North city, la région du nord, connu pour son temps froid et glacial, pour la dureté de vie qui y règne. Seul les plus fort ou les plus malin survivent. C'est aussi ici que prit naissance d'un alchimiste qu'on nomma plutard "L'alchimiste de Glace". Il s'agissait d'un jeune homme a la chevelure d'ébène, un visage sculpté a même la glace, des yeux d'un bleu prussien rayonnant tel un saphir. Son nom Grindelvald...Ferus Grindelvald, ici dans north city il jusqu'a la chaine de Briggs son nom résonne tel le vent sur les montagnes enneigés de cette région. Tout le monde connait son histoire, il est celui qui a réussit a dompté le froid hivernal , la glace...il est l'Alchimiste. Mais comme chaque Alchimiste de renom, un maitre lui a tout apprit, la doyenne de North city connu aussi sous le nom de l'Alchimiste de Diamant. Cette femme dont la chevelure blanche et la beauté n'avait d'égal que son alchimie, fut le mentor du jeune Grindelvald.

Grindelvald, dans l'armée se nom est connu, mais pour des raison bien plus sombres et sanglantes, cette famille aristocratique est tachée de sang et son unique héritier se trouve aujourd'hui être l'une des personnes les plus recherché de l'armée au côté de certains de ses confrères.

Mais inutile de vous racontez l'histoire de cet Alchimiste qui finit par tombé dans la folie la plus extrême de son alchimie. Les raisons de ses atrocités restent encore aujourd'hui inconnus.C'est ici au sources les plus profondes du froid de cette régionb, dans un retour au passée que notre avatar de la culpabilité et de la noirceur continue son ascension vers la puissance et les ténèbres de son coeur.

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Il avait prit le train en direction de North city, une valise a la main ainsi qu'une longue écharpe blanche masquant la moitié de son visage jusqu'au nez. Ne laissant qu'une partie de sa cicatrise, de cette balafre , témoignage de la grande Guerre d'Ishval, et cette longue chevelure noir si caractéristique de l'alchimiste de Glace. Il descendit du train que déjà le froid venait titillé sa peau. Il leva le regard de prusse vers la chaine de Briggs,...c'était sa destination secondaire, avant il devait aller voir son ancien maitre "L'alchimiste de Diamant".

Des soldats il y en avait et nul doute, ceux qui se trouvaient au nord étaient largement plus redoutable que ceux se trouvant a central. Aussi il décida de se mettre en route, inutile de prendre le taxi, la ou il se dirigeait , mieux valait y aller a pied.

Ce fut sur le chemin que notre Alchimiste rencontra quelques soucis. Sur la route menant a Briggs, un carrefour , l'un des chemins menait a cette fameuse muraille, l'autre a un village nommé Stonehenge.
Au fur et a mesure qu'il marchait, notre Alchimiste semblait avoir une certaine douleur qui le montait jusqu'au en haut de la cuisse.

Levant le regard il finit par apercevoir les fameuses montagnes de Briggs.

".....hm...enfin..."'

Quand soudain comme il s'en doutait un des nombreux éclaireur de Briggs tenta de l'arrêter dans sa marche. Un coup de fusil fut tiré juste devant ses pied, le forçant a s'arrêter. Ce qu'il fit directement. L'éclaireur se présenta a lui le fusil en joue.

Eclaireur Briggs:" Halte, faite demi-tour ou je serai dans l'obligation d'utilisé la force, ceci est une zone militaire, elle est interdite au civils...vous n'avez pas lut le panneau..."

" Eh vous avez entendu ce que je vous ai dit ?"

"...Je dois néanmoins me rendre sur place..."

Ferus avança donc d'un pas forçant le soldat a tirer de nouveau en signe d'avertissement, la troisième fois allait se trouver juste un peu plus haut. C'est alors que sous la brise du vent glacial qu'offrait Briggs que notre avatar décida de forcé le pas.
Il sortit sa main ganté de cuir de sa poche tout en tenant sa valise de l'autre main et leva son regard vers le soldat...

"....Tu es prêt a risqué ta vie pour m’empêcher de passer si je comprend bien..."

Le Grindelvald avança encore une fois forçant le soldat a tirer pour de bon et dans l'intention de le toucher, mais ce fut avec une certaine agilité, qu'il se mit a faire une roulade vers l'avant, réduisant ainsi la distance de visé mais aussi de réticule du tireur pour l'obligé a faire un pas en arrière afin d'être en bonne position de tir pour l'atteindre....mais trop tard.

De la seule main libre qu'il possédait, il agrippa la jambe du soldat qu'un petit éclat d'éclair bleu se mit soudainement a jaillir de sa main pour ensuite disparaitre, congelant instantanément le soldat.

"...Il ne dois sûrement pas être le seul a patrouillé dans le secteur...j'imagine..."

" argh..."

Soudain la douleur a la jambe reprit de plus belle...

Dire qu'il faisait froid à Briggs était un pléonasme. La brise glacée battait le manteau noir du sous-lieutenant en agitant les parties amples comme les manches ou le bas du vêtement, pourtant durcies par la glace qui s'y était formée. Les mains gantées de Detsien étaient posées sur ses armes, la droite sur le manche de son épée, le cuir gelé craquant sous la poigne ferme qu'il exerçait dessus. La gauche était pour l'instant calmement déposée sur la crosse de son P23, mais elle restait mobile, allant et venant sans cesse au rythme de ses pas, ne retournant sur son arme que régulièrement pour vérifier qu'elle était toujours là. Dans la neige comme ailleurs, rester mobile était une règle d'or pour un éclaireur ; aussi Detsien était-il en constant déplacement, malgré la zone plutôt restreinte qu'il avait à surveiller. Souvent utilisé pour les missions nordiques de repérage des mouvements guerriers de Drachma, Detsien n'était pas un habitué des tâches de surveillance des zones militaires protégées plus au sud, mais c'était pourtant là qu'il avait été placé par ses supérieurs. Peut-être pour le préserver pour des missions plus intéressantes... Mais plus vraisemblablement pour le tenir à l'écart des terrains qu'il aimait fouler ; s'il n'était pas sur des terres où il régnait pratiquement en maître, il perdait une certaine assurance en lui et il ne devenait plus incontournable pour les opérations récurrentes et stratégiques. Car s'il avait continué à récupérer autant d'informations seul, il aurait fini par en savoir autant sur la stratégie qu'un général, ce qui n'était pas dans l'intérêt d'un général...
Voilà pourquoi le sous-lieutenant exerçait une ronde près du village de Stonehenge, fermé pour des essais militaires classés secret confidentiel et tout le baratin. Detsien n'était bien évidemment absolument pas au courant de la nature de ces essais, il n'avait pas la moindre idée de ce qui se trouvait dans ce lieu qu'il protégeait. Et pourtant, il devait être prêt à donner sa vie pour préserver la propriété de l'armée. Ce n'était pas vraiment un problème quand ça devenait une routine ancrée dans son âme par les années passées à servir.
Soudain, le pas du militaire se fit plus lent. Il y avait un problème. Il aurait dû à cet instant précis apercevoir la silhouette de son collègue au sommet de la butte de neige qui s'étendait le long du chemin est. Il n'y avait rien. Pourquoi ? On s'inquiétait souvent pour rien ; parfois, il était trop tard.

Detsien resserra la prise qu'il avait sur le manche de son épée. L'instinct n'existait sans doute pas, il s'agissait simplement d'une suite de suppositions et d'impressions qui se combinaient à une expérience certaine de la situation, le tout formant ce que l'on nommait « instinct », un état qui nous permettait de prévoir avec plus ou moins de précision la suite des évènements. Celui de Detsien lui affirmait que l'absence de son collègue n'était pas le fait d'une broutille.
Le militaire vérifia que le chargeur coulissait correctement dans la culasse de son P23, puis dévia de la trajectoire de son chemin de ronde. Il traça rapidement dans la neige deux cercles croisés, y ajouta une pièce de monnaie au centre, puis se releva rapidement. Ce signe ne parlerait qu'à un autre éclaireur de Briggs, et à personne d'autre. Il continua sa route sans courir, mais en gardant une allure très soutenue. Le vent s'était un peu calmé, pas de tempête de neige en prévision pour l'instant, tout semblait calme. C'est à ce moment là que retentit le premier coup de feu. Un son qui résonna comme le fracas du tonnerre dans le silence souverain de la neige. Detsien se jeta au sol, effectua une roulade sur lui-même, et sortit son arme à feu dans le même mouvement. Il resta un moment immobile, adossé à une congère de glace, silencieux comme la mort.

Un deuxième coup de feu retentit. Des coups de semonce apparemment. S'il s'était agi d'un combat, les deux coups auraient été beaucoup plus rapprochés l'un de l'autre. Puis plus rien. Silence total. Que se passait-il ?
Detsien se redressa lentement, et avança en usant de toute la discrétion dont il était capable de faire preuve pour se rapprocher de la zone voulue sans se faire repérer. Lorsqu'il fut assez près de l'endroit où il estimait avoir localisé les coups de feu, l'éclaireur se jeta à terre et rampa dans la neige jusqu'à un point d'observation peu élevé. Le but était de voir sans être vu, et monter au sommet d'une colline était la dernière chose à faire dans ces cas-là. Estimant qu'il s'était assez approché, Detsien osa lever légèrement la tête, afin de faire un premier tour d'horizon.

Un corps, à terre. Tenue blanche, fusil de précision ; éclaireur de Briggs. Un homme, quelques pas plus loin. Valise, écharpe blanche ; inconnu très dangereux.

Detsien baissa la tête. L'inspection n'avait pas duré plus de deux secondes, et il n'avait pas toutes les informations qu'il aurait souhaité posséder, mais il ne pouvait se permettre plus. Pour la seconde inspection, il devait modifier sa position ; être en mouvement, toujours. Le militaire rampa le long d'une petite crête formée par le vent dans la neige, tout juste assez épaisse pour le soustraire aux yeux de l'homme à l'écharpe. Mais pas à ses autres sens... Si l'individu était une chimère disposant de capacités olfactives élevées, il n'aurait aucun mal à le repérer. Detsien devait donc considérer qu'il était repéré, même si en son for intérieur il espérait qu'il n'en était rien. Il accéléra donc légèrement la cadence de ses mouvements de bras et de cuisses qui le propulsaient dans la neige, avant de s'arrêter net. Cette fois-ci, il n'hésita pas une seconde et s'accroupit vivement en regardant intensément tout ce qui s'offrait à sa vue.

L'homme s'était éloigné de quelques pas, il marchait sur le chemin gelé, visiblement ennuyé lorsqu'il s'appuyait sur sa jambe gauche. Avait-il été blessé lorsqu'il avait mis le soldat hors d'état de nuire ? C'était une espérance sur laquelle il ne fallait certainement pas compter. Le type était dangereux. Dangereux au point d'abattre une sentinelle de Briggs avertie et équipée de son arme de prédilection. Detsien dégaina son épée d'un geste sec. Il arma son P23 en le bloquant à l'aide de son genou, geste qu'il avait effectué tant de fois qu'il l'exécutait sans même y penser. Puis il se déplaça de façon beaucoup plus rapide que précédemment, abandonnant toute discrétion pour se concentrer sur la rapidité de ses pas. Courir était stupide ; on s'épuisait très rapidement dans la neige, et on n'avançait pas plus que ça, s'enfoncer à chaque pas réduisant considérablement la distance parcourue en décuplant l'effort nécessaire pour l'exécuter. Non, il valait mieux marcher rapidement. De façon très calculée.
C'est ainsi que Detsien parcourut la distance qui le séparait de l'homme en une quarantaine de secondes. Il sortit du couvert relatif de la butte pour se retrouver devant l'intrus, mais celui-ci avait dû le repérer bien avant. Il resta quelques instants à le regarder, ses armes au clair, l'air volontairement menaçant. Puis il pointa son épée vers la tête de l'inconnu, et prit la parole d'une voix grave et froide :

« Vous êtes en état d'arrestation. Pour avoir retiré la vie à une sentinelle de Briggs, le soldat Edison Gerrd. Vous avez cinq secondes pour me prouver votre innocence. »

Les yeux bleus de Detsien se plantèrent dans ceux de l'homme, et y restèrent rivés, immobiles comme la glace.

La main de Detsien ne tremblait pas. Ses muscles avaient passé l'épreuve du froid et de l'immobilité depuis longtemps, même s'il leur manquait un peu d'endurance, qualité que le militaire enviait à pas mal de ses confrères. Durant les instants au cours desquels la tension fût aussi palpable que la pierre, l'épée de l'éclaireur resta horizontale, droite comme la justice, froide comme la mort. L'assassin présumé lâcha un petit « hum, mon innocence ? », qui ne plût pas du tout à Detsien. Le type cherchait à gagner du temps, n'importe qui aurait pu le lire en pareille situation. N'importe qui aurait hésité à porter le coup fatal sur un homme dont la culpabilité restait à prouver. Detsien n'était pas n'importe qui. C'est pourquoi il arma son geste à une vitesse trahissant son habitude, et s'apprêta à percer le crâne de l'homme en face de lui. Rapide et efficace. Si le gars était innocent du meurtre, ce dont le sous-lieutenant doutait fort, il restait coupable de se trouver dans une zone interdite cloisonnée par les soins de l'armée, et la peine de mort n'était que de la légitime défense... légèrement anticipée. Sauf qu'il y eut un problème. Un problème totalement inattendu.

Detsien aperçut le premier du coin de l'oeil. Pendant l'instant d'un battement de cils, il ne comprit pas ce que c'était. Pour la simple et bonne raison qu'il ne pouvait pas imaginer en voir ne serait-ce qu'un seul ici. Ces uniformes gris grossièrement taillés, ajustés à l'aide de morceaux de fourrures et maintenus grâce à des ceintures de cuir craquelées, ces visages mangés par des barbes de couleur claire, ces yeux plissés en une posture caractéristique... Mais que foutaient des soldats de Drachma si avancés au sud ? Il n'était pas pensable qu'une troupe aussi importante ait pu se frayer un chemin jusqu'ici ! Enfin, en tout cas ce n'était pas pensable du temps où Detsien commandait les unités de sentinelles nordiques, en compagnie de deux lieutenants et de deux sous-lieutenants compétents. Depuis qu'il avait été écarté de ses missions habituelles, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il se passait sur la ligne de front. Son absence avait-elle duré trop longtemps ? Non, il n'était pas présomptueux au point de croire que l'armée de Briggs s'effondrerait sans lui. Mais alors où était le problème ? Parce-que visiblement, il y en avait un. Une troupe dans ce genre, même bien informée des aléas climatiques et des modifications du terrain, n'aurait jamais dû pouvoir avancer aussi loin. Le fait était qu'ils avaient réussi, et le pourquoi de cette possibilité n'était pas dans les priorités du militaire pour le moment, même s'il gardait cette interrogation dans le coin de son esprit. Non, la première des choses à faire était... de rester vivant.
Habitué à combattre selon ses propres règles, en utilisant sa discrétion et sa connaissance du terrain pour se placer en position de force et connaître à fond son adversaire, Detsien allait devoir expérimenter un tout nouveau type de combat : celui de la proie. Très souvent, les bons chasseurs faisaient de mauvaises proies. Tout ce qui faisait d'eux un bon chasseur, la précision, la patience, la force, ne servait plus à rien... La proie devait posséder rapidité, instinct, endurance. Detsien n'était absolument pas à l'aise avec ces notions, et le fait de s'être fait surprendre et encercler n'était pas entrain de jouer en faveur de regain de confiance en lui.

Il lui fallut une seconde pour comprendre que l'homme qu'il s'apprêtait à abattre n'était plus sous le joug de sa lame. Le type avait visiblement plus de réflexes que lui, puisqu'il s'était baissé en une posture étrange, les mains sur le sol. Sans attendre de voir ce qu'allait donner la réaction de cet inconnu, Detsien se jeta sur le premier homme à sa gauche. Surtout les empêcher de trop refermer le cercle ! Sinon c'en était fini de lui ; il ne résisterait jamais à l'attaque combinée des guerriers de Drachma...

Detsien entama un premier mouvement à l'aide de sa lame, fauchant l'air de haut en bas de façon à faire reculer son adversaire d'un pas. Plus il gagnait du terrain, plus il retardait l'inévitable fermeture du cercle. Décidant qu'il avait assez fait reculer le guerrier, il se jeta à terre. La raison en était simple : il fallait toujours avoir des mouvements inattendus et brusques, pour rendre la tâche plus compliquée aux tireurs et amateurs d'armes de jet. S'ils avaient la crainte de blesser ou tuer un des leurs, ils choisissaient plus volontiers des armes de corps à corps, et le sous-lieutenant se sentait capable de résister plus longtemps contre des lames que contre des balles... Il roula sur lui-même, dans la neige compacte du chemin, et faucha les deux jambes de son adversaire d'un unique coup d'épée. Ce qui sauva la vie à l'homme. Une pique de glace inexplicablement animée de mouvements passa à un doigt de la tête du pauvre homme aux jambes tranchées, et alla se planter dans une butte de neige quelques pas plus loin. Il y avait un alchimiste dans le tas ! Mais était-il avec eux ou contre eux ? La pique visait-elle Detsien ou pas ? Quoique le fait que l'alchimiste soit contre le militaire de Briggs ne signifiait pas qu'il soit un ami des nouveaux guerriers...

Le sous-lieutenant corrigea immédiatement l'action manquée de la pique de glace en tranchant la gorge du soldat de Drachma d'un mouvement très vif du poignet. Il s'employa ensuite à passer par-dessus le défunt, afin de sortir du cercle de guerriers, et utiliser le corps de sa première victime comme bouclier. Bien lui en prit, puisque l'instant d'après, deux balles de carabine vinrent se ficher dans le cadavre servant de couverture provisoire à Detsien. Il ne fallait pas qu'il reste là. Toujours être en mouvement. Mais l'observation était tout aussi importante, voire même primordiale dans le cas présent. Le sous-lieutenant risqua donc un oeil au-dessus du cadavre, et put apercevoir une scène peu banale : l'homme qu'il s'était apprêté à abattre avant le début du combat virevoltait dans tous les sens, passant au fil de son épée un nombre impressionnant de guerriers, alternant son arme avec... de l'alchimie ! C'était donc lui l'alchimiste qui avait lancé la première pique ! La confiance de Detsien remonta d'un cran : cet homme, qu'il voulait quand même abattre, allait donner à leurs adversaires communs du fil à retordre. Et ça, c'était totalement bénéfique quant aux chances de survie du sous-lieutenant dans le combat. Il se redressa aussi vite qu'il s'était baissé, et pointa son P23 vers la tête du guerrier à sa droite.

Detsien tira. Trois fois. Trois hommes de Drachma s'effondrèrent, un trou de la taille d'une noisette percé dans le front, un sang noir en sortant lentement par pulsations irrégulières. Puis un guerrier arriva assez près du militaire pour qu'un combat à l'épée s'engage. Detsien usa d'un stratagème qu'il utilisait assez souvent pour se débarrasser rapidement d'un adversaire : après deux ou trois passes d'armes sur lesquelles il fît sentir à l'homme qu'il n'avait pas assez de force pour parer complètement ses attaques, il plaça en force un coup d'estoc qui détruisit la garde de son adversaire, la lame s'enfonçant au niveau du thorax, entre les côtes, pour ressortir dans son dos rouge de sang. Il propulsa le nouveau cadavre loin de lui à l'aide de son pied pour récupérer son arme, et profita du bref répit pour tirer à nouveau deux balles qui firent mouche. Toujours se déplacer. Ne jamais être une cible facile, que ce soit pour les tireurs ou... les alchimistes.

Detsien se retrouva soudain dos à dos avec l'alchimiste, chacun combattant un adversaire avec des styles différents... et pourtant semblables. Finalement, chacun se débarrassa de son bretteur, et ils se retournèrent. Du sang gouttait au niveau de la pointe de la lame de l'alchimiste, ses yeux reflétaient un état impitoyable qui parvint à faire froid dans le dos du sous-lieutenant. Cet homme était-il réellement... humain ? Detsien secoua un peu sa propre lame, un morceau de cervelle gluant s'en détachant pour s'écraser à ses pieds, où il se refroidit rapidement, se solidifiant en adoptant une étrange forme. Qui était-il pour juger ? Il avait tué lui aussi, et pas forcément pour des raisons très nobles...

« Jolie épée, vieux... »

Detsien échangea deux passes d'armes avec l'alchimiste, mais le coeur n'y était pas ; si l'un d'eux mourrait maintenant, l'autre aurait très peu de chance face aux hommes de Drachma... Qui par ailleurs venaient de s'organiser pour les prendre en tenaille. Fidèle à son principe de mouvement, Detsien s'éloigna de l'inconnu, et engagea un autre combat avec ses nouveaux adversaires, content que ses muscles ne montrent pas encore de signe de fatigue. Cependant, alors qu'il rechargeait son revolver, bloquant comme à son habitude l'arme avec son genou, un guerrier de Drachma parvint à passer sous sa garde, et dans un mouvement brusque fit sauter l'épée de Detsien de ses mains. L'arme en acier trempé effectua un tour dans les airs avant de se planter dans la neige, inaccessible, sous le regard désemparé du sous-lieutenant.

« Eh merde ! J'avais dit pouce avant de recharger mon flingue pourtant ! »

Le militaire tira à plusieurs reprises, mais sans son arme de corps à corps, il était aussi démuni qu'un enfant devant une meute de fauves. Lentement, maintenant ses adversaires à distance grâce à un tir nourri qui ne durerait pas, il se rapprocha de son épée...

L'épée était loin. Horriblement loin. Plantée dans le sol comme un symbole, le symbole d'une vie qui lui échappait, qui était trop éloignée pour qu'il puisse la poursuivre. Il ne la rattraperait jamais. Il mourrait là, dans la neige, sa chère neige qu'il avait vue tant de fois rougie par du sang ennemi. Cette fois-ci, ce serait le sien qui mouchetterait les doux flocons et les cristaux aux arrêtes tranchées. Ce serait son fluide vital qui refroidirait, coagulerait et gèlerait au contact des particules de glace légères comme le vent mais acérées comme des lames. Son visage bleuirait lentement, son corps se rigidifierait, et un éclaireur le retrouverait là, figé pour l'éternité. A lui de faire en sorte que cet éclaireur ne le retrouve pas seul. Il n'était pas obligé d'être le seul corps gisant sur le doux manteau blanc. Il pouvait y avoir tout un tas de guerriers de Drachma allongés près de lui pour goûter au repos éternel à ses côtés. Il suffisait pour cela de ne plus gaspiller ses munitions en tir nourri visant à se protéger, mais de passer à une technique beaucoup plus offensive, enchaîner les tirs de précision en augmentant sa mobilité. Sauf que cette technique réduirait à néant son champ de couverture, et il suffisait d'un bon tireur ennemi pour lui percer le médiastin de part en part, ou même deux où trois hommes rapides pour le submerger au corps à corps. De toute façon, ça restait la meilleure solution pour causer un nombre de victimes important dans la situation actuelle. Sa décision prise, le sous-lieutenant inséra un nouveau chargeur dans la base de son P23, et, tentant toujours désespérément de se rapprocher de son épée, commença sa moisson de têtes ennemies en guise de baroud d'honneur. Une balle, un mort.

Comme le militaire s'y attendait, au bout de cinq tirs posément ajustés se traduisant par le logement de cinq balles dans cinq crânes distincts, les guerriers de Drachma parvinrent à l'encercler, lui coupant à la fois toute possibilité de retraite mais également la voie qu'il tentait d'emprunter pour rejoindre son seul espoir de survie : son épée. C'est alors qu'il déclenchait la détente de son arme pour la sixième fois qu'il entendit l'ordre de l'alchimiste. Un cri, une injonction, tonné par une voix forte et impérieuse, qui résonna aux oreilles de Detsien de façon si puissante qu'il en oublia tout le reste. Il fallait qu'il se jette à terre ! Le sous-lieutenant obéit sans même y penser, sans prendre le temps de réfléchir à la raison de cet ordre. Ca n'avait pas d'importance. Il sentait au plus profond de lui-même que s'il devait faire confiance une seule fois à cet homme, c'était maintenant. Il devait se baisser, et vite. D'une pression de jambes, Detsien se projeta contre le sol, déchirant son pantalon dans le mouvement, et pourtant ce n'était pas un vêtement que l'on aurait pu qualifier de « fragile »... Le choc fit trembler tous ses muscles jambiers, se répercuta sur les os et remonta le long de sa colonne vertébrale.

*Bon sang, pourvu que je me sois rien pété... *

Alors que du sang jaillissait de la blessure ouverte sur la cuisse du militaire, tapissant la trace de sa glissade plus ou moins contrôlée dans la glace de rouge sombre, Detsien baissa instinctivement la tête, jusqu'à ce que ses longs cheveux blancs se répartissent en une auréole imparfaite et trempée autour de son crâne exposé. C'est alors qu'ils lui tombèrent dessus. Des morceaux de guerriers. Ca pouvait paraître horrible, révulsant, inhumain. Ca lui sauvait la vie. Detsien ne saurait sans doute jamais quelle terrible attaque l'alchimiste avait déchaîné sur ses adversaires, il ne saurait jamais comment cet homme avait réussi à les réduire en lambeaux dans le but de lui sauver la peau. Par contre il pouvait réagir. Il savait le faire et il en avait la possibilité ; son corps avait déjà amorcé le mouvement avant même qu'il ne veuille lui en donner l'ordre. Ses jambes se plièrent soudainement, ses bras se plaquèrent contre son torse, et il roula sur lui même sur deux mètres. Pivotant légèrement en dépliant sa jambe droite, il tendit sa main gauche et la referma sur... la garde de son épée. Utilisant ce point fixe pour se hisser, il se remit sur pieds et arracha l'arme du sol aussitôt après, une lueur sauvage dans les yeux. La fuite n'était pas une option. Elle ne l'avait jamais été et ne le serait jamais tant qu'un seul des guerriers de Drachma aurait un souffle d'air dans les poumons. Detsien ferma les yeux.
Il n'était plus la proie. Il était le chasseur.

L'épée fit un moulinet dans sa main droite. Un simple moulinet, lent et anodin. Un simple mouvement de poignet, souple et facile. Une simple rotation, qui plaça la pointe de l'épée droit vers la tête du soldat nordique le plus proche. Les bottes noires de Detsien ripèrent dans la neige. La chasse avait commencé.

La tête du premier soldat de Drachma bascula violemment vers l'arrière, un trait fin et blanc barrant son front verticalement ; il ne deviendrait rouge que l'instant d'après, quand le sang aurait eu le temps d'envahir la mortelle blessure. L'arme de mort, elle, avait déjà ouvert la gorge à une deuxième victime. Le troisième homme pris pour cible par Detsien eut tout juste le temps d'établir une garde à l'aide de sa lame. Une balle lui transperça l'oeil gauche avant de poursuivre sa course dans les débris de son cerveau, se créant une sortie à l'arrière de la boite crânienne en explosant l'os désormais inutile. La lame fit à nouveau des ravages, fauchant deux soldats qui pensaient pouvoir prendre le militaire à revers, découpant sans distinction vêtements et peau, répandant leurs entrailles sur le sol, leurs cris d'agonie ajoutant encore à l'atmosphère de folie qui régnait sur le champ de bataille. Les survivants de l'importante troupe initiale de Drachma commencèrent à s'affoler.

Alors qu'ils pensaient maîtriser plutôt facilement deux individus isolés, les considérant comme déjà prisonniers, se tournant vers d'autres problèmes plus important à leurs yeux, ils s'étaient retrouvés en train de lutter contre des enragés incluant un alchimiste capable d'utiliser la glace à volonté... Ils avaient perdu un nombre impressionnant d'hommes ; Detsien doutait que l'inconnu l'ait fait volontairement, mais il venait de donner un sacré coup de main à l'armée de Briggs... Les hommes de Drachma semblaient très bien préparés mais surtout très bien informés. Qui sait ce qu'ils avaient pour but ? Certainement pas attaquer directement la Muraille, même de l'intérieur. Il s'agit sans nul doute d'une opération visant un point très précis, et minutée avec une justesse extrême. Sauf qu'un grain de sable était venu se loger dans la machine pourtant bien huilée. Un énorme grain de sable.

Detsien trancha la gorge d'un homme auquel il manquait deux bras et la moitié d'une jambe, puis sacrifia une dernière balle pour abréger les souffrances d'un corps qui tentait de respirer en produisant d'ignobles gargouillis. Sa lame s'arrêta sur la gorge d'un homme. Aux galons cousus sur son long manteau, c'était sans conteste le chef de l'expédition que l'alchimiste et lui avaient exterminée.

« Tu vas mourir. Si tu veux que je t'achève ici avec tes camarades de combat, dis-moi ce que vous étiez venus faire ici. Sinon, je te ramène au QG, tu sais ce qui t'attend. »

La voix de Detsien était froide, mais sa proposition l'était encore plus. Il ne jeta pas un regard du côté de l'alchimiste. Sachant qu'il lui devait la vie, Detsien ne pouvait pas le tuer sans en savoir plus. Il devrait le ramener au QG. Mais son problème passerait après celui de Drachma.

Detsien attendit la réponse de l'homme de Drachma.

La lame n'était animée d'aucun mouvement. Immobile, elle se dressait comme une épée de Damoclès au-dessus de la gorge du capitaine de Drachma. En ce moment, l'homme n'était plus capitaine. Il n'était même plus vivant. Un mort en sursis. Quelques gouttes d'un sang très clair qui n'avait pas eu le temps de coaguler ruisselèrent le long du métal froid, ralentirent en s'incrustant dans les rainures de la lame, avant de descendre jusqu'à la pointe effilée de l'arme. Elles y restèrent un moment, suspendues dans le vide, leur équilibre aussi fragile que la vie du capitaine de Drachma qui les fixait avec une fascination dérangeante. Puis elles tombèrent. Leur course se termina sur la gorge exposée de l'homme aux galons, qui ferma les yeux en frissonnant des pieds à la tête. La mort seule l'attendait, il le savait. Ce que l'éclaireur lui offrait était tout simplement inestimable ; une mort sans souffrance, sans avoir à affronter la torture visant à lui arracher les informations qu'il possédait, puis celles qu'il ne possédait pas. Mais cette mort immédiate avait un prix. Un prix trop élevé pour que le capitaine se permette de le payer ; d'autant qu'il avait le moyen de passer outre cette obligation.
Detsien maintenait fermement l'épée plaquée contre la gorge de l'homme, et il ne se douta de rien jusqu'à ce qu'il décèle l'ombre d'un sourire en train de se dessiner aux commissures des lèvres de son prisonnier. L'éclaireur de Briggs tenta immédiatement d'introduire la pointe de son arme entre les dents serrées du capitaine, mais c'était trop tard. Tous les muscles de l'homme se contractèrent soudain avec une force surprenante, avant qu'il ne s'effondre contre la lame qui aurait dû lui ôter la vie. L'homme était mort.

Detsien ouvrit la mâchoire du cadavre à l'aide de sa lame, et put constater de visu ce qu'il avait redouté. Une fausse molaire droite de la dentition du défunt était en fait un réceptacle à curare. Le capitaine n'avait eu qu'à claquer ses dents d'un coup sec pour libérer le violent poison dans son organisme, et échapper à toute forme d'interrogatoire... Le fait que cet homme ait été équipé d'un tel dispositif était extrêmement préoccupant. Seuls les espions en possession d'informations extrêmement importantes ou les infiltrés chargés de missions capitales prenaient ce risque, et pour cause : le réceptacle pouvait être brisé par accident, un simple coup de poing contre la mâchoire était synonyme de mort, de même qu'une chute un peu violente. De plus, les soldats de Drachma n'étaient pas des adeptes de cette méthode, ce qui signifiait qu'ils y avaient été initiés par... quelqu'un. Le sous-lieutenant ferma les yeux un instant. Dans quoi s'était-il embarqué ? Tout ça avait un rapport avec les essais militaires de Stonehenge, c'était certain. Il devait immédiatement en informer le QG. Seul, il n'avait pas une chance de survivre à ce genre de mission s'il se retrouvait confronté à une nouvelle troupe de guerriers. Mais d'un autre côté, il y avait de grandes chances pour que les gradés l'écartent de l'affaire après son rapport, et envoient des unités sans l'inclure à la faction de commandement. Alors que faire ? Le mieux était de se rendre immédiatement au QG ; s'il était écarté de la mission de reconnaissance, les gradés auraient au moins la présence d'esprit d'y envoyer des hommes, et il valait mieux qu'une troupe sans sa personne soit dépêchée, plutôt que lui tout seul avec ses vêtements déchirés et son corps exténué. Sa décision était prise, il tenterait de rallier le QG coûte que coûte.

L'éclaireur déchira brutalement un morceau de tissu encore intact sur un cadavre à proximité, et essuya méticuleusement son épée, avant de la remettre au fourreau. Soudain, il se retourna en sursautant. L'alchimiste était à côté de lui, et il ne l'avait pas entendu arriver ! A vrai dire, l'homme aurait pu hurler, l'attaquer ou danser à côté de lui, Detsien n'aurait pas plus réagi, tellement il avait été concentré sur l'affaire de Stonehenge. Se maudissant de sa stupidité, l'éclaireur ne tenta même pas de se mettre à couvert. Si l'homme avait pu le tuer, il ne se serait certainement pas gêné... Décidant qu'il n'aurait pas le temps de dégainer son épée une nouvelle fois, Detsien recula de deux pas pour prendre ses distances avec l'alchimiste, et pointa son arme à feu vers l'oeil gauche de ce dernier. Il lui faudrait une seconde pour actionner la détente. Mais il savait pertinemment que l'alchimiste avait une capacité de réaction bien plus élevée que ça, il avait pu le constater en voyant le maître de la glace à l'oeuvre quelques minutes plus tôt. En arrivant à ce constat, le militaire commença à douter très sérieusement de ses chances de quitter cet endroit vivant. C'est alors qu'il vit le sang. Pas le sang tapissant la terrible scène de bataille autour d'eux, pas le sang des hommes de Drachma qui ruisselait doucement le long du visage froid du maître alchimiste, mais le sang de l'alchimiste, lui. Une longue traînée rouge sombre qui s'étalait sur le menton et le cou de cette machine à tuer, maladroitement essuyée mais ne dupant personne. L'homme avait craché du sang, et sa couleur témoignait de son origine : un organe interne, sans doute le foie, était touché. Touché, mais de quelle façon ? Aucune blessure ouverte ne venait balafrer le ventre de l'alchimiste, rien n'expliquait cette toux sanglante. A moins que ce ne soit un contrecoup de la magie ? Detsien n'y connaissait pas grand chose en terme d'alchimie, il ignorait si une utilisation trop intensive de cet art pouvait provoquer ce genre de symptômes... Mais si tel était le cas, ça l'arrangeait pour ainsi dire sacrément ! Se rapprochant d'un pas de l'homme, le tenant toujours en joue avec son arme, il tenta le tout pour le tout. Coup de bluff.

« Toi le magicien, si tu fais un pas de travers je t'éclate la tête. Fais moi confiance, je serai assez rapide pour appuyer sur la détente avant que tu libères ton alchimie, j'ai reçu une formation spéciale pour butter les alchimistes ! »

Pur mensonge, mais dans l'état où était l'homme, il ne prendrait peut-être pas le risque... Peut-être. Detsien se tint prêt à appuyer ses dires en appuyant légèrement sur la gâchette du P23. Il n'aurait pas le temps, il le savait... Sa main gauche se posa sur le manche de son épée, sa poigne se crispant, ses nerfs à fleur de peau. Il aurait dû le tuer tant qu'il le pouvait... Mais le gars lui avait sauvé la vie, d'une certaine façon...

« On va aller faire un petit tour au QG, où tu seras inculpé pour le meurtre du soldat Edison Gerrd et présence dans une zone interdite de l'armée. Mais si tu te conduis bien, je ferai en sorte que tu sois libéré après l'interrogatoire. »

Detsien ignorait que Ferus était recherché par l'armée, aussi il ne voyait en lui qu'un alchimiste ayant tué un de ses hommes mais l'ayant aidé dans un combat perdu d'avance contre les hommes de Drachma. Il était sincère dans sa volonté de le faire libérer, tout autant qu'il était sérieux lorsqu'il parlait de l'abattre sur le champ si le type faisait mine de devenir menaçant.

Detsien attendit la réponse de l'alchimiste, pas aussi sûr de lui qu'il ne l'aurait voulu.

La main tenant le P23 trembla légèrement.

On était vers la fin de midi et déjà la neige commençait a tomber comme si Briggs pleurait d'avoir du sang sur les mains. Et pourtant dans le blanc se dressait un homme ayant dompté l'eau, un homme dont la balafre a l’œil gauche témoignait de sa vie de combat et de rudesse, mais représentait aussi le sacrifice de soi et le courage du cœur a tenter l'interdit pour pour un autre. Car la vérité était là et c'est ce qu'il était, un homme seul face a l'adversité. On aurait put croire qu'il ne le supporterai pas et pourtant si Ferus Grindelvald est aujourd'hui un renégat c'est car il est bien le seul a pouvoir l'endurer....endurer la haine d'autrui, le mépris comme la culpabilité de soi; Il est l'Alchimiste de Glace.

C'est sur ce terrain au bord boisé, que c'était déroulé un combat pour la survie de deux êtres dont le destin a fait relier les chemins de manière brutale et sanglante. Alors qu'un spectacle de mort s'offrait au Dieux, deux hommes se dressait dans cette immense cercle de cadavres. Tous deux blessé si ils avait face a la mort c'est pour l'instinct de survie, et le courage de vivre pour des raisons sans doute différentes, mais l'inéluctable était là, ils voulait survivre...tout simplement.

« Toi le magicien, si tu fais un pas de travers
je t'éclate la tête. Fais moi confiance, je serai assez rapide pour
appuyer sur la détente avant que tu libères ton alchimie, j'ai reçu une
formation spéciale pour butter les alchimistes ! »

"...hum...Keuf..."

La sentinelle le tenait en joue a nouveau, la blague, comptait-il vraiment tiré? Notre avatar de la noirceur comprit que lorsque Detsien effleura lentement la gâchette qu'il ne plaisantait pas, il tirerai effectivement, Mais Ferus n'avait plus la possibilité de réagir , a vrai dire sa jambe gauche, un automail semblait dans un état plutôt déplorable, le froid avait geler ses nerfs et une bonne grosse partie de sa mécanique et de ses fils, donc sa mobilité en était réduite de moitié. Et bouger de manière brusque abîmerai son automail au point de le brisé en deux.

"...Une formation spéciale ?....Si tu le dis..keuff...argh"

Une nouvelle toux sanglante se fit ressentir et notre Alchimiste y plaça sa main devant la bouche crachant a nouveau un filet de sang pour essuyé a nouveau ses lèvres comme si de rien était. Il était a la merci de la sentinelle, mais en même temps, c'était la meilleur manière de rentrer au QG de Briggs. En effet cette forteresse était imprenable. Bine qu'il aurait put aisément en prendre le contrôle aidé de sa formidable alchimie qui atteignait son paroxysme dans un endroit pareil, mais sa maladie et son état physique ne lui permettait pas d'user de son alchimie comme il le voudrait, et puis alerter toute un régiment de briggs étaient bien trop risqué. La seule et unique manière d'y pénétrer était de se faire prisonnier de l'armée. Oui tout était minutieusement réfléchit.

« On va aller faire un petit tour au QG, où tu
seras inculpé pour le meurtre du soldat Edison Gerrd et présence dans
une zone interdite de l'armée. Mais si tu te conduis bien, je ferai en
sorte que tu sois libéré après l'interrogatoire. »

"Libéré ? ahah argh keuf...ahah"

"Le mensonge n'est vraiment pas ton fort...sentinelle"

"Mais soit j'accepte..."

Il renonçait? bien trop facilement, une piste pour l'éclaireur peut-être...Mais alors qu'il se rendait, la jambe du Grindelvald lui fit horriblement souffrir, les nerfs étaient congelé qu'il sentit un tremblement sur sa jambe qui semblait le déséquilibré sur la gauche.

"......"

"Tu peux baissé ton arme...?...si j'aurais voulu te tuer réellement tu ne serais plus depuis longtemps.."

Ferus se retourna pour se diriger vers sa valise et la prendre d'un main, laissant son écharpe blanche virevolté sous le vent et la neige qui semblait tombé de plus belle.

"Je ne tenterai rien sentinelle...tu as ma parole, même si celle-ci ne doit pas valoir grand chose a tes yeux.."

Lorsqu'ils prirent enfin route, quelques minutes plutard, notre Grindelvald se trouvait devant la majestueuse muraille de Briggs, un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.

*...Briggs.....enfin...*