Que la fête commence ![Event]



 
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 Que la fête commence ![Event]

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MessageSujet: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMar 21 Déc - 10:23

En ce doux soir de Noël, les flocons de neige tombaient allégrement du ciel sombre où il était possible d'apercevoir quelques étoiles l'illuminant joyeusement. La Lune était apparue quelques heures plutôt pour ce grand jour de fête. Elle ne pouvait être absence lors d'une telle occasion. C'était donc sous un ciel étoilé et le regard bienveillant de ce croissant de Lune que les passants se frayaient un chemin dans les rues enneigées de Central City. Nombreuses étaient les personnes au chaud dans leur domicile, pour la plupart d'entre eux, avec leur famille et leurs amis. Le feu brûlant dans la cheminée, les enfants s'amusant avec leurs nouveaux jouets ainsi que les chants de Noël qui ne cessaient de jouer, encore et encore animaient cette soirée qui semblait prometteuse.
Outre les familles qui fêtaient Noël dans la joie, il y avait ces militaires qui ne pouvaient être dans leur famille. Pour la plupart, ils n'en avaient pas. Ils passaient donc la soirée à la caserne, rattrapant le travail en retard ou roupillant dans un coin, faute d'avoir quelque chose à faire. Cette journée était bien ennuyeuse. Certes, il y avait de l'action dans la ville, de petits délits comme des vols ou bien des batailles dans les bars entre des personnes trop saoules pour se rendre compte du bordel qu'elles causaient. C'était ainsi à chaque Noël. Parfois, il y avait des meurtres, mais pas au point de mobiliser une caserne au complet. Alors, il y avait toujours quelques bleusailles pour ne rien faire, jouant aux cartes ou fumant une cigarette dans un coin. Que voulez-vous, il faut bien s'occuper le soir de Noël. Toutes les boutiques étaient closes, mis à part les restaurants d'où ils se faisaient livrer de bons petits plats chauds. Cette soirée, entre collègue, était pour le moins agréable lorsqu'elle n'était pas interrompue par des urgences. On ne devrait pas plaindre les militaires travaillant en cette merveilleuse soirée, mais plutôt se réjouir qu'ils puissent malgré tout avoir du bon temps.


Parmi tout cela, il y avait certaines personnes, accompagnée ou non, qui se préparaient pour le grand bal annuel de Central City. Les femmes sortaient leur plus belle tenue pour en mettre plein la vue à la galerie. Elles prenaient bien garde aux rivales et espéraient que personne d'autre n'aille la mauvaise idée de porter le même habit. Ce soir, c'était LE moment d'épater les invités au bal de Noël. Pourquoi cherchaient-elles tant à se faire remarquer ? C'était un grand mystère. Au grand dam de leur cavalier qui prenaient bien moins de temps à être prêt. Bien entendu, il y avait les exceptions. Il ne fallait jamais les oublier celles-là. Après tout, ce n'était pas toutes les filles qui prenaient des heures à se préparer. Il y avait également certains hommes qui prenaient énormément de temps devant la glace. C'est fou ce qu'une simple soirée comme s'apprête à vivre nos héros peut faire aux gens.

Justement, parlons de nos héros. Ceux-ci s'apprêtent à entrer dans une salle de bal décoré avec goût. Les serveurs et serveuses avaient dressé de nombreuses tables, s'assuraient que la salle était en ordre et que les apéritifs étaient bientôt prêts. Les invités étaient nombreux cette année. Tout le Staff devait être prêt à affronter cette soirée pour qu'elle soit la plus belle possible. Les grandes portes étaient closes, bien gardée par d'imposants hommes vêtus de noir. Ils avaient en main la liste des invités et allaient veiller à ce que personne ne s'immisce dans la soirée pour la gâcher, comme l'année dernière. De plus, à l'intérieur, il y avait une demi-douzaine d'hommes ayant également la tâche de s'assurer que la soirée ne soit pas troublée par un quelconque individu. Pour vous donner une idée de ce qui s'était produit à la première édition du bal de Noêl, voici un petit résumé.


Hana Ann avait revêtu une magnifique robe pour le bal. Elle avait pris soin de coiffer sa belle et longue chevelure violette ainsi que maquiller légèrement ses yeux. Ce n'était pas pour plaire à sa deuxième personnalité, Kira, qui ne pouvait supporter cette allure « trop féminine ».
Aisya Jasdero, n'étant qu'un simple commandant à cette époque, avait enfilé une robe rouge, agrémentée de fourrure blanche. On aurait pu la confondre avec la Mère Noël si ce n'était que des vibrations négatives émanant d'elle. Noël n'était pas sa fête préférée disons...
Ayame Hasashi, quant à elle, se rendit au bal en solitaire. Sa longue chevelure dorée tombait gracieusement sur ses épaules d'une blancheur presque fantomatique. Elle avait choisi une tenue spéciale, très différente des autres; une jolie robe de teinte sombre mettant ses généreuses formes en valeur. Elle était bien loin de se douter qu'elle ne passerait pas la soirée seule...
Lin Yao, prince de Xing. Qui aurait cru qu'il se déguiserait un jour en Père Noël, ne sachant même pas qui était ce sympathique personnage ? Il cherchait un moyen d'entrer à la fête et il avait trouvé le déguisement idéal ! Les pauvres cuisses de poulet trônant sur la table du buffet disparurent bien vite après son passage.

Si la soirée démarra plutôt bien, ces quatre charmantes (enfin, ça reste encore avoir en ce qui concerne le cas de mademoiselle Jasdero) personnes, le bal commença à dégénérer lorsque Lin et Aisya furent appeler sur la scène en tant que Père et Mère Noël. Bien évidemment, Ayame s'installa au premier rang, suivit d'Hana. L'humiliation que subissait Aisya ne s'arrêta pas là. Elle fut obligée de chanter un célèbre chant de Noël, ce qui donna quelque chose de bien désastreux.
C'était donc dans le but de pimenter le spectacle que Lin laissa glisser une bombe fumigène dans un coin de la scène, causant la panique des spectateurs ainsi que des membres du personnel. Plus personne ne pouvait contempler le divertissement qui se poursuivait derrière les rideaux de la scène. Hana et Ayame ne tardèrent pas à rajouter leur grain de sel à toute cette pagaille en rejoignant le « couple Noël »
Une porte de secours leur permis de sortir à l'extérieur, malgré le froid qui régnait. Cependant, ils ne pouvaient s'attarder là. Aisya mit donc fin, officiellement, à la fête en renvoyant tout le monde chez eux. Sans protester, tous obéirent.


La sécurité étant maintenant renforcée, voyons voir ce qui se passera. Y aura-t-il tout de même du raffut ? Peut-être, seul l'avenir nous le dira... Pour l'instant, tout le Staff du forum Fullmetal Alchemist - hormis Aisya - vous souhaite beaucoup de plaisir et d'émotions lors de ce bal annuel de Noël ! Amusez-vous bien !
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMer 22 Déc - 10:34

Un peu intimidée devant le faste de cette fête, Léthéo s'arrèta à l'entrée. Elle n'était plus très sûre de vouloir participer a la réception. Elle n'avait ni cavalier ni cavalière, savait a peine danser et n'aimait pas trop les mondanités. Elle ne savait même pas si les rares collègues avec qui elle avait fait connaissance serait là. Rien de très rassurant.

Elle se décida malgrès tout a entrer. Il y avait déjà un peu de monde. Bien sur, le nombre de personne présentes était inférieur a celui prévue pour la fête, mais tout le monde n'était pas arrivé, et c'était bien suffisant pour passer inaperçu. Elle s'avança dans la salle, le regard au sol.
Contrairement aux autres femmes présentes, sa tenue était plutôt sobre. Après ces incartades a Ishbal dont elle ne gardait que très peu de souvenirs, elle ne voulait pas trop se faire remarquer.
Elle avait opté pour une robe longue, juste resserrée a la taille par une ceinture de cuir large, aux manches larges. Le tout... Vert, évidement. Sauf la ceinture. Elle avait également relevé ses cheveux, habituellement lâchés en un carré mal coupé, au dessus de sa tête, et les avait maintenus avec un fichus vert pâle.
Moyennement discret, après révision. Mais bon. Le plus gros problème de cette tenue se situait au niveau chaussure. Simplement parce qu'elle les avait oubliées. Elle s'était refusée, par pure flemme, de retourner les chercher. Restait qu'à espérer qu'avec la longueur de sa robe, personne ne le remarquerait !

De tout manière, avec son sang froid, elle n'avait jamais froid.
Elle s'approcha sans se presser d'une des tables, et se servit un verre de vin. Puis elle alla dans un coin et s'adossa a un mur, sirotant distraitement sa boisson. La soirée promettait d'être pal-pi-tante...
Pour l'instant elle ne connaissait personne. Elle attendait de voir la suite des événements.


*Sans grand espoir que quelqu'un vienne m'adresser la parole...*
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMer 22 Déc - 14:58

Il s’était remis à neiger sur Central. La nuit s’installait déjà, mais les rues ne désemplissaient pas. Les familles réunissaient les derniers préparatifs pour les fêtes, les magasins s’illuminaient de milles feux multicolores. Même la capitale qui était constamment d’un gris terne prenait des teintes magiques. Ce paysage envoûtant en charmait plus d’un, et nombreux étaient les civils vagabondant encore. Dans la caserne, des soldats étaient encore nonchalamment à leurs postes. Le colonel Jasdero aurait préféré être à leur place plutôt qu’ici, devant son miroir, à enfiler une tenue qu’elle espérait ne plus jamais à avoir à mettre. Son visage se tordait en un rictus de dégoût alors qu’elle sentait le tissu soyeux effleurer ses longues jambes halées. Elle n’aimait pas se voir ainsi ; elle se sentait presque nue. Oui, une fois de plus, elle allait jouer la Mère Noël pour la soirée. Quelques jours auparavant, dans un élan de courage, Richard lui avait demandé s’il pouvait l’accompagner. Elle n’avait pas pu refuser ; elle ne pouvait rien lui refuser. Comme une mère à son fils. Une mère Noël. Ainsi, elle ne serait pas seule à se ridiculiser en arrivant. Une fois prête, et ruminant de rage, elle s’empara de son long imperméable noir et, jetant un regard absent vers la porte close au fond du couloir, elle sortit de son appartement en faisant trembler les fondations. Elle n’avait pas beaucoup de chemin à faire jusqu’à la salle et elle comptait le faire vite. Mais, à sa grande surprise, elle découvrit Richard, en bas des escaliers, qui l’attendait patiemment. Lui aussi, sans pour autant s’être tout de rouge vêtu, était métamorphosé. Il affichait un air serein. Son costume était impeccable et entrait en harmonie avec ses cheveux noirs. Une rose rouge, sans doute un clin d’œil compatissant à sa supérieure, somnolait sur son torse. Son cache-œil était immaculée et se fondait sur sa peau laiteuse, si bien qu’on pouvait croire à une malformation qui ne lui laissait qu’un seul globe oculaire. A la vue de son officier, il sourit, et ses joues rosirent. Aisya, elle, avait écarquillé les yeux autant qu’elle le pouvait. Ses muscles se tendirent. Pourquoi cette preuve de stress ? Avait-elle peur de ne pas se montrer à la hauteur de la classe de son subordonné ? Peut-être. Même si elle participait à cette soirée seulement par convenance. Elle le salua comme il se devait et une ombre de décontenance voila l’œil de Richard ; ainsi, même dans la plus belle des ambiances, elle persistait à rester alchimiste d’état.

En sortant, Aisya fut saisi par le froid. Ils marchèrent l’un près de l’autre, sans pour autant se trouver à une distance qui les assimilerait à deux amants. La jeune femme avait enfoncé ses mains gantées dans ses poches et marchait à grands pas. Elle ignorait que Richard était plus grand qu’elle ! Maintenant qu’elle pouvait le considérer ainsi, il paraissait presque plus âgé. Quelque chose en lui avait mûri. Mais Jasdero n’était pas encore assez humaine pour dire quoi. Le trajet se fit en silence et inconsciemment, elle en remercia le garçon car elle n’avait aucunement envie de parler. Elle n’aurait su quoi dire de toutes manières. On se rendit compte qu’elle ne savait pas s’adresser aux autres, hors du cadre du travail. Mais une fois de plus, ce miroir plein de fierté qui lui collait à la peau l’empêchait de s’en rendre compte. Finalement, ils arrivèrent devant la salle illuminée. Tout de suite, l’alchimiste remarqua la présence de gardes du corps. A croire que son petit spectacle de l’année dernière n’avait pas laissé les autorités indifférentes. Richard lui ouvrit la porte et ils s’engouffrèrent dans ce monde qu’ils ne connaissaient pas si bien que ça.

-« Il y a … beaucoup de monde … souffla-t-elle à l’intention du jeune homme qui déglutit à côté d’elle.

-« Et ce n’est que le début, colonel, répondit-il en baissant la tête.

-« Je te remercie pour ton soutien moral, bleusaille … »

Ils restèrent quelques minutes immobiles, devant l’entrée, à observer les visages qui se tournaient vers eux, sans savoir que faire. Mais Richard était heureux. Heureux comme un imbécile. Heureux d’échanger quelques phrases anodines et désespérées avec sa supérieure. Heureux de s’afficher aux autres à ses côtés, une fois de plus. Heureux d’être dans la même situation de gêne qu’elle. Pourtant, il se doutait qu’elle ne jubilait pas autant que lui. Au contraire, elle devait être vraiment en colère. Ils optèrent pour ne pas rester plantés là et allèrent déposer leurs affaires. Richard découvrit avec émerveillement qu’elle avait remis la même robe que l’an passé. Puis, en retournant dans la salle, Aisya ne perdit pas son temps :

-« Bon, où est-il, ce maudit présentateur, que je lui fasse payer la honte dont il m’a affublée l'an passé ! »

Elle jeta un regard circulaire sur les invités, une veine malfaisante palpitant sur sa tempe. Richard restait avec elle, se prenant à son jeu. Comme elle aurait pu être belle, si elle n’avait pas été si irritée !
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMer 22 Déc - 17:20

Les rues de Central respiraient la joie en cette douce soirée. Melyhanna s’amusait à happer des flocons de neige avec sa langue son mon regard à la fois attendri et amusé. Elle passait son véritable premier Noël aujourd’hui. Pour l’occasion, nous avions décoré, quelques jours plus tôt, un petit sapin que j’avais installé au milieu du salon. Ce matin, à son réveil, un bon petit déjeuner attendait la jeune fille, ainsi qu’un paquet cadeau. Je lui avais offert l’une des plus magnifique robe de princesse qu’on pouvait trouver en ville, rien que pour le bal de ce soir. C’était si beau de la voir s’émerveiller sur ce vêtement et sur les accessoires que je lui avais également acheter. Elle portait même les escarpins qui allaient avec la robe. Je portais donc la jeune fille dans mes bras pour l’empêcher qu’elle mette les pieds dans la mince couche de neige reposant au sol. Par chance, la salle de bal n’était pas si loin de l’appartement, sinon je n’aurais jamais été capable de la porter jusque-là ! Depuis que je lui avais lu une histoire sur une jeune femme au service de ses méchantes belles-sœurs qui rencontrait une gentille bonne fée l’aidant à sa rendre au bal organisé par le prince charment, elle ne cessait de rêvasser à ce fameux prince qui viendra un jour la chercher. Le titre de l’histoire m’échappait… Cendrillon je crois bien. Enfin, la robe que Mely portait était pratiquement identique. J’avais coiffé sa chevelure châtaine en une coiffure mi haute et poser un diadème sur sa tête. Il n’était peut-être pas fait de véritables pierres précieuses et d’argent pur, mais j’y allais avec les moyens du bord.
Pour ma part, j’avais opté pour une longue robe d’un rouge écarlate. La robe se nouait à mon cou grâce à un soyeux ruban. Justement, je portais déjà à mon cou une croix, tombant jusqu’à ma poitrine, qui était attachée par un ruban de même couleur que ma robe. Ma robe s’arrêtait à mes genoux et était fendue sur le côté droit pour ne pas que je me sente trop à l’étroit. Le vêtement moulait parfaitement mes formes généreuses. Sur chaque côté de la robe remontait de petits rubans rouges comme celui attaché autour de mon cou. J’avais également enfilé une paire de bottes de même couleur, montant jusqu’à mes genoux. J’avais remonté ma longue chevelure en un chignon qui tenait par un long ruban. J’avais laissé sortir une longue mèche du chignon pour qu’elle tombe gracieusement le long de ma nuque.

Une fois arrivées à la salle de bal, je posais Mely au sol. Celle-ci marchait à présent à mes côtés, direction les vestiaires qui avaient été aménagés pour l’occasion. Je remis mon long manteau noir ainsi que celui de Mely à une employée qui s’occupa d’aller les accrocher avec ceux des autres convives déjà arrivés. Par la suite, je me dirigeais vers l’un des hommes, tablette à la main où reposait la liste des invités.


-Vos noms mes demoiselles ? demanda l’homme.
-Élianna et Melyhanna Filawen.

Il fit deux crochets sur sa feuille et nous laisse entrer dans la somptueuse salle de bal. Ça me rappelait tellement de souvenirs. La décoration était beaucoup plus jolie que l’année dernière. Espérons que la fête ne partira pas en fumée comme l’année dernière. J’avais remarqué que la sécurité avait été renforcée. Les organisateurs ne souhaitaient guère un autre fiasco apparemment. C’était bien normal. Et puis, il fallait également éviter les blessés comme l’année dernière.

À peine avais-je quitté Mely des yeux le temps d’une minute, qu’elle avait disparue. Je la retrouvais bien vite. Elle avait repéré l’aura maléfique d’Aisya Jasdero. Cependant, cette dernière ne semblait pas s’être rendu compte de la présence de l’enfant qui se jeta sur elle et l’enlaça affectueusement, passant ses bras autour de sa fine taille.


-MATANTE SYASYA ! S’exclama-t-elle.

J’éclatais de rire, c’était plus fort que moi. Mely lâcha Aisya et je m’approchais d’elles, question de veiller à ce qu’Aisya ne pète pas un plomb contre la gamine. Je ne savais pas d'où venait cette ridicule idée de la considérée comme sa tante et j'aimerais bien le découvrir. Jasdero détestait les enfants et ça se voyait. Mely ne semblait pas le ressentir. En fait, je la trouvais un peu trop affectueuse. Je souahtais connaitre la source de cet affection qu'elle porte un peu trop vite aux autres. En fait, j'étais loin d'être ainsi à son âge et cela m'intriguais. Il y a quelques jours de cela, j'avais fais l'acquisition d'un livre de psychologie. Je ne l'avais toujours pas ouvert. Ce serait peut-être le moment. Avec ce bouquin, je pourrais peut-être comprendre quelque chose au comportement de l'enfant. Je devais aussi songé à lui demander pourquoi elle appelait l'alchimiste "Matante". Pour ma part, elle s'était amusée à dire que j'étais sa mère. J'avais à pein le double de son âge ! J'étais trop jeune pour avoir un enfant. Même après lui avoir fait comprendre que notre relation se résumait à celle de deux soeurs, elle me considérait toujours comme une mère. Je ne savait plus quoi faire pour lui faire comprendre que je ne pouvais pas être sa mère. Je souhaitais seulement qu'elle ne prenne pas Lin comme père...
Alors que j’arrivais à leur hauteur, je vis Richard dans son habit de soirée. Il était venu accompagner d’Aisya ? Eh bien, il n’avait pas peur de la mort.


-Eh bien, tu as sorti le grand jeu, Richard, fis-je avec un grand sourire.

Après avoir détaillé Richard du regard, je constatais que Jasdero portait la même robe que l’année dernière. Apparemment, elle n’avait pas eu envie de faire les magasins pour en trouver une nouvelle. Qui sera son fameux Père Noël cette année ? J’aimerais bien revoir Lin dans son costume, même si c’était impossible. Greed ne le permettrait jamais. D’ailleurs, allait-il trouver un moyen de s’incruster lors de la fête ? Je verrais bien…
Une chanson de Noël se mit à jouer doucement, entrainant quelques convives sur la piste de danse. Melyhanna attrapa les mains de Richard et le tira vers la piste de danse après l’avoir longuement regarder de la tête aux pieds.


-Viens danser avec moi ! Tu seras mon prince charmant !
-Je te conseil de l’écouter, fis-je en riant. Elle est têtue ma petite princesse.

Je les regardais s’éloigner. Lorsque je fus assurée que tout allait bien pour Mely, je reportais mon attention sur Aisya. Allait-elle nous faire un autre spectacle cette année ? Ça me plairait bien d’assister de nouveau à cela. Elle n’avait aucun talent en chant et en duo avec Lin, c’était encore pire. L’animateur survivra-t-il s’il l’oblige à monter de nouveau sur les planches ? Je priais silencieusement pour sa survie. Après tout, Jasdero n’était pas une tendre et n’appréciait pas être humiliée devant une centaine de personnes.

-Prête à faire la fête Jasdero ?
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMer 22 Déc - 18:38

« Santa Claus won't come tonight
He is never late
Good news I won't see your face
Round the cold turkey »



    Florinda Volonski, seule dans son bureau plongé dans l'obscurité, arpentait la pièce rageusement. Quelques instants plus tôt, elle avait distraitement jeté un coup d'oeil au calendrier. Elle avait dès lors remarqué une note de son écriture serrée, inscrite à la date d'aujourd'hui. « Grand bal annuel de Central City », disait-elle avec une certaine pointe de cynisme. Bien sûr, ce stupide événement ... Comment avait-il pu lui sortir de la tête si aisément ? Ce soudain imprévu dans sa petite existence si morne et bien réglée l'avait plongée dans une colère dévastatrice. Elle avait de prime abord abattu plusieurs fois son poing contre le bois rêche, tâchant en vain d'évacuer la frustration qui s'était emparée d'elle, puis, son humeur exécrable l'emportant, elle s'était levée, et avait fait claquer intempestivement ses chaussures à talons sur le parquet fraîchement ciré. Même ce battement régulier n'était pas parvenu à l'apaiser. Il fallait dire, aussi, qu'elle avait déjà entrevu avec une nette précision le déroulement de sa soirée. Rien d'exceptionnel, à priori, comme à l'accoutumé. Elle aurait rempli des dossiers jusqu'à une heure tardive, se serait perdue entre les immeubles de la capitale, aurait réprimandé quelques subordonnés négligents, aurait dégusté nonchalamment un plat quelconque, toujours assise derrière ce bureau qu'elle ne quittait plus, puis aurait certainement rejoint ses appartements afin de sombrer dans un sommeil plus que réparateur. Oui, sa vie, réglée comme une horloge, était devenue une routine qui n'avait dorénavant plus rien de réjouissant. Mais voilà qu'elle se trouvait désormais là, au milieu de cette pièce vide, à fulminer contre le destin, et à se demander si elle devait, ou non, faire acte de présence à cette soirée idiote. Certes, elle y avait été expressément conviée. Certes, il en allait de la réputation de la Red Corporation. Toute mondanité n'était pas à négliger lorsque l'on se trouvait à la tête d'un organisme de cette sorte, bien au contraire. Il fallait sans cesse veiller à cultiver et entretenir cette influence qui faisait que la populace vous vouait une confiance aveugle. La jeune femme le savait mieux que quiconque, et c'est pourquoi elle prit la décision, à contre coeur, il fallait l'avouer, de se rendre malgré tout à ce fameux bal annuel. S'approchant de la psyché qui trônait dans un angle de la pièce, Florinda détailla rapidement son reflet. Un reflet qu'elle ne parvenait pas à accepter depuis l'incident de la guerre d'Ishbal. Elle ne pouvait véritablement pas se faire à l'idée que cette femme, dont le visage était fendu d'une imposante cicatrice brune, n'était autre qu'elle. Elle n'était plus une femme, tout juste un monstre digne de parader au bal des horreurs. Cela tombait bien, c'était justement son intention, ce soir. Elle se retira dans une pièce adjacente, et en ressortit vêtue d'une sulfureuse robe d'un rouge un tantinet criard. Cette parure au combien flatteuse semblait à première vue plutôt sobre, si l'on en oubliait la couleur et le fait qu'elle fût très près du corps, mais cet aspect n'en était que plus trompeur, puisque, lorsque la jeune femme se retournait, on pouvait alors admirer un sublime décolleté dans le dos qui descendait jusqu'au coccyx, dévoilant une peau ferme et laiteuse, des membres à la fois élancés et puissants, et une ossature joliment dessinée légèrement apparente. Sans réelle conviction, Florinda releva sa chevelure d'un blond irisé en un chignon faussement négligé, et maquilla ses lèvres d'un rouge tout aussi vif que celui de sa robe. S'accordant un dernier regard dans la psyché, elle se contenta d'esquisser une moue résignée ; après tout, la beauté n'était qu'un artifice sans intérêt, tout juste bon à contenter les simples d'esprit.

    Quelques minutes plus tard, la jeune femme traversait le hall du bâtiment de la Red Corporation, un vieil imperméable beige sur les épaules. Elle intercepta un certain nombre de regards intrigués, admiratifs, ou même charmeurs, mais s'interdit bien d'y répondre, se contentant de poser son regard perçant sur ses subordonnés, qu'elle imaginait déjà se questionner furtivement : Où allait-elle ainsi vêtue ? Quelle était donc cette occasion si particulière ? Se pouvait-il qu'elle fût aussi ravissante, malgré son air pincé ? Quoi qu'il en fût, elle n'osa pas le relever, et sortit finalement dans le froid mordant de la capitale. En chemin, elle leva les yeux au ciel pendant quelques instants. Celui-ci était d'un noir d'encre ; on ne pouvait voir aucune étoile derrière cet amas de nuages compacts. Cela ne pouvait présager qu'une soirée encore plus fraîche, se dit-elle en sentant un frisson parcourir son échine. Les rues auparavant grouillantes de monde se dépeuplaient peu à peu, l'effervescence laissait place à un calme mortuaire. Florinda imaginait d'ores et déjà les familles festoyant joyeusement autour d'une dinde et un plat de marrons chauds, s'échangeant des présents grossièrement empaquetés, avec sur les lèvres des sourires d'une fierté ostensible. Tous ces boniments de circonstance la répugnaient au plus haut point. Ce bonheur factice qui reluisait à tous les coins de rue en cette période de l'année lui donnait la nausée. Noël. Une fête commerciale foncièrement capitaliste. Et cette mascotte ridicule. Cet homme barbu et ventripotent qui portait un costume rouge et blanc tout aussi ridicule. Sponsorisé par la Red Corporation. Du moins, c'est ce qu'elle aurait pu admettre si elle avait voulu briser ce mythe stupide qui faisait tant rêver les enfants en bas âge. Autant qu'elle s'en souvenait, Florinda n'avait jamais réellement fêté Noël. Peut-être avait-elle partagé quelques effusions de joie avec sa famille, pendant son enfance, mais elle avait préféré rayer ce souvenir honteux de sa mémoire. Bien entendu, ces sept dernières années, elle s'était vue dans l'obligation de s'afficher dans des galas mondains, affublée d'un faciès faussement souriant afin de faire croire à l'accessibilité de son organisation. Mais elle ne pouvait pas se mentir : tout cela l'ennuyait profondément. Elle exécrait plus que tout se mêler à la foule, mais force était de constater que, dorénavant, elle n'avait plus le choix. Elle passait la plupart de son temps en ermitage, travaillant dans les ténèbres si chaleureuses de son bureau, alors, lorsque le moment venait d'en sortir et de faire preuve d'une quelconque sociabilité, la jeune femme perdait tous ses repères. Elle en devenait profondément acariâte, et se contentait de discuter avec une minorité de personnes qu'elle estimait influentes, tout en sirotant un verre de champagne, car s'il y avait bien une chose qui valait la peine pour elle de quitter son antre, c'était l'alcool qui coulait en général à flots.

    Perdue dans ses sombres pensées, Florinda ne se rendit pas même compte qu'elle était arrivée à destination. A travers les fenêtres de la bâtisse filtrait une douce lumière. Un charmant accueil qui n'annonçait rien de bon, selon elle. Quelques flocons d'une blancheur immaculée s'abattaient désormais sur la capitale. La jeune femme tendit les mains, tandis que ce qui ressemblait à de la poussière d'étoile vint s'écraser au creux de ses paumes, se transformant en gouttes d'eau translucide. Ce spectacle lui arracha malgré elle un sourire à peine perceptible. De la nostalgie, sans doute. Il neigeait si souvent, à Drachma ... Profitant encore un peu de la beauté du paysage, elle s'adossa à un mur glacé afin de fumer une dernière cigarette avant le désastre, tout en maugréant intérieurement. Cette soirée sera comme toutes les autres, prévisible, et particulièrement harassante. Les femmes seront là à cancaner de façon intempestive, à s'échanger ragot sur ragot, vêtues de leurs robes trop échancrées, et maquillées à outrance. Les hommes leur feront la cour, gauches et maladroits, et les inviteront à danser d'une voix tremblante. Et, au sein de cette joyeuse cacophonie, Florinda Volonski tâchera de rester en retrait de cette peuplade insignifiante. Comme toujours. Du moins, elle le pensait avec une certaine certitude. Sa cigarette terminée, elle se redressa avec toute la mauvaise volonté du monde, et se présenta au vigile qui gardait l'entrée avec un sérieux à toute épreuve. Apparemment, ils n'avaient pas lésiné sur les moyens pour assurer une sécurité optimale durant la soirée. Cela n'enthousiasma pas plus la dirigeante de la Red Corporation, que l'on fit entrer sans en être prié. S'engouffrant au final dans la pièce, elle déposa son imperméable sur un porte-manteaux prévu à cet effet, et jeta un regard morne aux individus déjà présents. Certains qu'elle n'avait jamais vu de sa triste vie, ou du moins, dont elle ne se rappelait pas. Une enfant, également. Dieu savait qu'elle avait toujours furieusement méprisé les enfants ... Et enfin, Ayame Hasashi, sa toute récente recrue dans la fleur de l'âge. Elle daigna tout juste lui adresser un signe de tête en guise de salut, avant de s'éloigner avec un dédain à toute épreuve. Son aura était noire d'un mépris indicible. Cynique, elle se dit fatalement que cette soirée allait être pour elle un véritable calvaire. Pourquoi était-elle venue, déjà ?
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Clothilde Laysawer
Alchimiste Médecin Général des Armées

Clothilde Laysawer


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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMer 22 Déc - 20:31

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Une chétive lueur embrasait le reflet déjà brûlant de l’Alchimiste de soin dont les courbes corporelles moulées dans une étoffe saumonée se déhanchaient au rythme d’une mélodie que murmurait la demoiselle. La valse de ses doigts finalisait de nouer de longs rubans buddleia situés aux extrémités de ses tempes, avant d’emprunter une paire de boucles d’oreille en perles noires afin de les épingler sur ses lobes d’oreilles. Deux gants en dain furent ensuite enfilés le long des poignets de Clothilde, ainsi qu’un tour de cou de couleur chair entrelacé autour de sa nuque. Le minois du médecin s’avança davantage vers le miroir, un rouge-à-lèvre coulissant sensuellement le long de ses lèvres avant de s'embobiner pour rejoindre le creux de son tube. Se poursuivit ensuite une minutieuse séance d’artifice de séduction dans laquelle Clothilde orna ses yeux d’ébène mascara charnu, allongeant ses paupières de gracieux cils de biche. Cette session s’acheva par un nuage de blush délicatement appliqué sur ses pommettes.
Une fois satisfaite, la jeune femme entreprit de poser sous diverses attitudes vis-à-vis de la glace afin de juger de son charisme. Autant dire qu’elle avait mis toutes les chances de son coté et ne manquerait de passer inaperçu avec un corsage aussi solennel. Elle n’ignorait pas sa réputation de croqueuse d’hommes, une rumeur bien véridique. Autant appeler les choses telles elles le sont, elle assumait parfaitement son rôle tant qu’elle ne causait de tort à autrui. D’ailleurs, elle espérait bien séduire quelques personnes haut gradées au milieu de cette soirée qui s’annonçait festive. Non pour jouir de leur rang mais évidemment bien parce qu’ils existaient de beau spécimens parmi ce domaine. Un poil superficielle, elle l’admettait, mais elle ne recherchait pas en cette cérémonie l’Amour avec un grand A.
La jouvencelle agrippa son fidèle sac à main qu’elle arma sur son épaule, puis, chéra la porte d’entrée de sa pharmacie qui se tue dans un dernier carillon de clochette indispensable pour alerter les clients de la boutique.
Bien que pourvue d’un véhicule de service, elle préféra se rendre à pied à l’endroit de la fête, cheminant sous la tutelle du clair de lune qui éclairait le sentier, aidé par les nombreux lampadaires de la ville disposés de façon parallèle et équilatérale le long de la rue. De loin, on pouvait ouïr la musique résultant du lieu de rendez-vous, en plus des éclairages dispersés aux alentours.
Quant elle parvint au seuil de l’événement, elle se fit naturellement contrôlée par des vigiles qui se permirent d’identifier son invitation, sur les ordres de l’armée. Cela paraissait bien logique, il y aurait au sein de cette petite soirée quelques haut placés potentiellement victimes d’attaques extérieures. Ce n’est que lorsqu’un des sentinelles lui remit son assignation en se souhaitant mutuellement « une bonne soirée » qu’elle intervint dans l’enceinte du bâtiment.
Déjà une foule se cumulait au cœur du hall, buvant et mangeant comme tout bon-vivant, discutant et débattant dans un immense charabia sonore, accompagné par l’orchestre campé sur un accoudoir. Un copieux buffet se dressait au centre de la pièce, permettant ainsi l’accessibilité à tous, où les plus gourmands se ruaient avec appétit sur les convives qui ne tardèrent pas à disparaître. Un steward proposa de petits canapés crémeux et frais arrangés sur un plateau d’argent à la nouvelle arrivée, qui se saisit d’une friande à la ganache saveur saumon.
Clothilde choisit de commencer à dialoguer avec les invités pour faire plus ample connaissance avec les civils ou les militaires d’Amestris. Elle accosta une jeune demoiselle blonde ravissante dans sa fatale tenue vestimentaire vermillon assez charnelle, lui épousant voluptueusement ses rondeurs. A ses cotés, l'impitoyable Colonel Aisya Jasdero, dont les rumeurs circulaient comme quoi cet officier était terriblement craint par ses subordonnées pour son caractère déterminé et impardonnable. Cependant, cela ne l’avait pas empêché de se vêtir de manière féminine au milieu de ce gala. L’Alchimiste de soin entreprit une courte révérence envers le lieutenant, avant de saluer la blondine d’un chaleureux sourire :


« La fête semble bien se dérouler jusqu’à présent. Je viens d’arriver, je me prénomme Clothilde Laysawer. Et vous ? » Adressa-t-elle en gobant le petit four toujours présent dans sa paume de main.
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Maze
Amestrien centenaire

Maze


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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeJeu 23 Déc - 6:27

Scar avait trouvé refuge pendant l’hiver dans un village, ou plutôt un regroupement d’Ishbal réfugiés. Le village se situe à l’écart de la capitale et forcément il était très surveillé. Pour leur sécurité qu’ils disaient.
Bien accueillit, Scar paya le service que lui rendait le village en la cachant par des cours dispensés. En effet, il est le seul du village à avoir reçu une éducation en plus de la religion. Il dispensa des cours donc aux jeunes durant toute la première partie de l’hiver.
Scar avait rapidement repéré les tours de gardes et était sur de pouvoir s’enfuir sans dommages en cas de problèmes. Pourtant, ce jour semblait différent : il y avait moins de gardes, et ceux présent jouaient plus qu’ils ne surveillaient. C’est le chef du village qui expliqua à Scar : Noël approche.
Il prit alors ses affaires et quitta à contre cœur malgré tout le village. Qui disait fête, disait rassemblement, et forcément les alchimistes aussi. C’était une occasion pour en tuer un facilement.

Arrivé en ville à pied, il se faufila parmi les joyeux citoyens. De loin, il vît la salle réservée aux alchimistes. Il était arrivé tôt il lui sembla, car les serveurs s’activaient encore. La sécurité dissuada l’Ishbal d’entrer par la porte de devant, il essaya alors tout naturellement à l’arrière. Il fût alors attrapa par le col de sa veste par un homme immense, plus grand et plus imposant que lui avec un tour de taille tout aussi impressionnant.
-« C’est à cette heure qu’on arrive touriste ! J’allais justement te chercher directement dans les bras de ta mère ! Va te changer misérable commis ! «
C’est ainsi que Scar entra dans le bâtiment, en temps que commis de cuisine. Le géant, George, était le chef cuisinier et jouait sa carrière. Il était donc toujours sur les talons de toute l’équipe à hurler ses ordres et à postillonner sur les jeunes.
Scar, une fois changé, s’occupa des taches que les jeunes, un peu trop chétifs, ne pouvait accomplir. A lui donc les marmites géantes où lui suivait la recette écrite sur des post-It. Bien sur, il n’oublia pas son objectif principal, mais il se dit que se fondre dans la masse faisait partit de son plan.

Scar se décida à demander au chef de cuisine, George, de changer de poste et d’aller au service dans la salle car les nouvelles recrues croulaient sous les plats. D’un grognement, Georges donna son accord et Scar se changea de nouveau en serveur.

Il entra donc dans la salle déjà bien remplie avec deux plateaux immenses dans les bras. Les autres serveurs, soulagés, passèrent au service des boissons. Pendant qu’il servait, Scar sentit monter la pression car il commençait à avoir beaucoup d’alchimistes dans la salle et aussi beaucoup de sécurité. Il allait surement devoir la jouer discret pendant la soirée et les surprendre sur le chemin du retour, ivres et fatigués.
C’est pendant qu’il échafaudait son plan qu’il arriva à une table pour la remplir en pains surprises qu’il reconnu des alchimistes. Il pria pour se faire discret. En effet, il semble que l’alchimiste de foudre était présent et elle pouvait facilement le reconnaitre surtout à cause de leurs précédentes rencontres. Il reconnu également la femme aux yeux verts comme alchimiste et une autre femme civile qu’il avait déjà rencontré.

Scar battit alors discrètement en retraite de peur d’être reconnu et de foutre sa couverture en l’air.
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Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeJeu 23 Déc - 8:52

Greed avait eut vent d'une certaine fête qui se tiendrait au cœur de Central en cette nuit gracieusement sombre, et dénuée d'étoiles, à tel point que ce petit Pride, serait incapable de sortir le bout de ses membres acérés. Depuis quelques jours, il était difficile de marcher dans les rues de la capitale Amestrienne sans entendre parler de cette fête, que ce soit par la bouche des vieilles pies luxuriantes qui jacassaient devant les vitrines, ou d'hommes d'affaires qui circulaient par paires et se panachaient déjà de multiples conquêtes. Mais qu'était-il d'une réception démunie de la présence de l'Avarice personnifiée ? Il était tout simplement impossible qu'il n'y participe pas. Après tout, il se devait de commencer à connaitre les visages de ses adversaires potentiels, qui seraient sans doute présents lors de ce drôle d'évènement qu'était la célébration de noël, une fête donc l'homonculus connaissait au moins les bases : rendre heureux quelqu'un qui nous est cher.

A cette pensée, Greed frémit et sourcilla étrangement, rendre heureux ? Pourquoi attendre un tel moment pour vouloir faire plaisir à quelqu'un ? Mais d'un autre côté, il n'allait sans doute pas reprocher à toutes ses chaleureuses familles humaines de passer un bon moment ensemble, autour d'un repas, rythmé par des dons échangés. Qui était-il pour critiquer ce qu'il n'a jamais pu connaître. De même, Greed savait pertinemment qu'Amestris connaissait à présent, son long crépuscule, il fallait bien laisser toute cette joie où elle était, et peut être même en profiter pendant qu'il était encore possible, avant que certains y mettent leur grain de sel, pensa-t-il finalement tout en regardant le sol d'un air hautain et provocateur.

Les mains cloitrées dans ses poches, il décida donc de s'inviter à cet évènement, et c'est avec un pas assuré, le sourire cupide aux lèvres, qu'il arriva finalement devant les portes de la salle, imaginant déjà son entrée en scène parmi l'élite des Amestriens. Son petit rêve s'écroula lorsqu'il vit que la porte d'entrée était gardée par au moins six gorilles. Bien qu'il n'aurait aucun mal à s'en défaire, l'enjeu était trop important pour entrer à l'aide d'une stratégie quelque peu agressive. D'un air décontracté il s'avança, et fut interpelé par l'un des portiers, qui lui demanda son identité. Ceci donné, l'avis négatif du vigile se fit entendre.
« Mon nom n'est pas inscrit ? Bordel, je fais forcément partie des invités d'honneur pourtant, regarde bien ! » l'homme de l'entrée prit un air dubitatif et s'exécuta à regarder une seconde fois sa feuille de plus près. Sans succès, il lui recommanda se rebrousser chemin, sous les regards de ses compagnons.

Vexé, Greed s'apprêta à employer la méthode brute, avant que son acolyte ne l'interpelle.
« Hoy tu vouloir entrer là dedans compagnon ? Je te dire que c'est vraiment pas mal, j'y suis allé l'an dernier. » avoua le Xénois, un sourire provocateur affiché aux lèvres.
« C'est sensé m'aider sale gosse ? Tu me donnes surtout l'envie de démembrer ses abrutis pour entrer. » répliqua agressivement l'homonculus.
« Je connais autre moyen pour entrer. Tu me laisse la place ? »
« Mmmm... mouais, je suppose que tu as tes conditions ? »
« Je veux manger... Tu n'y pense jamais et j'avoir très faim ! Et je voudrais passer partie de la soirée aussi. » râla le prince de Xing. Après mûre réflexion, Greed acquiesça.
« Bon, accordé, mais ton plan à intérêt à marcher. » dit-il finalement à son co-locataire, qui n'offrit comme réponse qu'un sourire fier et assuré.

Lin fit le tour du bâtiment, avant de tomber enfin sur la porte de service, où entraient une multitude de serveurs et autres employés. Il écarquilla les yeux lorsqu'il vit un personnage étrangement familier, qu'il identifia à ce certain Scar, qu'il avait rencontré il y a pas mal de temps maintenant. Mais il hocha la tête, pensant qu'une telle choses était impossible, il dut tout simplement rêver. Voyant qu'un autre gardien faisait obstacle, Lin observa attentivement le mur du bâtiment devant lequel il était. Il vit une fenêtre entre-ouverte à une certaine hauteur. Il ricana donc, et escalada sans mal la paroi, avant de pouvoir passer sa main derrière la vitre, et de déloger le verrou. Le Xénois passa son corps à travers la petite ouverture, et se retrouva dans des lieux, ressemblants étrangement à des toilettes. Avant même qu'il ne pu établir une certaine remarque, Greed reprit le contrôle du corps.

« Héhé, merci gamin tu auras droit à ton tour de garde tout à l'heure. » annonça l'Avarice, fier de son entrée furtive. Et alors qu'il s'avança pour sortir, il fut prit d'une envie, mais s'étonna cependant.
« Euh ? Ben, pourquoi il y a pas de... »
Et sans pouvoir finir sa phrase, une épaisse main criblée de bagues se figea sur son épaule, appartenant à une femme relativement âgée d'une corpulence impressionnante et d'une hauteur prodigieuse, entièrement garnie de bijoux, peinturlurée de lourdes doses de maquillages et aspergée d'un parfum dont l'homonculus n'oserait pas connaitre l'origine.
« Tu te serais pas trompé de toilette mon petit chou ? » dit-elle avec un sourire horriblement dragueur, accompagné d'une tentative plus que ratée de sensualité. Prit d'une sueur froide, la plus grande de sa vie d'ailleurs, Greed fut terrifié, et se dégagea rapidement pour sortir de la salle des toilettes, claquant la porte, et se postant derrière. Ceci fait, il expira à souffle coupé, comme si il venait d'affronter le pire de ces cauchemars.
« Enfoiré de gosse, tu me le paiera... » dit-il finalement, tentant de calmer son cœur encore apeuré.

C'est ainsi, encore tremblant, que Greed s'avança dans la salle, remettant tout de même en place ses vêtements qui feraient de toute manière bien l'affaire pour une réception de ce genre. Et entama la soirée qui promettait d'être mouvementée.


Petit rappel de son accoutrement, image trouvée sur Devianart, dont l'auteur figure sur le lien.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeVen 24 Déc - 14:09

Spoiler:
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Un bal, alors..?

N’ayant pas été présent l’année dernière -et il n’avait pas regretté, vu le grabuge encouru-, Roy était en train d’enfiler une tenue pour fêter. Les raisons pourquoi il venait étaient :

    - Il venait de se faire annuler un rendez-vous et il avait envie de sortir…
    - Il n’avait personne avec qui il pouvait fêter. L’espace d’un instant il avait pensé à Riza, mais le Colonel se désista à discuter avec elle, en plus il aurait sûrement des tas de taquineries dont il se passerait bien…


Mais il restait bien beaucoup d’arguments pourquoi il ne voulait pas y aller, en dehors du grabuge causé précédemment, ce serait une bonne partie du personnel de l’armée qui irait et les buts premiers de Roy n’était pas nécessairement de festoyer en présence du Généralissime… C’est donc avec un air neutre que le jeune homme enfila une chemise blanche légèrement ajustée ainsi qu’un pantalon noir accompagné d’une ceinture unie. Ses chaussures bien cirées d’un sombre brun virant écarlate ne faisaient aucun bruit lorsque Roy marchait sur les trottoirs balayés par la neige environnante. L’Alchimiste d’État se surprit à admirer le paysage en souriant pendant qu’il se rendait jusqu’à la Salle de Bal, où la musique festive battait son plein.

Les cheveux coiffés malgré quelques couettes rebelles sur l’avant, Roy alla porter son manteau gris ainsi que son chapeau à un vestiaire puis prit place dans la foule. Il remarqua les tenues originales de certains et fut étonné de voir que certaines personnes qu’il connaissait pouvaient être… surprenantes en dehors du travail. Il soupira en se dirigeant vers une table servant du punch, il regarda légèrement aux alentours, mais aucune trace pour l’instant de son équipe.

Le Colonel remarqua un homme qui ne semblait pas venir d’Amestris… il avait les yeux bridés et des manières différentes des autres par moments. Il décida de le garder légèrement à l’œil, mais il faisait confiance à la sécurité. Ce n’était pas inconnu que quelqu’un amène une personne en tant qu’invité et qu’on le laisse passer. Mais son attention se fit plus forte sur une femme dont la tenue verte lui rappelait vaguement quelqu’un… par contre il se ressaisit, car l’heure était aux festivités et non à l’enquête. Noël était l’un des rares moments où Roy pouvait enfin relaxer sans avoir une tonne de paperasse et de travail.

En homme qu’il était, le Militaire ne put s’empêcher de remarquer l’Alchimiste d’État en Soins -surnommée assez explicitement il fallait dire-. C’est en se grattant le côté de la tête que Roy se dit qu’il devrait peut-être arrêter de comparer les robes des femmes ce soir…
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeLun 27 Déc - 3:03

Noël. Une fête fort sympathique qu’on attends tous avec impatience, n’est-ce pas? Non. Pas le moindre du monde. Pas pour Berwald du moins. Premièrement cette idée qu’ont les gens à se bousculer dans les magasins comme des déchainés pour avoir les meilleurs cadeaux ou encore se chamailler pour la dernière culotte à rabais? Ensuite il y a toute cette idée de dépense et de famille qui tourmente cette fête jusqu’à la moelle. Pour sa part il se ramassait habituellement seul ou avec Hana à faire des petites tâche habituelles et permettre à sa petite boule de poil de partager son repas au lieu de ses croquettes pour chien. Quoi qu’il le fait parfois même sans fêtes particulières. Alors noël ne fait pas grand différence pour ce militaire si on en oublie encore une fois que généralement il fait un gâteau qu’il ne peu cependant pas réellement partager, le sucre étant totalement interdit à son jeune ami sur quatre pattes. Enfin ne faisait aucune différence plutôt, puisque cette année quelque chose semblait vouloir changer. Oui, car il y avait cette année une fête de noël organiser pour les militaires, ce qui l’incluait donc par le fait même étant au sein de l’armée. Au début cela fût un refus catégorique de sa part et il ne voulut même pas en entendre parler davantage, cela l’énervait au plus haut point. En plus qu’il paraitrait qu’il y avait beaucoup d’invités cette année, à ce que tentait de lui dire Ryu au bureau. Ryu c’est l’homme à potins, alors bon, mais il lui avait expliqué rapidement, devant apparemment rejoindre un certain Daisuke. Mais le peu qu’il lui en avait expliqué lui avait fait dire non, un non qui se voulait sans retour.

Seul dans sa maison, cependant, Berwald n’eut d’autre choix que de se décider d’aller à cette fête. Les raisons étaient nombreuses. Entre autre la solitude dont faisait preuve sa maison sans la présence de sa femme. Parlons-en de sa femme! Pourquoi la laisser se promener ça et là entre toutes ces mains hostiles qui auraient tôt fait de l’emmener sur la piste de dance. Ça ou encore le kidnapper. Après tout il était fragile et délicat ce pauvre Andrew et il était de son devoir de s’en occuper. Car oui, tout réfléchit, Andrew est dans l’armée et surement qu’il s’y présenterait, pour se détendre ou améliorer ses connaissance au travail, car ça aussi c’est important. Non, non, hors de question qu’il y aille pour lui jouer dans le dos. Il ne ferais pas ça, non? C’est les autres qui ont des regards sur sa femme, et heureusement qu’il sera là pour empêcher ce qui pourrait s’avérer être regrettable pour eux. Ensuite il y avait aussi la raison qu’il n’avait pas envie de faire à manger aujourd’hui. Et oui, le choc, lui qui fait tout chez lui, manger, ménage, réparation, sans se plaindre n’a aucune envie de faire à manger. Pour une fois, il préfèrerait se servir dans un buffet. On ne peut pas réellement le blâmer; Qui n’a jamais fait ça? Quoi que se connaissant, la moindre parcelle de nourriture le moindrement pas à son goût là-bas et il se ramasserait en cuisine à vouloir régler ce détail pour le moins gênant. Et oui, il aimait que les choses soient faite à son goût, surtout en matière de cuisine.

C’est pourquoi, ayant finalement décider de se présenter, il prit une bonne douche avant de se diriger vers sa chambre pour revêtir un habit tout simple noir et blanc. Oui, oui, ce genre de complet banal que l’on sort si peu de son garde-robe, avec des lunettes et non pas ces horreurs nommées lentilles que certains se font une joie de mettre lors de soirées dites chic. Hana sur les talons, celui-ci sautait tout autour, semblant comprendre qu’il allait être laissé seul et désapprouvant totalement cette idée. Déjà qu’il devait s’occuper alors qu’il travaillait, hors de question d’être seul pour le temps des fêtes! Soupirant, Berwald décida donc de l’emmener et lui mis doucement un petit chapeau rouge sur la tête, chapeau de noël que le chien adopta sur le champ. Il était mignon ainsi accoutrer, puis ça restait dans l’esprit des fêtes, personne ne pourrait le lui reprocher. Il sortit donc une fois prêt, se dirigeant vers l’endroit. Le froid ne sembla pas le déranger outre mesure en dépit qu’il avait les cheveux encore quelque peu trempés, ce qui n’était pas le cas de son animal de compagnie qui ne supportait pas aussi bien le froid, aussi du-t-il le prendre dans ses bras pour le chemin vers la fête.
Arriver tout près de l’endroit indiquer après avoir marcher un certain moment, n’habitant pas si loin que cela de l’endroit, il continua de marcher sur un pas assez rapide, qui s’avérait à être son rythme pourtant naturel, du à sa grandeur assez impressionnante ce qui influence aussi la longueur des jambes. La musique ambiante que l’on entendait déjà l’irrita légèrement mais il continua cependant sur sa lancée, n’allant pas rebrousser pour si peu, déjà que Hana était geler et avait envie de rentrer au chaud. Berwald avança donc vers l’entrée de la salle prévue à cet effet avant de s’arrêter devant l’homme chargé de la liste qui lui lança un regard rempli de joies et de bonnes intentions comme il se le doit lorsque l’on est portier pour une journée tel noël.

<< Votre nom monsieur? >>

L’homme était poli et courtois mais celui-ci se heurta à un silence digne des plus grands icebergs et un regard indéchiffrable s’approchant lui aussi au froid du grand Nord. Et pourtant ce n’était même pas voulu et il le réalisait encore moins si se n’est que par la réaction de l’homme. Berwald et son sens de la communication. À retravailler. Dire qu’il ne faisait que se dire qu’il devrait lui répondre clairement, cela ressemblait plus à un regard disant ‘dégage, laisse-moi passer!’.

<< B’wald ‘xford
- Pardon? >>

Il y a surement pire qu’un regard aussi froid qu’un iceberg, mais aucun mot pour le décrire, et le pauvre homme l’apprit à ses dépens. Déjà qu’il n’aimait pas se répéter. Il ne fit que lui sortir sa carte, en ayant déjà assez de cette discussion et celui-ci le laissa passer, hésitant pour le chien mais préférant ne pas avoir une seconde fois à parler avec le militaire. Celui-ci rentra donc sans se faire prier, un minimum énerver par ce qui venait de se produire, sans oublier la buée qui se forma sur le champ dans ses lunettes du au changement radical de froid-chaud. Il du donc se retirer immédiatement en se rangeant sur le côté, ne voyant plus grand-chose et laissant Hana par terre à ses côtés. Il prit doucement un petit mouchoir qu’il avait mis dans ses poches justement à cet effet et enleva doucement la buée pendant que son petit chien jouait avec ses laçait sans subir aucun mécontentement quelconque de la part de son maitre.
Lunettes finalement remise à leur emplacement, soit sur le nez de Berwald, il lança un regard circulaire dans la salle déjà bien rempli. Des visages familière, d’autre moins, mais pas celui rechercher par le pauvre militaire se sentant un peu étouffer par la foule de personnes autour. La question ne se pose même pas, bien évidemment que Berwald cherchait Andrew Loxley sous autre pseudonyme ‘femme’. Il devait au moins le repérer au plus vite, pour au moins vérifier que tout allait bien pour lui, minimum. Oui, minimum, car même si tout semblait bien aller, on est jamais trop prudent. Pauvre Andrew, il ne s’en sortira pas à si bon compte… Un Berwald qui se transformerait l’espace d’une soirée en pot de colle/espion/garde du corps sans compter le fait qu’il le prends pour sa femme. Car non malheureusement il ne blague pas.

Hana partit soudainement sans même lui laisser le temps de réagir, quoi que dans les faits de nature il n’aurait pas fait grand-chose sauf lui lancer un regard qui l’aurait fait oublier l’idée de s’éloigner de lui. Enfin, il partit comme cela, tout simplement, se dirigeant à toute vitesse dans la foule de gens qu’il y avait déjà. Ce n’était pas dans ses habitudes, étant plutôt du style à rester près de son maître et étant un chien assez calme. Soit c’est la nourriture qui l’avait ainsi attirer, soit il avait eu une soudaine envie d’aller à la rencontre de quelqu’un qu’il avait vu ou renifler. Quoi que se soit, il allait devoir le retrouver. Ce chien comptait beaucoup pour Berwald, presque autant que sa femme, et il ne supporterait pas qu’il lui arrive quelque chose ou que quelqu’un le blesse par accident. Oh, ou bien qu’on le prenne pour un en-cas. Cela semble très peu probable, certes, mais si elle s’aventurait en cuisine? Ou encore si quelqu’un ici avait un penchant pour la nourriture dites étrangères tels les chiens? Oh non, jamais Hanatamago ne finirait en croquetttes! S’énervant un peu, il marcha donc dans cette foule de monde à la recherche de la boule de poil blanche portant un chapeau rouge. Cela ne devait pas être si compliquer à apercevoir, non? Enfin si on oubliait que pour se faire l’on devait regarder au sol avec des lunettes et ne pas se laisser distraire par les pieds se baladant ça et là et encore moins foncer dans les autres personnes. De quoi en faire un film de mission impossible. Et ouais.
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeLun 27 Déc - 17:53

"Non, je n'y vais pas". Ce fut la première chose que se dit Andrew quand il apprit qu'un bal serait organisé par l'armée pour célébrer Noël cette année. Il s'était toujours arrangé pour ne pas y aller, quand il y en avait un. Ne demandez surtout pas pourquoi, lui-même ne sait pas vraiment. Bon, en fait... Première raison, il ne sait pas danser. Deuxième raison, est-ce qu'il pourrait bien trouver une cavalière de la même taille ou plus petite que lui ? Avouez-le, ce n'est pas pratique de danser quand sa cavalière est plus grande que vous. Troisième raison, rejoignant la deuxième, est-ce que de toute façon il se trouverait une cavalière ? Quatrième raison, il n'aime pas la foule. Oui il est délicat, mais c'est comme ça.

Et pourtant, au final, il est maintenant devant les portes de la Salle de Bal de Central, sur son trente-et-un. Ses blessures ne lui permettaient peut-être pas ça, mais bon... La tenue était d'ailleurs toute simple. Smoking noir, chemise blanche en dessous, cravate noire, pantalon et chaussures de la même couleur sombre. En somme, comme beaucoup d'autres hommes. Il avait d'ailleurs veillé à cela : être comme les autres pour se fondre dans la masse. C'était toujours ce qu'il avait fait de mieux, de toute façon.

Finalement, il se décida à entrer. Le jeune homme se posta vers l'entrée, contre le mur. Autant ne pas plonger dans la foule, ne soyons pas fous, franchement. Seulement, au milieu des jambes et des pieds des participants au bal, il lui semblait avoir vu... Un chien ? La sécurité avait laissé passer un animal ? Bah tiens, on aura tout vu. Andrew tourna rapidement son regard vers d'autres personnes, essayant de reconnaître des visages familiers. A part son colonel, Aisya Jasdero, un de ses coéquipiers, l'éternel rival de l'Alchimiste de Foudre, Roy Mustang, et un serveur qui se démarquait un peu des autres, sans qu'Andrew sache vraiment pourquoi, il ne connaissait personne d'autre.

Au milieu de l'amas de personnes, quelques chose attira son regard. Une longue chevelure blonde familière. Il plissa légèrement les yeux, fouillant dans sa mémoire. Un nom traversa son esprit : Eliana. Il s'apprêtait à s'approcher d'elle, elle lui devait des explications depuis un moment ! Et puis, même, il s'était quand même inquiété un peu pour elle. Il pouvait presque la considérer comme une amie. Seulement, à peine eut-il fait un pas que la jeune femme avait déjà disparu entre les gens. Andrew soupira, et s'adossa une nouvelle fois au mur. Il aurait sûrement l'occasion de la revoir pendant cette soirée, et avoir le temps de lui poser les questions qui lui brûlaient la langue...
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeSam 1 Jan - 19:56

Devant le miroir, Kira plaçait ses cheveux de façon à ce qu’ils ne la dérange pas durant le bal. Dans sa tête, Hana souriait à pleine dans d’avoir réussir à la convaincre de s’y rendre. Soupirant, Kira replaça pour la centième fois une mèche de cheveux. Abandonnant finalement, elle commença à enfiler la robe que Hana et elle avait choisit. Elle avait insister pendant des heures, argument sur argument pour pouvoir dire son mot dans le choix.

La robe était d’un rouge vif serré pour le corsage et ample pour la jupe. Elle avait enroulé autour de ses bras un léger voile de la même couleur. La robe avait des bretelles larges qui la retenait juste au debut de sa poitrine. Kira avait aussi décoré son cou avec un petit collier qui fesait à la base de son cou, décoré d’un petite Pierre rouge rubis avec des reflets noirs. Une fois terminé, Kira retourna s’occuper de ses cheveux. Aujourd’hui plus que d’habitude ses cheveux presque mauves avaient pris une teinte tirant plus sur le brun. Résignée, elle demanda à son frère Kye de bien vouloir s’occuper de ses cheveux étant meilleur coiffeur qu’elle.
-Tu est sûr et certain de ne pas vouloir venir?
-Sûr. Je risque, un, de me perdre, et deuxièmement, je n’ai pas le droit de laisser mes félins tout seul dans l’immeuble et ils sont non-autorisés à la soirée.
-*soupir* Bon, dommage. Mais avec un peu de chance, Hana va prendre ma place et je vais pouvoir dormir tout le long.
-Paresseuse.
-Et heureuse de l’être. Bientôt fini???
-Encore deux petites secondes. Et voilà. Terminé. Je vous souhaite de bien vous amuser.
Sans répondre, Kira se tourna vers le miroir pour observer le travail de son frère. Quelques mèches du devant de sa tête avaient été tirées en une multitude de petite tresses, se rejoignant derrière pour en former une grande. Le reste de ses cheveux étaient rester lousse avec quelques petites tresses aussi. Sans plus tarder, Kira termina de se préparer en se maquillant. Pour se faire, elle accepta de suivre les conseils d’Hana, qui s’occupait habituellement de se détail. Inutile à l’avis de Kira. Ombre à paupière, blush, brillant à lèvre et le tour fut joué.
*-Il est absolument certain que jamais je ne sortirais comme cela les jours normaux.*
*-Pourtant on est très jolies Kira.*
-Trop de euh… Je sais pas trop quoi, mais c'est trop.
Avec le rire d’Hana en fond sonore, Kira se dirigea vers l’entrée et enfila les chaussons qu’elle avait choisis. Elle avait dû accepter qu’Hana s’achete deux vêtements au prix de son choix, qui sont souvent exorbitants, pour qu’elle n’ait pas à porter des talons hauts. Avec un dernier soupir, elle sortit dehors et se dirigea vers l’endroit où avait lieu le bal.
*-Le même que l’année dernière. Tu crois que celui-ci va être plus amusant? Peut-être qu’il y aura encore la Mère Noël et le Père Noël!! Et l’on pourra peut-être revoir Éliana.*
*-La seule chose qui soit sûre, ces qu’il va falloir faire attention, apparemment, la sécuritée est beaucoup plus renforcée que l’année dernière.*
Sans même porter attention à ce qu’avait dit Kira, Hana continua à faire des speculations sur ce qui pourrait avoir lieu au bal.
*-Presque arrivée. Pitié, faites qu’Hana prenne le contrôle. Pitié!!*

Kira n’eut malheureusement pas le plaisir de voir son souhait se réaliser, car c'est elle qui du s’annoncer au garde à l’entrée. C’est sans se presser qu’elle entra dans la salle. Elle se mêla sans problème au gens qui étaient plutôt nombreux. Elle écouta quelques conversations sans en trouver une seule interessante. Les dernier potins de la ville n’étaient pas son sujet de conversation. C'est en promenant son regard dans la salle que’elle entrevis une robe de mère Noël ainsi qu’une jeune fille aux cheveux blonds. Espèrant ne pas se tromper, elle se dirigea sans plus tarder vers elles. Elle évita sans mal les gens qui pensaient qu’ils pouvaient reculer et avancer à leur bon plaisir, sans penser qu’il y avait peut-être quelqu’un derrière eux.
-Autre raison pour ne pas venir.
-Arrêter de râler, tu n’as aucun mal à les éviter.
Soupirant pour la énième fois depuis le debut de la soirée, elle continua à avancer vers la seule personne qu’elle connaissait dans la ville.
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeDim 2 Jan - 6:56

Dans les profondeur des terres, Harvek avait entendu parler d'un étrange rassemblement d'humain, pourquoi ne pas aller y jeter un coup d'oeil furtif, histoire de s'informer un peut plus sur leurs actions, leurs stratégie soit-distante efficace. Lorsqu'il entendait ces bêtise Harvek ne pouvait s’empêcher de rire en sachant que les humains tentaient de les contrer, c'était courageux de leur part. Mais Harvek n'éprouvait aucun respect envers les humains, donc autant les espionne pendant ceux-ci ne le connaissaient pas encore, il n'y avait donc aucun problème à prendre quelque nouvelle de ces créature sans la moindre importance, à part nutritionnelle.

Harvek était à vrais dire d'humeur joyeuse, il avait donc pensé qu'il n'aurait aucun mal à se faire passer pour un humain pendant cette soirée qui semblait déjà animé vus le raffut que faisaient les humains. L'homonculus ordonna à ses insectes de rester tranquille à l'écart de la salle de bal, cela pourrait éveiller les soupçons, et le but était de rester un minimum discret dans les lieux, se faire repérer ne serait pas de bonne augure pour lui, même si ces humains n'avait aucune chance de le tuer à vrais dire, comment une seule de ces créatures avait une chance de vaincre l'un d'entre eux? aucune, Harvek était persuadé qu'un humain ne pouvait que trouver la défaite auprès d'un homonculus. L'odeur des humains se mêlait à l'odeur des mets qu'ils avaient mit sur les table, et de l'alcool, si bien qu'Harvek du admettre qu'il savait s'offrir des moment de farandole, mais c'était d'une importance amoindris, après tout qu'est-ce que les humains avait à faire des fêtes alors qu'ils avaient à se battre pour leur survie, c'était d'une stupidité absolue pour l'homonculus, ils n'avaient strictement aucune conscience de ce qui pouvait se tramer autour d'eux. C'est pourquoi les humains étaient si souvent méprisé des homonculus à vrais dire, leur capacité à s'amuser alors que leur existence est en danger, mais cela Harvek l'avait bien vus, et il se promettait qu’il n’aurait aucune pitié le jour venu.

Se décidant enfin Harvek sortit de l’obscurité et s'en allât doucement vers les lieux de festivité, la lumière se voyait de loin, l'odeur de la nourriture se faisait de plus en plus, et celle des humains aussi bien sur, c'était surtout cette odeur qu'Harvek suivait à la trace, l'homonculus insecte arrivant à quelque pas du bâtiment se permit d'entrer, les gardes devant la porte virent simplement un homme habillé comme un prince et ne dirent rien, Harvek pénétra dans le bâtiment sourire aux lèvres, sourire qu'il effaça aussitôt afin de n'éveiller aucun soupçon autour de lui, il y avait un monde incroyable, de nombreuse personne était la, des civils, des alchimiste, peut être même des chimères mais... Soudain Harvek sentit une odeur familière, celle d'un homonculus, mais ou ça? Il ne le voyait pas dans cette foule incroyable, en tout cas l'un des siens se rouvait quelque part dans cette salle, mais ou? Il finirait bien par le trouver dans cet endroit.

La-dessus Harvek resta assis sur une chaise dans un coin de salle, dans l’obscurité d'un rideau, son regard fouillant la pièce et ses oreille écoutant attentivement si quelqu'un pouvait dire quelque chose d’intéressant.
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMer 12 Jan - 15:29

*Je m'ennuie. Tudieu, c'que j'm'ennuie...*

Léthéo voyait les groupes de connaissances se former. De loin. Elle était allée se chercher un second verre de vin. A ce rythme là, elle risquait de faire des bêtises durant la soirée... A moins qu'elle ne s'en aille avant la fin. Ce qui, vu le degré d'ennui auquel la confrontait la fête, risquait fort de se produire.
Elle soupira.
Certaines personnes de l'un des groupes ne lui étaient pas inconnues. La jolie blonde, par exemple. La militaire sentait qu'elle avait quelque chose à lui faire payer, mais quoi ?

*Bah, c'est sans doute sans importance* songea-t-elle en avalant un gorgée de vin.

Elle s'adossa plus confortablement au mur. La brune en robe de mère Noël lui disait quelque chose aussi... Une alchimiste d'état... Pas très net, en tout cas. Léthéo avait la bizarre envie de la mordre et de s'enfuir en courant.
Elle détourna la tête. Mordre une supérieur était sans aucun doute une mauvaise idée.
Elle laissa son regard voyager... Jusqu'à tomber sur l'un des serveurs. Celui là, elle le connaissait... Bien sur !
Certains passages de son aventure à Ishbal lui revinrent en pleine figure. Son arrivée ivre, leur fuite, l'éboulement, le combat, re-fuite...

C'était un criminel en fuite ! (Elle aussi mais bon...) Que faisait-il là ? Il allait se faire arrêter !
Il s'éloigna rapidement des tables et elle le suivit. Pourquoi faire ? Elle n'en savait trop rien. Qu'il lui explique la raison du combat entre lui et l'alchimiste ?
Les souvenirs lui revenaient avec plus de précision. Voilà pourquoi elle ne sentait pas la "mère Noël" du bal !
Bah. Il fallait qu'elle lui parle. Ne serait-ce que pour s'excuser de l'avoir gêné.
*D'avoir, moi, militaire, gêné un homme à tuer une alchimiste d'état. N'importe quoi...*
Et puis, c'était un moyen comme un autre de tromper l'ennui. Na. Silence, la petite voix !

Elle le rattrapa. Resta un instant sans savoir que faire, puis lui toucha l'épaule et demandant :

- Excusez moi... On se serait déjà pas croisés quelque part ?

Youhou ! Elle se sentit aussitôt ridicule. Cette phrase lui donnait l'impression de faire de la mauvaise drague. C'était stupide comme entrée en la matière !
Elle regarda l'ishbal balafré, espérant une réaction à peu près positive.
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeDim 16 Jan - 12:13

Il manquait quelque chose. Aisya ignorait quoi. Une personne, un bruit, un geste. Les trois survinrent en même temps. Une petite fille, son cri, un enlacement fugace. La colonel tressaillit. Tout son corps se raidit. Son regard était figé vers Richard qui lui, avait baissé les yeux vers la taille de l’alchimiste. La voix en question lui était étrangement familière, bien qu’elle ne soit pas du genre à fréquenter des enfants. Ç’aurait pu être un gamin quelconque ayant été attiré par la couleur de sa robe. Mais non, il avait fallu que ce soit cette enfant-là. Et, bien évidemment, elle n’était pas seule. Lorsqu’Aisya se résigna à contempler la face ronde et enjouée de Melyhanna, elle entendit la voix d’Ayame qui, de plus, faisait un compliment à son subordonné. Pour rien au monde, la semi-ishbale n’aurait manqué de voir la réaction de Richard qui fut à la hauteur de ses prédictions. Aussitôt que la blondinette eut fini sa phrase, son visage s’enflamma et il baissa les yeux vers l’enfant qui déjà, en avait fait sa nouvelle victime. Elle l’entraîna avec une force qu’on ne lui devinait pas, le soldat sur la piste de danse qui tentait par quelconques tours de passe-passe de cacher le rouge de ses joues. Aisya ne put s’empêcher de laisser échapper un ricanement et, s’autorisant enfin à bouger, elle se tourna vers Ayame qui, sans que cela ne l’étonne vraiment, se détachait de l’ensemble de la foule de par sa prestance et sa tenue vestimentaire. Aisya n’eut même pas à feindre l’étonnement, à croire qu’elle commençait à la connaître. Ou pas. L’alchimiste ne pourrait jamais se résoudre à penser cela. Que dirait-on d’elle si elle en connaissait plus sur ses ennemis que sur ses subordonnés ? En même temps, les autorités n’étaient pas les mieux placées pour lui reprocher quoique ce soit ; elles laissaient pénétrer dans une salle publique une criminelle. Aisya ne la dénoncerait pas, c’était devenu presqu’un principe. Elle ne manqua pas pourtant d’adresser un regard moqueur aux nombreux vigiles qui patrouillaient. Puis, tout en continuant de jeter un regard circulaire sur la salle, elle répondit à Ayame, avec un timbre qui s’approchait du grognement :

-« En espérant ou non que ce soit aussi explosif que l’année précédente. Tu n’as pas honte, Hasashi, d’engoncer ta gamine dans une robe aussi absurde ? »

Elle avait croisé les bras dans un geste désinvolte, jurant avec sa robe de mère Noël qui était au départ, un personnage doux et réconfortant. C’était comme si le Diable avait enfilé une toge d’ange et s’était fixé une auréole au-dessus du crâne. Elle n’avait pas plus sa place ici que l’ancienne tueuse à gages. Et pourtant, l’une et l’autre se tenaient dans cette salle éclairée de toute part. La pièce commençait à se remplir, et Aisya prit soin d’étudier chaque visage, seulement au cas où. Une femme aux formes généreuses s’approcha bientôt d’elles. Au départ, son visage ne lui dit rien. En fait, Aisya était impressionnée, et cette impression était relevée d’une pointe de dégoût, par la poitrine de l’invitée. Puis, lorsqu’elle se présenta, elle fit tout de suite le rapprochement. Commandant Laysawer, alchimiste en soins. Renommée pour son efficacité mais aussi pour son tableau de chasse. Bref, pas une personne avec qui l’alchimiste de foudre aimait s’attarder. Elle-même n’avait jamais touché à un cheveu de ses propres subordonnés et elle ne supporterait pas qu’une telle créature ne vienne semer la pagaille dans l’esprit innocent de ses soldats. Toutefois, elle n’allait pas se défiler si rapidement, de toute manière, Ayame ne lui en laisserait pas l’occasion. Elle décida donc de rester pour le moment en leur compagnie et s’en tint aux convenances :

-« Bonsoir, mademoiselle Laysawer. Je suis le colonel Aisya Jasdero. »

C’était décevant à voir. Même dans les plus féériques des soirées, Aisya s’attenait à se présenter selon l’ordre militaire. Elle s’abstint tout de même de faire le salut règlementaire mais pendant d’infimes secondes, ses doigts gantés de rouge la démangèrent. Elle se frotta frénétiquement les mains comme si elle désirait effacer son geste et son regard dévia pendant quelques secondes un peu plus loin dans la salle. C’était la totale. Tout d’abord, elle aperçut la silhouette robuste vêtue d’un uniforme de serveur. Elle aurait reconnu cette démarche entre mille : Scar était dans la place. Ainsi, même l’ennemi numéro un de Central avait réussi à s’immiscer dans cette soirée ? C’était un lieu de premier choix pour l’Ishbal qui voulait tuer tous les alchimistes d’état. Mais ce qui intrigua encore plus le colonel était qu’il n’allait plus être seul pour longtemps. En effet, une jeune femme s’approchait discrètement de lui. Son visage lui rappela une fois de plus quelqu’un. Mais sa mémoire capricieuse ne lui permit de dire de qui il s’agissait. Elle ne devait pas paraître trop surprise, mais sur le coup, ses yeux s’écarquillèrent. Elle ne craignait pas qu’Ayame s’en aperçoive, mais pour ce qu’il était de l’alchimiste en face d’elle, c’était plus problématique. Et puis, il y avait la demoiselle en vert qui allait attirer l’attention de l’homme à la cicatrice. Son attention allait revenir aux deux autres jeunes femmes qu’une nouvelle silhouette, bien plus sombre, apparut dans son champ de vision.

*Ils l’ont fait exprès ou quoi ?!* vociféra-t-elle intérieurement *Voilà que le Xinois fait des siennes ! Il n’a donc pas peur de se faire attraper ? En même temps, il est bien plus fort à présent … Je ne dois pas le laisser gambader ainsi ! Aux risques de me retrouver concernée également !*

Elle ne pouvait pas s’attarder. Il fallait qu’elle s’occupe au moins de l’un des deux. Etant donné que Lin était encore seul, elle jeta son dévolu sur lui. S’éclaircissant légèrement la voix, elle s’adressa à Ayame et Clothilde :

-« Loin de moi l’idée que je ne souhaite pas votre compagnie, je me dois de prendre congé de vous momentanément. »

Quelle tournure grotesque ! Elle eut l’audace de se moquer d’elle-même avant de s’éclipser. Elle évolua à travers la foule précipitamment et, une fois arrivée à la hauteur de l’homonculus, elle l’attrapa par la manche et, comme si elle était une maîtresse envoûtée par quelconque amant, elle l’attira loin des autres, se glissant derrière la scène. Une fois retirée de la vue de tous, elle le lâcha et, en le considérant de la tête au pied, elle grinça entre ses dents :

-« On peut savoir ce que nous vaut l’honneur de la visite d’un prince de Xing doublé d’un homonculus, en ces lieux publics ? »

Elle était agacée mais ne put s’empêcher d’arborer un sourire irrité. Aisya se sentait soudain plus à l’aise. Vraiment, la lumière ne lui convenait pas. L’épaisseur des rideaux empêchaient la lumière de filtrer. Il n’y avait que de l’ombre autour d’eux.
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeMer 19 Jan - 0:25

La salle se remplissait de plus en plus. Je jetais un coup d’œil pour m’assurer que Mely allait bien. Heureusement pour Richard, il s’occupait bien d’elle. En cas contraire, je me serais chargé de lui. Rien de bien méchant, seulement une bonne remise en place. Cependant, je savais qu’il allait bien prendre soin de la fillette. Je les observais donc, l’une dansant joyeusement dans sa magnifique robe de princesse et l’autre, tentant de suivre le rythme de danse de sa jeune cavalière. D’ailleurs, je n’avais pas encore vu d’enfants dans la salle, mis à part ma protéger. Les parents présents devaient probablement les avoir laissé à la maison, question de ne pas être embêter tout au long de la soirée. Par contre, pour ma part, je trouvais plus agréable pour la jeune fille de passer une soirée à l’extérieur et lui faire découvrir quelque chose qu’elle n’avait jamais vécu. Elle resplendissait dans sa robe de princesse, tenue qu’Aisya ne semblait pas apprécier au vu de son commentaire.


-En espérant ou non que ce soit aussi explosif que l’année précédente. Tu n’as pas honte, Hasashi, d’engoncer ta gamine dans une robe aussi absurde ?


-Pour ton information, cette robe est celle qu’elle désirait et je ne m’opposerais pas à ses choix vestimentaires, à moins qu’elle ne se décide à enfiler cet affreux uniforme bleu comme que tu portes habituellement.

Posant mon regard sur les portes principales du bâtiment, je vis quelques nouveaux invités se joindre à la fête. Je ne reconnaissais personne. Était-ce un bon signe ? Probablement. Je ne souhaitais pas rencontrer certaines connaissances plutôt indésirables lors de cette soirée. On ne sait jamais, certaines personnes avaient un véritable don pour s’incruster n’importe où et ce, sans invitation. Je pensais notamment à ce cher Lin Yao. Pour sa part, il n’est pas sur ma liste de personnes indésirables, loin de là. J’aime bien la manière qu’il a de me surprendre en surgissant, sans prévenir, d’une façon originale. Ça me rappelait d’ailleurs le bal de l’année dernière où il avait passé à travers la sécurité, pas aussi renforcée que cette année, déguisé en Père Noël. Il n’avait aucune idée de qui était ce personnage, mais il avait tout de même réussis à garder son identité secrète… pas très longtemps. Jusqu’à ce qu’il monte sur la scène pour entamer un chant de Noël en duo avec Jasdero. Que de souvenirs à rappeler à l’alchimiste qui semblait avoir détesté cette expérience. Cependant, ça allait attendre un moment.
Une femme entra dans la salle. Visiblement, elle était seule. Elle portait une magnifique robe d’un rouge éclatant. Au premier coup d’œil, elle ne semblait enchantée d’être en ces lieux. Pourtant, malgré cet air blasé et l’énorme cicatrice qui défigurait son visage, je la trouvais resplendissante. Cette femme, était nul autre que ma patronne, Florinda Volonski. Cette dernière m’aperçut et effectua un léger signe de tête en guise de salut. J’étais heureuse qu’elle me reconnaisse. Après tout, il y avait tant de gens qui travaillaient pour elle ! Malgré que ma rencontre avec cette femme ne datait pas de très longtemps et elle devait se souvenir de notre entretient.

Quelques instants plus tard, une jeune femme vint se joindre à Jasdero et moi. Elle connaissait Aisya, sûrement une collègue de travail. L’alchimiste de foudre ne semblait pas vraiment posséder d’amis et je serais bien étonnée qu’une femme si ravissante et si distinguée fasse partie de ses proches. Ça ne collait tout simplement pas. Je détaillais d’ailleurs la robe de la nouvelle venue. Elle lui seyait à merveille, mettant son corps en valeur. Je m’attardais sur le collier qui entourait sous cou si fin. Il était très beau. Si les couleurs auraient été plus sombres, je crois il serait parfaitement de mon goût. La femme ne tarda pas à se présenter à nous.


-La fête semble bien se dérouler jusqu’à présent. Je viens d’arriver, je me prénomme Clothilde Laysawer. Et vous ?

Jusqu’à présent. La fête n’était pas terminée et un grand nombre de choses pouvaient encore se produire. Je ne savais pas ce qui allait se produire, mais il se passera sûrement quelque chose. Aisya allait peut-être retourner sur scène et présentée en tant que Mère Noël ? Si oui, je souhaitais absolument voir ça. Après tout, ce n’était pas tous les jours que ce genre de spectacle se produisait. Utilisant cette fausse identité dont je m’étais servie, tout comme l’année dernière, pour entrer à cette fête, je me présentais à la femme devant moi. Évidemment, Jasdero ne dirait rien quant à l’usage de mon faux nom. Elle avait eu maintes occasion de me dénoncer et ce ne c’était jamais produit, aloes pourquoi est-ce que cela se produirait maintenant ?

-Éliana Filawen. Je suis enchantée de vous rencontrer. En passant, votre collier et magnifique, tout comme votre robe.

Quelques secondes plus tard, Jasdero prit congé de nous et disparu dans la foule. Je me retrouvais donc seule avec Clothilde. J’étais maintenant en compagnie d’une femme que je venais de rencontrer et avec qui je n’avais pas très envie de discuter, pour être franche. J’avais plutôt envie de boire un bon verre d’alcool. Je ne comptais pas être ivre à la fin de la soirée, loin de là. J’appréciais simplement boire de temps à autre. Tentant de repérer un des nombreux serveurs ayant en main en plateau de coupes, je remarquais ma patronne dans un coin de la salle, ne se mêlant pas aux autres convives. Je songeais à aller la voir, je ne savais pas trop pourquoi. Tant pis, ce sera déjà mieux que de rester ici à ne rien faire.

-Pardonnez-moi mademoiselle Laysawer, mais je dois également m’absenter.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je me dirigeais vers ma patronne. Au passage, j’attrapais deux coupes de champagne qu’un serveur portait sur son plateau. Je profitais de l’absence de personnes sur mon chemin pour lancer un autre regard furtif à la piste de danse où Melyhanna s’amusait toujours. Et tournant la tête vers l’opposer de la pièce, j’aperçu Hana ou bien Kira. En fait, je ne savais pas quelle personnalité était en contrôle du corps, mais peu importait. Je lui adressais un sourire lorsque mon regard croisa la sien. Puis, mon regard se posa de nouveau sur la dirigeante de la Red Corporation. Une fois arrivée à sa hauteur, je pris la parole.

-Bonsoir mademoiselle Volonski. Vous êtes resplendissante ce soir, dis-je en lui proposant une coupe de champagne.

Je pris une gorgée du breuvage qui me dégouta aussitôt. Il n’était pas très bon pour du champagne. Je posais mon verre sur une table à proximité et sans occupants. Pas question de boire une seule goutte de plus ! J’irais faire un tour au bar un peu plus tard. Pour l’instant, je tentais de me concentrer sur la dirigeante de la Red Corporation. Cependant, il semblerait bien qu’autre chose tentait de m’en empêcher; ma petite princesse. Melyhanna arriva à mes côtés, verre à la main. Elle attrapa la paille se trouvant dans ledit verre et sirota sa boisson.


-Je cherche Tatie Syasya, mais je ne la trouve plus. Et mon prince charmant a disparu dans la foule…

-Nous les chercherons tout à l’heure, d’accord ?

Je regardais rapidement dans la salle mais je ne voyais pas Jasdero. D’ailleurs, je me demandais bien pour qu’elle raison elle nous avait faussé compagnie. Sûrement quelque chose de pas très net, je la reconnaitrais bien là. Quoi qu’il en soit, je jetais un nouveau coup d’œil à la fillette qui avait également posé son verre, à présent vide, sur la table. Elle fixait Florinda Volonski de ses grands yeux. Cette femme imposait le respect et elle n’était certainement pas du genre à attirer les enfants, si je me fiais au caractère qu’elle possédait. Néanmoins, Mely ne semblait pas tellement effrayée. Elle observait probablement la cicatrice de la femme avant de poliment détourner le regard.

-Bonjour madame ! Fit l’enfant, accompagné d’une révérence digne de sa robe de princesse.

[i]Aujourd’hui, elle s’est bien amusée à se comporter comme une princesse. Heureusement pour moi, elle était loin d’être hautaine et d’exiger tout ce qu’elle désirait sur un plateau d’argent. Elle restait la même, avec ou sans cette robe. Mon regard dériva de nouveau dans la grande pièce et se posa sur une petite tête blonde qui se faufilait parmi les convives. Je pris un court moment avant de reconnaitre un certain militaire que j’avais croisé à deux reprises, dans des conditions totalement différentes. Andrew Loxley. Alors, il avait réussi à survivre à notre combat contre cette femme homonculus ? J’en étais soulagée et j’avais justement besoin de m’entretenir avec lui au sujet de cet affrontement. Je devais aller à sa rencontre, mais ça allait attendre un moment.


-Tu pourrais peut-être te présenter, Mely ?

-Je me nomme Melyhanna ! Et vous madame ?
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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeVen 21 Jan - 17:04

« I'm dreaming of a white Christmas
Just like the ones I used to know
Where the treetops glisten
And children listen
To hear sleigh bells in the snow. »

    Petit à petit, la salle des fêtes se remplissait davantage, accueillant dès lors une peuplade de jeunes gens mondains et bruyants au possible. Les voix se mêlaient et s'emmêlaient les unes aux autres, se mélangeaient dans un joyeux chaos, créaient une épouvantable et imbuvable cacophonie à vriller les tympans des plus civilisés. Des visages, pour la plupart inconnus à Florinda Volonski, s'illuminaient de sourires enthousiastes, et elle ne pouvait décemment pas se figurer que l'on pût seulement se réjouir d'assister à une telle représentation du ridicule et de la grandiloquence de l'être humain. En effet, la jeune femme se tenait debout à l'écart de cette foule grouillante qui s'affairait aux quatre coins de la pièce, et il émanait d'elle une telle froideur qu'il aurait fallu se montrer fort courageux pour ne fût-ce que l'approcher. On aurait pu la qualifier à tort d'asociale, car elle n'avait rien d'une femme asociale, bien au contraire. Elle connaissait par coeur le fonctionnement de la société actuelle, et tâchait de s'y adapter. Il aurait été malheureux, dans son cas, de ne pas même être capable d'entretenir des relations publiques et diplomatiques correctes, faussement amicales en plus de cela. Mais le fait était que les relations humaines, à proprement parler, lui avaient toujours fait défaut. Elle ne savait s'en tenir qu'à sa situation professionnelle, puisque la Red Corporation était le seul, et le plus juste reflet de son existence. Alors, lorsqu'il s'agissait de sympathiser avec qui que ce fût sur cette terre, Florinda avait toujours une fâcheuse tendance à fuir, à esquiver cette lourde tâche qui lui paraissait bien inutile. Depuis son enfance, elle ne s'était attachée à personne, elle avait banni tout sentiment personnel de son coeur, et s'était concentrée sur des aspects bien plus froids et impersonnels. Créer des liens ne constituait qu'une bête faiblesse ; pourquoi l'homme portait-il tant d'importance à des valeurs terriblement dépassées, telles que l'amitié, ou l'amour ? Avait-il véritablement besoin de cela pour se frayer un chemin sur la route déjà semée d'embûches de la vie ? Florinda se plaisait à penser le contraire. Elle avait appris à ses dépends que s'autoriser à éprouver de l'affection pour une tierce personne équivalait à lui dévoiler ses failles les plus émergées, à se montrer plus vulnérable que l'on était supposé l'être. En s'attachant à quelqu'un, on prenait le risque de tout perdre en un instant, de voir les miettes de son coeur meurtri disséminées aux vents. Elle parlait d'expérience. La cadette de la famille Volonski avait été une enfant aimante et bien trop naïve. De ce fait, elle avait beaucoup perdu. Elle avait connu la déception, le désespoir, l'affliction. Une forme de malheur tellement poignante qu'elle en avait perdu pieds. Et comme une chute n'arrive jamais seule, elle s'était laissée emportée dans le torrent infernal de la douleur, errant dans l'obscurité dans un état de perpétuelle détresse. Et sa seule lumière n'avait été ni l'amitié, ni l'amour, mais bel et bien la détermination pure. Par conséquent, elle avait fait un constat : les relations humaines n'apportaient rien de bon, mais entraînaient la plupart du temps la perte de l'homme. En refusant de s'attacher, elle refusait de perdre quoi que ce fût, elle refusait de souffrir de nouveau une existence morne et nostalgique. Elle reprenait son coeur en mains, et fleurissait dans l'indifférence. Personne ne lui importait réellement en ce monde. Bien entendu, elle tenait à ses hommes, mais davantage comme à de simples jouets à manipuler. Des jouets qui lui appartenaient, et qu'elle refusait fermement que l'on esquinte. Des relations d'intérêt, en somme. Rien de plus.

    Un long soupir vint se glisser entre quelques effusions de voix. D'ores et déjà lasse, Florinda Volonski passa une main blanche dans sa nuque tendue. Le stress permanent qui l'habitait n'était pas bon pour ses nerfs, ni pour son corps déjà très meurtri. Et cette tenue qu'elle arborait en cette soirée prétendument festive ne la réjouissait pas davantage. Elle se sentait engoncée, comme mise à nue. Son corps était le témoignage effarant de lourdes et douloureuses épreuves. Distraitement, elle tourna la tête vers la fenêtre. La neige continuait à s'abattre avec acharnement, et les dalles du centre ville paraissaient s'être couvertes d'un manteau cotonneux et immaculé. Mais, avant tout, ce fut son reflet qui l'interpella. Outre les cicatrices qui se peignaient sur son buste, l'automail qui lui faisait office de bras gauche n'avait véritablement rien d'élégant. Un morceau de métal froid et dur. Cela n'était pas pour ajouter de l'amabilité au personnage. Florinda constatait que plus le temps passait, et moins elle parvenait à s'accoutumer à cette apparence peu glorieuse. Elle était comme ces guerriers dont l'accumulation de batailles tendait à marquer leur peau à jamais. Comment les appelait-on, déjà ? Les gueules cassées. Bien plus, ou bien moins que des êtres humains, ils étaient devenus des monstres, des bêtes de foire censés rappeler à la population combien la guerre avait été difficile, et combien les vétérans avaient contribué à l'équilibre du pays. Des serments de bravoure on ne peut plus explicites. Mais dans le cas de Florinda Volonski, ces brûlures n'avaient rien de serments de bravoure, mais plutôt de marques destinées à lui remémorer une période d'opprobre sans précédents. Une humiliation profonde. La perte de cette dignité à laquelle elle tenait tant. Et tout cela l'agaçait au plus haut point. Tous ces regrets qu'on voulait lui faire ressentir, alors qu'elle n'en avait pour ainsi dire aucun. Que devait-elle regretter, au juste ? De s'être rebellée contre une entité despotique et manipulatrice ? D'avoir souhaité fonder son propre empire ? D'avoir mis fin à son servage au sein de l'armée ? Non, vraiment pas. Et si elle se devait de ressentir un quelconque remord, cela aurait été celui de ne pas avoir compris tout cela plus tôt. Par ailleurs, si cette image brisée d'elle-même que lui renvoyaient les miroirs ne lui plaisait guère, elle ne s'en formalisait pas pour autant. Son regard bleu cobalt affrontait la surface réfléchissante d'un air de défi. C'était elle, ni plus ni moins la plus juste représentation d'elle-même. Pourquoi le nier ? Si sa propre apparence physique était destinée à lui rappeler intempestivement ses souffrances passées, pourquoi chercher à lutter ? Elle en puisait une force comme nulle autre. Dès lors, elle se retournait, les yeux infiniment sombres, et faisait face à l'assemblée qui s'étendait devant elle, s'imaginait déjà ultime souveraine d'entre les souverains. C'était ambitieux, en effet, mais cette attitude lui allait comme un gant.

    Cependant, l'apparition d'une silhouette familière parmi la foule vint briser ses rêves de l'instant. Elle progressait à toute allure, s'approchait et s'approchait encore. Elle était parée de rouge, et coiffée d'une chevelure blonde. En bref, la dirigeante de la Red Corporation l'aurait reconnue entre mille. Elle n'était autre qu'Ayame Hasashi, sa plus jeune subordonnée, mais également la fille de son principal concurrent. Le paradoxe était de taille. Elle l'avait récemment engagée, pour ses connaissances en artillerie d'une part, mais avant tout pour ses aptitudes de tueuse. Et cette jeune fille, qui lui rappelait terriblement l'adolescente qu'elle avait été, l'avait au fond impressionnée, sans qu'elle se l'avouât pour autant, par son ardente détermination. En voyant ainsi Ayame venir à sa rencontre, Florinda, dans son ennui, se souffla à elle-même que la soirée allait être bien longue et pénible au possible. Non pas qu'elle haïssait la jeune fille de quelqu'une sorte que ce fût, mais la Rose Noire de la Red Corporation préférait de loin la solitude à toute autre interlocution. Elle s'était déjà imaginée passer la soirée d'une manière au combien morne : elle se serait recluse près du bar, et aurait siroté de l'alcool sans même demander son reste. Au fond, cette tranquilité lui aurait plu, mais si elle avait eu à venir ici, ce n'était pas pour jouer les ermites ou les agoraphobes, mais bel et bien pour vanter les services et l'accessibilité de son entreprise, peu importait ce qu'il lui en coûtait, et à quel point elle devait faire preuve d'abnégation pour y parvenir. De fait, elle tâcha d'accueillir l'arrivée d'Ayame avec le moins de froideur possible, la fixant cependant, sans s'en rendre compte, avec une sorte d'aigreur à la fois incontrôlée et incontrôlable. La vision divine de la coupe de champagne qu'elle tenait entre les doigts rassura un tantinet la jeune femmme qui, les sourcils froncés et les bras croisés, s'en satisfaisait pourtant intérieurement. Tout de même ! Elle n'était pas venue dans cette salle comble et malodorante pour faire tapisserie. Si tant était qu'on lui servait à boire, elle se promettait de tâcher de faire bonne figure. Dans la mesure du possible, bien entendu, et ce n'était pas une mince affaire.

    « Bonsoir, mademoiselle Volonski. Vous êtes resplendissante ce soir. »

    Florinda grimaça de façon presque imperceptible à l'entente des paroles de sa subordonnée. Vraiment, les compliments persistaient à lui passer en travers de la gorge. Sûrement car elle les substituait la plupart du temps au reflet d'une hypocrisie pure et simple, d'un mensonge grossier, histoire de se faire bien voir de ses pairs. Elle voulut rétorquer, ou du moins rendre son salut à la jeune fille, mais lorsqu'elle entrouvrit les lèvres pour élever la voix, aucun son n'en sortit. Elle demeura désespérément muette, et son visage s'affubla d'une expression de scepticisme virulent. Le fait était qu'un élément perturbateur venait de s'immiscer dans son champ de vision. Face à elle, juste face à elle ... Trop près. Bien trop près. Une enfant vêtue d'une robe ridicule, qui sirotait une boisson non identifiée. Que faisait-elle là ? Pourquoi avait-il fallu qu'elle approchât Florinda ? Se rendait-elle compte des conséquences de ses actes ? Et, tout en pensant à cela, elle ne pouvait quitter des yeux cet individu minuscule, et pourtant si gênant. Elle entendit l'enfant, de sa voix grotesquement fluette, échanger quelques mots avec Ayame, comme si elles avaient été des proches de la même famille, mais elle était bien trop abasourdie sur l'instant pour comprendre quoi que ce fût. Elle était trop obnubilée par sa haine des enfants. Les enfants, ces petits êtres insignifiants et risibles qui ne faisaient que déblatérer des insanités toutes aussi insignifiantes et risibles. Leur naïveté, leur suprême candeur, leur curiosité exacerbée ... Tous ces détails avaient le don d'irriter profondément Florinda. On disait des femmes que chacune possédait un instinct maternel caché. Le sien devait être fort bien caché, tellement bien caché qu'il demeurait introuvable jusqu'à ce jour. Mais cette haine était compréhensible, lorsque l'on tâchait d'analyser les faits. Certes, l'enfance de Florinda avait certainement été son unique source de bonheur, mais l'enfant Volonski, à force d'innocence et de laisser-aller, avait dû assister, impuissante, à la destruction de son monde alors si parfait. Voilà pourquoi les enfants lui apparaissaient comme étant si abjects. Ils étaient inutiles, impuissants, incapables de se défendre par leurs propres moyens. Ils étaient des obstacles sur son chemin tout tracé, et, si elle avait été en mesure de le faire, elle les aurait tous exterminé un par un, dans les plus atroces souffrances. Peu lui importeraient leurs larmes et leurs gémissements. Peu lui importeraient les regards humides et pleins de peine qu'ils poseraient sur elle. La pitié n'existait pas dans son âme, seule la colère et la violence prônaient sur le reste. Alors, quand la lilliputienne posa son regard brillant sur la jeune femme, la détaillant quelques instants, Florinda sentit monter en elle un accès de violence incommensurable qu'elle tâcha néanmoins de réprimer.

    « Bonjour madame ! Je me nomme Melyhanna ! Et vous madame ? »

    N'en tenant plus de cette situation, la jeune femme s'empara du verre de champagne que lui tendait aimablement sa subordonnée, et le vida d'un trait, comme si cela eût été en mesure de la soulager. Puis, visiblement embarassée, ou peut-être agacée, personne n'aurait vraiment su le dire, elle passa une main sur son visage durant quelques secondes, et son regard assassin se posa de nouveau sur le petit être répugnant. Si le regard avait été en mesure de tuer, celui de Florinda l'aurait vraisemblablement fait, sans hésitation.

    « Florinda Soïanevna Volonski. Enchantée de faire votre connaissance ... » prononça-t-elle sans grande conviction, tout en replaçant une boucle derrière son oreille.

    Suite à ces mots, Florinda tendit la main, certainement trop habituée aux rencontres d'affaires et à leurs impitoyables conventions. Et, lorsqu'elle se rappela qu'elle avait affaire à une enfant, elle se reprit, refermant son poing, et l'appuyant gracieusement sur sa hanche. Il était affligeant de constater à quel point elle n'était pas à son aise en présence d'enfants. A vrai dire, elle en rencontrait rarement dans l'exercice de ses fonctions, et cela n'était pas plus mal. Par ailleurs, en y réfléchissant, elle ignorait toujours qui était précisément cette enfant. Etait-elle, comme elle l'avait prétendu, de la famille d'Hasashi ? Intriguée, la dirigeante de la Red Corporation s'approcha de sa surbordonnée, et lui souffla discrètement quelques mots à l'oreille, pointant un doigt inquisiteur sur la silhouette pas plus haute que trois pommes :

    « Dis-moi, Hasashi ... Qu'est-ce que c'est que ça ? »


Dernière édition par Florinda S. Volonski le Mer 2 Fév - 10:42, édité 1 fois
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Maze
Amestrien centenaire

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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeDim 30 Jan - 13:10

Scar se sentait épié de toutes parts.

Malgré les efforts qu’il fournissait, il ne savait pas cacher l’aisance de ses mouvements, sa carrure et sa couleur de peau.
Et pourtant, il se cachait, dés qu’il le pouvait, son visage avec des plateaux surchargés. Il essayait d’être maladroit, avoir des gestes amples et multiplier les mouvements inutiles. Mais il n’y avait rien à faire, les années difficiles qu’il avait passée rendaient ses gestes précis et ses déplacements presque parfait. Ses collègues temporaires ne cessaient de l’imiter et de le congratuler.
A chaque fois qu’il regardait la pièce il lui semblait qu’on l’épiait et l’ennemi n°1 de l’Etat était prêt à s’enfuir en courant devant cette hostilité palpable. Quand enfin il croisa le regard d’Aisya, l’alchimiste rallié plus ou moins à sa cause, elle partit dans un coin reculé de la pièce. Ne voyant pas la civile Ayame, Scar était seul.

Des paroles féminines proches de lui le firent sursauter, il manqua de lâcher la pile de plateaux vides qu’il tenait. Scar se retourna vivement et il ne reconnu pas immédiatement la jeune fille.
C’est quand il croisa son regard qu’il se décrocha la mâchoire. Il resta comme ca un moment puis il jeta dans les bras d’un malheureux serveur les plateaux qu’il tenait. Il leur fît comprendre qu’il prenait 5min de pause et attrapa la jeune femme par le bras et l’entraîna dans un coin plus calme de la pièce sous les ricanement des autres serveurs.

Il la regarda de haut en bas et il reposa son regard à nouveau sur ses yeux. Ce vert ne peut être copié. C’était la militaire ivre qu’il avait rencontré lors d’une course poursuite à Ishbal ! Diantre qu’elle était séduisante comparé à son costume de militaire.
Il ne pouvait pas se permettre d’être repéré, surtout dans la situation difficile comme actuellement. De plus, Scar la croyait morte depuis, ou au moins virée. Mais elle se trouvait dans un bal militaire sécurisé.

-« Je ne me souviens pas connaître ni votre nom ni vos intensions, mais la situation a évoluée. Je préférerai vous éviter des problèmes. »
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Nick Falcon
Général de Brigade

Nick Falcon


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MessageSujet: Re: Que la fête commence ![Event]   Que la fête commence ![Event] Icon_minitimeLun 14 Fév - 19:06

Tandis qu'il se remettait enfin des émotions, quand à sa rencontre avec le monstre féminin qui était resté dans les toilettes, Greed souffla un bon coup, pour entamer ensuite son avancée dans la foule compacte des invités. Il devait réellement y avoir la moitié d'Amestris rassemblée ici, ce n'était pas possible autrement ! L'atmosphère était étouffante, et l'Avarice pouvait à peine ouïr la musique qui entonnait dans la pièce, dans le but vain, de l'apprécier. Mais d'un autre côté, il était ainsi beaucoup plus facile de passer inaperçu, que ce soit aux yeux de ces humains, comme à ceux de ces confrères. D'ailleurs à ce sujet, le prince de Xing alerta l'âme de son co-locataire.

« Greed... j'avoir ressenti la présence d'un autre homonculus par ici... Je n'avais jamais perçu son aura jusqu'à présent celui là, tu avoir combien de frères et soeurs ? » questionna Lin
« Ben, à la base, moi compris, on est sept... mais il est fort probable que notre famille c'est agrandie depuis le temps, j'ai pas eu l'occasion de saluer tout le monde... Mais bon je m'en fou un peu en fait, merci de l'info mon petit gars. Fais moi signe si jamais il est très proche de moi. » répondit-il joyeusement, avant de relever finalement la tête.

Son regard se posa ensuite sur le buffet où il pu constater un véritable festival de boissons alcoolisées, plus délectables les unes que les autres, et alors qu'il voulu se mettre en route vers l'el dorado, son bras fut emporté par un individu, ou plutôt une individu, qu'il ne réussit pas à identifier tout de suite, au vu de la vitesse à laquelle elle l'avait empoigné, pour le mener dans les coulisses de la salle de fête. Cette femme était bien entreprenante se disait-il avec un air intéressé, peut être une admiratrice cachée, qui laissait parler sa passion. Cette soirée pourrait même finir par devenir torride pensait l'avarice...

Le rêve de Greed se brisa lorsqu'il reconnu la terrifiante alchimiste de foudre, qui se dressait devant lui, en tenue de soirée. Inutile de dire que la réaction de la cupidité ne se fit pas attendre, pour le nombre de fois où il avait croisé le fer, ou plutôt le carbone avec elle... il ne pensait pas vraiment la rencontrer ici. Ses pensées furent écourtées lorsqu'elle commenta son acte, et reprocha la présence même de l'avarice en ces lieux. Celui-ci ne tarda pas à répondre
« Hey, sale gosse, ne crie pas ça sous tous les toits, tes copains militaires vont te prendre pour une tarée. Et puis je veux passer une soirée tranquille pour une fois. Personnellement je m'ennuyais, alors je me pointe ici pour vider vos réserves d'alcool huhu » répondit l'avarice prenant alors un léger sourire sadique quand à ce qu'il allait dire. Il continua ensuite.

« Mais que me vaut ta venue en ces lieux toi ? Tu cherches à emballer un petit mec, et c'est tombé sur moi ? Je te pensais pas comme ça à m'emmener dans un lieu sombre... » dit-il finalement, à la limite des éclats de rire, tout en évaluant sa provocation puérile.
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