Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric]



 
Le forum va bientôt subir de grands changements ! Restez connectés ! /sbaff/
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Empty
MessageSujet: Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric]   Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Icon_minitimeMar 18 Jan - 17:13

Les gens passent et vivent. Les gens passent et se soucient peu de ce qui les entoure. Les gens sont comme ça. Les gens sont ce qu’ils sont ; des hommes. De simples humains créateurs de destruction et qui malgré toutes leurs tentatives d’être l’espèce prédominante de la planète, vont devenir les proies du génocide de Père. Une race supérieure va tout bonnement les éjecter de leur piédestal ; nous. Mais en attendant, je garde le silence. Parce que Papa m’a dit de ne pas parler aux Hommes, de ne jamais leur faire confiance. Alors je me tais. Je les regarde et je me tais. Eux me jettent des yeux curieux avant de baisser la tête pour repartir dans leur vie monotone. Sans se soucier de leur avenir de victimes du pouvoir de Père…

La fontaine ne coule plus. Le ciel est clair, légèrement brumeux. Il n’y a personne. Non. Personne sauf moi et le mur de silence. Celui de ma vie, celui qui m’a toujours accompagné. Un cul de sac pesant. Noir. Oppressant. Triste. Et je le fixe, ce mur. Dans toute son immensité. Trouvant ses bases dans l’eau calme de la fontaine. Celle qui reflète l’espoir. Transparente. Et pourtant si grisâtre…L’humidité rafraichit l’air. Un air léger et froid. De celui qui donne à mes lèvres des nuances bleutés et à ma peau un éclaircissement rosé.

Mes yeux s’imaginent vogués entre les nuages alors que je me remémore à répétition ce que m’a dit mon Papa, pour ne rien oublier. D’abord je rentre dans Central City. Je ne baisse pas les yeux. Je regarde droit devant moi. Je vais à la fontaine. Je ne parle à personne. Je regarde les gens. Je ne demande rien. Je fixe les bras et les jambes en quête d’un automail et du signe des alchimistes. Et depuis trois jours à rester près de la fontaine pour regarder les passants, je n’avais rien trouvé. C’était frustrant. Ca m’énervait. Je me sentais impuissante. Je voulais retrouver mon jumeau et à cette pensée une boule dans ma gorge apparue. Si le dénommé Edward Elric a ce qui manque à Papa pour ramener Desespear, alors je dois de retrouver le Fullmetal Alchemist. Mais qui dit que lui voudra bien me rendre mon trésor ? J’ai passé une main dans ma couette, adossée contre la fontaine, sans sourire, sans vie, telle une statue fixant le passage du temps.

Les passants réapparurent. Une quatrième journée s’annonçait. J’avais faim. Mais quitter mon poste reviendrait à laisser passer ce que je recherche. Car aussi infime soit-elle, la malchance que l’alchimiste d’état passe à l’instant où je pars manger reste présente. Je ne veux pas que cela arrive. Alors ça n’arrivera pas. Les gens fixent. Les gens se demandent pourquoi cette enfant reste adossée là, depuis quatre jours. A-t-elle perdu sa maman ? Est-ce une mendiante ? Pauvre petite fille, se disent les uns. Qu’elle meurt, se disent les autres. Pourtant, je n’en ai rien à faire. J’ai une mission reçue par Papa. Papa me fait confiance. Alors je ne décevrais pas Papa. Ni Desespear.

Mes yeux de ce doré opaque et flou fixe l’eau de la fontaine. Je joue avec l’eau du doigt, aucune émotion sur le visage. Mais sous le masque, un amas de détermination en fusion. Monsieur Elric il a un automail il a dit Papa. Et Monsieur Elric il est alchimiste d’état. Ce sera facile de le retrouver, non ? Mais quand à le ramener ? J’y arriverai. Sinon Papa sera déçu. De toute façon, il est toujours déçu…Pointe acide transperçant un cœur meurtri. Je déglutis. La souffrance est si amère…Je n’aime pas les choses amères.

[Désolée de la longueur je me rattraperai la prochaine fois ><]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Empty
MessageSujet: Re: Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric]   Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Icon_minitimeDim 23 Jan - 16:47

Cela faisait maintenant plusieurs jours que le gentil nabot qu'était Edward Elric passait devant la fontaine. Il ne savait pas pourquoi à vrai dire. Il avait toujours trouvé ce lieu "relaxant". Au moins il lui permettait d'oublier ce "bâtard" de colonel un moment. Et ça ne faisait pas de mal. Tsss. Rien que de voir les cheveux noirs, l'expression sarcastique du visage et d'entendre les mots prononcés qui n'étaient que des réflexions désobligeantes lui donnaient envie de hurler de rage. Encore une fois, il l'avait envoyé en exil à l'autre bout du pays. A croire que Mustang ne voulait plus le voir pendant un moment. C'était réciproque de toute manière. C'était bien là l'un des seuls avantages de partir régler des petites affaires qui pourraient fragiliser le gouvernement de King Bradley pratiquement dans le pays voisin : ne plus voir la sale tête de cette saleté de colonel de... On va s'arrêter là, on doit avoir compris l'idée générale. Parfois, le FullMetal avait envie de venir squatter sans gêne le canapé trônant dans le bureau du Colonel Mustang rien que pour le voir se faire remonter les brettelles par le Lieutenant Hawkeye. C'était tout simplement jouissif de voir ça.

Cela faisait maintenant plusieurs jours que le gentil nain jaune qu'était Edward Elric ne portait plus sa veste rouge. Il n'y avait pas si longtemps que ça, Alphonse, son frère adoré, admirateur du Dieu Félin, l'avait lavée en prétextant qu'elle était sale à force qu'il la trimballe partout où il allait. Ensuite, le blond l'avait reprise avec soulagement. On ne touchait pas à sa veste, enfin ! Elle était aussi précieuse que ses cheveux, de toute manière. Seulement, Alphonse avait jugé bon de ramener une fois de plus des chats qui s'amusèrent joyeusement à faire leurs griffes sur le tissu écarlate pas plus tard que ce matin. Trop énervé pour penser qu'il pouvait la réparer facilement grâce à l'alchimie, le jeune homme s'était vêtu de son autre tenue qu'il utilisait pour sortir, celle qui était à peu près pareille à l'autre : chemise blanche, veste noir et pantalon de même couleur. Bref, on ne va pas vous faire un dessin, vous connaissez.

Cela faisait maintenant plusieurs jours que l'Alchimiste d'Etat qu'était Edward Elric posait son regard sur une jeune fille qui ne bougeait pas d'un poil, lorsqu'il passait par la fontaine. Elle l'inquiétait, à vrai dire. Elle ne semblait pas se rendre compte de ce qui se passait autour d'elle. Aujourd'hui, l'endroit était désert. Les semelles des chaussures du FullMetal produisaient un bruit qui résonnait autour de lui. La fille ne bougea toujours pas. Il n'osait pas lui adresser la parole, trop maladroit pour commencer doucement une conversation. Au lieu de cela, il s'assit sur le rebord de la fontaine, à quelque mètres de la jeune fille, et appuya l'une de ses mains gantés sur ledit rebord, tout en espérant que cette inconnue fasse attention à lui. Il n'était pas lâche. Pas lâche au point de la regarder comme les autres passants et au point de ne rien faire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Empty
MessageSujet: Re: Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric]   Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Icon_minitimeMar 25 Jan - 17:59

Une place vide de sens et de vie me fait penser à quelque de familier…L’inerte me fait peur, l’absence de gestes, d’émotions, de lumière. Une épopée grandiose qui, sans vie, ne serait qu’un amas de noirceur et de solitude. Je n’aime pas la solitude. Je n’ai jamais aimé ça. Et malgré tout, je m’enferme dans cette obscure nuit, froide et silencieuse où je ne rencontre qu’une seule personne ; moi-même. Mais suis-je une personne à moi seule ? Desespear…Tu me manques tellement, mon frère de toujours, mon trésor à moi. J’ai si peur de tomber dans l’oubli de ton nom que je préfère encore me confiner dans cet endroit, celui du vide, du néant, de l’avant mort afin de t’attendre. L’éternité. La douleur. La solitude. Tout cela n’est rien comparé à mon espoir de te revoir…

Je fixe mes mains, d’un air accusateur, comme pour les montrer du doigt. Rougeâtres. Je les imagine rouges. Pleines de ton sang. J’ai du mal à rester dans la réalité. Dans cette aube humide. Ton souvenir m’assaille à chaque seconde. Un mouvement. Un visage. Une voix. Un mot. Une émotion. Une simple chose te fait référence. Et j’ai mal. Si mal…Mes yeux sont emplis de larmes. Pourquoi. Pourquoi ne puis-je arriver à détester cet alchimiste ? Parce que je ne le connais ? Parce que je ne fais pas confiance à Père ? Peut-être même ai-je arrêté d’espérer…Non. Ce n’est pas le cas. En fixant mes mains blanchâtres, je sais qu’il y a tout. Que je ressens ce qu’il faut. Que je peux le faire. Mais…Si je ne sais qui est mon ennemi, qui est Edward Elric derrière ce personnage sorti de mon imagination, alors je ne peux avancer. Je ne peux me dire « Qu’importe qu’il me tue, au moins je saurais que Desespear m’attends par delà cette silhouette ». Je ne peux mourir. Pas maintenant. Pas encore !

Mes yeux transpirent la douleur, une cascade de souffrance et de tristesse en repensant à ma chose la plus précieuse. Son odeur. Sa voix. Sa démarche. Son sourire. Tout me revient en mémoire. Mon cœur se serre. J’ai mal. Je déteste avoir mal…Ma main se pose sur la pierre dure, en recherche peut-être d’un peu de réconfort. Elle ne rencontre qu’une matière douce digne du cuir et s’enfuit rapidement de cette étreinte inattendue sans pour autant que de la surprise s’affiche sur le petit visage poupin. Mes yeux jusque là inertes et fixant mes paumes, se plantèrent dans ceux orangés d’un jeune homme. Mon cœur se serra encore une fois. Imbécile ! Tu n’es qu’une imbécile pour te laisser surprendre par un simple humain. Imagines seulement que ce soit le fullmetal alchemist, d’après tes hypothèses, que se serait-il passé ?! Il t’aurait tué rien qu’en voyant le signe des homonculus sur ton cœur. Ma main devint un poing, contre ma poitrine. Non. Il ne peut pas voir ce signe. Je n’ai rien à craindre. Non. Rien. Car Papa a veillé à ce que ce signe ne se voit pas. J’aime Papa. Alors je ne risque rien. Absolument rien…

Pouvoir dire un mot. Ne serait-ce qu’une syllabe…M’est impossible. J’ouvre les lèvres comme pour chuchoter un secret. Mais rien ne sort. Sauf le silence. Vil serpent de mes lèvres glacées qui n’arrêtera jamais de me tourmenter…L’image de Père me disant de ne point parler aux Hommes, de ne pas leurs faire confiance revint à ma mémoire. Alors je referme ma bouche, d’un air contrit. Une pointe d’amertume dans le cœur. J’aimerai parler. Il me fait penser à Desespear, cet homme. Son visage et ses yeux lui seraient presque identiques. Il lui manque juste le petit sourire taquin et gourmand. Alors je reste là. Enfermée dans ma bulle de solitude. Eloignée du monde des hommes. Perdue à jamais dans les profondeurs de mon âme. Regardant cette personne d’un air lointain. Mes yeux opaques ne peuvent le quitter. Il partira. Comme tous les autres. Avant même que je ne trouve le courage de poser ma question : « Connaissez-vous le fullmetal alchemist ? ». Il me tournera le dos, se disant certainement que je suis une fille étrange et sans réel intérêt. La curiosité est humaine, l’espoir aussi…Pourtant, ce dernier est d’un ennui presque affligeant ! Je voudrais tant murmurer ces mots. Continuer la recherche de mon trésor volé. Mais ce serait contraire à l’avertissement de Papa. Ne pas parler aux humains. Jamais. Pas encore. Cependant, n’a-t-il pas dit aussi de retrouver coûte que coûte Edward Elric et de le ramener à lui pour le punir d’avoir tué Desespear ? J’ai peur. Je n’y arrive pas. J’ai peur. C’est nul, d’avoir peur. Comme d’espérer. Aucun intérêt. Sauf pour moi. Il n’y a que moi pour être aussi étrange et aimer ça ; l’espoir. C’est facile aux autres de parler, mais moi je suis muette. Je dois l’être. Je le resterais.

-Ce n’est pas juste…Murmurai-je à moi-même, parlant dans le vide de mes pensées, ne prêtant presque plus attention au jeune homme assez gentil pour s’asseoir près de moi.

Je ne veux pas de ta compassion ! Je devrais dire ça. Avec un petit air hautain. Comme Envy. Ou bien Lust. Je devrais mais je suis trop faible. Finalement, je baisse juste les yeux sur mes mains froides et inertes posées sur mes genoux. Le silence, mère des idées…Apprends-moi ce qu’est la vie, pour une fois. J’en ai assez de la mort. J’ai le droit d’être curieuse, moi aussi ? J’ai le droit de tout savoir de mon interlocuteur ? Ai-je le droit d’éprouver des sentiments humains, Silence ?

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Empty
MessageSujet: Re: Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric]   Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Rends-moi mon trésor à moi [Hope & Edward Elric]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Drôle De Hasard [Miru Kanashii & Edward Elric]
» Désespéré sous la chaleur { Edward & Alphonse Elric}
» Un peu de calme... Ou pas { Edward Elric & Ranfan }
» Que faire? [Nina Winter & Edward Elric]
» Un Petit Problème [Riza Hawkeye, Roy Mustang & Edward Elric]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fullmetal Alchemist RPG :: STAFF :: Les Archives :: Anciens RPs-