Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang]

Voilà une longue journée de passer. Courir a droit, à gauche, c'est horrible. Bienvenue dans la vie d'hôpital ! Non franchement, cette semaine à était très dur. Mais, après une semaine de stress et de travail acharné, j'ai le droit à un week end bien mérité. Du coup, ma collègue, mais aussi ma meilleure amie en même temps, j'ai nommé Aline, a une idée : Sortir pour faire la fête ! Donc nous allons sortir ce soir, faire la fête. Aline est la seule personne avec qui je passe le plus clair de mon temps que ce soit au travail ou pendant mes temps libre. Elle a deux ou trois ans de plus que moi et une petite fille de quatre qui s'appelle Lilou. Mais elle est célibataire vu que son copain est parti quand elle attendait Lilou donc il y a quatre ans. Du coup entre un travail à plein temps et s'occuper de sa petite, c'est quand même difficile. Mais elle a réussi haut les mains cette épreuve Surtout grâce à sa mère quand même. Elle a accepté sans broncher la venue de sa petite fille. C'est aussi Aline qui m'a encadrée lors de mon premier jour à l'hôpital. Depuis on a gardé une bonne entente, toutes les deux.

Je suis rentrée chez moi et aller me préparer un truc rapide à manger : des pâtes. Je sortis rapidement une casserole et le paquet de pâtes. Je remplis ma casseroles d'eau et attendit que l'eau bout avant de verser les pâtes dedans. Une fois le repas prêt, je me dépêchais de manger et je me précipitais vers la salle de bain pour me laver rapidement le corps et les cheveux. J'en profitais pour me faire une séance beauté, donc manucure, maque de beauté et j'en passe, juste après la douche. Puis je me séchais les cheveux et je me rendis dans ma chambre pour m'habiller d'une robe blanche a voilant. J'allais ensuite me coiffer et me maquiller. Pour la coiffure un chignon haut fera l'affaire et je laissais deux mèches libres devant qui sont ondulés. Pour le maquillage, du mascara pour donner du volume aux cils et du rouge à lèvre. C'est tout ! J'allais ensuite chercher mes bijoux dans ma boite cachée dans ma commode et mis des perles à mes oreilles et autour de mon cou. J'attrapais mon parfum -que j'ai acheté avec mon1er salaire ! -et m'aspergea de parfum avant de mettre mes chaussure et ma veste puis sorti rejoindre mon amie qui attendait dehors.

Arrivée à la salle, l'ambiance était déjà là. Une rangée d'hommes au comptoir du bar, bien zu fond de la salle, braillaient et buvaient en même temps pendant que quelques femmes profitant aussi de leurs soirées ainsi que quelques couples à l'écart des autres étaient installés aux tables. Puis d'autres étaient debout à se dandiner sur la musique. J'enlevais ma veste et l’accrochais sur une sorte de dressing avec des cintres pour poser les vestes et j'allais au comptoir accompagnée de mon amie. On va commencer doucement la soirée avec un petit verre de vin blanc. On s'était assise sur les chaises hautes et discuta d'autre chose que le travail. On regardait tous ceux qui nous regarder des coins des yeux. Puis quand on avait reçu nos coupe, nous avons trinqué ensemble avant de boire une gorgée. Ce soir, je veux me décompressé et m'amuser avec Aline. La musique donnait une bonne ambiance à la petite fête et m'entraîna a bougé doucement sur ma chaise en regardant la foule danser tout en discutant avec mon amie.

« Eh bien Colonel Roy ! Vous disiez que vous ne saviez pas danser mais vous vous débrouillez pas mal ! » déclara la jeune femme en le menant par la main au comptoir.

Le concerné jeta un œil discret autour de lui.

« Je disais ça pour toi : maintenant j’ai attiré l’œil de tout le monde en resplendissant sur la scène… »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] Tumblr_inline_mkiu7cYViJ1rxi348

« Ah non ! Tu es à moi cette nuit ! » s’insurgea la jeune femme en jetant des yeux éclairs aux autres femmes qui avaient l’audace de fixer « son » Roy. « Quoiqu’il en soit, je vais aux toilettes tu peux m’attendre deux minutes, ça ne te gêne pas ? »

Aux toilettes ? Ce n’est pas deux minutes que ça va lui prendre, mais au moins dix bonnes minutes, songea-t-il sceptique.

Il répondit néanmoins avec « Bien sûr. » accompagné d’un sourire éclatant et en attendant il décida d’aller boire un verre au bar situé juste à côté. N’ayant pas le cœur à choisir parmi tous les cocktails de toutes les couleurs et de goûts extrêmement variés, il opta pour une bonne bière bien fraîche. Tranquillement assis au comptoir, il sirotait son verre d’un air pensif.
Après avoir discuté de tout et de rien, lui et cette chère… comment déjà ? Ah oui Erika donc, s’étaient lancés sur la piste de danse. Il se serait bien contenter à rester à leur table à bavasser dans un coin mais elle avait tellement insisté qu’il avait fini par céder. Aussi maintenant il sentait vers lui le regard de ces jeunes filles qui furent séduites par son charme naturel qui opérait sans doute encore mieux sous le feu des projecteurs. Il connaissait la suite par cœur : sourire, yeux doux, air faussement jobarde, proposition, réponse nuancée qui provoquerait un cri de joie aiguë, jalousie d’autre femmes, bataille de regards et dans les cas extrêmes, une ou des disputes. Roy n’avait pas du tout envie, mais surtout pas le courage de se faire accosté par ces jeunes filles qui le dévoraient littéralement des yeux, c’est pourquoi il entreprit lui-même d’aller aux W-C avant que l’une d’entre elles ne se décide.

En se levant, sa montre en argent glissa de la poche de sa veste et tomba sur le sol. Dans un bruit sec et métallique, elle rebondit et alla se loger sous la chaise voisine où était assise une jeune fille aux longs cheveux bruns qui discutait avec son amie d’un air enthousiaste. Considérant qu’il passerait pour un satyre en récupérant discrètement sa précieuse montre de la sorte, Roy s’excusa alors poliment à son intention :

« Pardonnez-moi mademoiselle… »

Cette dernière tourna alors son joli visage pendant qu’il lui souriait gentiment :

« Bonsoir, auriez-vous la gentillesse de vous lever un petit instant ? Je crois bien que ma montre repose sous vos pieds. »

Aline me parla de sa fille qui avait fort changé et grandi quand elle me montra une photo qu'elle a mis dans son porte-monnaie. La petite puce ressemblait vraiment à sa mère, une petite blonde aux yeux bruns. Elle me raconta les bêtises qu'elle a faites sans la surveillante de sa grand-mère qui était partie seulement pendant deux minutes où qui avait tourné le regard de la petite. D'après ce qu'elle pouvait me raconter, sa fille était une vraie petite chipie ! Cela me fait rire de bon cœur en entendant tout ce qu'Aline me disait sur sa fille. Du genre qu'elle voulait mettre le maquillage de sa mère pour lui ressembler, ou alors, elle s'était coupé les cheveux, car elle les voulait plus court et heureusement, elle a seulement le temps de couper qu'une mèche que sa grand-mère lui avait pris les ciseaux des mains. En tous les cas, cela m'avait fait bien rire ainsi qu'Aline. Pendant notre conversation, nous nous sommes resservit une autre verre d'alcool un cocktail à base de liqueur de fraise, de jus d'orange et d'ananas. J'ai même eu le droit d'avoir une petite décoration dans mon verre ainsi qu'une paille. En même temps, avoir une décoration dans un verre a vin et une paille, c'est impossible. Aline a pris un cocktail à base de midori, de liqueur de banane et des fruits, dont ananas, fraise et de la pulpe de fruit de la passion et, elle avait aussi eue le droit à une décoration et une paille. Je prenais une gorgée et avala vite le liquide dans ma bouche en gardant mon verre juste après dans les mains car quelqu'un d'autre qu'Aline venait de parler à moi comme je l'entendais à deux pas de moi. Je tourna donc la tête vers mon interlocuteur qui m'avait dit << Pardonnez-moi mademoiselle… >> et regardait discrètement Aline qui le fixer. Je reposais entièrement mon regard sur lui en attendant de savoir ce qu'il voulait.

« Bonsoir, auriez-vous la gentillesse de vous lever un petit instant ? Je crois bien que ma montre repose sous vos pieds. »

Je me penchais sur le côté pour regarder par terre et effectivement, il y avait une montre. Tout en me redressant, je sortis <<Ha oui, en effet >> et pose un pied puis l'autre sur le sol pour me lever en gardant mon verre à la main. J'attendis qu'il avait le champ libre pour aller récupérer sa montre sous mon tabouret et, une fois qu'il l'avait ramassé, je revenais à ma place d'avant.

<<Dites moi, vous faites partis des alchimiste d'état ? >> demanda Aline.

Depuis le début, Aline l'avait fixé, elle avait remarqué que la montre avait le symbole de l'armée, enfin des alchimistes d'état. Sur le coup, je n'avais pas fait attention, mais il faut dire qu'Aline a un œil de lynx, elle repère les moindres détails. Alors j'essayais de regarder aussi sa montre. Puis je bus à nouveau mon verre et le posa sur la surface lisse du bar en me tournant vers l'invité en le regardant, un beau brun aux yeux sombres et à la carrure viril. Il a le physique d'un militaire je trouve, ou du moins, il en laisse pensé. Bon aussi,ayant un père militaire, dans mes souvenirs d'enfant, il était un peu comme lui, sauf avec des traits un peu plus enfantin et des cheveux châtain et rasé. Je me secouais discrètement la tête pour me sortir les souvenirs de mon père et tourna la tête vers les autres fêtard qui dansaient et buvaient jusqu'à saturation. Ca me permettais de me motiver à faire la fête.

Roy put enfin récupérer sa précieuse montre en argent. Il se baissa pour la ramasser et remercia la jeune brune avec un autre sourire colgate. Ayant remarqué l’emblème militaire dessus, son amie lui demanda alors :

« Dites-moi, vous faites partie des alchimistes d'état ? »

« En effet, répondit Roy en hochant la tête. Vous semblez bien renseignée Mademoiselle. »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 11385910

Il posa alors les yeux sur sa montre aux reflets métalliques blancs. C’était le symbole du rang privilégié que lui procurait le titre d’alchimiste d’Etat, mais également celui de son asservissement en tant que chien de l’armée : pour l’instant, sa valeur était incontestable, elle lui permettrait d’atteindre les sommets de la hiérarchie, comme il se l’était juré à la fin de la guerre civile d’Ishval. Pour cela il était prêt à se mettre au service de King Bradley, jusqu’au jour où l’occasion de le prendre sa place se présenterait. Juste que pour qu’elle ne se reproduise plus jamais.

Cette horrible guerre.

Il remarqua que la jeune fille brune le fixait d’un air pensif avant de détourner le regard vers les autres fêtards. Elle semblait se remémorer quelque chose. Il déclara alors d’un air tout à fait nonchalant :

« Voulez-vous jeter un œil de plus près à la montre du Flame Alchemist ? J’y tiens beaucoup par contre, faites attention. »

Certes, ça n’aurait été pas la première fois que sa précieuse montre se casse mais si ça devait arriver, cela l’embêterait quand même. Il avait bien insisté sur les mots « Flame Alchemist » et s’attendait à leur réaction ; il ne fut pas déçu car la jeune femme blonde –visiblement très au courant- écarquilla toute de suite les yeux.

« Ah mais vous êtes.. ! »

« Le colonel Roy Mustang. Enchanté de faire votre connaissance ! Et comment vous appelez-vous ?..»

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] Tumblr19

Il ne faisait pas attention à ce qu’il disait, autrement il aurait déjà évité l’erreur de dire son titre d’Alchimiste de Flammes. Il avait pour habitude de ne révéler que son rang de colonel, « cette situation très confortable » lorsqu’il s’adressait à des femmes. Cette nuit il s’en fichait pas mal à vrai dire : qu’importe si les gens s’offusquaient en voyant « le héros de la guerre civile ». Même si, il fallait l’avouer, seulement une petite minorité de civils ne considéraient pas les alchimistes d’Etat comme tel au vu des supplices infligés aux Ishvals… Vraiment peu de gens le savait.

« En effet Vous semblez bien renseignée Mademoiselle. »

« Oui, mon cousin est militaire » répondit Aline. Mais elle ajouta « Mais le père de Déborah l'était aussi parce qu'il.... »

Aline avait interrompu sa conversation en voyant mon regard qui était noir. Je ne voulais pas qu'on parle de lui, c'est trop douloureux. Bah oui, être qu'une fillette et perdre ses parents dans un intervalle de temps très rapproché, c'est douloureux ! Mais le pire, est celui de ma mère, elle s'est laissé mourir après l'enterrement de mon père. Donc elle refusait de manger, de bouger, de vivre. Elle resta dans sa chambre enfermer et attendit que la mort lui vient à elle jusqu'au où elle succomba enfin dû à une maladie qu'elle a développée. Et être la seule personne vivante dans la maison au réveil, bah ça fous mal. Je baissais les yeux ensuite en attrapant mon verre et regardais le contenu. J'allais quand même terminer la phrase d'Aline, histoire qu'il connaît la fin même si je pense qu'avec mon interruption, il ait une petite idée.

«mort, à la guerre... » répondit mélancoliquement.

Je levais ensuite mon regard vers Aline, qui se mordait les lèvres, suite à sa connerie. Un soupire sort de ma bouche pendant que je posais mon coude sur la table pour poser ma tête sur ma main. Aline s'en voulait tellement, qu'elle vidait son verre cul sec avant de me dire « Désolée ». Je re-soupira à nouveau et me tournant vers les deux autres avec un petit sourire. J'ai repris du poil de la bête, car je suis là pour faire la fête. Croisant les jambes en se retournant vers le bar, je prends mon verre et savouré ma boisson doucement en bougeant sur la musique.

« Voulez-vous jeter un œil de plus près à la montre du Flame Alchemist ? J’y tiens beaucoup par contre, faites attention. »

Mon regard se posa sur le Flame Alchemist, qui, me fait sourire quand il avait prononcé son surnom et qui nous proposa de regarder sa montre. Je regardais Aline qui hocha de la tête pour répondre oui. Alors, je posais mon verre sur le bar à nouveau et pris délicatement la montre en enfleurant sa main sans faire exprès pour l'observer. C'est vrai qu'elle est très belle de plus près, il n'y a rien à dire. D'ailleurs je m'empressais de lui faire part de ce commentaire et je n'avais pas remarqué qu'Aline avait fait les grands yeux, j'étais tellement occupés il faut dire. Une fois que j'avais finis d'observer la montre, je la passais à Aline qui la regardait à son tour puis lui rendit sa montre quand elle avait terminé.

« Le colonel Roy Mustang. Enchanté de faire votre connaissance ! Et comment vous appelez-vous ?..»

« Moi c'est Aline et je suis infirmière en chef. »

« Et moi c'est Déborah, je suis une simple infirmière et nous sommes à Central ! »

Je terminais mon verre et en recommanda un autre, mais cette fois-ci avec du saké, du sirop de sucre et jus de citron, Aline voulait la même chose et je tourne la tête vers Roy en souriant pour prendre aussi sa commande tant qu'on y n'était. Il n'avait pas de verre dans la main et nous sommes déjà à notre troisième verre quand même.

« Vous voulez aussi boire quelque chose ? »

« Oui, mon cousin est militaire » répondit Aline. Mais elle ajouta « Mais le père de Déborah l'était aussi parce qu'il.... »

La concernée ne semblait pas vouloir que son amie termine sa phrase. Mais finalement elle murmura vaguement « … mort à la guerre. » Roy semblait pensif, considérant ce fait immuable auquel la mort d’un militaire en temps de guerre semblait chose courante. Courante mais pas pour autant acceptable. Si le pays connaissait la paix, il n’y aurait jamais eu autant de morts pour rien…

« Moi c'est Aline et je suis infirmière en chef. »

« Et moi c'est Déborah, je suis une simple infirmière et nous sommes à Central ! »

Roy hocha la tête.

« Hé bien, si jamais je me retrouvais à l’hôpital, j’ai au moins la certitude que je guérirai vite… »

Il laissa sa phrase en suspens pour les intriguer puis reprit avec un sourire éclatant :

« … Avec d’aussi jolis visages pour me remonter le moral, ça me paraît évident. »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] -roy1510

Roy Mustang, the Womanizer.

Il se rendait à peine compte de ce qu’il faisait ; en fait c’était presque devenu une habitude. Sortir des phrases aussi joliment construites que flatteuse était l’un de ses points forts. Son physique attractif y étant associé, il était plutôt difficile pour la gent féminine de lui résister. Roy le savait parfaitement. Pourtant, il ne mentait pas aussi souvent qu’on le disait. Quand il trouvait une femme avec un visage laid, il n’allait pas l’aborder de la sorte à moins d’y avoir une bonne raison. Dit comme cela, il pouvait paraître horrible et cruel. Mais c’était une réalité et il n’était clairement pas le seul à agir de cette façon : seulement, cette face n’était en aucun cas dissimulée chez lui.

Néanmoins il savait tout de même rester gentleman.

« Vous voulez aussi boire quelque chose ? » lui demanda Déborah.

« Pourquoi pas ? Mais il y a tellement de cocktails que je ne m’y retrouve plus... »

En effet, les nombreuses fois où il a été invité dans cette salle, il se souvint que les noms des coktails changeaient à chacune de ses visites : en fait, ils changeaient ou se substituaient, ça dépendait des jours. Ses yeux aux pupilles sombres se posèrent donc vers la jeune brune et il se décida à lui demander :

« Qu’est-ce que vous me proposez ? »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 16207110

Dès que Roy sut qu'on était deux infirmière Aline et moi, il nous fit un compliment. Ce qui nous n'a pas laissé indifférente, bien au contraire. Je souriais juste en rosissant finement des joues tandis qu'Aline devenait rouge comme une tomate. J'ai l'habitude de ce genre de compliment, et d'après moi, c'est en partie à cause de mes formes bien trop imposante. Quand je suis en présence d'homme, ils me complimentent sur mon physique en regardant un peu trop souvent ma poitrine. En revanche, Aline qui n'a pas vraiment de formes, ou du moins, moins voyant que moi, ne reçoit pas trop de compliment, il faut dire aussi qu'après le coup que lui a fait son ex-copain, elle ne fréquente plus trop la gent masculine. Mais elle a tout de même une chevelure resplendissante et un visage de poupée en porcelaine. Donc ça me laisse à penser que les attributs féminins trop avantageux peut provoquer de vives réactions de la part des hommes, car, pour certain ils camouflent leurs pensés perverse par des phrases qui charment du premier coup les filles. A force, je commence doucement de ne plus supporté les compliments, seule les compliments les plus originaux, les plus approfondit et romantiques me font craquer. Quitte même à me faire un poème. Mais les compliments du genre " Tu as de beaux yeux", me laisse de glace, les phrase passe partout, je les laisse au loveur. Moi je veux de mots qui viennent du cœur, et par d'autre part...

Je tournais mon regard vers le serveur qui servit d'autre personne. Roy voulait aussi boire,et il me laissa choisir pour lui. Comme c'est la première fois que je viens, je connais pas tout les cocktails du bar, à part ceux que j'ai bu dans la soirée. Mais j'avoue que celui au saké elle vraiment bon, j'adore le goût qu'apporte le jus de citron. Donc je lui prend aussi ce cocktail, j'espère juste qu'il aimera. Une fois le serveur termina de servir les autres, je décida de l'appeler et de lui dire la commande. Je tourna le regard vers Aline qui discutait avec une autre personne qui est venu entre temps. Le serveur posa le verre auprès de moi, et je me tourne sur le tabouret avec le verre de Roy en main pour le lui tendre. J'attrapais aussi le mien et trinquais avec lui et Aline qui jetait juste un œil sur nous tout en écoutant son interlocuteur. Tout en buvant un peu mon verre, je l'observais un peu. Elle semblait fasciné par la conversation qu'elle entretenait avec... un autre homme !! C'est la première fois que je la voyais ainsi depuis sa rupture. Il faut dire aussi qu'elle avait quelque grammes d'alcool dans le sang aussi. Mais je la surveiller pour ne pas qu'elle fasse de bêtise. Sinon elle va finir par rejeter les hommes. Ils parlaient de livres. C'est vrai d'Aline était un rat de bibliothèque, à toute les pauses au travail, les congés ou les soirs avant de se coucher, elle était plongé dans un bon livre. Je posais mon verre et la regardais de nouveau partir sur la piste de danse. Je la suivis du regard et sourit en la voyant s'amuser. Elle dansait tout en continuant sa conversation. Je regardais à nouveau Roy en gardant un sourire.

-Allons danser aussi!

Avant de me lever, je terminais mon verre et l'embarqua sur la piste de danse. Mais sur le coup, je me rendais compte que je ne savais pas vraiment danser. Alors improviser quelque chose pour ne pas avoir l'air idiote. Je bougeais seulement les pieds sur le rythme de la musique en souriant et le regardant de temps en temps. Je n'étais pas vraiment à l'aise finalement et je n'osais pas lui parler ni le regarder. Il m'a fallut quand même un certain temps pour m'adapter et je pris mon courage à deux mains pour vaincre ma gêne.

-Elle est chouette cette soirée,je viendrais plus souvent ici.

Un léger goût âpre et acide aux saveurs fruitées lui envahit le palais. Que dire de plus ? C’était juste un cocktail, rien à voir avec les alcools forts que le militaire avait l’habitude de boire. Entre cette boisson et le whisky, il n’y avait pas pli : « le breuvage des vrais hommes » triomphait ! Cependant, malgré son goût « gentillet », le cocktail n’était pas trop désagréable. Roy comprenait pourquoi cette fine pointe acidulée de citron procurant un goût original pouvait plaire aux femmes.

Voyant son amie s’élancer sur la piste de danse avec un partenaire fraîchement rencontré, la jeune Déborah se décida longuement avant d’inviter le militaire à faire de même. Considérant combien il serait impoli -mais surtout cruel- de refuser l’invitation aussi mûrement réfléchie que celle de la jeune fille, il rejoignit de nouveau la piste.

Tiens il a déjà trouvé une nouvelle partenaire celui-là ? Quel Don Juan ! Voilà ce que disent leurs regards… songea Roy, amusé en voyant les autres femmes les yeux rivés sur lui.

En effet, si Erika débarquait elle allait sûrement faire tout un scandale. Qu’importe, il ne resterait pas très longtemps de toute façon. L’imaginer cependant débarquer juste à ce moment et lui faire une crise de jalousie devant tout le monde ne l’enchantait pas du tout alors de préférence il se focalisa sur sa partenaire. Un peu crispée, mais elle était mignonne à se dandiner ainsi. Roy eut à faire des efforts considérables pour ne pas rire. A la place il lui prit la main sans la prévenir et la fit tournoyer gentiment lorsque le tempo le lui accordait.

« Elle est chouette cette soirée, je viendrais plus souvent ici. » déclara la jeune fille avec un sourire candide.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 11385911

« En effet, idéal pour oublier ses problèmes… » répondit le brun en laissant sa phrase en suspens. Erika venait de sortir des toilettes. Et elle l’avait vu.

Aie. Quelle poisse.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] Tumblr_inline_mkist2YZyl1rxi348

« … Ou pour en rencontrer des nouveaux. Excusez-moi. » lui glissa-t-elle en s’éclipsant de la piste.

La blonde à la chevelure ondulée le regardait arriver d’un air presque blasé, ce qui ne surprit Roy qu’à moitié. Avant qu’il ne puisse dire un mot, elle lui rétorqua :

« Ça va c’est bon. Toute façon c’est toujours pareil avec toi. »

Le ton se voulait tranchant et dur mais les paroles ne l’effleurèrent même pas. Mais il essaya tout de même d’arborer un air désolé et s’excusa en lui affirmant qu’il ne s’agissait que d’ « une rencontre amicale » et d’ « une simple invitation à danser ». Il n’y a pas à dire, c’était le roi des excuses à deux balles !

« Ah parce que tu trouverais ça normal que j’aille danser avec un autre homme pendant que tu sois aux toilettes ?! » s’insurgea-t-elle.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] Tumblr_inline_mkitd6dnkM1rxi348

Ah la logique féminine dans toute sa splendeur... Franchement, ça ne me ferait ni chaud ni froid.

Argh il n’allait pas répondre ça tout de même ! Vite, trouvons une réplique…

« Et toi tu trouves ça normal de me laisser seul plus de dix minutes ? » déclara-t-il en faisant tournoyer sa montre en argent autour de son doigts.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] Tumblr_inline_mkiwhbRWu41rxi348

Il lui fit son sourire ravageur mi- machiavélique, mi- sage, insinuant que ce n’était pas de sa faute s’il était pareil à un aimant charismatique autour de ces demoiselles. Quand bien même Roy doit le seul homme à être comparé à un « aimant charismatique », l’auteur s’excuse car pour le moment rien de mieux que cette métaphore pourrie ne lui est venue à l’esprit.

En tout cas, l’explication était loin d’être convaincante, même si elle eut le mérite de refroidir la main de la jeune femme qui pouvait décoller à tout moment pour lui décocher une droite bien placée. Il n’y a pas à dire, les yeux d’enfant innocent ça marche souvent… Mais en tout cas, pas assez pour éviter une bouderie. C’est dans ces moments-là que Roy se disait que les adultes qu’ils prétendaient être… n’étaient pas si adultes que ça en réalité.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 1138df10

«Ah Erika, attends ! » l’appela-t-elle en lui courant après.

Il n’insista pas autant qu’il voulut le faire paraître et s’arrêta à l’entrée de la salle, laissant la jeune femme s'en aller. Tant pis pour Erika ! Il lui enverrai peut-être un bouquet de fleurs, histoire de renouer gentiment ou bien de rompre gentiment aussi. Si jamais elle décidait d'en rester là ce n'était pas plus mal : certes, Roy l'avait approché dans le but de collecter des informations intéressantes mais ce qu'il détestait par dessus tout c'était les femmes envahissantes. Il alla se rassoir au bar, face à la piste de danse et s’accouda contre le comptoir. Purement par hasard, ses yeux croisèrent ceux de Déborah qui avait tout observé depuis le début. Comme un enfant pris en flagrant délit, il se contenta de lui adresser un rictus fataliste en haussant les épaules tout simplement. Elle le rejoignit discrètement d’un air désolé tandis que Roy commandait finalement un petit verre de whisky.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] -roy1011

« Ne le soyez pas, ce n’est pas du tout de votre faute. » la rassura-t-il tout en empochant de nouveau sa montre en argent.

Décidément c’était l’une des soirées où il l’avait le plus sorti de sa poche. En espérant qu’elle n’ait pas attiré l’œil des pickpockets ; vu l’endroit c’est peu improbable qu’il puisse y en avoir mais bon, sait-on jamais. Il venait de perdre sa compagne de soirée, il n'allait quand même pas perdre sa précieuse montre ensuite...

Mon partenaire de danse ne resta longtemps avec moi. Des problèmes apparemment. J'arrêtais donc de danser en perdant mon sourire que j'avais avant -un sourire exprimant ma joie de faire la fête- et suivit du regard celui qui venait de partir. J'eus à peine le regard en leur direction pour savoir ce qu'il s'était passé mais faute d'être sur la piste de danse, je me faisait m'accoster par un autre homme. Cette homme, je l'avais vu me zyeuté plus tôt dans la soirée. Donc ça se comprend que quand il a vu que la place était libre, paf il débarque. Qui part à la chasse perd sa place comme on dit. Me voilà donc obliger de danser avec un inconnu, et ça m'enchanter pas trop. Dans le genre timide, pire que moi, c'est impossible, surtout que sa tête ne me revenais pas. Une tête allongé, des petits vicieux et sournois et de fines lèvres. Rien qu'à sa tronche, je n'avais pas confiance. Mais bon, pour être polie, je restais donc en sa compagnie. Et puis les apparences peuvent être trompeuses parfois.

Je dansais à nouveau mais tout aussi coincé qu'avant. La gêne de danser avec cette individus me perturbais un peu. Surtout quand je regardais sa façon de danser, on dirait un petit vieux en train de faire le petit train avec ses bras collés au tronc tout en remuant ses fesses. Mais il voit bien que j'ai une gêne, alors il commence la conversation. J'appris son nom, un certain Juan qui avait 32 ans - mais personnellement je ne trouve pas qu'il les faits- et il ne travaille pas. Pour ma part, quand il me demandait mon nom, âge et profession, bah sans me rendre compte, je répondais par des truc faux. Pour lui, je m'appelle Myriam, j'ai 25 ans et je suis couturière. Mais ma préoccupation pour le moment, c'est cette soudaine fuite de Roy. Et tout en faisant connaissance avec Juan, j'observais la scène. Maintenant, il y a une femme avec lui, qui crise. Je pense savoir la source du problème, une jalousie surement. Venant d'une femme, c'est certain, on est réputé par de sacrés possessives en matière d'homme. Surtout que on voit la tête de la bonne femme. Dois-je en conclure que cette homme est un coureur de jupons ? Si c'est le cas, je suis déçu, moi qui commencer à le trouver sympa, je devrais me contenter d'une relation purement amicale. Non non, un coureur de jupon, ce n'est pas pour moi...

Pendant que j'étais dans mes pensées vis à vis ce que j'ai vu avant, l'autre espèce obséder c'était rapprocher de moi tout en dansant, il était a 2 centimètre de moi, presque collé, en train de me fixer de la tête au pied, notamment une zone qui m'irrite. Du coup je suis parti au bar pour boire un peu après lui avoir mis une raclé dans la figure et un coup bien placé entre les jambes. Je me commande un cocktail à base de rhum et de sirop de menthe, histoire de bien me requinquer. Voyant que Roy est toujours occupé a parler avec la blonde, je m'avançais vers Aline, qui avait arrêter de danser et qui été au bar avec son partenaire de soirée. Elle discutait avec lui autour d'un verre. Je m’incruste dans la conversation. Aline me présenta rapidement au jeune homme qui sympathisait rapidement avec moi. On discutait un peu de tout et de rien. En particulier des anecdotes qu'on avait eut Aline et moi à l’hôpital.

-Eh! Tu te souviens de celui qui avait une abeille dans le nez ? On a passer un temps monstre à lui enlever!

-Surtout que l'abeille lui avait piquer dans le nez!

-Oh oui,il avait un gros nez après! ajouta Aline en mimant la taille du nez avec sa main tout en riant.

Cela on faisait rire et au bout de quelque longue minute à raconter les perles de l’hôpital, je tournais la tête en buvant mon verre et vit Roy assis au bar. Il avait l'air abattu. Je décidais donc d'aller le voir en prévenant Aline que je pars voir quelqu'un. En approchant de lui, je m'excusa, car il est vrai que c'est moi qui a tenté le diable alors qu'il était déjà en soirée avec une autre.

« Ne le soyez pas, ce n’est pas du tout de votre faute. »

Je souris du coin de la lèvre et m'assois à coté de lui.

-Vous avez plus le cœur à la fête n'est pas ? Bah aller la rejoindre si elle est importante à vos yeux... Ou sinon,attendez demain pour vous excusez. C'est comme vous le sentez.

La jeune femme s’assied à côté de Roy tout en lui disant :

« Vous avez plus le cœur à la fête n'est pas ? Bah allez la rejoindre si elle est importante à vos yeux... Ou sinon, attendez demain pour vous excusez. C'est comme vous le sentez. »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] Roy12710

Il la regarda avec des grands yeux étonnés. Erika, importante à ses yeux ? Ce n’est pas comme si il la laisserait mourir sur un trottoir non plus, mais il ne l’a considéré pas comme quelqu’un de très proche, en dépit de leurs nombreuses sorties ensemble. Contrairement à ce qu’elle ait pu penser, il appréciait sa compagnie mais n’était pas amoureux d’elle, loin de là. Par ailleurs, elle travaillait dans un laboratoire en lien avec l’armée : même pour un militaire de sa trempe, il aurait été difficile de lui soutirer des informations sur son travail censé être top-secret. Derrière cette attirance feinte, il y avait donc des profits. Pourquoi sa remarque l’avait-il étonné ? Hé bien il ne pensait pas sembler si pathétique en revenant seul d’un air las… Quoiqu’après reconsidération, cette phrase résume assez bien la réalité.

Le jeune colonel ne répondit rien et se contenta d’esquisser un rictus. Vraiment, si un jour on lui aurait dit une jeune fille viendrait lui donner des conseils sur comment gérer sa vie sentimentale… Il aurait certainement rigolé. Un peu comme il le fait maintenant, en fait. Etant désormais dos à la piste de danse, il s’accouda au bar, son verre de whisky qu’il agitait doucement avec sa main.

« Et vous, vous avez quelqu’un dans votre vie ? Enfin si ce n’est pas trop indiscret, bien sûr. » finit-il par demander.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] -roy1010

Oh, ce n’était que par simple curiosité mais en général, les femmes voyaient une autre allusion à de tels propos. Roy considérait que c’était leur uniquement leur faute…

Spoiler:

Tout en attendant une réponse suite à ma question, je guettais le jeune homme. Il semblait étonné de ce que j'ai dis avant. Apparemment ça lui fait ni chaud ni froid de savoir que sa "vrai" compagne de soirée est parti,il garda le silence. Un silence qui me fit tourner la tête vers ma camarade qui s'amusait de son côté. Elle en avait bien besoin, avec tous les ennuies qu'elle avait dû affronter en plus du boulot, au moins je suis sûre qu'elle décompresse. Je regardais mon verre ensuite, qui était à moitié remplit et le boit en entier avant de poser le verre sur le bar. Mais j'ai eut un effet de vertige que j'ai dû fermer les yeux. Cela m'arrive parfois quand je bois trop vite l'alcool. C'est une drôle d'impression où on voit plein de petites étoiles devant nous. Mais ce n'est que passagers, car après avoir ouvrit les yeux, je voyais mieux.

« Et vous, vous avez quelqu’un dans votre vie ? Enfin si ce n’est pas trop indiscret, bien sûr. »

Je tournais la tête vers lui en attrapant mon verre vide. Et après avoir secouer la tête pour dire non,je regardais mon verre et je fis claquer mes ongles dessus.

« Non, je n'ai pas trop le temps entre le boulot et mes week end qui passe d'une traite! J'ai seulement un jour de repos dans la semaine, c'est plutôt dur à reprendre du poil de la bête après des journées à courir à gauche, à droite. Les patients ne s'en rendent pas compte qu'ils nous mangent une bonne partie de notre énergie, c'est pas de tout repos d'être infirmière croyez moi... Surtout que pendant mon jour de repos, je viens en aide au Ishbal. J'utilise mes connaissances en médecine pour les soigner gratuitement. C'est normal d'un côté, après l'horreur qui ont subit. Par l'armé en plus... »

Je fis des yeux ronds quand je venais à remarqué que j'avais fait part de mes bonnes actions pour les Ishbals, surtout devant un membre de l'armée! Un sujet tabou dans notre société. Surtout pour moi! C'est à cause de ces débilités qu'on fait l'armée que j'ai perdu mes parents. Je leurs pardonnerais jamais, perdre son père pour une raison débile, la guerre! En plus face à un peuple à qui on n'a rien demandé à personne et qu'on massacre sans scrupule. Et perdre une mère follement amoureuse de l'homme de sa vie, au point de se laisser mourir pour pouvoir le rejoindre dans le monde des morts, non là c'est impardonnable. J'en avais presque les larmes aux yeux rien que d'y penser. Et le faite d'aider les Ishbals me permet de réparer les bêtises de l'armée. Cela ne soignera pas les blessures profondes laissées par la guerre, je le sais bien. Mais je ne supporte pas qu'on laisse pourrir dans un coin ces gens là. M'enfin, j'ai parlé trop vite, il faudra bien que je termine, c'est trop tard de toute façon. Je vais seulement ce que je fais avec eux, et garder ma pensée sur cette guerre. Sinon, je sens, je vais craquer.

«Oui donc je n'ai pas trop le temps pour des rendez vous amoureux, je suis très souvent occupée. Comme je consacre mon temps à la médecine. Venir en aide est une faculté que j'ai depuis que je travaille à l’hôpital. Quand des patients ne peuvent ni bouger, ni être autonome suite à leurs problème de santé, je refuse de les laisser. Ils ont besoin d'aide. Bah pour les Ishbal c'est pareil. Il m'arrive parfois de ramener des Ishbals chez moi quand c'est des blessures très grave qui demande un professionnel de la médecine. Quand je constate que c'est la famine, je ramène de la nourriture pour qu'ils puissent manger. Et puis, il ne faut pas croire, ils n'attendent pas la bouche ouverte, ils essayent de s'en sortir, et je suis là pour leur donné un coup de pouce. »

« Non, je n'ai pas trop le temps entre le boulot et mes week-ends qui passe d'une traite! J'ai seulement un jour de repos dans la semaine, c'est plutôt dur à reprendre du poil de la bête après des journées à courir à gauche, à droite. Les patients ne s'en rendent pas compte qu'ils nous mangent une bonne partie de notre énergie, c'est pas de tout repos d'être infirmière croyez moi... Surtout que pendant mon jour de repos, je viens en aide aux Ishbals. J'utilise mes connaissances en médecine pour les soigner gratuitement. C'est normal d'un côté, après l'horreur qu’ils ont subi. Par l'armé en plus... »

Roy s’apprêtait à boire une autre gorgée de whisky mais s’arrêta net. Que venait-elle donc de dire ?... Il détailla des yeux le visage de la jeune femme : ses joues s’étaient rapidement empourprées après plusieurs alcools mais elle ne semblait pas totalement soûle pour autant. Ses yeux s’étaient légèrement écarquillés, le visage tourné sur le verre qu’elle tenait entre ses mains. Il semblait bien qu’elle s’était rendu compte de la bêtise qu’elle venait de dire et déclara alors :

«Oui donc je n'ai pas trop le temps pour des rendez-vous amoureux, je suis très souvent occupée. Comme je consacre mon temps à la médecine. Venir en aide est une faculté que j'ai depuis que je travaille à l’hôpital. Quand des patients ne peuvent ni bouger, ni être autonome suite à leurs problème de santé, je refuse de les laisser. Ils ont besoin d'aide. Bah pour les Ishbals c'est pareil. Il m'arrive parfois de ramener des Ishbals chez moi quand c'est des blessures très graves qui demandent un professionnel de la médecine. Quand je constate que c'est la famine, je ramène de la nourriture pour qu'ils puissent manger. Et puis, il ne faut pas croire, ils n'attendent pas la bouche ouverte, ils essayent de s'en sortir, et je suis là pour leur donner un coup de pouce. »

Il s’attendait à ce que cette dernière rectifie le tir mais elle n’en fit pas moins : là voilà qui confirmait, devant lui, colonel servant dans les rangs d’Amestris, qu’elle aidait des Ishvals du coin clandestinement ! L'alcool avait certainement délié sa langue. Le serveur qui semblait perplexe, fixait désormais la jeune femme suspicieusement ; il avait sûrement entendu quelque chose qui ne fallait pas. Roy n’en laissa rien paraître mais son pouls s’emballa. Il attrapa alors sa main et lui déclara doucement avec un sourire :

« Je pense que nous serons mieux dans cet endroit à l’abri des indiscrets pour discuter. » dit-il en montrant d’un hochement de tête une table et un canapé dans un coin plus sombre et éloigné.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 0610

Ils changèrent donc de place, et allèrent s’asseoir confortablement sur les canapés. Le colonel jeta un regard mauvais au serveur qui continuait de les fixer : ce dernier baissa la tête aussitôt et retourna vaquer à ses occupations.

Désormais, nous sommes assez loin pour que l'on ne puisse pas nous entendre… songea le brun en prenant en compte le brouhaha et la musique.

La jeune femme semblait dans un état étrange : silencieuse, comme si quelque chose la tourmentait. Mais quelque chose lui disait que ça n’avait aucun rapport avec le fait qu’elle lui ait dit délibérément qu’elle aidait des Ishvals. Pourtant, si cela se savait, elle risquait gros. Très gros même. Elle serait arrêtée et jugée pour crime de trahison envers son pays, puis certainement exécutée. On ne plaisantait pas avec les Ishvals : après le génocide, nombreux furent les attentats, envers les soldats comme envers les civils. C’est pourquoi une méfiance naturelle subsistait toujours à l’égard de ces personnes. Ayant souvent été pris pour cible, Roy comprenait très bien ces prises de mesure. Mais contrairement à certains haut-gradés qui continuaient à traquer les survivants, (et ce, même s’ils étaient peu nombreux et qu’il y avait mieux à faire, selon Roy,) il s’occupait rarement d’arrêter des survivants Ishvals. Même ayant vent de certains ghettos, il ne disait rien. Etait-ce par égard pour eux ? Même sa propre conscience n’en était pas sûre ; ce dont il était certain en revanche, c’est qu’il n’avait pas le temps de s’occuper de problèmes aussi « mineurs ». Pas comme cette jeune infirmière.

« Votre dévouement à votre métier est admirable. Mais mon devoir en tant que chien de l'armée est de vous arrêter sur-le-champs»

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 3010

Elle leva les yeux vers lui.

« Cependant, continua-t-il, l'armée a déjà fort à faire en ce moment et les prisons débordent. Alors je vous demanderai juste d’arrêter ces agissements. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il s’agit d’un crime. Par ailleurs, c’est bien trop risqué, surtout pour une jolie fille comme vous.»

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 16207111

Il eut une pensée pour le couple de médecin Rockbell. Il ne les connaissait pas vraiment, mais il avait entendu dire qu’il s’agissait de médecins amestriens qui soignaient les blessés durant la guerre, Amestriens comme Ishvals. Peut-être même sauvaient-ils des Ishvals que lui en personne avait blessé. Selon ses sources, ils auraient été assassinés par un Ishval qu’ils avaient eux-mêmes soigné… Quelle ironie du sort ! Mais cette ironie-là ne prêtait pas à rire, ni à sourire. Elle éveillait juste une profonde amertume et rappelait sans cesse comme une vieille cicatrice combien les êtres humains étaient insignifiants devant l'engrenage vicieux du destin.

Il continuait de la regarder droit dans les yeux.

« Vous comprenez n’est-ce pas ? »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 1138fg10

Je remarquais que le regard de Roy et du serveur était braqué sur moi en levant lentement le mien qui fixer le verre avant. Eh voilà, j'ai fais ma boulette du soir. J’espérais juste que les autres n'avait pas entendu aussi. Avec la musique, j'ai dû parler à peu trop fort. Alors je tournais la tête vers la gauche, mais remarquais un à moitié endormit à coté de moi. Bon ça me rassurais un peu, d'après les regards posés sur moi, seul le colonel et le serveur était au courant maintenant. Décidément, quand j'ai de l'alcool dans le sang, ça fait des ravages. En temps normal, je n'aurais jamais parlé de se genre de chose. Je sais que c'est mal vue de fréquenter les Ishvals mais bon, ça reste des humains, avec une autre façon de voir le monde et de penser. Enfin bon, c'est trop tard... Je baissais la tête à nouveau pour garder le silence. Mai je sursautais presque en sentant qu'on me prend la main. Je levais les yeux vers le visage de Roy qui m'adressait un sourire.

« Je pense que nous serons mieux dans cet endroit à l’abri des indiscrets pour discuter. » dit-il en montrant un endroit isolé des fêtard d'un coup de tête.

Je me levais donc en restant silencieuse, oubliant de lâcher mon verre, et qui tomba par terre dès que je fus debout. J'avais simplement la main autour mais sans le serrer entre mes doigts. Puis je le suivit en regardant les autres faire la fête. A mon tour aussi de n'avoir plus le cœur pour danser.
On arriva enfin devant une table entouré d'un canapé. Je pris place en silence puis croisa les jambes pour enfin couvrir le genou avec le bas de ma robe. Depuis cette révélation que j'ai faite, je ne me senti pas en forme, au contraire, je sentais quelque chose qui aller m'arriver sur le coin du nez. Bon sang, pourquoi j'ai la langue pendue quand je consomme de l'alcool !

« Votre dévouement à votre métier est admirable. Mais mon devoir en tant que chien de l'armée est de vous arrêter sur-le-champs »

De m’arrêter ? Un frison me parcouru de la tête au pied. Je levais mes yeux sur lui en devenant toute blanche. Encore plus blanche que ma robe. Je sentis aussi les battements de mon cœur s'affolés et des vertiges,encore. Voilà ce que tu as gagné ma belle, l'alcool n'est pas ton ami et tu le sais! Je baissais la tête en fermant les yeux tout en inspirant et expirant pour pouvoir me calmer de mes vertiges, sinon j'allais perdre connaissance. C'est la première fois qu'on allait m’arrêter et j'en étais pas fière. J'ai voulus simplement aider des personnes en détresse. Mais j'ai oublié les principes de notre chère société, chacun pour soit en quelque sorte, et les plus faibles on les laisse crever la bouche ouverte. Quelque part,si je me fais m’arrêter, juger et condamner, au moins je ne vivrais plus dans ce monde impitoyable et cruelle. C'est bon tout ces sales pensées avait mis les larmes aux yeux. Quand je pense que c'est à cause de l'armée cette guerre et qu'il laisse sur leurs territoires le reste des Ishval y vivre, mais qu'il faut les laisser mourir à petit feu de froid, de faim et de fatigue, je trouve ça répugnant. Et quand une bonne âme ne fait aucune différence entre les personnes, et aide ce peuple, on l’arrête. Je suis consciente qu'ils restent les "ennemis" du pays, mais pour non. Ce simplement un peuple qui vit et pense différemment de nous. Qui a le droit de vivre tranquillement.

« Cependant, l'armée a déjà fort à faire en ce moment et les prisons débordent. Alors je vous demanderai juste d’arrêter ces agissements. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il s’agit d’un crime. Par ailleurs, c’est bien trop risqué, surtout pour une jolie fille comme vous.» ajouta-t-il.

Mes yeux s’écarquille de nouveau tout en fixant le vide. Il n'allait pas m’arrêter si j'ai bien compris. Est ce qu'il avait une part de vrai dans ces propos ou j'étais tellement bouleverser qu'il aurait changer d'avis? Ou serait-ce mon décolleté qui l'aurait influencer ? Je n'en sais rien mais d'un coup, je sentis comme un poids qui disparaît. Mais comme un enfant qui venait de se faire disputer pour avoir fait une bêtise, je croisais les bras en regardant toujours vers le bas. Il m'avait donné un avertissement, c'est tout. Donc je n'ai plus intérêt de divulguer ce genre de chose, et encore moins les aider. Mais ça me contrarie tout de même. Parce que aider les gens, c'est un crime maintenant. Enfin les mauvaises personnes pour l'armée évidement. Je tournais donc la tête vers lui en sentant un regarde lourde se poser sur moi puis fixer ses yeux.

« Vous comprenez n’est-ce pas ? »

Je hochais la tête puis regarder les gens faire la fête.

«Oui... J'aurais plus de temps pour me reposer maintenant » répondais-je en finissant avec un petit rire jaune. Puis j'ajouta après un soupire «M'enfin, on vit dans un drôle de monde quand même.. »

Malgré son teint livide après la déclaration de Roy, la femme esquissa un rictus.

«Oui... J'aurais plus de temps pour me reposer maintenant… »

Après un petit temps, elle reprit :

« M'enfin, on vit dans un drôle de monde quand même.. »

Roy ne l’avait pas quittée des yeux mais elle semblait fuir les siens. Après sa déclaration, elle semblait toute ébranlée. Le militaire pensa que c’était une bonne chose : après tout, cela lui servirait de leçon. Si ça n’avait pas été lui mais un autre militaire, elle aurait certainement été arrêtée sur-le-champ. Par ailleurs, le serveur décidément traquenard venait de remarquer le trouble de la jeune fille au loin également. C’était une deuxième bonne chose de faite.

Voyant qu’elle se sentait de plus en plus mal à l’aise, le colonel se mit à rire sous les yeux outragés de son interlocutrice.

« Hahaha, excusez-moi je ne devrais pas rire ! Mais vous n’arrêterez pas, n’est-ce pas ..? »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 1138t510

Il lui fit un sourire malicieux. Bien sûr que non elle allait continuer à sauver des Ishvals ! Cela se voyait dans ses yeux qui, pourtant étaient brouillés par l’alcool et des migraines ! Il devait certainement passer pour le plus gros salopard de la terre mais en réalité les gens se méprenaient souvent sur son compte : il essayait de lui dire qu’elle devait être à l’avenir plus prudente si elle voulait continuer ce genre d’activité qui lui tenaient à cœur. Vraiment, il se sentirait vraiment désolé pour elle s’il voyait un jour cette jeune infirmière au grand cœur se faire embarquer par la police d’Amestris. Par ailleurs, il ne pouvait pas se permettre de lui montrer ouvertement qu’il approuvait ses actions, car il était chien de l’armée. Déjà que les fausses rumeurs visant à ternir son image allait bon train, ne rajoutons pas de l’huile sur le feu...

Il se pencha alors un peu tout en baissant le volume de sa voix.

« Si c’est ce qui vous semble juste, n’abandonnez pas ; ce n’est pas un crime de faire votre devoir de médecin. Mais assumez pleinement ce que vous faites. Pour ma part je ne pourrais plus rien faire pour vous si quelqu’un d’autre vous y surprend à dire ce genre de chose. »

Puis il recula légèrement, tout en portant son regard dans le vide. Oui c’était tout ce qu’il pouvait faire pour elle… et pour les Ishvals. Enfin du moins pour l’instant. Le jour où il pourrait enfin protéger tout le monde semblait encore loin. Cette jeune femme pourrait alors aider les Ishvals et n’importe qui d’autre sans courir le risque d’être arrêtée un jour…

« Vous avez raison.» soupira-t-il « Nous vivons vraiment dans un monde étrange. Mais... Je pense que ça explique pourquoi il est si intéressant d'y vivre. »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 12971410

Honnêtement ,je me sentais honteuse et gênée quand j'entendis Roy rire. Pourquoi riait-il ? A cause de ma tête de décomposé que je suis en train de faire? Se moquait-il de moi ? Qu'importe, je n'avais plus la tête à réfléchir. Il riait pour une raison que j'ignorais, mais cela se sera que courte durée.

« Hahaha, excusez-moi je ne devrais pas rire ! Mais vous n’arrêterez pas, n’est-ce pas ..? .»

C'était donc pour ça. Il voyait juste en plus. Je ne sais pas s'il avait un don ou quelque chose comme ça. Mais oui, il n'avait pas tord. C'est pas parce que les Ishbals restent des ennemies de l'Etat qu'il faut les oublier pour autant. Donc je continuerais à venir les aider, avec une grande vigilance cette fois. Et puis c'est fini l'alcool, ça me fait trop parlé ! Mais pour éviter de m'enfoncer plus, je préférais garder le silence pour éviter que d'autre problème se greffe. Car si ça se trouve il est en train de marcher et si je répond oui, il va m’arrêter pour de vrai. Après je peux me faire des films, mais on ne sait jamais, l'armée est plus malin qu'un singe. Je me contentais d'une expression neutre en levant mon regard sur lui tout en tournant légèrement ma tête. Je le vis se pencher vers moi, ou plutôt vers mon oreille.

« Si c’est ce qui vous semble juste, n’abandonnez pas ; ce n’est pas un crime de faire votre devoir de médecin. Mais assumez pleinement ce que vous faites. Pour ma part je ne pourrais plus rien faire pour vous si quelqu’un d’autre vous y surprend à dire ce genre de chose. »

Je rêvais ou il m'insiste à continuer de les aider? Pourtant avant il m'avait dit le contraire avant. Mais la différence, c'est qu'il ne me l'a pas susurrer à l'oreille. Donc c'est comme un secret. En tout les cas, après cette soirée, je ne parlerais plus de mes actions "clandestine" à qui que ce soit. Et je resterais très très prudente. C'est tout ce que je pourrais faire. Je fis un léger sourire en m'adossant bien contre la banquette en croisant les bras tout en regardant les autres danser.

« Vous avez raison. Nous vivons vraiment dans un monde étrange. Mais... Je pense que ça explique pourquoi il est si intéressant d'y vivre. »

«Ce n'est pas faux »

Puis je vis Aline, qui me chercher un peu partout dans la salle. Mais finalement elle me trouva enfin et venait vers moi. Son compagnon de soirée était parti et donc elle revenait avec moi. Mais au premier abord, elle me demande ce que j'avais, mais je lui répondais que j'étais aussi fatigué. Du coup elle me proposa de rentrer. C'est pas plus mal, ça emperchera de raconter de autres choses qui ne devra pas sortir de ma bouche. Donc je me levais pour la rejoindre et m'adressa a Roy.

-Je devrai y aller, bonne fin de soirée et à une prochaine.

Je sortit donc de la salle après avoir lancé un regard au bar qui me suivait du regard, mais je le laisser faire.

(Fin ? )

« Ce n'est pas faux. »

La jeune et jolie brune aperçut son amie et cette dernière, voyant son amie un peu livide, lui proposa de la raccompagner. Ce n’était pas plus mal vu tout l’alcool que la demoiselle avait ingurgité.

« Je devrai y aller, bonne fin de soirée et à une prochaine. » lui déclara-t-elle finalement.

« Merci, vous aussi Déborah. »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 11385913

Roy lui fit un sourire, accompagné d’un signe de la main. Il l’a regarda s’éloigner et vit qu’elle lança un dernier regard au barman. Elle sortit finalement de la salle avec son amie. Au moins, cette soirée l’aura incitée à être plus prudente, c’est déjà ça. Honnêtement, le jeune homme s’en voulait un peu d’avoir employé une manière aussi brusque après avoir vu le choc psychologique qu’il lui avait causé, mais il fallait dire que c’était aussi dans sa nature. Roy Mustang savait jouer dans l’art de la subtilité mais pour autant il était également très… « taquin » disons.

Le militaire se leva vers le barman et alla s’asseoir au comptoir.

« Tu la laisse s’en tirer alors Roy ? »

« Donne-moi un autre whisky, Jeff. »

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 11385914

« ... Tu veux l’imiter ou quoi ? »

Roy Mustang lui lança un regard qui n’admettait point de contestation. Son vieil acolyte lui versa donc un autre verre de whisky et s’accouda à la table. En effet, ces deux-là se connaissaient très bien : inutile de vous que Jeff pouvait distinctement vous dire qu’il comptait sur le bout des doigts le nombre de femmes que Roy ramenait ici… Ou plutôt celles qui le ramenaient ici. Bref, la chose marchait bien dans les deux sens. Aussi certaines venaient ici sans doute dans l’espoir de le voir ou de le revoir ; plus qu’un client fidèle il était une véritable source de clientèle !

« Je veux pas qu’elle me ramène des problèmes. J’espère que tu l’as bien prévenue !»

« Te fais pas de soucis va. Tu l’entendras plus parler de ça ici. » lui rétorqua Roy en finissant son verre. Il commença finalement à renouer son écharpe autour de la nuque et se leva en déposant un pourboire sur la table. Le barman ne fit pas de remarque sur le fait qu’il rentre plutôt tôt ce soir.

« Elle va arrêter d’en parler ou arrêter tout court ? » demanda-t-il en encaissant l’argent, avec un sourire moqueur envers le militaire qui s’en allait.

De dos, il ne répondit pas et leva juste sa main pour saluer son ami.

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang] 12971411

Heureusement pour la demoiselle, ce dernier n’allait pas tout raconter aux militaires. Comme quoi, les relations de confiances pouvaient sauver la mise, même à des gens qui n’avaient rien à voir. Si c’était un autre barman qui avait entendu la conversation, il aurait été plus difficile d’obtenir son silence. Se félicitant d’avoir sauvé une jeune infirmière qui se consacrait pour autrui –et sûrement plus qu’il ne le faisait-, il espérait alors que cette petite rencontre d’un soir se renouvèlerait…
Tout en marchant rapidement vers sa voiture, Roy aperçut un petit mot de Erika sur son pare-brise. Il déchiffra rapidement à l’aide de la lumière du réverbère : « Désolée pour ce soir. Appelle-moi dès que tu peux. Erika.»

Quel entêtement ! Elles laissaient difficilement tomber hein ? Ah les femmes…

» Un...boulot ? (Pv Jack Armuk)
» Fausse alerte [PV : Roy Mustang]
» Prommenons-nous dans les bois... [PV Liann Cuchu]
» Vérité dissimulée [Roy Mustang & Sambre & Raven)
» Un soleil et un nuage [PV : Roy Mustang]

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang]

Marre du boulot, allons-nous vider la tête ! [Roy Mustang]

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée