Le voile obscur de la nuit se faisait de plus en plus épais. Les nuages paresseux assombrissaient le ciel, renforçant l'obscurité de Central. L'atmosphère se faisait pesante, et les derniers badauds se pressaient de rejoindre leur logis, cherchant le réconfort de la famille et des habitudes, sans qu'il ne puisse expliquer la cause de ce besoin. Il sentait la tempête à venir, la tentions qui s'insinuait à à travers les ruelles sombres, rampante comme un chancre, une crainte sourde, dont la nature échappait à toute logique. Tout les habitants avaient ce pressentiment, quelque chose se passerait bientôt, mais aucun ne pouvait en capter l'essence. Ils frissonnaient à l'évocation de terreurs qu'ils pensaient avoir vaincu, sursautaient au moindre son étrange.
C'est cette sensation étrange d'un danger imminent qui avait attiré Liann hors de sa tanière. Toutes ses facultés sensitives étaient en éveil, sa nature bestiale lui traduisant cette crainte par la proximité d'autres prédateurs. Sa position de combattant lui promettait des affrontements prochains, des combats durant lesquels toutes erreurs ne sauraient être toléré, un face avec la dame d'ombre et sa faux des âmes. Mais, un autre sens s'éveillait cette nuit, un bourdonnement qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, des auras s'élevaient au loin, comme des points de ténèbres au loin, il ne pouvait les ignorer mais leur nature était au delà de celle d'un prédateur, il avait dépassé ce stade de bête. Il ne pouvait pas se l'expliquer, mais il ressentait une crainte respectueuse pour ceux provocants ces émanations.

Il se déplaçait lentement à travers les rues et les ruelles, tentant d'approcher d'une des auras, tout en préservant son allure d'aveugle, s'aidant de sa canne pour savoir ou avancer. Il profitait de ses lunettes pour observer les personnes croisant sa route, captant les regards condescendants de certains et ceux de pitiés des autres.

* N'ont-ils aucune forme de respect face à l'infirmité ? * se dit-il, dégouté de voir ses gens s'arrêter à une apparence sans chercher à voir au delà de la carapace.
Lui qui avait su respecter chacun de ses adversaires connaissait la valeur dont pouvait faire preuve ceux dont la première impression les placerait en position de faiblesse. Des borgnes, des manchots, et d'autres qui avaient su surmonté leur faiblesse pour en faire une nouvelle force.
C'est en ruminant ses pensées qu'il se retrouva à traverser une ruelle moins accueillante que les précédentes. Les quelques coupes-jarrets des lieux toisèrent Liann, pensant avoir trouver là une proie facile venue s'engouffrer dans leur antre. Un seul pas suffit, l'agressivité dégagé par l'homme suffit à convaincre la chimère de frapper. Entrant dans la porté de son sabre, le bandit eu à peine le temps d'esquisser un geste de recul que la lame avait pénétré son visage par un coup de taille, lui fauchant les deux yeux, et emportant sa vie l'instant suivant. Les autres truands préférèrent déguerpir, effaçant déjà l'image du combattant de leur mémoire, ajoutant à l'étrangeté de cette nuit qui promettait d'être longue.

(Ce sujet se situe après la rencontre d'Atsuko)



La nuit, toute chose prend sa forme et son véritable aspect. De même qu'on ne distingue que la nuit les étoiles, on aperçoit alors sur la terre bien des choses qu'on ne voit pas le jour. Qu'elle fasse peur ou qu'elle porte conseil, tous le monde est d'accord pour dire qu'elle nous enveloppe de sa noirceur chaque soir. C'est aussi dans la noirceur la plus totale que l'on trouve la lumière la plus pure. Et comme chaque soir Central City y amenait son lot de bizarrerie et d'étrangeté. Et c'est a travers les ruelles sombres éclairé par quelques néons de couleurs qu'offraient les lampadaires situé sur les rues principales ainsi que celle offerte par ces nombreux bar ouvert tard la nuit que se dissimulait une ombre.

Surmonté d'une gabardine noir de cuir, dont la chevelure d'ébène tombait en mèches sur son dos que notre avatar de la culpabilité avançait, laissant ses mains ganté de cuir dans ses poches. A entendre les rumeurs un tueur en série du nom de Maddigan rôdait dans la capitale, alors la prudence était de mise et de nombreuses patrouilles étaient en poste. C'est alors que préférant prendre une ruelle plus sombre afin d'éviter les gardes au maximum, car il n'est pas aisé pour un renégat de traversé central sans faire attention. Ferus Grindevald était considéré comme un renégat plutot dangereux au vu qu'il s'agissait surtout d'un ex-alchimiste d'état. Il faut dire que tout les ex-alchmiste d'etat faisaient partie de cette liste rouge de personne activement recherché par l'armée. Ce fut le cas pour Kimblee qui fut capturé.

"...."

L'aura froide et ténébreuse que dégageait notre alchimiste de Glace lui permettait de mettre a l'écart les quelques personnes mal attentionnés. Enfin du moins en partie. Prenant donc cette ruelle et prenant soin de rester toujours dans l'ombre, il aperçut alors plusieurs personnes un peu plus loin. Pas très distinguable dans le noir il faut le dire et les lumières qui éclairaient les rues avoisinantes ne lui permettait pas de décelé véritablement un visage, mais assez pour observé clairement la scène. Se plaçant dans le coin d'une rue , il observait notre individu qui allait se faire agressé et inutile de vous dire que si le faite que cet infirme aveugle allait se faire tuer, n'allait pas empêcher de dormir pour Ferus, jusqu’à ce que ce même infirme se défende avec une vivacité remarquable pour un aveugle, laissant une trainé de sang s'éclater sur le sol, pour ensuite laissé le corps pesant de l'homme tombé tel une pierre sous son propre poids. Ce qui mit en déroute les autres aussi vite que l'éclair.

Intéressant, voir même très intéressant, comme quoi l'habit ne faisait sûrement pas le moine, mais ce qui rendit perplexe notre renégat ne fut tant pas qu'il réussisse a tuer l'agresseur, mais plutôt la précision dont il avait fait preuve pour frapper avec une exactitude plutot considérablement ...étrange.

Le dernier des agresseurs fit l'erreur de passé par l'endroit où se trouvait notre alchimiste et sa dernière fut lorsqu'il croisa son regard. D'un geste rapide et sûr, notre Grindelvald, sortit sa main droite de sa poche pour touché le visage du fuyard qui se trouvait en pleine course. Un halo de lumière bleuté émana rapidement pour ensuite disparaitre. L'alchimie venait de faire son travail, et l'homme au sol était comme vidé et chauffé de l’intérieur...il venait d'être ébouillanté, déshydraté, comme vieillit soudainement mais de manière horriblement terrifiante.

Ferus ne pouvait laissé cette homme qui avait vu son visage fuir et peut-être qui sait le décrire...mieux vaut prendre toutes les précautions nécessaire. Sortant de l'ombre notre Alchimiste se dirigea vers Liann.

"..Hm...pour un aveugle je trouve que tu frappe avec une précision remarquable.."

" Comme quoi les gens ne paraissent jamais ce qu'il sont n'est-ce pas?"

Ferus Grindelvald, sortit une cigarette de son paquet et l'alluma, laissant un écrin de luminosité éclairé quelque peu son visage dévoilant sa balafre et quelque uns de ses traits fin et anguleux.

Recrachant la fumé de sa bouche de manière noble et élégante, il observa notre Chimère mystérieuse.

Liann n'accorda pas un seul regard aux fuyards, ne se donnant pas la peine de tenter de les éliminer. Le traumatisme de leur rencontre allait bientôt effacer les souvenirs qu'il avait de lui, leur imagination remplaçant la cohérence, pour certains il deviendrait l'image de la folie meurtrière, pour d'autres celles d'un moine combattant, l'esprit possédait cette incompréhensible capacité à déformer les réalités. La chimère arracha une manche du vêtement de l'homme qu'il venait de tuer de sang froid, utilisant la guenille pour essuyer la lame de son katana avec application.
Alors qu'il s'apprêtait à remettre son arme dans son fourreau, faisant de l'instrument de mort un simple canne, une autre présence se manifesta dans la ruelle qu'il pensait déserter.

" ..Hm...pour un aveugle je trouve que tu frappe avec une précision remarquable.."

" Comme quoi les gens ne paraissent jamais ce qu'il sont n'est-ce pas?"

L'homme ne dégageait pas la moindre agressivité mais Liann pouvait percevoir en lui l'assurance propre à ceux qui savent survivre. Le sabreur se retourna pour se tenir face à son interlocuteur, ne rangeant pas son arme mais la maintenant la lame vers le sol en signe de neutralité. Ses yeux se posèrent sur le cadavre qui se trouvait derrière l'alchimiste, bien que dans la pénombre, les yeux de la chimère purent distinguer très clairement l'aspect singulier du corps. Il semblait être décédé d'une traversé du désert, mutilé par le soleil alors que quelques instant auparavant il se portait assez bien pour prendre ses jambes à son cou. L'homme l'avait tué aussi rapidement que l'avait fait son coup de sabre, mais d'une manière ou d'une autre, il l'avait desséché.

Le nouvel arrivant alluma une cigarette, fournissant quelques lueurs inutiles à la vue du semi-chiroptère qui pouvait aisément détailler les traits de celui qui s'était présenté à lui. Vêtu de noir, sa chevelure de la même teinte encadrait un visage de jeune homme à l'aspect inverse de Liann, les lignes carrés et dur de la chimère s'opposaient à celles plus fines de l'homme qui se tenait face à lui. Une cicatrice barrait l'un de ses yeux, net et longue, encore une fois marquant une différence avec la balafre évoluant autour de l'œil droit de Liann. Leur stature en revanche était la même. L'odeur du tabac atteignit les narines de la chimère, le sortant de ses observations et le motivant à répondre, cet homme méritait son attention, il avait cherché quelqu'un de sa trempe depuis déjà des semaines.

" L'aspect n'est souvent qu'un tissu de mensonge. Et, je vous remercie de votre compliment, il faut un certain degré de connaissance du combat pour pouvoir déceler la précision d'un simple coup de lame... "

C'était un appel à peine voiler qui disait " je connais ta valeur ", maintenant il restait à savoir si cela allait évoluer en un affrontement. Liann pouvait sentir que les prochaines heures seraient l'aboutissement de sa longue attente, peut être même de l'attente d'une vie entière, et cet homme en était la première étape - ou déjà la dernière -. Ils partageraient quelque chose, il en était sûr, maintenant, il fallait déterminer quoi.
Sans aucune crainte, il se présenta à lui. Ce soir, ils trouveraient comment faire quelques pas à travers le torrent qui se prépare ensemble, ou ils ferraient en sorte d'en être la première vague.

" Je suis Liann Cuchu... combattant errant. Et vous, qu'êtes-vous ? "

Il choisissait ses mots avec soin. Inutile de savoir qui, sans nom ils pouvaient s'identifier désormais...
Un léger sourire pointa aux coins de ses lèvres. La nuit s'annonçait prometteuse pour la chauve-souris, comme un jour de chasse, ouvert au Nocturne.

L'homme mit quelques minutes avant de répondre aux propos de Liann, profitant de ce laps de temps pour avaler et recracher les éléments toxiques de sa drogue abrutissante. Il observait Liann avant attention, ce qui ne gênait pas ce dernier, habitué à subir les regards durant ses quelques déplacements, et sachant pertinemment l'importance de l'observation entre deux prédateurs.
Puis le fumeur répondit à sa première remarque, réagissant aux paroles sur le voile que constitue l'apparence en exposant un avis qui restait incompréhensible à Liann. Le sens de la phrase échappait en partie au sabreur. Pour ce dernier, un mensonge était un outil, le menteur devait savoir mettre une distance avec sa duperie pour rester ce qu'il était, et surtout ne jamais perdre de vue le but de sa tromperie. Pour Liann en l'occurrence, toutes les explications étaient vaines, il ne poursuivait qu'un seul objectif, survivre.

" Vincent est mon nom quand a ce que je suis disons que je me rapproche de votre situation sans vraiment l'être.."

Il répondait à la question, cachant son nom de famille, et son véritable statut. Il était donc un personnage tenant à ses secrets, cela ne gênait en rien Liann, qui cependant, trouva à cet simple action une différence majeur le séparant de cet homme. Ce Vincent ne possédait pas la même vision du monde que lui, car pour Liann, ce soir, il deviendrait son allié ou son ennemi. Croisés le fer ou devenir frère d'arme, c'est ainsi que la chimère voyait les choses avec ceux croisant sa route et dont la valeur combative s'approchait de la sienne. Il savait que le monde ne pouvait être départagé aussi simplement, mais ces deux statuts en résumaient sa décomposition, la neutralité et l'oublie était deux options qui n'intéressaient pas le combattant.

Vincent déclara n'avoir aucune intention de lui nuire, l'invitant à ranger son arme. Liann n'avait senti aucune agressivité de la part de cet homme, mais il avait été trompé plus d'une fois et sa méfiance n'était pas seulement constitué de ses ressentis. Néanmoins, il consentit à remettre sa lame au fourreau, assurer qu'il serait capable de frapper son adversaire entre deux de ses mouvements si la situation devait tourner en sa défaveur, mais perdre l'initiative ne le satisfaisait pas.

"Cela ne vous dirais pas d'aller ailleurs, je ne tiens pas trop a rester ici "

Déclara l'homme, tout en lui présentant un paquet de cigarette. Les yeux de Liann se posèrent sur l'objet avec un certain mépris. Si il avait choisi la voie de la survie, ce n'était pas pour remplir ses poumons de fumée au gout amer et à l'odeur répugnante, sans parler de ses capacités à affaiblir la vigilance. Et il n'avait aucune envie de devoir, dans le pire cas d'une poursuite, perdre du temps pour allumer ce bâtonnet de papier et de plante. Il se détourna, concentrant toute son attention sur les auras étranges qu'il avait senti plus tôt, tentant d'en retrouver la fragrance, quand elle se présenta de nouveau à lui, lointaine, à peine à sa porter. Vincent avait raison, ils devaient se rendre ailleurs.

"Il y a quelque chose, ou quelqu'un qu'il me plairait d'atteindre. Je suis donc votre conseil, mettons nous en route." déclara la chimère avant de prendre le pas, d'abord lentement, ne sachant pas si l'homme était un bon marcheur. Il ajouta quelques secondes plus tard.

" Je suppose que vous le sentez aussi, même inconsciemment, les heures qui approchent ? Pour moi notre rencontre n'est qu'un prémisse. Je suppose que nous saurons durant la route le sens de ce choc des destinés, non ?
Il regarda par dessus son épaule, dirigeant son regard vers celui qui partageait sa route pour l'instant. Les intuitions étaient le fondement de la vie de Liann, sa philosophie, et son art.

Il ne prit même pas la peine de déguiser sa démarche, avançant avec l'assurance de n'importe quel voyant, peu de gens circulaient à cette heure, et il avait le sentiment qu'une telle manœuvre deviendrait bientôt inutile.

La nuit offrait son plein de mystère a chaque fois et les rencontres en sont rarement le fruit du hasard, bien que certains pourrait appelé sa la chance, ,le destin...peu importe cette rencontre allait sans le vouloir permettre a notre ex-alchimiste de Glace d'accomplir une partie minime certes de ses objectifs personnels. Il est rare de se faire des alliés surtout pour un renégat comme Ferus Grindelvald. Voyant que l'homme se détourna du paquet de cigarette, un fin sourire s'afficha sur le visage de notre Iceberg. Il semblerait que l'homme en face de lui sois contre cette chose, cette drogue pour Ferus, après tout ne défiait-il pas la mort elle-même en se moment même ou il parlait avec Liann Cuchu? Atteint de tuberculose, cela devait au moins faire 1 ans qu'il aurait dût trépassé et pourtant il se tenait la debout face a un bretteur d'une autre trempe que la sienne, puisqu'il maniait un katana et non une rapière comme notre Grindelvald.

" Je suppose que vous le sentez aussi, même
inconsciemment, les heures qui approchent ? Pour moi notre rencontre
n'est qu'un prémisse. Je suppose que nous serons durant la route le sens
de ce choc des destinés, non ?

Des paroles basé sur l'instinct, mais quel instinct ? Le destin il faut admettre que Ferus n'y croyait pas trop, mais il était vrai qu'il était difficile de croire que cette rencontre ne soit que le fruit du hasard, surtout au vu des actions qu'allait entreprendre plutard notre avatar de la glace. Mais soit, il était seul dans cette ville et a part quelques connaissance et d'ancien amis, il n'y avait pas d'alliés capable de pouvoir combattre si l'heure le demandait..et ce curieux personnage sortit de la nuit tel une chauve-souris arrivait a point nommé. Notre héritier décida donc de répondre avec la plus honnêteté a son interlocuteur.

"Je vous avoue que je ne crois pas vraiment au destin...mais il est vrai que je dois placé cette rencontre sous le signe, plus du destin que du hasard de la chance.."

Suivant le pas de son nouvel ami de la nuit, , il termina sa cigarette enfumant une grande gorgé de cette toxine qui allait finir par avoir sa peau plus que la tuberculose, mais cela indiquait une chose...il n'avait plus rien a perdre et un homme qui n'a plus rien a perdre est un homme très dangereux, car plus rien n'a d'importance a ses yeux..ce genre d'homme sont prêt a tous les sacrifices, a emprunter le plus ardue et le plus ténébreux des chemins..c'est ce qu'avait entreprit l'Alchimiste de Glace..s’enfonçant dans la noirceur de la nuit et suivant Liann.

"Je vous suis.."

"Quel est donc cette chose ou cette personne que vous désirez atteindre?"

Le pourquoi n'avait pas vraiment d'importance pour Ferus, une dette, une vengeance peu importe, ce qui attisait la curiosité était de savoir comment il trouverait ce quelqu'un dans la noirceur des ténèbres qu'offrait la nuit de Central City. Dirigé comme par un instinct plus qu'humain Liann Cuchu emboitait la marche d'un pas sûr et décisif.

Ce soit disant Vincent arrivait à suivre le rythme de la marche sans montrer le moindre signe d'une quelconque gêne, Liann décida donc d’accélérer le pas se dirigeant dans le dédales de Central comme si cette ville était son terrain de chasse depuis des années, alors qu'il arrivait à peine à retenir l'emplacement précis des lieux qu'il avait visité. Il se laissait guider par cette sensation étrange, parfois plus présente à des kilomètres au sud avant de se faire sentir à un autre endroit, mais la chimère tentait tout de même de suivre cette aura avec précision, se concentrant sur une seule empreinte.

L'homme lui répondit ne pas croire au destin, mais penser que leur rencontre ne pouvait être totalement du hasard. Pour Liann, le destin n'intervenait pas dans son monde. Pour les Xinois, l'elixirologie est comme un lien avec la terre, et le sabreur se contentait de penser que d'autres liens existaient, comme un fil tenu et invisible entre un nombre incalculable de protagonistes, des gens qui possèdent un point leur permettant de se lier à un autre. Cette corde les dirige sans qu'aucun ne puisse s'en rendre compte, elle les invite à s'entrechoquer, à se joindre ou à se détruire. Cette conviction était au delà de toute les croyances pour Liann, c'était sa vie, son parcours, sa raison.

"Quel est donc cette chose ou cette personne que vous désirez atteindre?"

Liann se contenta de marcher pour toute réponse, ne sachant comment expliquer qu'il suivait une odeur qui n'existait, qu'il percevait un être sans en deviner la nature, ni l'emplacement. Alors qu'aucune réponse ne lui venait, il décida de tenter la vérité, une manière franche et directe de résoudre un problème.

"A dire vrai, je n'ai aucune idée de la nature de ce que je cherche. Pour moi, cela ne peut être qu'une personne, mais je n'ai jamais ressenti une telle sensation chez un humain ou chez un semi-bête... à vrai dire, je n'ai jamais ressenti ça auparavant, ou du moins je n'en garde aucun souvenir. C'est au delà de l'odeur ou de l'instinct, c'est une aura qui émane de quelqu'un - ou quelque chose, puisque je ne peux définir sa nature - et cette émanation recouvre toute la cité, comme un second cœur... mais je n'en cherche qu'une infime partie."

Liann tenta de se concentrer à nouveau, laissant libre cour à l'exaltation de la rencontre à venir, de tout ces fils qu'il pouvait voir se croiser à Central, prêt à s’entremêler et à provoquer une énorme collision. Un sourire vint s'installer sur ses lèvres, un rictus de prédateur, une satisfaction qu'il n'avait pas pu retrouver depuis son affrontement avec les forces Amestriennes qui le condamnèrent à devenir ce qu'il appelait un semi-bête.

"C'est comme une traque, je ne sais pas encore ce qu'il adviendra quand je l'aurai atteint mais cela ne me pousse que plus. Je ne sais pas qui vous êtes, ni quel est votre but, mais le miens est bien simple..."

A ces mots il présenta sa canne, la tenant comme un flambeau qui pourrait éclairer son visage dur, ses horribles yeux aux iris jaunes luisant derrière ses lunettes.

"Je ne vis que par ma lame, peu importe pour qui ou pourquoi."

Alors qu'il toisant son interlocuteur, les premières rayons de l'aube atteignirent les rues de Central, s'attaquant à la vue du Nocturne, brûlant ses sombres pupilles au point qu'il du détourner le regard du soleil qui se levait avec la couleur de la rosé, comme l'annonce des évènements qui allaient se dérouler son son œil de flamme.

"A dire vrai, je n'ai aucune idée de la nature de
ce que je cherche. Pour moi, cela ne peut être qu'une personne, mais je
n'ai jamais ressenti une telle sensation chez un humain ou chez un
semi-bête... à vrai dire, je n'ai jamais ressenti ça auparavant, ou du
moins je n'en garde aucun souvenir. C'est au delà de l'odeur ou de
l'instinct, c'est une aura qui émane de quelqu'un - ou quelque chose,
puisque je ne peux définir sa nature - et cette émanation recouvre toute
la cité, comme un second cœur... mais je n'en cherche qu'une infime
partie."

Au delà de l'instinct, il parla d'aura, plus de doute il n'était pas vraiment humain. Ferus ne pouvait percevoir cette aura, pour lui cela tenait du flair ou encore d'une extrême sensation, mais le bretteur en question semblait savoir se dirigé. Le don qu'il possédait était des plus intéressant, voir même d'une grande utilité, si notre Grindelvald pouvait se l'accaparé nul doute qu'il avancerait bien plus vite. L'esprit fourbe et sombre de notre Alchimiste n'avait qu'une idée en tête augmenter la puissance de son alchimie dans le but de pouvoir créer une pierre philosophale et ainsi pouvoir réussir l'impossible.

C'est a travers les dédales des rues de Central que deux ombres se faufilait tels des créatures de la nuit.

"C'est comme une traque, je ne sais pas encore ce
qu'il adviendra quand je l'aurai atteint mais cela ne me pousse que
plus. Je ne sais pas qui vous êtes, ni quel est votre but, mais le miens
est bien simple..."

Simple?...rien n'est vraiment simple, même dans la simplicité la plus absolue qui soit s’acharne une difficulté, un obstacle..Le fait que ce cher Liann n'était pas d'une très grande curiosité arrangeait fortement notre renégat, il aurait été dommage d'en devoir terminé ici, néanmoins cette nuit il serait alliés...

Puis les souvenirs de son maitre lui revint comme un flash, l'Aura ressemblerait-elle a l'Alchimie? Son maitre lui avait jadis enseigné que l'Alchimie était un fluide qui nous entoure, son énergie nous entoure et nous relie, que celle-ci se trouvait partout. Une idée de l'alchimie dirait-on. C'est toujours en le suivant, que notre albâtre de la culpabilité réfléchissait. Ses actes du passées allait ressurgir. Mais a de sombre chemin notre Iceberg s'était destiné. Lui l'un des Alchimiste élémentaire dont la balafre harmonisait son visage avec une exactitude parfaite, comme si toute la colère, toute la haine et toute la noirceur avait décidé de se dessiné en une seule et unique cicatrise afin de le marqué a vie.

Il ne vivait que par sa lame disait-il, comme si le combat était un art qu'il dessinait sous chaque trait de son visage. Curieuse façon de vivre, mais après tout il n'avait rien a lui dire, la vie Vie de Ferus Grindelvald n'était pas un exemple...ou plutôt si, un exemple d'une certaine forme de courage, car il en faut pour osé de décider de prendre volontairement un chemin propice a la noirceur du cœur. C'est rarement dans une simple décision qu'on décide de le prendre.

C'est alors que la lumière du levée du soleil vint alors frappé le cœur de central avec une beauté pareil a celle du Diamant. mais notre compagnon quant a lui en semblait dérangé. Le doute se fit de plus en plus sentir et notre alchimiste voulait savoir a qui il avait a faire.
Qu'il s'arrêta net et plaqua ses deux mains au sol pour qu'une multitude de petits éclair bleuté apparurent pour déformé le sol et créer un mur de pierre formé par l'alchimie afin de stopper net notre cher Liann.

"Nous n'irons pas plus loin...Liann..."

" Tu perçois l'aura ou je ne sais quoi...ensuite la simple rosé du matin et sa lumière semble te dérangé fortement..."

"Tu n'es pas humain je l'ai bien comprit...je parierai pour un être biologiquement modifié, mais je n'arrive pas a saisir complètement..."

"Alors je suis prêt a te suivre, car mon intuition me le dit, mais j'aimerai savoir a qui j'ai réellement a faire si tu permet?"

Dit-il d'un ton neutre mais remplit d'une grande curiosité, une chimère certes il l'était mais notre Grindelvald n'était pas certain, son apparence était humaine, mais il avait travailler au laboratoire n°5 et il son instinct lui disait que cet être n'était pas normal.

Alors que la chimère s’apprêtait à reprendre sa route un bruit singulier le stoppa dans son action, et l'instant d'après un mur s'élevait du sol pour lui barrer le passage. Avant même que celui qui se faisait appeler Vincent ne puisse ouvrir la bouche, le bretteur s'était retourné en position de combat, la main posée sur le manche de son sabre. Il s’apprêtait à frapper, conscient qu'il n'avait aucune chance face à un alchimiste s'il laissait le temps à ce dernier d'établir une stratégie et te tracer un cercle. Mais il fut arrêté une fois encore, cette fois par le discours de l'homme de glace.

"Nous n'irons pas plus loin...Liann...
Tu perçois l'aura ou je ne sais quoi...ensuite la simple rosé du matin et sa lumière semble te dérangé fortement...
Tu n'es pas humain je l'ai bien comprit...je parierai pour un être biologiquement modifié, mais je n'arrive pas a saisir complètement...
Alors je suis prêt a te suivre, car mon intuition me le dit, mais j'aimerai savoir a qui j'ai réellement a faire si tu permet?"

* C'est seulement cela qui l'intéresse alors... *

Liann était plutôt sceptique et prudent de nature, mais il savait le reconnaitre quand une situation n'était pas à son avantage. Et là, il savait parfaitement que si l'alchimiste avait eu l'intention de le tuer ou de le faire parler par la force, il aurait très bien pu réaliser un assaut bien plus dévastateur qui aurait certainement eu raison de lui. Malgré cela, le xinois n'avait aucune confiance en "Vincent", mais ce facteur n'entrait pas en compte, il estimait ne rien avoir à cacher, et dans la mesure où ces informations venaient à se retourner contre lui, il saurait se défendre.

"Je suis un semi-bête, mais je crois que les habitants de ce pays désigne ma nature par le nom chimère. Je possède les attributs d'une chauve-souris, ce qui fait de moi un puissant prédateur nocturne, et c'est aussi ce qui me fait craindre les rayons les plus puissants du soleil. Quant aux auras, cela n'a rien à voir avec mon coté animal, et je ne saurais pas l'expliquer. "

Voilà qui était dit, il n'avait plus rien à cacher à cet étrange personnage. Néanmoins, il comprenait désormais par quel moyen son interlocuteur avait tué l'homme à 'instant de leur rencontre plus tôt. Mais ses connaissances en alchimies étaient limités, et il ne savait pas exactement comment "Vincent" avait eu accès à l'eau contenu dans le corps de sa victime. Il savait tout de même que c'était un homme dangereux, disposant de ses propres techniques de combats.

" J’espère que vous êtes satisfait de cette réponse, nous ne sommes plus loin de la présence et j'aimerai autant ne pas la laisser s'éloigner d'avantage, car elle se déplace vite. Et contrairement à nous, elle semble parfaitement savoir où elle va, et surtout comment."

"Je suis un semi-bête, mais je crois que les
habitants de ce pays désigne ma nature par le nom chimère. Je possède
les attributs d'une chauve-souris, ce qui fait de moi un puissant
prédateur nocturne, et c'est aussi ce qui me fait craindre les rayons
les plus puissants du soleil. Quant aux auras, cela n'a rien à voir avec
mon coté animal, et je ne saurais pas l'expliquer. "

Liann s'expliqua sur sa nature, une chimère comme l'avait soupçonné notre alchimiste couplé avec une chauve-souris, du moins quelques traits , par chance ce cher bretteur avait su garder sa forme humaine du moins en partie.Cependant il ne pouvait lui expliquer cette chose avec les auras...soit Ferus passerait pour cette fois, mais il était certains qu'il ne pouvait laisser échappé a sa compréhension un tel don, lui qui cherchait un moyen, n'importe lequel en vue d'augmenter son alchimie et ainsi de devenir assez puissant dans le but ultime de créer une pierre philosophale pour pouvoir ressuscité on frère ainé.

" Chauve-souris...mmm...."

" J’espère que vous êtes satisfait de cette
réponse, nous ne sommes plus loin de la présence et j'aimerai autant ne
pas la laisser s'éloigner d'avantage, car elle se déplace vite. Et
contrairement à nous, elle semble parfaitement savoir où elle va, et
surtout comment."

Un sourire étrange se dessina sur le visage de notre avatar de la glace, laissant la brise du vent balayé les quelques mèches d'ébène rebelle qui aimait a se placé devant son visage, dévoilant une nouvelle fois cette cicatrise qui harmonisait avec une certaine beauté le visage fin et anguleux de notre ange de la nuit.

"Mettons-nous en route dans ce cas "

Claquant ses deux paumes des mains, il toucha ensuite le mur afin de le faire disparaitre , annulant de ce fait son alchimie. Se tournant vers Liann afin de le indiqué de continuer, Ferus ne le stopperai plus.

"Tu as été semblerait-il honnête avec moi, je vais donc t'avouer que j’apprécierai la discrétion, disons que l'Armée s’intéresse trop a moi.."

Inutile d'en rajouter plus, il n'avait pas besoin d’être au courant, qu'il faisait partie des personnes les plus recherché par l'état et donc l'armée, a vrai dire tous les Alchimiste d'état renégat l'était.
Le jour se levait et pour Ferus agir discrètement était sa mission prioritaire. Suivant de près notre chimère comme si il sentait que son destin lui était lié d'une manière ou d'une autre pour un temps limité.

(suite au sujet de Greed)