En réalité, on ne sut jamais pourquoi le jeune Daisuke avait une sainte horreur des matins, tous et sans exception ou du moins on ne le sut jamais réellement avant celui-ci. Avant c’était de devoir prendre une douche qui le tuait à petit feu, sans bien sur compter les séances d’aplatissage des parties indésirables sur le corps d’un homme, juste le fait d’y penser le rendait malade à coup sur. Aujourd’hui c’était encore bien pire qu’à l’habitude et malheureusement pour lui ce n’était pas qu’une simple histoire de douche bien loin de là. Si cela n’aurait été que de cela, on en aurait pas fait une si grosse histoire. Je me fais donc un devoir de vous expliquer ce qui s’est passer en matinée pour en arriver à ce stade-là, stade que vous ne comprendrez qu’à la fin du récit.

L’histoire commence tout bonnement par un réveil plutôt lent avec en prime un de ces maux de ventre qui te rappellent inévitablement que tu n’est pas vraiment l’homme que tu croit être. Et sans bien sur oublier le vingt minutes de retard qu’il venait d’accumuler pour ne pas s’être lever à l’heure qu’il se fixait jours après jours pour avoir le temps de bien se préparer. C’est donc paresseusement que le réveil du jeune Daisuke se fit, avec comme seul habits un t-shirt plutôt ample et des dessous habituellement réservés aux hommes. Et bien sur comme à chaque matin ou presque, il devait se contraindre à prendre une bonne douche. Et s’en suivait ainsi un dilemme moral sur le bien fonder de cette chose;

« Aller va prendre ta douche gros dégoutant!
-Noonn mais à quoi ça me servirait de toute façon?
-A te laver, tu empeste je suis sur!
-Non, non, je t’assure que je suis très propre! J’en ai pas besoin, si je le fait je serais en retard!
-MAIS! Tes cheveux ne se placeront jamais si tu ne les lavent pas...
-Ah je déteste devoir faire cela... »

Conclut-il après ce court dialogue avec lui-même. Bien sur qu’il n’était pas schysophrène mais cette pratique n’avait que pour simple et unique but retarder le moment fatidique de devoir aller se doucher. Ça lui prenait de temps en temps, le temps de ce délire dépendant simplement dans l’état de conscience dans lequel se trouvait le jeune homme. Et aujourd’hui il était plutôt pressé. Mais au contraire de ce que l’on pourrait penser ce ne fut pas au moment de prendre un bon coup de savon qu’il y eut bobo, si bien sur on fait abstraction qu’il réussit à s’envoyer du savon dans les yeux, mais plutôt quand vint le moment de se préparer. En gros il y eut deux gros problèmes majeurs. Le premier étant bien sur qu’il n’avait plus de protège dessous, un ou deux gros maximum. Et bien sur ça ne le ferait malheureusement pas. Bien évidemment il était (Du moins dans sa tête il l’est) un mec alors pourquoi diable irait-il acheter cela? Son véritable corps oblige, il devait cependant le faire quelque fois et dans ces cas-là il envoyait quelqu’un d’autre, prétextant que sa sœur en avait besoin et que ça le gênait de devoir le faire. Du gros n’importe quoi, le jeune Kuroda n’aillant pas de sœur mais il s’en créa rapidement une pour pouvoir se trouver des excuses en n’importe quelle situation. Malgré ce détail plutôt embêtant celui-ci continua de se sécher les cheveux, espérant trouver une solution d’ici-là. Rendu au fer plat, celui-ci rendit l’âme d’une façon plutôt héroïque; Une belle explosion digne de ce nom qui faillit bien lui bruler les doigts au passage. Ils s’étaient tous passer le mot ce matin ou quoi?!? Il ne lui restait plus que deux solutions; Se faire passer pour une fille, aller vite fait acheter ses cliques et ses claques pour ensuite arriver en retard au bureau et se trouver une excuse bidon... Ou se tirer une balle sur le champ! Étrangement la deuxième solution semblait la meilleure en ce moment.

Bon il fallait maintenant se résoudre à prendre une apparence féminine, le plus possible pour ne pas que l’on fasse le lien avec lui, ce qui l’énervait beaucoup. Un autre problème, il n’avait aucun vêtement féminin, omis quelques culottes pour les rares fois ou il ou elle, bien au choix, était obligée d’en porter. Que pouvait-il inventer pour réussir son coup mais surtout sortir sans qu’aucun des personnes vivant dans cet appartement ne l’aperçoive? Car il faut dire qu’ils étaient environ cinq dans cet appartement et que tous se connaissaient, plus personnes n’aillant déménager ou emménager depuis environ deux bonnes années. Daisuke alla en vitesse regarder dans ses armoires, cherchant avec ardeur ce qui pourrait bien faire féminin. Il n’avait pas beaucoup de temps non plus! Il trouva finalement une vieille paire de jeans qui lui faisait tout juste et un simple chandail bleu pale un peu trop lousse qu’il resserra contre sa taille à l’aide d’un élastique, sans bien sur en avoir mal au cœur au passage. Ark! Dire qu’il souhaitait ardemment voir ces formes disparaitre à tout jamais, le voila qui devait les montrer au grand jour. De simple espadrilles feraient l’affaire, il n’y avait pas vraiment de sexe pour porter cela... Non? Bon, la finition. Il avait l’avantage de ne pas s’être encore maquiller, il n’avait qu’a arranger ses cheveux et le tour serait jouer, non? C’est pratique parfois de ressembler au deux sexe, bien que dans son cas il ne voit pas cela comme une qualité, bien au contraire. Il aurait tellement aimer naître garçon, ça en devient très vite maladif. Enfin, il prit quelques pinces à cheveux, laissant découvrir son visage en entier et plaçant ceux-ci de manière un peu plus féminine. Le jeune garçon ne voulait pas s’attarder plus longtemps là-dessus, aussi il partit en vitesse, empoignant avec lui son portemonnaie. Pour sortir de son appartement, cela ne fut pas bien compliquer; Une fois les portes bien verrouillées, celui-ci décampa en vitesse avant que quelqu’un ne sorte, sachant pourtant qu’à cette heure tout le monde dormait, l n’y avait généralement que ceux se rendant au boulot qui se lever si tôt et même encore il était un cas particulier.

Les commerces n’étant pas très loin de sa demeure, il fit le trajet à pieds, fixant sans relâche ses vieilles espadrilles noires. Oh qu’il avait honte en ce moment, il aurait tout donner pour disparaitre. Aussi il rentra sans réfléchir sans le premier magasin du coin, celui-ci vendant des trucs plutôt divers. Tout d’abord trouver un fer plat... Mais à peine qu’il pensait à cela qu’il faillit bien heurter quelqu’un. Une chance qu’il s’arrêta, à quelques centimètres d’une personne tout vêtue de bleu... RHAA NON PAS L’ARMÉE!!! C’est surement la pire chose qui pouvait lui arriver. Il espérait fortement que ce ne soit pas ce débile de Ryu ou encore pire... Son colonel! Quoiqu’il douta fortement que ceux-ci le reconnaisse, ce qui est en soit une bonne chose.

-Heum pa--

Quel gaffe, il avait bien faillit utiliser sa voix qu’il empruntait d’habitude pour Daisuke, enfin sa voix normale... Ou pas? Il ne savait plus, c’était si intuitif désormais. Une vois féminine, se concentrer c’est la clefs à l’habitude.

-Pardonnez-moi je ne vous avais pas vue...

Bégeilla-t-il dans une vois qui se voulait désolée. Bon en fait il voulait simplement disparaitre ou encore mieux qu’ile fée magique le transforme définitivement en garçon. Sauf que cette fée-la n’était jamais venue et elle ne viendrait sûrement jamais

La lieutenant Hawkeye avait sa routine matinière bien précise à laquelle elle ne dérogeait pas. Elle se levait à la même heure, bravant parfois la fatigue qui tentait de la retenir dans les couvertures chaudes et douillettes de son lit. Une bonne douche le matin était le meilleur moyen de se réveiller. Elle passait donc sous l’eau un court moment. Par la suite, elle devait enfiler son uniforme, le pantalon collant parfois à ses jambes mal séchées, ce qui rendait la tâche un peu plus difficile. Elle séchait ses cheveux, puis en faisait un jolie chignon. Une fois toute la partie hygiène complète, elle passait à la cuisine où elle se faisait un déjeuner bien simple.

Alors qu’elle mangeait son déjeuner, quelque chose vient frôler sa jambe. La lieutenant baissa les yeux pour voir un petit chien au pelage soyeux, d’un blanc pure et d’un noir éclatant. Il était assit, attendant son repas. Et oui, la lieutenant avait deux bouches à nourrir : la sienne ainsi que celle de Black Hayate, son fidèle compagnon. Elle avala la dernière boucher de son repas avant d’aller porter la vaisselle dans l’évier. Elle ouvrit une armoire pour y prendre le sac de nourriture de son petit toutou, mais elle ne le trouvait pas. Elle se souvint soudainement, comme une illumination, qu’elle devait passer en acheter le veille après son quart de travail. Cependant, une urgence l’avait retenue plus longtemps que prévu au travail et elle était rentrée, morte de fatigue. Elle fixa son petit compagnon poilu, puis l’horloge de la cuisine. Elle avait encore bien du temps avant le début de son service.

Elle se rendit au magasin général, situé près de chez elle. Il y avait du tout, y compris de la nourriture pour chien. Le cabot la suivant, ils arrivèrent d’un pas léger à la boutique. Les animaux étaient habituellement interdits en ces lieux, mais le gérant avait bien accepter que Riza, une de ses clientes régulière, amène Black Hayate avec elle, pour faire ses achats. Il était bien dressé et n’avait jamais posé de problèmes… Il en posait cependant aux voleurs qui se faisaient démasquer sans problème. Ce toutou en avait du flair ! Parcourant les rangées, la femme s’arrêta dans l’allée des animaux. Elle regarda les différentes marques de nourriture et les différentes saveurs. Pourquoi ne pas essayer la nouvelle sorte de croquettes pour chiens nommée : poulet chasseur ? La lieutenant prit le sac de nourriture, un peu lourd, ce qui était normal vu sa grosseur. Elle regarda ensuite les petits sachets de gâteries pour canidés. Pour avoir oublié d’acheter de la nourriture pour son petit cabot, elle se devait bien de lui donner un petit dédommagement. Et puis, elle pourra lui servir des gâteries pour récompenser ses bons coups. Elle prit le premier sac qui lui tomba sous la main et se dirigea vers les autres rangées qu’elle parcourue rapidement. Peut-être qu’elle se souviendra qu’il lui fallait acheter autre chose ?

La femme s’arrêta dans la rangée des couches et serviettes. Non, elle n’avait pas l’âge de porter des couches ! Elle avait seulement besoin d’acheter un paquet de serviettes sanitaires, car elle était avant tout une femme et comme toute femme elle avait une période où durant cinq longues journées elle pouvait rendre la vie de son Colonel encore plus infernale, en lui donnant plus de travail, le surveillant sans arrêt, le ramenant sans cesse à l’ordre de sorte qu’il n’avait pas d’autre choix que de travailler sans relâche, sans flemmarder une seule seconde. Elle devenait plus effrayante aux yeux de ses collègues, ceux-ci étant terrorisé à l’idée de dire un mot de trop qui provoquerait la fureur de la lieutenant. Tout cela, elle ne s’en rendait pas compte. Aaaahhh les femmes ! Que voulez-vous, elles sont faites ainsi. Elle savait qu’elle aurait bientôt besoin de protèges-dessous, alors autant les achetés tout de suite ! La femme prit se dont elle avait besoin et sortie de la rangée, Black Hayate sur les talons. Elle parcouru les deux rangées restantes. Alors qu’elle arriva au bout de la dernière allée, elle faillit entrer en collision avec une personne un peu pressée.

-Heum pa—

Cette personne avait tout de même la politesse de formuler quelque chose ressemblant à des excuses. Était-ce parce qu’elle était de l’armée et pour éviter tout problème elle se montrait respectueuse ? On ne sait jamais, il y a des personnes qui sont ainsi.

-Pardonnez-moi je ne vous avais pas vue...

-Ce n’est rien, répondit tout simplement Riza.

Que pouvait-elle dire d’autre ? Ça arrivait parfois de bousculer quelqu’un en étant trop pressé. Il suffisait de s’excuser et on passait à autre chose, s’était aussi simple. Enfin, selon elle.

Riza observa la personne devant elle. Elle lui rappelait vaguement quelqu’un, mais n’arrivait pas à mettre un nom sur ce visage. Où l’avait-elle croisée ? Pendant qu’elle était en pleine réflexion, Black Hayate alla renifler les chaussures de la jeune femme. Il se mit ensuite sur deux pattes, attirer par une toute autre odeur. Lorsque Riza le remarqua, elle ramena tout de suite à l’ordre son cabot. S’il faisait ça, c’était qu’il se passait quelque chose. Soit, cette personne était une voleuse, Black Hayate était doué pour les démasqués, soit elle était dans sa semaine. Elle opta pour la deuxième option, voyant la réaction du cabot qui voulait seulement sentir l’odeur que la femme dégageait.

-Black Hayate ! Au pied !

Aussitôt, le cabot s’assit aux pieds de sa maitresse. Elle employait un ton autoritaire et sec, mais pas méchant. Il le comprenait. La lieutenant se tourna vers la femme. Elle voulait vraiment savoir qu’il elle était, persuadée de l’avoir déjà vue.

-Votre visage me dit quelque chose… on ne se serait pas déjà vu ? demanda-t-elle.

Peut-être était-ce une cliente régulière du magasin ? L’avait-elle déjà croisée dans le cadre d’une mission ? On bien habitait-elle dans son quartier ? À moins que ce soit quelqu’un du travail. Le fait de ne pas arriver à mettre le doigt dessus l’énervait au plus haut point.

Le jeune Kuroda maintenant devenue la jeune Kuroda du à certains problèmes survenus dans la matinée regarda quelques secondes la femme qui se trouvait devant lui et qui venait de lui dire qu’il n’y avait pas de quoi, que cela ne la dérangeait pas. Il la détailla des pieds jusqu’à la tête, essayant de se rassurer mentalement qu’elle ne pouvait pas l’avoir reconnue ainsi accoutrer. Ces cheveux blonds ramenés à l’arrière, ce regard autoritaire quoi que pas si méchant. Non, aucun doute il s’agissait bien de la subordonnée du colonel Roy Mustang, la sniper si douée du nom de Riza Hawkeye qui avait fait ravage a la guerre d’Ishbal, « l’œil du faucon », alors qu’elle n’était encore qu’à l’académie militaire. Maintenant elle était lieutenant, soit le même grade que celui-ci dans l’armée. Pas que Daisuke ait personnellement quelque chose contre cette personne, pas Riza mais bien Roy, mais il était incompétent, fainéant et… Bon, il allait s’arrêter là avant de dresser toute la liste de ses défauts allant de ses compétences au travail à sa petite personne qu’il était. Passer autant der temps avec la thunder alchimiste ne lui avait pas fait, disait-on, et peut-être avait-on raison. Qui était-il pour dire le contraire, lui le chien fidèle d’Aisya Jasdero, si ce n’était qu’il ne croyait pas un seul mot de ces balivernes. Regardant ses pieds pour essayer d’éviter son regard, il esquissa un léger sourire timide.

Le chien noir et blanc se rapprocha doucement de la jeune fille, s’approchant de plus en plus en commençant bien sur par lui reniflé les pieds, ce qui le mit bien mal à l’aise. Il n’aimait déjà pas trop les chiens, mais qu’il s’approche ainsi de lui l’énervait un peu, peut-être avait-il reconnu son odeur ou quelque chose du style? Soudainement il comprit ce qui lui prenait lorsqu’il essaya de remonter a la source. Bon cela aurait pu être pire; il aurait pu porter ses habits militaires et être en garçon… Ouch! L’envie de lui balancer un bon coup de pied lui en prit, mais il la chassa rapidement alors que sa maîtresse le rappelait à l’ordre et qu’il se dirigea rapidement vers celle-ci. Black Hayate? Quel nom ridicule! Il ne savait pas d’où cela sortait mais c’était sans aucun doute dénudé de goût! Il le plaignait dans un sens le clebs. Bon son nom réel était tout aussi horrible mais lui il avait pu changer, le chien par contre…

Quelques instants passèrent durant lesquels ce fut la jeune femme qui l’observait intensément tendis qu’il se demandait à quoi elle pensait, enfin jusqu’à ce qu’elle prenne finalement la parole. La question de la militaire prit la jeune fille ou le jeune garçon, au choix, un peu au dépourvu. Il ne pouvait pas dire qu’ils s’étaient vus au travail, cela ne l’aurait pas fait du tout surtout que les questions tel que le département, ses supérieurs, son grade et tout le reste aurait suivis. Encore moins qu’il habitait tout près, elle voudrait peut-être en savoir plus. Il était un peu coincé là. Le travesti de service ne savait pas trop quoi répondre mais il eut tôt fait de se reprendre en hochant négativement la tête.

-Je suis désolée mademoiselle, je n’ai pas mémoire de vous connaître.

Une chance qu’elle ne le connaissait pas personnellement, Daisuke ne connaissait que lui qui avait cette manière si particulière de s’exprimer. Il ne le faisait pas exprès, c’était comme ça et il le faisait depuis qu’il était tout petit. Sur un garçon, sa faisait gentleman, mais sur une fille, il ignorait l’effet qu’il projetait. Décidemment il détestait ce corps! Pourquoi dieu lui en voulait-il autant? Bonne question… Enfin toujours est-il qu’elle ne devrait pas le reconnaitre avec si peu, surtout que là il s’était arranger pour ne pas qu’on le reconnaisse. Qui irait imaginer que le lieutenant Kuroda était une fille de toute façon? Même lui à cette idée il ne le croyait pas ou avait une grande envie de vomir. Bon ça avait l’air un peu bête comme réponse, se reprendre doucement restait une bonne solution dans ce cas-ci. Après tout ce n’était pas bon s’il avait des ennuis avec l’armée, ce pourrait même être la pire gaffe qu’il pourrait faire! Toutes ses cartes étant au nom de… Daisuke!

-Enfin peut-être s’est-on déjà croisés mais je n’en garde aucun souvenir, veuillez me pardonner…

Une voix lui criait de se taire, ou au moins de ne pas parler ainsi, de prendre un accent plus contemporain, d’arrêter tout de suite son cirque! Certes il avait une voix plus féminine qu’à son habitude, mais ce genre de propos étaient étrange et il n’y avait que lui dans ses connaissance à s’exprimer ainsi! Bon peut-être verrait-elle de la peur face à l’uniforme militaire? Si c’était le cas, ça lui sauverait la mise! Sinon en attendant, elle ne semblait pas très à l’aise la jeune fille, cherchant du regard une issue de secours qui ne viendrait pas. Tant pis elle devrait faire avec cette situation et trouver un échappatoire si elle posait trop de question, du style que ses achats urgeaient. Quoi qu’il ne se sentait pas capable de dire un truc du style. C’est bête mais il ne s’avouait toujours pas être fondamentalement une fille, un principe que son esprit n’avait jamais voulu adopter en dépit des efforts que ses parents avaient fait alors qu’elle était petite.

-Enfin désolée de vous retarder davantages dans vos courses

S’empressa-t-il de rajouter, espérant qu’ils en reste là tout les deux. S’attarder davantage sur le sujet ne serait pas bon pour lui, vraiment pas bon. Jusqu’ou cela pourrait aller, il l’ignorait mais n’avait aucune envie de le savoir.

La jeune femme ne reconnaissait pas Riza. Peut-être l'avait-elle confondue avec quelqu'un d'autre finalement ? À moins qu'elle ne l'aille simplement vu dans la rue alors qu'elle promenait Balck Hayate ? Cependant, quelque chose lui disait qu'elle connaissait cette personne. Ce petit quelque chose lui tombait sur les nerfs. Pourquoi n'arrivait-elle pas à mettre le doigt sur l'identité de cette personne ? Cette jeune femme avait beau affirmer qu'elle ne la reconnaissait pas, la Lieutenant avait du mal à y croire. Pourquoi ? Elle aimerait bien le savoir...

-Enfin désolée de vous retarder davantage dans vos courses.

Au contraire, Riza avait encore bien du temps devant elle ! Ce devait être le contraire. Enfin, la jeune femme semblait pressée. Elle avait hâte de tourner les talons et de s'éloigner. Quelque chose chez la militaire l'effrayait-elle ? À moins que Riza ne l'ai surprit alors qu'elle venait de commettre une action criminelle comme un vol ? Cela expliquerait pourquoi elle fuyait son regard.

-Oh ! Mais vous ne me déranger pas du tout. Au contraire, c'est moi qui semble vous déranger. Je vais vous laisser retourner à vos courses.

Elle passa aux côtés de Daisuke, toujours sans le reconnaitre, mais Black Hayate ne la suivit pas. Le petit chien resta obstinément près de la jeune femme, lui tournant autour. Quelque chose devait forcement clocher pour que le cabot agisse de cette manière ! Riza s'approcha donc de la femme et après avoir fait un signe à Black Hayate de s'assoir, elle leva la tête vers elle, cherchant son regard fuyant.

-Puis-je vous demander de vider vos poches, s'il-vous-plait ? demanda-t-elle d'une voix polie et posée.

Elle était encore bien loin de la vérité ! Mais comment pourrait-elle le savoir ? Elle tentait de déchiffrer les agissement de son chien, ce qu'ils signifiaient. La dernière fois qu'il avait agit de cette manière avec quelqu'un dans un magasin, c'était parce que la personne en question venait de voler quelques objets qu'il avait cacher dans son manteau. Elle ne se doutait pas qu'en fait, son chien était attirer par l'odeur que dégageait la femme !

(Desolee pour les fautes et le manque d'accent, je suis sur un clavier anglais remember? pour encore 5 semaines - -'' Et la longueur aussi, parce que bon ca me degoutte d'ecrire comme ca)

Alors la il y avait bobo. Un gros bobo, le genre que l'on essai generalement d'eviter, pas n'importe lequel malaise anodin; Ce stupide cabot!!! Petit, aux poils noir et blanc, un emmerdeur de premiere. Il ne le lachait pas d'un pouce, meme s'il l'ignorait ou qu'il ssayait de l'eloigner avec son pied. Il se le promettait; Des qu'il serait a la caserne avec sa VRAI apparence, ce chien allait en baver! Il ne savait pas comment, mais c'etait une promesse, il allait regretter. La situation degenerait et il en etait meme rendu a devoir retourner ses poches devant la lieutennt, qui avait pourtant le meme grade que lui. Comment les choses pouvaient-elles empirer pour le jeune Kuroda? Ne pouvaient-elles pas s'ameliorer pour une fois? Il devait bien avouer que cela semblait louche toute cette histoire, mais pour une fois qu'il n'avait rien fait de mal, sauf bien sur vouloir preserver son secret. C n'est pas mal non plus de toute facon, ils n'ont pas besoin de savoir. Depuis si longtemps il ne se concidere plus comme une fille de toute facon. Pourquoi cela l'emmerdait autant, cette histoire de poches? Reflechissions un moment; si elle faisait une fouille complete, elle allait tomber sur ses cartes. Il respira lentement, garder son calme c'etait la seule chose a faire avant de prendre la parole. Bien reflechir avat de parler, comme il savait si bien le faire. Cela l'avait sauver tant de fois, cela le ferait encore aujourd'hui. Il en etait persuader.


-Je n'ai pas grand chose sur moi, mdemoiselle, dans de simple poche de pentalon je ne puis y cacher quelque chose si ce n'est....

Les mots ne voulurent pas sortir de sa bouche, pourtant c'etait a seule sortie de secour. il devait le faire, en depit qu'il en avait bien mal au coeur. Ou il pouvait commencer a mentir en sortant son porte feuille et a dire que c'etait celui de son frere, qu'il lui avait preter pour qu'elle fasse ses courses. Enfin, un ou l'autre, ca revenait a emmener des enuis. Alors autant mieux aller avec le premier, qui lui levait decidemment le coeur. Mais il se le devait; Si jamais SON colonel venait a l'apprendre, il ne pourrait plu jamais la regarder en face, alors il ne fallait pa que le lieutenant du flame alchemist viene a l'apprendre. Hors de question!!!

-Que des serviettes... Que je n'ai point sur moi, c'est plutot ce que je viens chercher.

Bon, c'etait dit, le jeune homme n'en revenait pas lui-meme d'y etre arriver. Ces mots lui sonnaient comme du venin traversant le long de sa gorge, mais c'etait fait. Quel doute povait-elle avoir? Il est tres normal de ne pas vouloir parler de ce genre de chose en public et elle etait une femme, elle devrait peut-etre comprendre. Si elle demandit tout de meme de vider ses poches, il devrait opter pour la deuxieme option, n'aillant que ses cates et son argent sur lui. Dans un porte feuille bien entendu, et rien ne disait qu'elle lui demanderait ses cartes pour absolument rien. Au moins, il allait peut-etre bien s'en sortir. Une autre aventure bizarre a son effectif. Elles s'accumulaient ces temps-ci, a son plus grand malheur. Bon, entre autre cette matinee n'etait pas des plus belle, il fallait aussi qu'il se retrouve dans cette situation des plus embarassante. Rhaaa c'etait bien sa veine! Pourtat il n'avait rien fait de mal, si ce n'est qu'obeir aux ordres. Une chose etait sur' a partir de maintenant il detestait les chiens!