune fille.

-Dis moi Lin, demandais-je au jeune homme, que s’est-il passé le jour où tu as rencontré Greed ?

Je changeais de pièce et entrait dans une petite chambre qui semblait être celle du garçon. Encore une fois, tout était propre. Les murs étaient d’un blanc si déprimant. Je me demandais comment un enfant pouvait évoluer dans un milieu pareil. Mis à part quelques dessins et quelques travaux posés sur le bureau, il n'y avait rien. Il ne semblait pas y avoir de jouets. Je fouillais le garde-robe et n’y trouvais rien. Plus je découvrais les différentes pièces de cette maison, plus je décourageais. Je me croyais seule au monde autrefois, mais je me trompais. D’autres personnes vivaient, avaient vécu ou vont vivre des histoires semblables à la mienne. Ces enfants ne semblaient pas avoir eu une enfance facile. Cela ressemblait à un véritable cauchemar.

Je m’arrêtais devant une autre porte. Je tentais de l’ouvrir, mais celle-ci était verrouillée. Serait-ce là que la petite Mely était enfermée ?
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeVen 2 Juil - 18:23

Aux mots de la jeune fille, Lin éclata de rire, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pu lui parler tranquillement, car malgré ce qu'elle proposait, Greed n'avait aucune intention de reprendre le contrôle du corps. Et cela se sentait très bien, le Xénois était libre de ses mouvements, et n'éprouvait aucune douleur quelconque. Même au contraire, le jeune prince se sentait... bien, terriblement bien, il regarda quelques instants la paume de sa main, comme si elle reflétait un puissant pouvoir qui émanait de son âme. C'était la première fois qu'il avait l'occasion de profiter de l'immortalité qu'il avait acquis, et donc d'un corps à présent endurcit par une mythique pierre philosophale.

Puis, sans pouvoir réagir, sa camarade l'enlaça. Cela l'étonna beaucoup, il n'aurait jamais pensé pouvoir réellement manquer à quelqu'un un jour... Mais dans un sens elle n'avait pas tord, cela faisait quelque temps qu'il n'avait plus de nouvelles de personnes, que ce soit Ranfan ou Who, Ayame, et même les alchimistes comme Aisya ou encore l'Ishbal dénommé Scar... Qu'étaient-ils tous devenus ? Enfin tout cela pour dire qu'il était lui aussi content de la présence de son amie, la présence de quelqu'un lui faisait finalement un grand bien, et chaud au cœur.

Puis la question d'Ayame fit sourire le jeune prince. Il avait maintenant tout le temps d'expliquer ce qui c'était passé dans les sous-sols, Greed était bien plus conciliant à présent pour ce genre de détails, cela ne lui nuisait pas personnellement. Mais Lin connaissait toutefois les limites de ce qu'il pouvait dévoiler sans provoquer la réaction de son colocataire...

« Pour commencer, tu dois savoir que je te dire que ce que je peux, sinon Greed, qui m'a laissé momentanément mon corps, le reprendrait pour éviter que je dévoile des choses importantes. Donc être normal si je ne dévoile pas tout. » Ceci dit il réfléchit quelques instants, et commença.

« Pour faire simple, moi, Ranfan, et Who avions trouvé des homonculi dans un certain lieu. Nous nous sommes longtemps battus, et malgré nos attaques, nous avons finalement été en difficulté, au point d'être en danger de mort, Ranfan avoir été blessée à ce moment là... »

A ces mots Lin s'attrista brusquement, la question lui brûlait de savoir si elle allait bien maintenant, mais il continua malgré tout.
« ...pour éviter cela, j'ai écarté Ranfan et Who, et je me suis porté seul face aux adversaires, c'est ce que je pensais de mieux à faire pour sauver mes amis, ou plutôt les êtres qui me sont chers... Mais alors que je pensais mourir par mes importantes blessures, une personne, m'a... comment dire... demandé si je voulais l'immortalité. Tu peux croire ça ? Moi qui cherchait cela depuis si longtemps ! Je l'ai ! Il me l'a... "versé" dans mon corps, et c'est là que Greed est apparu et a prit possession de mon corps, ce qui fut... terriblement douloureux. » dit-il finalement avec un ton amoindri, tout en se tenant la poitrine. Il n'oublierait jamais cette douleur, et jamais il ne voudrait l'endurer à nouveau. Puis il reprit

« Dans un sens, c'est dur à croire, mais si je suis encore en vie c'est grâce à Greed je suppose. »

Tout en dictant longuement sa réponse, il suivit la jeune fille, qui semblait rechercher quelque chose dans cette maison. D'ailleurs, pourquoi était-elle entrée ici ? Ce n'était pas un lieu qu'elle possédait pour y entrer par la fenêtre
Puis elle s'arrêta finalement devant une porte fermée. Il demanda alors
« Tu cherches quelque chose ? Si c'est quelqu'un je pourrais t'aider. »
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeVen 2 Juil - 20:55

Alors, Lin avait vraiment l'Immortalité. Il avait réussis. En plus d'atteindre son but, il pouvait être rassuré sur l'état de ses gardes du corps. Tout deux étaient vivants. Il pouvait être fier d'avoir accomplit cela. Ranfan avait peut-être perdu son bras, mais ce détail n'était rien comparé à la joie qui l'envahirait en sachant que leur mission était accomplie et que son prince allait bien. J’étais moi-même rassurée de voir Lin marcher sans difficulté, parler et même plaisanter comme à son habitude. C’était comme si Greed n’avait jamais existé et j’en était heureuse. Je pouvais oublier cette créature et passer du temps avec mon ami, comme avant. Déjà qu’on ne se croisait que par hasard, ces derniers temps je ne tombais que sur Greed !

Postée devant la porte, je tentais d’entendre quelque chose, mais rien, aucun son ne semblait passer cette porte. S’il y avait bel et bien quelqu’un, je devrais bien l’entendre, non ? Je trouvais ça étrange que cette porte soit verrouillée. Je tenais à l’ouvrir, qu’il y ai quelqu’un ou non de l’autre côté.


« Tu cherches quelque chose ? Si c'est quelqu'un je pourrais t'aider. »

En effet, j’avais besoin d’aide. Je savais que Lin pourrait m’aider à ouvrir cette porte. Comme toujours, il était prêt à rendre service. Je ne pouvais pas refuser son aide. C’était là qu’il la proposait alors qu’il y a bien des jours j’aurais tellement eu besoin de son réconfort dans cette ruelle sombre. Alors que je me sentais si vulnérable, alors que je craquais sous le poids de mon terrible passé, il n’était pas là. C’était Greed. J’aurais tout donner pour avoir un ami à qui me confier à ce moment là. Il n’était pas là. Je savais que ce n’était pas de sa faute et je ne lui en voulais guère. Il n’avait pu m’aider ce jour là, étant contraint de me laisser panser seule mes propres blessures, mais à présent il était à mes côtés. Il désirait m’aider. Grâce à son aide, une petite fille serait sauvée. Cette gamine aura au moins la chance de pouvoir compter sur des personnes venues la sauvée, des gens ne souhaitant que son bien et éliminer totalement ce cauchemar de sa vie. Je me promettais de ne pas la laisser livrer à elle-même, comme je l’avais été il y a plus de six longues années.

La main sur la poignée, je tentais ma chance. Je donnais trois coups sur le porte et j’attendis. Aucune réponse. Cependant, j’étais certaine d’avoir entendu quelque chose. Il devait y avoir quelqu’un, j’en étais certaine ! Il fallait que je trouve Mely au plus vite, quitte à devoir user de la force pour mettre ses parents hors de mon chemin s’ils venaient à rentrer avant notre départ.

Plusieurs fois j’y avais réfléchis et encore maintenant, je me demandais si malgré toute cette douleur autant physique que morale que mes parents m’avaient fait endurer durant des années, si je serais capable de les abattre. Je pourrais tuer un parfait inconnu, de sang-froid, qui oserait battre ses enfants, mais même si je détestais mes parents… je ne savais si j’en serais capable. Même après ces six années je n’étais en mesure de les regarder sans me sentir si faible, si démunie. Serais-je à jamais faible face à eux ?


-Pourrais-tu ouvrir cette porte ?
demandais-je. Je crois qu’il y a une jeune fille de l’autre côté.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeDim 25 Juil - 19:32

Lorsqu'il finit son récit, il vit que la jeune fille s'approcha d'une des portes de la pièce où ils se trouvaient tous deux, elle donnait vraiment l'impression de chercher quelqu'un, et au vu cette personne devait être importante. C'est tout ce que le Xénois pouvait savoir à ce sujet avec le peu d'informations qu'il disposait. Mais après tout, aider quelqu'un n'impliquait pas forcément de tout connaître sur le sujet tant que l'on rend service, pensait-il.

Puis Ayame frappa lentement à la porte, comme si elle s'attendait à ce que quelqu'un ouvre. Pourtant à première vue, ou plutôt à première sensation, il ne semblait pas y avoir âme qui vive ici. Décidément la présence de Greed brouillait terriblement les flux d'énergie que pouvait dégager un simple corps humain, comparé à cet impressionnant amas d'âmes qui constituaient le cœur de l'homonculus. Ignorant alors tout ce qu'il l'entourait, Lin passa outre son co-locataire, et se concentra quelques instants pour finalement arriver à sentir l'aura d'une personne, ou plutôt d'un enfant, à l'extrémité de la pièce. Le Xénois commenta alors
« Il y a en effet un enfant là dedans. Bon, j'ouvre. »

La porte étant scellée de l'intérieur, Lin ne trouva pas d'autre solution que de crocheter la serrure, pour s'assurer qu'aucune sorte d'infraction ne puisse être relevée plus tard, sait-on jamais où on met les pieds... Il regarda aux alentours, et chercha sur un meuble, ce qui pourrait faire son bonheur. Par chance il tomba sur quelques épingles, il en prit une pour ensuite la déplier afin de l'utiliser. Cependant le jeune homme expira rapidement : il y avait déjà une clé de l'autre coté, qui encombrait la serrure, élément qu'il aurait pu voir avant pour éviter de perdre du temps, et de passer pour un imbécile une fois de plus, lui qui aurait voulu montrer l'étendue de ses capacités qui ne se limitaient par forcément au combat.

« Mmm, bon, moi être désolé... » dit-il ensuite. puis après s'être excusé d'avance, il enfonça tout bonnement et simplement la porte d'un coup sec d'épaule. C'était tout bonnement incroyable de posséder une telle vigueur grâce à Greed, qu'il avait déjà remarqué auparavant. D'ailleurs le jeune prince ne semblait pas être au bout de ses surprises à ce sujet. Au final, si l'acte était bien moins professionnel, il était néanmoins efficace : la porte était à présent ouverte et il était possible pour Ayame, de trouver ce qu'elle cherchait.

Alors que Lin entra lentement dans la salle d'une obscurité effrayante, il ressentit comme une terrible atmosphère de tristesse en ce lieu, dont il fit part brièvement à Ayame.
« Je n'aime pas cet endroit, des gens ont souffert ici. » Puis il s'arrêta, et se mit sur ses gardes, ayant entendu un bruit suspect non loin de lui à présent.

« Par... par...tez ! » dit alors une voix faible, une voix enfantine qui venait du fond de la pièce.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeDim 25 Juil - 20:36

Lin tenta de crocheté la serrure, mais sans succès. Il utilisa donc une bonne vielle méthode pour ouvrir cette fichu porte: un bon coup d'épaule. Lorsque la porte céda et s'ouvrit devant nous, Lin entra et je le suivais. Je n'aimais pas cette atmosphère qui régnait en ces lieux. Apparemment, qu'elle ne plaisait pas plus à mon ami qui commenta.

« Je n'aime pas cet endroit, des gens ont souffert ici. »

J'étais bien d'accord avec lui. Cette pièce me rappelait de si mauvais souvenirs. J'avais terriblement hâte de sortir de cette pièce de malheur. Ma seule crainte était qu'elle ne se referme derrière nous, nous emprisonnant jusqu'à l'arrivée du bourreau qui dès lors, nous imposerait sa dictature et ses châtiments.

///FLASH///

Elle avait mal. La douleur, elle y était habituée, mais ces temps-ci, elle était plus forte. Alors qu'elle subissait les coups sans un seul mot, attendant d'être seule pour fondre en larme et souffrir, elle avait du mal à retenir ses petits cris de douleur et ses larmes qui coulaient le long de ses joues rouges. Les coups étaient maintenant plus fort et elle ne savait pourquoi. Sa peau si blanche, telle la neige était maintenant bleutée à certains endroits et rougie à d'autres. Ses joues étaient rouges à faire de recevoir d'innombrables gifles. La gamine était recroquevillée sur elle même, une grande douleur déchirant son ventre où, quelques instants plus tôt, un pied vint la heurtée. La jeune fille fut soulevée de terre pour être projetée sur un mur blanc dans la minuscule pièce. Une main sur sa frêle gorge, elle ferma les yeux en ce demandant pour une énième fois si elle allait mourir ce soir. Chaque jour était un enfer et à chaque fois que la main de son père agrippait son bras pour la mener dans cette sombre pièce, elle avait l'impression de descendre dans l'entre de Lucifer. Les coups pleuvaient et lorsqu'ils cessaient, la petite fille était laissée à elle-même, seule, dans cette affreuse petite pièce aux murs pâles, comme les nuages.

///FLASH///

Je cherchais un interrupteur près de la porte, mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus. Je décidais de continuer mon avancée dans les ténèbres, mes yeux s'habituant peu à peu à la noirceur. La lumière qui provenait du couloir éclairait partiellement la pièce. Je pouvais constater qu'il n'y avait rien. Seulement des murs blancs, d'un blanc étonnamment éclatant. Le plancher était tout aussi propre. Il n'y avait pas une poussière, seulement quelques traces de boue qu'avaient laisser mes bottes.

« Par... par...tez ! »

Ce fut une petite voix tremblante qui avait prit la parole. La voix d'une enfant terrorisée. Je fis un pas de plus et mon front rencontra une corde qui pendait au plafond. Je l'attrapais d'une main et me rendis compte que c'était en fait une petite chaine. Je tirais doucement celle-ci et une faible lumière éclaira la pièce. Une ampoule produisait de faibles rayons de lumière et semblait vouloir s'éteindre à tout moment. Il serait temps de la changée.

Dans le coin de la pièce où la lumière peinait à tout éclairer, un petit corps était recroquevillé. Une petite fille qui cachait son visage contre ses jambes, mais qui, je le savais, nous observait d'un oeil apeuré. Je figeais pendant quelques secondes. Ce regard, je l'avais vu maintes fois dans les yeux de ma soeur, alors que j'étais trop jeune pour comprendre l'enfer qui m'attendait quelques années plus tard. Je m'approchais de la jeune fille qui tenta de se faire encore plus petite. M'agenouillant devant elle, j'évitais de la toucher. Je sortais la lettre que m'avais remit le gamin, il n'y a pas si longtemps. Une éternité semblait s'être écoulée entre ce moment et maintenant. Je tendis la lettre à la petite, lui offrant un sourire compatissant. Je voulais qu'elle se sente rassurée.

-Tu te nomme Mely, n'est-ce pas ? demandais-je. Ton frère m'a remit une lettre. Il souhaitait que je te libère de cet endroit.


La dénommée Mely fut surprise que je connaisse ce nom, que seul son frère lui donnait. Elle devait se demander pour qu'elle raison j'étais ici et comment pouvais-je connaitre ce petit secret qu'ils partageaient. La petite hésita à prendre la lettre, mais le fit après un moment. Elle tenta parcourut la lettre des yeux, mais ne sembla pas la lire. Elle me la redonna rapidement. Prenant la lettre, je la rangeais dans la poche intérieure de ma veste. La petite reprit la parole, toujours avec sa voix tremblante et, cette fois-ci, avec de légers trémolos.


-Où.... est mon... frère ?

-Loin de cet enfer...

C'était tout ce que je trouvais à répondre. Mely retenait difficilement ses larmes. Elle tentait d'être forte. Je retirais ma veste et la passait sur ses épaules. Surprise du geste, ses yeux pleins d'eau croisèrent mon regard. Avant qu'elle ne puisse protestée, je la soulevais, collant son petit corps froid contre le mien. Mely se débattiait, mais je la gardais obstinément dans mes bras.


-Je... je ne peux pas partir ! Criait-elle. Sinon ... mes parents vont être en colère !
-Tu préfères peut-être rester ici à attendre les prochains coups ? demandais-je froidement.

Le silence s'installa et je plongeais mon regard dans celui de la gamine. Ne comprenait-elle pas qu'elle courait à sa perte à rester ici ? Elle avait raison d'avoir peur alors que deux inconnues débarquaient par infraction chez elle et lui parlait de son frère décédé. Elle avait raison de craindre le futur et ce que ses parents feraient en voyant qu'elle était disparue. Cependant, elle devait savoir que sa vie se résumerait à être une esclave pour la fin de ses jours si elle ne prenait pas cette chance que nous lui offrions.


-On va te faire découvrir un monde meilleur, Mely, crois-moi.

Je me tournais vers Lin, prête à partir.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeLun 26 Juil - 19:09

Lin assista à la scène sans dire un mot, Ayame semblait connaître la fillette qui apparut à la lumière. La discussion se déroula sans trop de difficulté, et le jeune prince ne ressenti aucune raison d'interférer et croisa alors les bras, et tourna de temps en temps la tête afin de rester sur ses gardes. Toutefois, le Xénois se posa de multiples questions. Pourquoi cette petite fille était-elle dans cet état ? Réduite à croupir dans une salle sombre, si nauséabonde et pleine de mauvais souvenirs. Pourquoi semblait-elle si triste, si vide ? Une enfant qui devrait s'écrouler de rires parmi les autres, à courir après les insectes et les animaux dans les forêts ou les parcs, à se salir, ou faire d'autres innombrables bêtises qui forgent notre enfance. Rien de tout cela, cette fillette était là, dans cette pièce assise comme un chien, et tant il fallait le dire, un chien serait même mieux gâté.

Cette simple pensée fit froncer les sourcils du jeune homme, qui continua tout de même à écouter la conversation qui lui permit de mieux comprendre la situation présente. Une petite fille qui se prénommait Mely, dont le frère souhaite qu'elle quitte cet endroit, qualifié ensuite « d'Enfer », afin d'éviter qu'elle subisse les « prochains coups »...

S'en était trop, le Xénois était à ses limites. Si la fillette menait une vie malheureusement sombre, elle était en plus battue par ses parents. Mais quels humains, pouvant se prétendre comme tels, pouvaient bien faire pareille chose... L'enfant n'est-il pas le représentant même de notre avenir ? Ne doit-il pas vivre en paix ?! C'est bien le devoir des adultes de se battre contre les dangers du monde pour protéger leur progéniture, et non battre leurs enfants pour condamner ce monde de ces dangers ! C'est complètement ridicule !!!

Difficilement, Lin reprit son calme. Il ne fallait pas céder à tels sentiments pour l'instant, puisqu'ils mènent souvent à faire des actes irréfléchis... D'ailleurs, le Xénois lâcha prise, et laissa la malheureuse poignée de porte, ou du moins ce qu'il en restait, qui avait subit les courroux de sa pensée. Puis il vit qu'Ayame s'approcha de lui, tenant dans ses bras la petite fille. Il n'osa pas demander de la porter à sa place, sa camarade semblait vraiment éprouver beaucoup de compassion et de tendresse envers sa nouvelle protégée.

Tandis qu'il sortait le premier, il écarquilla les yeux et se retourna vers la jeune femme avec un air sérieux, puisqu'il venait de ressentir de nouvelles auras.
« Ayame, il y a hommes qui arrivent à cet escalier. » dit-il en pointant du doigt l'autre coté de la salle d'où ils étaient entrés.
« Sachant que toi porter cet enfant, je me charge du reste. Vas-y. » dit-il finalement en fronçant les sourcils, tout en serrant les poings. Il se mit alors en garde, et compta à voix haute.
« 4...3...2...1... »

A ces derniers mots, la porte s'ouvrit, et deux solides gaillards qui discutaient du repas du midi, entrèrent tranquillement dans la pièce. Ils se rendirent rapidement compte de la présence des intrus, et se mirent alors à courir. Cependant, le jeune prince était déjà à son ouvrage, élancé dans les airs, les bras écartés.
« Vous trop lents, Amestriens ! » dit-il, en frappant simultanément les jugulaires des deux hommes, qui furent projetés ) même le sol. Cependant cela ne suffirait pas, des tas de muscles pareils n'étaient pas à sous-estimer, et frapper un point sensible ne les ferait pas reculer.
« Tsss... si j'avais mon sabre. » continua-t-il, alors que les deux hommes se relevaient, tout en se mettant lentement en garde, tandis que l'un d'entre eux sortit son téléphone, probablement pour appeler de l'aire. Ce n'était pas une si mauvaise idée d'ailleurs.

Le Xénois reprit.
« Je suppose que votre de maître de maison est absent, et c'est bien dans sa journée de chance. Mais je ne peux pardonner à des hommes forts comme vous d'avoir fermé l'œil sur certaines choses... » finit-il, les yeux alors emplis d'une haine rare et profondément sombre. Il se parla alors à lui même tout en fermant les yeux.
« Greed... un petit coup de pouce ? »
Et à ces mots, les avants bras de Lin se solidifièrent et devinrent d'un noir jais, prêt à trancher tout ce qui se présentera...
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeLun 26 Juil - 20:02

Lin sortit de la pièce et je le suivais, gardant la petite contre moi. Elle ne dit rien et se cacha les yeux pour les protéger de la lumière de la pièce où nous étions à présent. Maintenant que je pouvais l'observer à la lumière du soleil, je pouvais constater qu'elle était affreusement sale. En fait, ses vêtements étaient vieux et même un peu trop petits pour elle. Sa chevelure était sale et crasseuse. Je ne pourrais pas dire de quelle couleur elle était. Maigrichonne, elle semblait sous-alimentée. Ses bras, tout comme ceux de son frère, étaient couverts ecchymoses. Était-je dans un aussi piteux état qu'elle, six années auparavant ? Elle semblait si faible, si mal en point, comment pouvait-on traiter un enfant de la sorte ? C'était tout simplement cruel. Une cruauté sans nom qui la broyait jour après jour, sans relâche.

« Ayame, il y a hommes qui arrivent à cet escalier. »

Je levais la tête vers Lin. Comme ça, nous n'étions pas seuls. Je ne serais pas le moindre du monde étonnée, vue l'allure de cette maison, que cette famille soit très riche. Voilà un bel exemple qui prouve que l'argent ne faisait pas le bonheur. Serrant la petite Mely qui levait la tête vers moi, j'attendais le signal de Lin pour prendre la fuite. Ces hommes qui firent irruption dans la pièce n'eurent pas le temps de réagir qu'ils se retrouvèrent immédiatement au sol. Je me lançais dans la direction opposée, me dirigeant vers la cuisine. Lorsque j'y fus arrivée, je grimpais sur le comptoir. J'y déposais Mely et souleva doucement son menton pour que son regard croise le mien.

-Écoute moi attentivement. C'est ta seule chance de fuir cette misérable vie. Alors, soit tu saute par cette fenêtre et je te rattrape, soit tu reste ici et tu subira probablement le châtiment de ta vie. La décision te reviens.

Je sautais par la fenêtre et attendit que la gamine fasse de même. Cependant, les secondes s'écoulaient et je m'impatientais. Avait-elle décidé de rester ? C'était une chance unique qu'elle avait pour fuir cette vie d'esclave. Il n'y en aurait probablement pas d'autre. J'espérais qu'elle prenne la meilleure décision pour elle. J'avais décider de l'aider en mémoire de son frère et maintenant je me demandais si tout allait s'écrouler alors que nous étions si près du but. Cependant, je vis deux petites jambes sortir de la fenêtre, puis le corps de la gamine qui était assise, incertaine.Je lui fis signe de sauter et elle le fit après une seconde d'hésitation. Je l'attrapais avant qu'elle ne touche le sol et la serrait contre moi. Elle avait enfiler ma veste qui la couvrait jusqu'à la mi-cuisse. Elle passa ses bras autour de mon cou et je m'éloignais subtilement de la maison avant qu'un voisin ne me voit.

Je m'en voulais un peu de laisser Lin dans cette maison, seul contre ces hommes. Cependant, je savais qu'il n'en ferait qu'une bouchée. Je parcourais plusieurs petites rues et m'arrêtais dans une ruelle, m'adossant à un mur. Avec un peu de chance, Lin viendrait me rejoindre ici. Si dans les 5 minutes suivantes je n'avais toujours pas de nouvelles de lui, je rentrais chez moi avec Mely et m'occuperais d'elle.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeMar 14 Sep - 17:35

Maintenant qu'Ayame et la petite Mely étaient en sécurité, hors de cette maison, le jeune Xénois pouvait penser entièrement au combat qui aller se dérouler. Les deux hommes se tenaient toujours droit devant lui, et ne semblaient pas avoir porté une attention quelconque aux deux fugitives. Apparemment ces imbéciles n'avaient pas compris que la fille du propriétaire qu'ils étaient censés garder venait de s'enfuir, mais qu'importe, il fallait en découdre rapidement avec eux.

Et justement, rapidement, il s'avança vers ses adversaires d'un pas plutôt sûr, et si tôt qu'il arriva à portée, le plus grand des deux hommes porta un puissant coup de coude, que Lin para de son bras droit, alors recouvert de carbone. Inutile de dire que l'individu s'écroula immédiatement de douleur, sentant qu'il venait de briser purement et simplement la grande partie de son cubitus. Son compagnon d'arme n'y fit pas attention, et tenta sa chance en dégainant son arme, pour tirer immédiatement vers le Xénois. Celui-ci eut à peine le temps de mettre son bras gauche devant sa tête, la cible de ce tir. La balle ricocha sur son bras et alla se figer dans le plafond, sous les yeux écarquillés du tireur. Lin ricana alors et commenta
"Hé hé, pas être si mal tout ça dis-donc." dit-il à haute voix, à l'attention de Greed, celui-ci ne tarda pas à répondre intérieurement
*Je veux mon n'veu, et encore t'as pas tout vu huhu.* continua l'homonculus.

Et à ces mots, le Xénois profita de l'incompréhension de son adversaire, pour passer rapidement dans son dos, et donner une frappe dans le haut du dos, qui l'assomma instantanément.
"Bon, les autres pas tarder à arriver, on va éviter d'être trop vus..." ajouta-t-il en se frottant les mains.
"Tu déconnes ? Allez, on s'en paye une bonne tranche là, ça fait un bail que je me suis pas amusé comme ça !" continua l'avarice, sous les ricanements du prince qui malgré tout, conclu la conversation.
"Une prochaine fois alors, on doit faire vite."

Puis il sortit par la même fenêtre qu'Ayame avait emprunté, pour se retrouver dans la rue et entamer sa recherche. Décidément, il passait son temps à la suivre partout, et il fallait avouer qu'elle était très forte pour semer les gens à son habitude, mais étonnamment, elle n'était pas très loin, et Lin arriva rapidement devant elle, adossée contre le mur d'une ruelle. Il s'arrêta alors, pour commenter
"J'espère ne pas avoir prit trop de temps. Par contre il va falloir aller plus loin, les autres hommes de main ne vont surement pas tarder à fouiller les alentours."dit-il finalement avec son sourire habituel, il sourit particulièrement à la petite Mely, qui baissa timidement alors la tête. Elle semblait déjà aller mieux, rien qu'après avoir quitter ce lieu.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeMar 14 Sep - 18:19

"J'espère ne pas avoir prit trop de temps. Par contre il va falloir aller plus loin, les autres hommes de main ne vont surement pas tarder à fouiller les alentours."

Lin était venu nous rejoindre plus rapidement que ce que je croyais. On dirait bien qu'il aussi bien se battre qu'autrefois et même plus si on prenait en compte les capacités de Greed. C'était impressionnant de le voir se battre. Il avait dû recevoir toute une formation pour devenir le combattant qu'il était à présent. Je me demandais, d'ailleurs, ce que ça faisait de ne pas avoir besoin d'arme pour se battre, de devenir soi-même une arme. Ce devait être... effrayant, mais à la fois génial.

Je ne tardais pas sur les lieux et fit signe à Lin de me suivre, serrant la petite fille contre moi. Elle enfonça sa tête contre mon épaule, n'osant regarder quoi que ce soit. Cependant, lorsque nous débarquions dans une rue un peu plus grande, plus passante, je sentis la petite lever légèrement la tête pour observer les alentours. Depuis combien de temps n'avait-elle pu profiter de l'air extérieur ? Depuis combien de temps moisissait-elle dans cette affreuse pièce ? Pourquoi faire subir un tel sort à une enfant ? Je ne comprenais pas et nombre de mes questions restaient sans réponse.

La route était longue avec une enfant dans les bras. Cependant, nous y étions arrivés. L'immeuble se dressait devant nous et je me dépêchais d'y entrer, suivit de Lin. une fois devant la porte de mon appartement. je me souviens de ma première rencontre avec Greed. Je ne savais pourquoi, mais cela venait d'apparaitre dans mon esprit. Je chassais bien vite ces souvenirs, mais une phrase résonna dans ma tête. « Une femme ne devrait pas pleurer, ça fait de la peine, et t'as des potes pour te soutenir. Bref, va de l'avant et éclate toi. Pour le peu que ce monde le permet encore. » L'homonculus, je devais bien l'avouer, avait raison. Cependant, je ne cernais pas pourquoi cette phrase m'était rester en tête.


Je regardais Mely un court instant. La jeune fille, curieuse, leva timidement la tête vers moi. J'avais cesser de bouger, comme dans une transe pendant de longues secondes. Aussitôt, je me mis à chercher mes clés dans ma poche. Je ne pouvais rester à fixé sont regard plein de larmes, de tristesse et de souffrance. Insérant mes clés dans la serrure, je tournais la tête vers Lin.


-J'aurais peut-être dû te préciser que j'ai déménagé, dis-je en me sentant tout à coup imbécile de ne pas lui avoir dis sur le chemin. Je ne précisais pas que j'avais mis le feu à mon ancienne demeure. Mely n'avait pas à connaitre ce genre de détail.

Ouvrant finalement la porte de l'appartement, j'entrais sans prendre la peine de retirer ce que je chaussais et je déposais la gamine sur le canapé. Elle était vraiment dans un sale état. Elle avait besoin d'une bonne douche, de nouveaux vêtements et surtout de nourriture. Je commençais tout d'abord par servir un jus de fruit à l'enfant, qui me regardait d'un air étonné, curieux et à la fois méfiant. Je l'encourageais à prendre le verre, ce qu'elle fit. Elle resta là à fixé le breuvage, avant d'y goûter du bout des lèvres. Je m'éloignais et me dirigeais de nouveau vers la cuisine.


-Tu veux boire quelque chose, Lin ?
demandais-je.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeMar 14 Sep - 19:06

Lin se remit en marche, suivant Ayame qui tenait la petite fille dans ses bras, charmant tableau pensait-il. Ne voulant pas le briser, il ne proposa pas son aide, et de toute manière, la jeune femme n'aurait sans doute pas voulu céder sa protégée. C'est ainsi qu'ils marchèrent jusqu'à l'appartement, même si pendant tout le chemin, Lin ne reconnaissait rien. Avait-elle déménagée depuis le temps ? Il semblait qu'elle habitait dans un quartier plus luxueux et un peu plus éloigné du centre-ville. Peut être une habitation secondaire.

Puis le jeune Xénois fut interrompu dans sa réflexion par la voix d'Ayame : ils étaient à présent devant la porte de l'appartement, et elle affirma ce qu'il pensait alors, elle avait bien changé de logement.

Une fois rentré, elle déposa la petite Mely sur un fauteuil, pour ensuite lui servir à boire. La jeune femme demanda finalement si il voulait boire quelque chose, question à laquelle il s'empressa de répondre, tout en entrant poliment dans l'appartement, les bras croisés.
"Mmm, Je voudrais bien..."
A peine eut-il commencé sa phrase qu'il fut interrompu par son colocataire, qui prit la place en tant que locuteur.
"Du whisky, et du bon ma chère." reprit Greed d'une voix douce, qui ricana ensuite pour laisser de nouveau la parole à Lin.

Heureusement, la petite Mely n'avait pas fait attention à ce changement soudain de ton de voix, et de personnalité. Elle semblait vraiment fatiguée. Lin ajouta donc pour tout de même répondre clairement.
"Mff, je supposer que si je ne bois pas de whisky, Greed va râler." dit-il avec un sourire amusé. "Mais si tu n'en as pas, je m'accommoderai d'un autre alcool, il semble aimer cela. Ah là là, si Ranfan et Who m'entendaient..." dit-il finalement en regardant par la fenêtre.

Il accompagna son geste d'un long soupire, en effet, ses deux gardes du corps lui manquaient cruellement, et il aimerait bien savoir ce qu'il advenait d'eux. Cependant l'heure n'était pas à son petit confort, Ayame avait sûrement mieux à faire, comme s'occuper de Mely. Mais malgré tout, il ne pu s'empêcher de demander tout en se frottant la tête.
"Et euh... Who, et Ranfan ? Ils vont aller bien ?"
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeMar 14 Sep - 20:26

Je m'étais dirigée vers le placard et l'avais ouvert pour prendre une bouteille. J'avais l'impression que je n'étais pas la seule à désirer boire de l'alcool...

"Du whisky, et du bon ma chère."


Cette voix. Ce n'était plus la voix joyeuse de Lin. Ce ton de voix était beaucoup plus grave et je ne distinguais plus ce cher accent Xénois. C'était clair: Greed était de retour. Je me tournais vivement vers lui, bouteille à la main. Alors, il avait décidé de refaire son apparition, lui ? Roooooh ! Ne pouvait-il pas rester cacher ? J'avais presque réussis à oublier son existence ! Je soupirais et déposais la bouteille sur la table. Lançant un furtif regard en direction de Mely. Si elle savait qui nous étions vraiment ! N'importe qui se trouverait dans la même pièce que nous aurais peur. Une ancienne tueuse à gage, un Prince et immigré clandestin sachant se battre comme personne ainsi qu'une créature immortelle enfouis dans le corps de se dernier. Quel jolie tableau.

-Tu sais où tu peux te le foutre ton whisky ? murmurais-je pour moi-même.

Je versais deux verres de vodka sans rien ajouter et rangeais la bouteille. J'attrapais mon verre et commençais à le boire lentement avant de le reposer avec douceur. Je lançais un regard à Lin et me rendis compte que Greed était bel et bien partit. J'étais soulagée. Suffisait qu'il décide de s'incruster pour que je le jète par la fenêtre à grand coup de pied !

-Tu lui diras de se contenter de la vodka, dis-je à Lin en passant près de lui.

Je me rendis auprès de Mely alors que Lin me demandait des nouvelles de Who et Ranfan. Je lui fis signe que je lui en reparlerais un peu plus tard. M'agenouillant devant elle, je retirais doucement le verre vide des mains de l'enfant et le posait derrière moi, sur la table basse. Je lui retirais la veste qui la couvrait et constata de l'état lamentable de ses vêtements. Je passais une main sur sa chevelure sèche et crasseuse. Elle avait besoin d'une bonne douche. Le regard de la jeune fille évitait le mien. Ses membres tremblaient légèrement. De froid ou de peur ? Quoi qu'il en soit, sa tête basculait par moment vers l'avant. Elle tentait de lutter contre le sommeil. Elle sûrement n'avait pas pu profiter de bonnes nuits de sommeil auparavant. La peur empêchait de dormir, j'en savais quelque chose.

-Que dirais tu de prendre une douche et de te nettoyer le visage ? Ça va te réveiller un peu.

La jeune fille se leva sans rien dire, la tête basse. Je me redressais et passait la main derrière son dos pour l'entrainer vers la salle de bain. Là, je lui sortais une serviette pour se sécher, une autre, plus petite, pour sécher ses cheveux et une dernière, encore plus petite, pour qu'elle puisse se savonner. Après lui avoir donner tout ce qu'elle avait besoin, je lui demandais de m'attendre quelques secondes et allait chercher un grand pull, trop grand pour moi, que je portais l'hiver ou lors des nuits froide. Je le donnais à Mely avant de la laisser prendre sa douche.

Je me dirigeais au salon, passant par la cuisine pour attraper mon verre de vodka, et prit place sur la canapé. Je fis signe à Lin de s'assoir près de moi et répondais à sa question. S'il me la posait, c'était parce qu'il n'avait revu aucun de ses gardes du corps depuis sa transformation. Who était pourtant parti à sa recherche ! Normalement, il l'aurait trouvé. Ses gardes du corps on le chic pour le retrouver n'importe quand, n'importe où.


-Pour être franche, je ne sais pas ce qui est arrivé à Who. Il y a longtemps que je ne l'ai pas vu. La dernière fois, il était passé voir Ranfan avant de partir à ta recherche. Justement, parlant de Ranfan. elle a perdu l'un de ses bras. Je l'ai trouvée dans une ruelle et je l'ai ramenée ici. Un médecin s'est occupé d'elle et elle a décidé, quelques temps plus tard, de se faire poser un auto-mail. Je l'ai donc envoyée dans un endroit où on s'occupe bien d'elle. La rééducation va être douloureuse, mais elle est déterminée.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeJeu 16 Sep - 18:41

Lorsqu'elle lui servit son verre, Ayame semblait mécontente, elle ne devait vraiment pas apprécier Greed, qui plus est, lorsqu'il s'invite sans prévenir dans la conversation... Mais ce genre d'incident était très difficile à éviter et à prévoir, puisqu'étonnamment en ce moment, l'homonculus ne tentait pas de prendre le contrôle. De ce fait, il était facile pour lui d'intervenir quand bon lui semblait, surprenant ainsi le Xénois alors non méfiant. Peu de temps après, il sourit aux mots de la jeune fille. Voilà une phrase bien envoyée pensait le jeune prince, sous les protestations étouffées de l'avarice.

Tandis qu'il goutait le contenu du verre tout d'abord avec amertume, puis en s'accommodant de la saveur étrange de l'alcool, il vit qu'Ayame accompagna la jeune Mely dans une autre pièce de l'habitat, sûrement pour se laver pour ce qu'il avait comprit. Pendant ces quelques instants, il profita pour se rendre compte que l'alcool ne procurait aucune sensation, lui qui pensait devenir saoul la moindre goutte... sûrement une autre caractéristique de ce corps immortel.
Lorsqu'elle revint, elle répondit finalement à ses questions.

Lin écouta attentivement, et chaque parole qu'Ayame prononçait, apaisait toutes les inquiétudes qu'il avait emmagasiné jusqu'à présent. Cependant le jeune Xénois n'était pas joyeux, et il le montrait bien par son visage alors attristé. Il commenta alors, tout en baissant la tête et les épaules, les poings serrés sur ces jambes.
"Ranfan... je... j'ai..." commença t-il en sanglotant, même si il se reprit d'un air un peu plus dur. Après tout il se devait d'être un homme capable de diriger un empire, et ne pas céder pour ce genre de choses. Il continua
"C'est ma faute, elle a donc vraiment perdu son bras... Elle a dû tant souffrir par faute à moi..."

Même si il se sentait pitoyable, et qu'il savait que son devoir passait avant tout, le jeune prince était sur le point de craquer, pourquoi Ranfan avait-elle dû subir tout cela ? Il ressentait à présent à travers son propre corps, le regard de Greed, mais l'homonculus bien présent restait là, silencieux et impassible, et ne disait rien.

Finalement, Lin se releva et alla s'agenouiller devant Ayame, la tête basse.
"Je te suis infiniment reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour Ranfan... jamais je ne l'oublierai... J'ai été égoïste jusqu'au bout. J'espère qu'elle me pardonnera..."
Puis reprenant son souffle, il entendit la petite voix de Mely, à travers l'appartement, qui semblait requérir l'aide de la jeune femme. Ce qui fit sourire à nouveau le jeune Xénois, qui se releva pour commenter
"Je penser que tu as vraiment le don pour aider les gens." dit-il finalement.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeJeu 16 Sep - 19:47

"C'est ma faute, elle a donc vraiment perdu son bras... Elle a dû tant souffrir par faute à moi..."

Lin se sentait si mal et c'était compréhensible, lui qui tenait énormément à ses gardes du corps. Cependant, il pouvait se réjouir qu'ils soient en vie. Je ne pourrais l'empêcher de se sentir coupable, je ne pourrais l'empêcher de verser des larmes. Si pleurer pouvait le soulager, qu'il le fasse. Il se sentirait bien mieux par la suite. Je posais une main réconfortante sur son épaule. Je n'étais pas dans les égouts lorsque tout c'est déroulé. Cependant, peu importe ce qui s'était produit, ce ne devait pas être la faute de Lin. Ses gardes du corps savaient à quoi s'attendre en s'embarquant dans ce voyage à Central, ils savaient pertinemment qu'il y avait de nombreux dangers qui pouvaient les guetter et leur tomber dessus à tout moment. Ranfan n'était pas restée là à se morfondre sur tout ce qui se produisait. Elle s'est fièrement relevée et elle est allée de l'avant. Lin aussi doit aller de l'avant et la rejoindre. Malgré que, avec Greed, il serait préférable d'attendre que Ranfan soit totalement remise de l'opération.

Je fus surprise de voir Lin s'agenouiller devant moi. Mais pourquoi faisait-il ça ? Qu'est-ce qu'il avait derrière la tête ? Il n'allait pas me demander de le battre ou quelque chose comme ça pour qu'il expie ses fautes, j'espère ! À mon plus grand soulagement, il me remercia. Il aimait Ranfan et selon moi c'est plus qu'un simple lien entre prince et garde du corps. C'était quelque chose de solide, d'indescriptible. S'il l'aurait perdu, jamais il n'aurait pu se le pardonner. Il pouvait être heureux de la savoir envie. Il pourrait se réjouir du moment où il la reverrait, en pleine forme. Elle allait tout faire pour lui être utile et pouvoir de nouveau veiller sur lui. Jamais elle ne pourrait l'abandonné, tant qu'elle serait en vie. J'en avais la certitude.

J'entendis Mely m'appeler d'une voix timide. Visiblement, je n'étais pas la seule. Lin se leva et je fis de même. Alors que je me dirigeais en direction de la salle de bain où la jeune fille avait passer la tête par l'entrebâillement de la porte, je me retournais vers le Xénois qui m'adressa la parole.


"Je penser que tu as vraiment le don pour aider les gens."

Moi ? Aider les gens ? J'avais du mal à le croire après avoir passer tant de temps à tuer pour de l'argent. Je ne me considérais pas d'une grande aide pour quiconque. Cette fois-ci, j'avais fais ce que mon coeur m'avait dit de faire. J'avais aider le jeune garçon à réalisé son dernier souhait. J'avais sauvé Mely, aidée de Lin. Je lui en devais une pour ce coup là. Je souriais au Xénois.

-Je n'ai aucun don. Si je suis en mesure d'aider Mely, c'est bien parce que je peux la comprendre plus que quiconque.

Je me dirigeais vers Mely et celle-ci ouvrit la porte de la salle de bain. Elle portait le chandail et ses cheveux, encore mouillés dégoulinait légèrement sur ses épaules j'attrapais les serviettes et les lançais dans le couloir, devant la salle de lavage. Pour ce qui était des vieux vêtements sales et puant que la jeune fille portait auparavant, je les jetais dans la poubelle. J'encourageais la jeune fille à me suivre, après avoir éteint la lumière de la salle de bain. Sa chevelure était d'un magnifique brun et à présent douce et soyeuse. Je demandais à la jeune fille si elle voulait manger quelque chose et elle fit un petit signe de la tête. Je lui demandais donc de s'installer au salon, pendant que je lui préparait un sandwich au poulet et aux légumes. Je n'oubliais pas d'en faire une double portion pour Lin, sans même lui demander. Lorsque j'arrivais avec les deux assiettes en main, Mely observait Lin Yao d'un oeil intrigué. Je lui donnais l'assiette et elle me remercia avant de manger avec appétit.

-Tu dois avoir faim. Régale toi, tu le mérite, dis-je en tendant l'assiette contenant deux sandwichs à Lin.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeMer 22 Sep - 17:52

Une fois qu'Ayame avait quitté la salle, Lin sombra à nouveau dans ses pensées afin de faire le point, il en avait grandement besoin. Grâce aux récentes nouvelles, il se sentait un peu mieux à présent et pouvait réfléchir aux prochains coups à jouer. L'immortalité est en main, mais Greed ne lui permettrai jamais de rentrer à Xing, pour profiter de ce nouveau don. Donc il fallait d'abord jouer profil bas, et laisser l'Avarice faire ce qu'il voulait pour l'instant. De toute manière Ranfan, comme l'avait si bien dit Ayame, était en convalescence et devait éviter à tout prix un nouveau conflit. D'un autre coté, Lin sentait sa gorge se nouer à l'idée de revoir enfin sa garde du corps, car si il se sentirait heureux, il resterait honteux de n'avoir rien pu faire pour éviter la blessure grave ainsi que toutes les souffrances qu'elle dut endurer.

En contrepartie, la seule personne dont il n'avait aucune nouvelle était Who, qui devait le chercher. Mais si c'était le cas, il y a longtemps qu'il aurait trouvé son jeune prince dans les rues de Central, lui qui possède d'excellentes capacités concernant la traque, l'espionnage et la poursuite. Il devait donc régler quelques affaires importantes, peut être était-il tout simplement parti faire un rapport à Xing. Une sage décision, car même si concrètement l'immortalité n'est pas maîtrisée totalement, le jeune prince gagnerait déjà des faveurs pour avoir accomplie ne serait-ce qu'une partie de sa mission. Après tout, peu de gens de Xing, l'empereur compris, croyaient qu'une chose aussi incroyable que l'immortalité puisse vraiment exister. Who reviendrait donc un jour, pour l'aider à finir sa quête. C'était juste question de temps à présent, avant d'entamer le prochain mouvement.

A ces pensées, Lin souffla longuement, comme si il fut déchargé d'un poids horriblement lourd. C'était un souffle de satisfaction accompagné de confiance : le Xénois souriait et voyait l'avenir d'un bien meilleur œil à présent. L'espoir d'accomplir son rêve, ainsi que celui de son peuple, n'avait pas disparu, et brûlait à nouveau dans sa poitrine ce qui interpella une certaine personne.

« Oh oh, dis donc, qu'est-ce que tu manigances gamin ? J'ai pas tout suivit. Tu m'as l'air gonflé à bloc, elle t'a demandé en mariage ou quoi ? »
« Ts... ahuri, j'ai autant de secrets que toi, cher camarade. Quand le temps viendra où tu me fera confiance, j'en ferais de même. » répondit le jeune Xénois.
« Huhu, quel orgueil. Bref, ne fais rien d'idiot, j'ai pas envie que tu foires mes plans. » finit l'Avarice avec un petit rire avant de retourner dans les tréfonds de sa conscience.

Lorsque Lin réouvrit les yeux, il vit Ayame tenant un plat dans ses bras, revenir en compagnie de la petite fille, qui semblait avoir fini de se laver. Elle était resplendissante à présent. Espérons que ses souffrances, ou du moins une partie aussi infime soit-elle, aient pu disparaître par le biais de ce bain qui semblait l'avoir purifié. Puis la jeune femme lui donna une assiette remplie de deux miches de pains garnies. Étrange nourriture qu'il avait déjà rencontré à plusieurs reprises dans les rues de Central, pour savoir que cela s'appelait « sandwich » et que c'était étonnamment bon.
« Merci beaucoup. » dit le Xénois, puis il entama son repas, avec une certaine retenue. Après tout il fallait éviter de donner le mauvais exemple à cette petite fille.

Peu de temps aprés, le jeune prince fronça légèrement les sourcils, et demanda d'un air sérieux et grave.
« Mmm, je sais que c'est dur d'y penser maintenant. Mais que compte tu faire à présent ? » dit-il avec tact en faisant signe de la tête vers la petite Mely, sans éveiller son attention, car en effet, la question la concernait en partie.
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MessageSujet: Re: La douleur de la mort [PV Lin/Greed]   La douleur de la mort [PV Lin/Greed] Icon_minitimeJeu 23 Sep - 17:35

Je m'aurais bien attendu à voir Lin se jeter dans la nourriture et manger comme un affamé, comme je l'avais vu si souvent faire, mais ce ne fut pas le cas. Il prenait son temps, comme s'il voulait donner l'exemple à Mely qui lui jetait de temps à autre de petits regards intrigués. Qu'est-ce qu'elle était mignonne ! Alors qu'elle mangeait tranquillement son repas, le Xénois en profita pour évoquer subtilement le cas de la jeune fille.

« Mmm, je sais que c'est dur d'y penser maintenant. Mais que compte tu faire à présent ? »

Je n'avais aucune idée de ce que je pourrais bien faire avec la jeune fille. En fait, j'avais agis sans penser au futur. Je m'occuperais probablement de Meyl jusqu'à ce que ses parents soient condamnés pour ce qu'ils ont osé lui faire subir ou bien lorsqu'ils n'auront plus aucun droit sur elle. La faire adopter serait probablement une solution. Cependant, je ne connaissais rien de ce genre de démarche. J'irais voir Aisya pour m'occuper du cas du père de la jeune fille, qui est militaire si je me souviens bien. Ça plaira probablement à Jasdero de faire éclater un scandale, d'arrêter un salaud et de se rapprocher un peu plus d'un grade supérieur. Après tout, tel semblait être son but d'atteindre les sommets.


Enfin, je m'occuperais de l'endroit où vivras Mely dans un avenir rapprocher, une autre fois. Pour l'instant, je devais me soucier de l'instant présent. La jeune fille ne pourra pas se balader indéfiniment avec mes vêtements qui étaient loin d'être à sa taille ! Il fallait aller lui en acheter d'autres. Cependant, oserais-je laisser la jeune fille avec Lin ? Ma seule crainte était que Greed profite de mon absence pour reprendre le contrôle. Cependant, je pouvais faire confiance à Lin. Cette confiance était suffisamment forte pour que je puisse lui confier la jeune fille.

-Je vais aller faire les boutiques.


Je me penchais vers l'enfant qui leva la tête vers moi.


-Lin va s'occuper de toi. Je vais m'absenter pour un moment. Ne t'inquiète pas , tu es en sécurité.

Mely acquiesca et je me levais pour attraper mon sac à main, dans ma chambre. Je fouillais à l'intérieur et y trouvait de l'argent. Attrapant une veste qui n'était pas tâchée de sang, je l'enfilais à la place de celle que j'arborais encore et glissais l'argent dans la poche intérieur. Avant de sortir, je me tournais vers Lin.

-Je te la confie à toi.

J'insistais sur le mot "toi". Je ne voulais pas que Greed reprenne le contrôle en mon absence. Après avoir lancer un sourire rassurant à Mely, qui me suivait du regard, je sortais.
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