Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2



 
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 Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]

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MessageSujet: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Avr - 17:16

Rappel du premier message :

La température semblait elle aussi en avoir après la jeune fille qui en avait pourtant déjà assez sur les épaules. Décidemment rien n’allait comme il se le devait aujourd’hui. À peine était-elle sortie des égouts, dans lesquels elle était maintenant certaine d’avoir infectée sa plaie au bras gauche avec toute celle saleté qui y parcouraient chaque paroi, qu’à l’extérieur où elle se trouvait présentement se formaient au-dessus des deux Xénois d’énormes nuages noirs. Il ne manquait que cela!!! Au moins, ce n’était pas elle qui devait marcher, bien qu’il n’y avait que peu de réconfort dans de telles pensées après tout ce qu’elle venait de subir, surtout que d’une façon ou d’une autre, c’était son grand-père qui était encombrer de ce nouveau fardeau qu’elle était devenue. Dans le coin d’une ruelle, entre deux immenses poubelles devant appartenir aux résidents du coin, le grand-père y déposa sa petite-fille doucement, l’accotant contre le mur. Celle-ci avait le regard nu d’expression, si se n’était que de la douleur qui l’envahissait, la forçant de plus en plus à sombrer vers un évanouissement certain. Who la regarda un instant; même si la colère et la rage l’envahissait encore, il lui faudrait trouver un médecin pour la soigner et au plus vite! Dans la situation actuelle ou la blessée ne pouvait marchée, et que la trimballer ainsi avec lui ne ferait que l’épuisée davantage sans parler qu’elle ne ferait que plus se vider de son sang, celui-ci décida donc de la mettre à l’abri de la pluie tendis qu’il chercherait un médecin fiable dans les environs avant de revenir la chercher. Nul besoin de lui expliquer, la garde du corps avait déjà compris, et celui-ci s’en alla rapidement, chaque seconde comptant désormais.

Ranfan, pour sa part, avait les idées floues, embrumées. Elle n’y voyait plus clair depuis un bon moment déjà, ne bougeant plus d’un pouce, respirant avec difficultés et n’arrivait pas à clarifier ce qui se bousculait dans sa tête. Cependant une chose était sure; pour qu’une blessure au bras entraîne autant de conséquences sur son corps pourtant bien entraîné, il n’y avait plus de doute; Plus jamais elle ne pourrait réutiliser son bras gauche. Le trancher sur le champ était presque à envisager maintenant qu’elle s’encombrait d’un membre inutile, voué un jour ou l’autre à la décomposition naturelle de toute chose morte. À quoi bon se faire des illusions? Elle ne le sentait même plus, ne pouvant encore moins le bouger, il n’était rendu qu’un vulgaire morceau de chair sanguinolent, pendant au bout de son épaule. Non, elle n’avait plus le choix! Cela la dégoûta un instant, puis elle se reprit en main. C’était cela, ou devenir encore plus un poids pour les autres que ce qu’elle l’était déjà.

Retirant lentement de sa seule main disponible sa ceinture, simple morceau de tissus blanc enroulé au niveau des hanches, ce simple geste sembla lui prendre une éternité, elle le porta finalement à sa bouche pour y mordre fortement, ne le lâchant pas. Déjà ce simple geste lui demandait beaucoup de force et de courage, malheureusement elle n’était pas au bout de ses peines. Ranfan savait très bien se qui l’attendait, à quelques détails près, mais elle n’était pas tout à fait sûre d’y arriver. Elle sortir un Kunaï de sa poche, l’un des derniers qu’elle avait encore. C’était le moment de vérité. Elle devait y arriver, elle devait tenir le coup. Certes la fièvre avait monté en flèche depuis les dernières minutes, mais peu lui importait maintenant.
Certes la peur lui tenaillait le ventre, lui en donnant même des maux de coeurs. Et dit comme cela, ce n’est absolument pas représentatif de tout se que l’on peut ressentir dans ces moments-là. Il n’y a pas de mots. Elle aurait pu être à deux doigts de la mort qu’elle n’aurait même pas réagie maintenant, elle se sentait à l’intérieur comme une coquille vide, et pourtant elle s’accrochait encore à la vie, tant que persistait l’espoir que son prince soit toujours de ce monde. Fondamentalement, dans l’esprit des hommes, il y a toujours des blocages à s’auto arracher des membres, un quelque chose qui empêche le corps de commettre le geste qui lui priverait d’un quelque chose qui y est depuis si longtemps. Cependant, à ce moment-ci, la question ne se posait plus.

Le métal rencontra la chair, arrachant un cri de douleur à la servante du clan Yao, celui-ci étouffé à l’aide du morceau de tissus. C’était bien beau se couper le bras, mais se le trancher d’un coup sec n’était pas aussi facile que ce qu’elle pensais. Sur un adversaire, la tache aurait sûrement été bien plus simple…

Au final, elle se releva, chancelante, son bras désormais perdu à jamais laissé derrière elle. Depuis combien de temps était-elle là, baignant dans son sang? Elle avait perdu connaissance, elle n’en doutait pas, mais pour combien de temps? À voir le sang qu’elle avait perdue, pas plus de quelques minutes, au moins. Ranfan ne savait plus, elle n’avait pas les idées claires, tout ce qu’elle voulait, c’était son prince. Cette idée l’obsédait, c’était d’ailleurs la seule chose clair à laquelle elle pensait désormais; Elle devait retrouver son prince! Elle prenait appuis au mur, de son seul bras valide, sa vision s’embrouillant. Elle n’avait plus son masque, ou il était, elle n’en avait aucune idée. Ses cheveux s’étaient détachés lors de l’impact, sûrement, et étaient eux aussi emplis de sang. Elle faisait pitié à voir, elle en était sure, surtout qu’elle n’avait rien pour essayer de stopper l’hémorragie. Mais elle n’avait pas rêvée, elle avait bien vue quelque chose se rapprocher d’elle. Et malheureusement, cela ne semblait pas du tout être son papy…


(Ça te va Aya? Sinon, je peux éditer ^^" =P)
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Mai - 21:51

Lorsque je me réveillais, je ne savais combien de minutes, combien d’heures j’avais dormi. C’était le cadet de mes soucis. La seule chose à laquelle je pensais à mon réveil était ma sœur. J’avais rêvé d’elle. C’était plutôt un cauchemar. Un terrible cauchemar dans lequel je revivais les atrocités de mon enfance et où ma sœur était comme tout les autres. Elle était contre moi. C’était ce qui me terrifiait le plus. La voir avec un sourire diabolique, me faisant subir bon nombre de tortures et me rattrapant toujours lorsque je tentais de m’enfuir. Je courais, mais jamais je n’étais assez rapide pour la semée. Mon père me battait encore et encore lorsqu’elle me ramenait tandis que ma mère et mon oncle se préparait pour une partie de tir où j’étais la principale cible. Toute mes tentatives étaient vouées à l’échec. J’étais si persuadée que tout était réel. J’avais peur, j’avais mal. Je ressentais la douleur des coups pour les avoir déjà reçu auparavant.

Lorsque j’ouvrais finalement les yeux, je me redressais rapidement, faisant naitre un court étourdissement. Je prenais ma tête dans mes mains, cherchant mon souffle. J’avais eu si peur ! et encore, je craignais quand ouvrant la porte un membre de ma famille soit là, à m’attendre pour une autre partie de torture. Je ne voulais sortir de mon lit. Je me recouchais, posant ma tête sur l’oreiller humide. J’avais pleuré durant mon sommeil. Décidément, c’était la fête des larmes aujourd’hui ! Je fermais les yeux et tentais de penser à autre chose qu’à mon cauchemar. Cependant, il me revenait sans cesse en tête. Je ne pouvais pas fermer les yeux sans voir apparaître une autre scène à glacer le sang. Je devais me lever, faire autre chose, me changer les idées. Cependant, j’avais peur de sortir. Pourtant, il n’y avait rien à craindre, j’étais dans mon appartement, en sécurité. Peu de gens connaissaient mon lieu de résidence. Je devais me ressaisir. Je posais un pied au sol. Puis, je posais l’autre. Rien à craindre, tout cela n’était qu’un cauchemar. Rien de tout cela n’était réel. En fait, la plupart des choses s’étant produites dans ce cauchemar n’étaient réelles.

J’ouvrais la porte de ma chambre pour y découvrir Ranfan, assise avec le chaton, juste devant moi. Depuis combien de temps attendait-elle là ? Quel heure était-il ? Ils sont parfois étranges ces Xénois. Je passais la porte, maintenant rassurée que mon cauchemar en était bien un et que j’étais de nouveau dans la réalité. Je posais ma main sur la tête de la jeune fille ne passant à ses côtés. C’était seulement un geste comme un autre où je laissais mes doigts glissés dans ses cheveux maintenant propres et soyeux. Je me rendais à la cuisine où tout le bazar avait été nettoyer. Même avec un bras fraichement amputé elle réussissait à faire le ménage. Vraiment incroyable cette gamine. Elle était déterminée.

J’ouvrais le réfrigérateur. J’avais drôlement faim. Cependant, il ne restait pas grand-chose. La jeune fille, et surement que le matou était de la partie, avaient tout dévorer. Je me souvins alors du jour où Lin et moi étions aller au restaurant et où nous avions commander tout ce qui était sur le menu. Le Xénois avait mangé presque tout les plats que le serveur nous avait emporter ! C’était le genre de chose que je ne pourrais plus vivre en sa compagnie maintenant qu’il avait un… colocataire. Je soupirais, refermant le frigo.


-Hey gamine ! appelais-je. Ça te dirais qu’on se fasse livrer le repas de ce soir ?


J’attrapais le téléphone et composait le numéro du restaurant que je connaissais bien. On décrocha à la deuxième sonnerie. Aussitôt, je passais ma commande. La dame à l’autre bout du fil, je la connaissais bien. C’était mon amie en plus d’être mon employeur. Je travaillais à temps partiel à son restaurant et elle me faisait rabais sur mes commandes. C’était très utile dans les cas comme celui-ci où j’avais une jeune fille qui mangeait comme 20 personnes. Une fois le combiner reposer là où il devait être, j’allais chercher de l’argent caché dans le premier livre de ma bibliothèque, celui sur la tablette la plus haute. Ce n’était pas un vrai livre. Il donnait l’impression que si, mais, en fait, lorsqu’on l’ouvrais on y découvrait une belle petite cachette pour l’argent. C’était là où je le mettais lorsque je n’avais pas le temps de passer le déposer à la banque. Cela avait des bons côtés. Vous ne pouvez pas vous imaginez tout ce qu’une tueuse à gage peut gagner. Vous pouvez encore moins imaginer ce qu’une tueuse à gage qui ne dépensait pas beaucoup pendant les premières années où elle a exercé ce métier peut avoir en banque. Sous un faux nom, bien sûr.

J’attrapais l’argent nécessaire pour payer la commande et laisser un bon pourboire au livreur avant de la jeter sur le comptoir de la cuisine. Maintenant que j’étais les deux pieds dans la réalité, j’allais beaucoup mieux. J’avais même l’impression que ma rencontre avec Lin s’était produite il y a plusieurs jours déjà.

En attendant que le repas nous soit livrer, je sortais deux verres ainsi qu’une grand bouteille de mon garde-manger et retournais au salon. Je déposais le tout sur une petite table que j’avais placée dans le fond de la pièce car elle ne me servais pas à grand-chose. La table en question fut portée près du canapé où j’invitais la jeune fille à s’installer. Je m’assis, ouvrant la bouteille et en versant dans les deux verres, en très petite quantité. J’allais par la suite chercher quelques pintes de différentes saveurs de jus que j’amenais. Je ne cessais de faire des aller-retour dans l’appartement. Je fini par m’asseoir et ne plus bouger, mettant du jus de fruit dans mon verre d’alcool. Je me demandais si la garde du corps avait déjà bu dans sa vie. Si elle exerçait depuis longtemps son travail de garde du corps, j’étais certaine que non. Elle ne semblait pas avoir une seule minute à elle. Eh bien ce soir, elle allait oublier un peu Lin, ou du moins essayer, tout comme moi. Elle avait droit à un peu de repos.

Alors que je buvais tranquillement mon verre, je pointais celui que j’avais verser pour la jeune fille. J’aimerais qu’elle y goute au moins. J’avais mis très peu d’alcool et beaucoup de jus de fruit. Pour ma part, je tenais assez bien à l’alcool. J’étais bien la seule dans ma foutue famille. C’était un gros défaut qui se transmettait de génération en génération. Mon grand-père buvait, ses deux salauds de fils aussi et maintenant moi. Cependant, j’y allais modérément en n’en consommait pas aussi souvent qu’on pourrait le croire, contrairement à eux qui buvait tout les jours à en vomir. Je suis la descendante d’une famille d’alcooliques. Quel triste dessein…
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Mai - 20:01

Ranfan avait quelque peu fermée les yeux, se concentrant à faire le vide dans sa tête, ayant agrippée le chaton contre elle-même pour le calmer quelques instant, ce qui marcha plutôt bien mais qui s’en suivit par de nombreux ronronnement plutôt forts. Et dire que tout cela n’était poussé que par un simple chaton. Qu’est-ce que se serait plus tard? Une vraie alarme! Enfin, dans l’instant cela ne la dérangeait pas trop, elle arrivait aisément à se concentrer sur autre chose.
Derrière elle, la porte s’ouvrit lentement, aussi elle comprit que la jeune fille avait finit de se reposer et qu’elle allait sûrement mieux maintenant, si ce n’était pas ses yeux rougis par ce qui devaient être des larmes. Enfin Ranfan espérait bien qu’elle aille mieux dès lors. Une main se posa sur la tête de la jeune garde du corps qui grogna un instant avant de cesser immédiatement. La pauvre fille secoua longuement la tête, comme si elle devait se débarrasser de parasites qui étaient venus s’y loger durant ce court contact. C’était quoi cette manie de devoir toucher ses cheveux? Elle ne devait pas faire cela. Pourquoi n’avait-elle pas attachée ses cheveux, aussi? Tout cela pour un bras coupé. Vivement qu’elle puisse se rattacher les cheveux comme elle le faisait auparavant, à ce moment-là peut-être la blondinette cesserait de toujours vouloir passer une main sur sa tête.

La jeune fille se releva doucement tout en tenant fermement le chaton qui s’était agrippée à elle avec ses petites griffes au niveau de la poitrine, n’agrippant heureusement que le chandail et non pas la peau qui se trouvait en dessous. Elle n’avait pas la force d’enlever ses pattes à une seule main, cela serait trop compliquer surtout que pour se faire elle devrait le lâcher et il s’agripperait encore plus durement, risquant simplement de lui faire mal car oui, cela ferait effectivement bien mal. Elle soupira tendis qu’une voix au loin s’adressa à elle, du moins à ce qu’elle pu comprendre avec le pronom utilisé en début de phrase.

« Hey gamine ! Ça te dirais qu’on se fasse livrer le repas de ce soir ? »

Le nom gamine l’énervait. Impossible de savoir laquelle des deux était plus âgée que l’autre alors pourquoi la trait-elle ainsi? À moins qu’elle ne soit vraiment plus âgée, cependant elle ne semblait pas avoir la maturité pour. Cependant elle mentionna le mot repas, l’autre mot livrer la jeune fille ne le comprenait pas mais c’était une histoire de nourriture apparemment. À ces mots, l’estomac de Ranfan semblait déjà vouloir réclamer à manger. Cependant, elle savait attendre le temps qu’il faudrait. Certes, elle mangeait énormément, autant que son prince, mais il ne fallait pas exagérer non plus; Si Lin s’évanouissait quand il avait trop faim et voulait tout le temps manger, la garde du corps savait tout de même se contrôler. Cela ne l’empêcha pas cependant d’aller jusqu’à la cuisine assez rapidement, se posant à côté de la jeune fille qui parlait encore, cherchant à comprendre le sens de la discussion. Elle commandais beaucoup, elle avait donc pensée à la garde du corps, puis elle monta en haut, sûrement chercher de quoi payer, ce que la jeune fille n’avait pas en sa possession. Pour attendre, elle alla s’asseoir à terre dans le salon, le chat reposant désormais sur ses genoux mais ne voulant toujours pas la lâcher.

Lorsqu’elle revint, la blondinette l’invita à s’asseoir sur le canapé qui n’était pas si loin d’elle, se qu’elle fit doucement pour ne pas l’énervée, posant le chat à terre qui partit en courrant vers la cuisine, sûrement partit à la découverte de nouvelles choses à explorer. Tant mieux pour lui, mais il la laissait seule avec la fille qui tout à l’heure avait faillie lui faire une crise de larme et qui semblait auparavant instable pour une raison qui lui échappait. Au moins elle semblait mieux. Après quelques allés et venu, elle lui posa finalement un verre que Ranfan regarda d’un œil plutôt colérique, n’appréciant pas l’alcool. Quoi de pire qu’un garde du corps qui boit? Rien, c’était sans doute la pire chose qu’un garde du corps pouvait faire. Cependant elle lui pointa son verre, semblant insister sur le fait qu’elle devait goutter. Avait-elle réellement le choix?

Ranfan soupira quelques secondes. Elle n’aimait déjà pas le saké qu’il y avait à Xing, n’ayant que goûté du bout du doigt du verre d’une connaissance, alors l’alcool d’ici elle ne l’aimerait sûrement pas. La garde du corps prit lentement le verre, n’étant pas du tout rassurée. Elle n’aimait pas cela, mais elle était redevante à la blondinette, alors pourquoi la mettre en colère? De plus goutter à cette chose vis-à-vis sa propre vie, ce n’était rien du tout. Cela ne la tuerait pas de goûtée pour lui faire plaisir, pas obligée de tout le boire non plus. Le portant à ses lèvres, la jeune fille ne reconnut pas très bien le goût de l’alcool mais plutôt celui d’une sorte de fruit, peut-être bien un fruit poussant à Amestris que la servante du clan Yao ne reconnue pas. Somme toute ce n’était vraiment pas mauvais bien au contraire! Elle finit son verre rapidement, habituée à manger vite mais surtout beaucoup, oubliant le léger détail que c’était de l’alcool qu’elle avait en main et non de la nourriture. Mais comment peut-on savoir lorsque l’on n’a jamais but? Et puis le verre était si petit. Elle prit la bouteille et se resservit sans gêne, sans se rendre compte de ce qu’elle faisait. Elle l’avait vue mélanger ça avec autre chose mais était-ce si important? Elle se versa un autre verre et goutta, mais le goût était bien différent, voir infect. Pas le choix, elle du mélanger avec les autres petites bouteilles avec différents goûts plus loin, avant de le boire de nouveau, une méthode comme une autre d’attendre la nourriture qui devait bientôt arrivée, non? Cependant elle ne remarqua pas tout de suite mais elle commençait drôlement à avoir chaud.
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Mai - 20:31

Je regardais Ranfan boire son verre, avec une petit hésitation au début. Puis, elle s'en resservit d'autre, une fois le premier verre terminé. Elle semblait aimer cela. Cependant, le visage qu'elle fit à son deuxième verre s'expliqua par le fait qu'elle n'y avait mit que de l'alcool. Elle compris bien assez vite que c'était meilleur de le mélanger avec du jus de fruit. Après avoir terminé mon verre, je le posais sur la table. J'allais dans la cuisine me servir un deuxième verre que je remplis avec de l'eau. C'était mon truc pour ne pas me retrouver saoule trop rapidement. Je buvais de l'eau entre chacun de mes verres d'alcool. J'évitais aussi de boire trop vite, ce que Ranfan ne faisait pas.

On cogna à la porte et j'allais ouvrir. C'était le livreur. Je l'invitais à entrer à l'intérieur, déposer les paquets sur le comptoir. Une fois qu'il fut payer, il reparti. C'était rapide et simple. Je fixais les nombreux sacs qu'il avait apporter. Il y en avait pour tout un régiment là-dedans ! Je pris le premier sac qui me tomba sous la main et retournais rejoindre la jeune fille, attrapant mon verre d'eau au passage. Déposant ce que j'avais en main sur la table, j'observais la jeune fille. Si elle continuait comme ça, elle allait devenir complètement saoule ! Malgré que... j'aimerais bien voir ça.


-Ne bois pas si vite, l'avertis-je en m'asseyant.

J'ouvris le sac et en sortais les plats qui s'y trouvait. Alors, il y avait des cuisses de poulet... des croquettes au poisson... de la salade. Je m'emparais du plat de salade que j'ouvrais. J'allais chercher des ustensiles et quelques assiettes, avant de me rassoir, ramenant mes jambes vers moi. La table était bien pleine. J'attrapais la bouteille d'alcool et en versais une grande quantité dans mon verre avant d'y rajouter du jus d'orange. C'était le meilleur mélange qui puisse exister !

Le silence s'était installer. Les seuls bruits qui régnaient dans l'appartement étaient ceux fait par le petit chat qui courait partout et ceux que nous faisons par nos gestes. Je n'aimais pas ce silence. Je ne croyais pas que Ranfan avait envie de discuter, puisqu'elle avait la bouche pleine. Pourtant, je voulais savoir quelques petites choses sur son pays. Mon mentor y était en ce moment pour une mission d'infiltration et je ne savais quand il reviendrait. Je voulais connaitre un peu plus ce pays, cette culture.


-Dis moi... c'est comment Xing ?

Le chaton grippa sur la table, attirer par l'odeur du poulet. Alors que je prenais une bouchée de ma salade, je pris l'animal et le reposais au sol. Une fois ma bouchée avalée, je pris un petit morceau de poulet que je lançais à la bête. Celle-ci se jeta dessus, faisant une culbute en glissant sur le plancher. Qu'est-ce qu'il était mignon. Surtout très énergique.
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Mai - 18:55

Les seuls mots qui vinrent en tête à la jeune garde du corps en ce moment précis ou le livreur ouvrit la porte furent nourriture, nourriture et bien sur nourriture. Allez savoir pourquoi, elle ne pensait plus à autre chose. L’odeur semblait trop appétissante! C’était, elle ne pouvait se tromper là-dessus, du poulet. Les feuilles vertes ne l’intéressaient pas, les autres trucs au poissons un peu plus que les feuilles vertes mais pas assez pour s'y attarder davantage, aussi se lança-t-elle, dès que la jeune fille eut finie d’étaler la nourriture, corps et âme dans la dégustation de ce repas divin qu’est le poulet, accompagner aussi de ce breuvage au goût de fruits. Dommage que son prince ne soit pas là, des deux c'est sûrement celui qui rafolait le plus du poulet... Son pâle visage commençait d’ailleurs tranquillement à prendre des couleurs mais pas nécessairement du à la succulente nourriture. Elle mangeait en silence, dégustant plutôt rapidement ce délicieux repas, puis Ayame vint interrompre ce silence en lui demanda comment était son pays d'origine. Un long silence se fit dans lequel Ranfan ne tenta pas de rompre, suivit bien sur par l’intervention du chaton mais qui finit bien vite au fond de la pièce sur le dos après avoir fait une belle pirouette. Celle-ci n'y porta pas plus attention, il se releverait. La question la rendit nostalgique un moment, se rappelant toutes ces journées passées dans son pays natal.

-Xing, c’est plus beau pays qui puisse exister…

Murmura-t-elle doucement, fixant son verre, la vague impression d’y revoir ces arbres majestueux tout près du grand palais, des montagnes en arrière plans, ces rivières venant traversé lentement le clan, ces chutes magnifiques, les habitants, tous autant qu’ils étaient. Elle devait se l’avouer, cela lui manquait énormément. Elle rêvait de voir ce pays avec son prince à sa tête. Mais maintenant que ce truc… Comment s’appelait-il déjà? Enfin, que ce truc avait prit le corps de son prince, cela n’allait pas être si simple de rentrer, elle le sentait bien venir. Finalement, qu’avait-elle à perdre à en raconter davantage? Cela lui permettrait par le fait même de se rappeler de tout cela.

-Pour commencer, je suis née d’une famille plutôt banale au service clan du prince, clan Yao. La maison de mon enfance n’était pas des plus riche, et, comme dans toutes maisons traditionnelles de Xing, être plusieurs à y habiter, celles-ci regroupant toute la famille. Par la fenêtre, on pouvait apercevoir le palais de notre clan. Nous y habitions assez prêt mais pas trop non plus, nous n’étions que des gardes du corps et des serviteurs du clan après tout. Le palais était assez modeste, la mère du prince n’avoir accouchée que du douzième fils de l’empereur, mais ça être loin d’être pauvre, bien au contraire le clan Yao est plutôt prospère. C’est d’ailleurs le paysage le plus beau de mon enfance, celui de notre clan uni et s’entraidant contre tout ces dangers et du palais. Le château être entouré de divers cerisiers et entouré de grandes montagnes, les plus hautes étant enneigées sur le dessus, et plusieurs personnes y passaient par jour pour prier, prier pour que le prince devienne un jour empereur et ainsi sauver notre clan d’une disparition quasi certaine. Le paysage est superbe, et c’est partout pareil ou presque à Xing. À la frontière, cependant, c’est plutôt désertique et d’une chaleur étouffante ou ailleurs dans Xing on retrouve des paysages plutôt pluvieux et marécageux. Le clan Chang entre autre, étant dans les plus pauvre, vit de cultures et ont souvent les deux pieds dans l’eau.
La jeune fille marqua une pause, reprenant son souffle, le regard toujours ailleurs. Elle ne savait pas si c’était l’alcool ou la nostalgie, mais elle se sentait partir peu à peu dans ses souvenirs. Ce qui lui manquait le plus de ce pays? À vrai dire cette chose n’était elle-même plus du pays.
Il y a beaucoup de problèmes cependant du coté des clans, plusieurs clans étant menacés de disparition, les autres se battant pour leurs survie en essayant d’éliminer les autres héritiers et leurs serviteurs. C’est pourquoi…..
Un silence survint, elle avait perdue le fil. Sa pensée avait devancée ses paroles et elle ne savait plus ou elle en était.
Enfin moi pas être meilleure pour parler Xing… J’ai passée presque tout enfance à m’entraîner pour protéger le prince, les paysages qui m’étaient le plus familier furent ce terrain d’entraînement, ce champ tout près ou nous nous entraînions avec les bombes. Je n’ai même jamais eue l’honneur de visiter le palais. Enfin c'est normal, je ne suis que la garde du corps du prince...

Ranfan arrêta de parler un moment, la tête lui tournant quelque peu. Combien de verre s’était-elle servie pendant qu’elle parlait? Pas tant que cela pourtant, c’était plutôt le poulet qui rentrait. En espérant qu’il n’ait pas à ressortir! Empoignant Ayame par le col de sa main unique, elle la regarda durement un instant.

-Pourquoi a-t-il fallu qu’il lui arrive cela, hein? Dit-moi!!!

Celle-ci rabaissa la tête lentement, ramenant ses jambes contre elle. C’était un sujet qui lui faisait encore mal, et qui lui ferait sûrement toujours le même effet. Elle ne pouvait pas le perdre. Depuis toujours, elle était garde du corps, et non pas « Ranfan ». Ranfan, pour elle, cela ne voulait rien dire. Qu’un vulgaire nom qu’on lui avait attribuer à la naissance. Garde du corps était bien plus représentatif de la réalité, de ce qu’elle était véritablement. Qu’est-ce qu’elle deviendrait sans lui? Cette option l’effrayait.
Quelques secondes passèrent ainsi, jusqu’à ce que Ranfan se lève, battant de son bras unique comme si elle était un oiseau, prenant en chasse le chat qui s’était aventuré trop près. Et le pire c’est qu’elle se trouvait vraiment drôle! Elle partit un moment ainsi de la pièce, le suivant en battant du bras et celui-ci essayant de s’enfuir, jusqu’à ce qu’elle revienne tranquillement près d’ayame, posant sa tête sur son épaule. Et tout cela se passa en à peine quelques secondes, celle-ci n’arrivant cependant plus à marcher correctement. C’était bizarre ce qui lui arrivait.

-Tu sais que je t’aime?

Murmura-t-elle avant de pouffer de rire, pratiquement les larmes aux yeux, en tendant la main vers les cuisses de poulets, encore. Même complètement saoule, une chose restait en tout temps bien claire dans son esprit; Il y avait de la nourriture!




(Désolée j'ai eue la flemme de tout écrire en accent Xénois, je me suis rapidement tannée U.U)
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Mai - 21:41

J’écoutais le récit de Ranfan avec une grande attention. Je découvrais au fil des phrases l’endroit où vivais Lin, où vivait Ranfan et son grand-père, le paysage, les divers clans. La jeune fille semblait être perdue dans ses pensées et ses souvenirs. Je ne doutais pas que cet endroit était magnifique. Il l’était certainement plus que Amestris. Cependant, chaque endroit cachait sa part sombre et à Xing il devait aussi y avoir une part plus noire que ce que nous voyons. Il y avait, par exemple, la menace de disparition qui plane au-dessus de certains clans. La jeune fille n’avait pas dû avoir une enfance facile à s’entrainer sans relâche. C’était une brave fille. Elle avait beau me taper sur les nerfs parfois, je devais bien lui admettre cette qualité.

Je me demandais si la nourriture était abondante à Xing. Si tout le monde avait un appétit aussi gros que Lin et Ranfan, les repas devaient être énormes. Leur estomac était ce que j’appellerais un trou sans fond. Il y avait toujours de la place pour de la nourriture, surtout si celle-ci était bonne, ce qui semblait être le cas de la nourriture que j’avais commandé.

Pendant son récit, j’avais terminé ma salade. Il faut dire que la plat n’était pas énorme. Je le déposais sur la petite table avant de boire mon verre d’eau. En quelques instants, l’humeur nostalgique de la jeune fille se changea en colère alors qu’elle m’empoigna par le col. Avant que je n’ai pu réagir, paralysée par la surprise, elle me lâcha. Ses paroles faisaient mal au cœur. J’aimerais bien savoir moi aussi pourquoi ce devait être Lin qui subisse la présence de cette créature dans son corps. Pourquoi c’était lui qui avait perdu le contrôle de celui-ci et qui n’était plus qu’un spectateur reclus au fond de sa tête. La jeune fille se calma. Ce devait être l’effet de l’alcool qui la faisait agir comme ça ? J’en doutais, elle en avait pas prit temps que ça. Par contre, lorsque je la vis courir après le chat, battant de son bras restant, je doutais qu’elle soit sombre. Elle n’avait peut-être pas prit énormément d’alcool, mais elle avait calé. Caler était la pire chose à faire, surtout lorsque l’on ne résistait pas à l’alcool. Je soupirais. Ça allait être toute une soirée. J’aurais de quoi la narguée le jour où elle refera un commentaire sur moi ou une insulte à mon égard.

Je me servais un autre verre alors que Ranfan était plus loin, poursuivant toujours le chaton. Puis, elle revint et fit un geste qui m’étonna grandement et qui me prouva hors de tout doute qu’elle était saoule; elle posa sa tête sur mon épaule. Je n’étais pas au bout de surprise, car je ne m’attendais pas le moindre du monde à ses paroles.


-Tu sais que je t’aime?

Je fis de gros yeux et la regardait pouffer de rire avant de se resservir de la nourriture. Ça allait être le bazar ! Je laissais mon verre sur la table et fit un peu de ménage, ramassant les plats vides et les jetant avant d’aller chercher d’autre nourriture. J’attrapais un cornet rempli de frites et je commençais à les manger, une à une en prenant mon temps. Je regardais la réaction de Ranfan fasse à la nourriture. Demain, elle ne se souviendra probablement pas de cette soirée. Je retirais la bouteille d’alcool de la table et je la posais au pied du canapé. Elle lui serait hors d’atteinte. J’allais la terminer seule, il n’en restait plus que le tiers, si ce n’était pas un peu moins.

Je pourrais profiter de la situation pour narguer un peu Ranfan. Le sujet du prince était une corde sensible, je le savais, mais il y avait une question qui me brûlait les lèvres. J’allais vraiment m’amuser.


-Dis moi Ranfan… tu es amoureuse de quelqu’un ?

La plupart du temps, l’alcool nous permet de découvrir bien des vérités…
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Mai - 1:04

Le cornet de frite fut sans doute la chose qui blessa le plus la jeune garde du corps ma foi un peu trop saoule, bien qu’elle-même ne s’avouerait pas son état si on le lui faisait remarquer. Elle essayait d’en saisir une mais elle finissait toujours dans la bouche de la blondinette. Pourquoi était-ce si injuste? Ranfan n’avait pourtant rien fait de mal, rien du tout et on la punissait ainsi, et cette petite frite qui l’appelait, et bien non il fallait qu’elle se fasse engloutir par cette chose! Elle arrêta un moment, se contentant de garder sa tête sur l’épaule de la jeune fille en se retenant de ne pas lui faire la morale sur ces gestes inconscient qu’elle posait en mangeant aussi voracement ses pauvres frites qui n’attendaient que la pauvre garde du corps. Les victimes dans toute cette histoires, c’était ces pauvres martyre qui se faisaient engloutirent sans scrupule, bien que dans les mains de la jeune fille elles n’auraient pas finie autrement. Un gros délire en somme qui se tramait dans sa tête mais de cela elle n’en avait pas conscience, croyant malheureusement tout ce qui lui venait en tête.

« Dis moi Ranfan… tu es amoureuse de quelqu’un ? »

Tien, cette bouffeuse acharnée de frites lui adressait la parole, à elle, la simple petite âme en peine de voir ces frites englouties qu’elle était? N’avait-elle donc pas honte de lui parler comme si de rien n’était après un tel pêcher? Ranfan resta muette fasse à la question durant quelques secondes. Amoureuse? Elle ne comprit pas tout de suite le sens de la question qui venait d’être émise. Qu’est-ce que l’amour si elle pouvait se permettre? Si, elle était amoureuse, amoureuse de son pays, de sa nation, même du chat qui gambadait ça et là dans la maison. Mais concrètement, d’une personne en tant que tel, plus que quiconque? Très bonne question, question sur laquelle son cerveau ne voulait pas se pencher pour l’instant. De plus si elle avait un jour à se marier, après que la mission soit terminée, cela ne sera sûrement pas à elle à décidée de son époux. C’était ainsi et elle ne voyait pas pourquoi il en serait autrement. Parce qu’elle serait tombée amoureuse de quelqu’un? L’honneur avant tout pardi, trop de fois l’amour à gâcher des vies et elle le savait bien. Et puis si elle venait à avouer qu'elle était amoureuse de... Oh! Peut-être voulait-elle savoir si elle était amoureuse d’elle! L’instant que cette information remonte à son cerveau, elle eut tout un choc. C’était clair maintenant, la jeune fille était amoureuse d’elle! C’est pourquoi elle voulait toujours l’habillée étrangement, la changer alors qu’elle avait des vêtements pleins de sang et… Soudain, la jeune garde du corps se décolla brusquement. ARK! Pourquoi n’avait-elle rien vue venir auparavant? Pourtant tout les signes le démontraient, ne serais-ce que l’excuse qu’elle avait sortit à ce garçon saoul. Elle avait bien dit textuellement qu’elle était aux femmes, n'est-ce pas? Que faire dans cette situation... La seule solution qui s'aposait à elle était de lui faire comprendre calmement qu'elle n'était pas interessée, sans s'affoler. Ce qui, malheureusement, allait être une lourde tâche.

-Être désolée, pas… Pas être du tout aux femmes…

Bégaya-t-elle durant un moment dans un accent un peu plus poussé par l’alcool, reculant si rapidement qu’elle rasa de près de tomber du fauteuil. Elle se reprit cependant au dernier moment, réussissant à rester bien assise sur celui-ci. À ça non! Plus jamais Ranfan ne laisserait la blondinette lui toucher, la regarder ou même lui parler en quelque circonstance que ce soit. Bon, pas jusqu’à ce point-là mais tout de même, la jeune fille avait de quoi être sur ses gardes désormais. Elle n’avait rien demandée, et elle trouvait le moyen d’en tomber amoureuse!!! Pourquoi, pourquoi est-ce que ça lui arrivait à elle? Cela aurait pu arriver à n’importe qui mais non, mademoiselle choisit la garde du corps presque travestie et sans forme comme elle le dit, qui vient tout juste de perdre un bras!!!


-Y avoir pleins jolies femmes à Amestris, trouver une autre, moi pas intéressée, pas pouvoir heum… Pas aimer amour a distance!

Du gros n’importe quoi qu’elle déballa rapidement face à la situation qui se présentait devant la servante du clan Yao, espérant bien sur qu’Ayame se penche au moins un peu sur ce point de vue. C’est vrai quoi, elle ne l’aimait pas, cela ne pourrait jamais fonctionner entre les deux, pour tellement de raisons diverses, entre autre l’envie de meurtre qui serait toujours présente quoi qu’il arrive. Finalement Ranfan tomba bel et bien du sofa en reculant davantage, se ramassant les fesses à terres, les yeux encore ronds sous l’effet de la surprise et du choc qui ne passaient décidemment pas. Et dire qu’elle était prise dans la même maison qu’elle! Et ce jusqu’à son opération… RHA!!!
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Mai - 8:51

L'alcool pouvait causer divers effet sur une personne. Certaines allaient se morfondre sur leur sort dans un coin, d'autres allaient faire les pires conneries et il y avait celles qui paranoïait comme Ranfan. Tout commença avec mes frites sur lesquelles elle faisait une fixation. Elle ne les quittait pas des yeux. Elle en voulait une peut-être ? Elle n'avait qu'à aller en chercher d'autre dans la cuisine ! Si elle pouvait tout d'abord répondre à la question que je lui avait posée, me doutant cependant qu'elle nierait. J'étais certaine qu'elle éprouvait des sentiments pour Lin ! J'en était persuadée ! J'avouais que je n'avait pas les meilleures intentions du monde en posant cette question. J'avais plutôt idée de me servir de sa réponse, si positive, pour faire revenir Lin. Je pourrais essayer de la prendre par les sentiments ou un truc du genre. Je n'avais pas aucune idée pour le faire revenir. Celle-ci était simplement ridicule. ARG ! Valait mieux que je trouve quelque chose de moins imbécile.

Ranfan était-elle si saoule qu'elle ne pouvait émettre une réponse ? Elle ne répondait toujours pas, ayant un étrange mouvement de recul. Allait-elle encore se prendre pour un oiseau ? Je soupirais. Elle ne pouvait résister à l'alcool. Demain, elle aurait sûrement un affreux mal de tête. Ah la la... Je déposais mon cornet de frite pour me servir de nouveau à boire. Je failli m'étouffer en entendant la réponse de Ranfan. Elle était loin de celle que j'attendais.


«Être désolée, pas… Pas être du tout aux femmes…»

Elle était tomber sur la tête ?! Je comprenais parfaitement ce qu'elle voulait dire par là. Non ! Elle était vraiment imbécile cette fille ! Ah... Elle était saoule. C'était bien vrai. L'imbécilité venait souvent en deux pour un avec quelques verres de trop. Comment avait-elle fait pour s'imaginer un truc pareil ?


«Y avoir pleins jolies femmes à Amestris, trouver une autre, moi pas intéressée, pas pouvoir heum… Pas aimer amour a distance! »

La subtilité ne fonctionnait pas avec elle. Elle ne comprenait rien. Valait mieux la rassurer avant qu'elle ne fasse une crise de coeur ! Et puis, qui a dit que j'étais aux femmes premièrement ? C'était... un peu vrai. Je m'intéressais aux femmes et rarement aux hommes. Pour moi, une grande majorité d'entre eux était qu'une bande de salaud... Il y avait des exception comme Lin, qui était mon ami et SEULEMENT mon ami. Greed, j'hésitais à le classer dans le groupe des salauds, des bêtes de foire ou de lui créer un groupe spécialement pour lui du genre; groupe des sales créatures ayant prient le corps d'un ami. N'empêche, elle ne le savait pas ! Je pris mon cornet de frite après avoir calé mon verre d'un coup sec. J'avais une terrible envie de rire de cette situation en ce moment. Je balançais le cornet de frite sur la tête à Ranfan, sans éviter que quelques unes d'entre elles ne tombe au sol.

-T'es vraiment idiote. J'aurais dû me douter que ce n'était pas la question à poser à une fille saoule... On va mettre les choses aux clairs. Je ne suis pas amoureuse de toi. J'aimerais bien savoir d'où t'as sorti que j'aimais les femmes et on dirait bien que je vais devoir te poser la question directement: Es tu amoureuse de Lin ? Crois moi, ça saute aux yeux !

J'allais ranger l'alcool et les jus de fruits dans la cuisine. Elle ne devait plus y toucher. Je n'en revenais pas, elle avait cru que j'étais amoureuse d'elle ! Elle était loin d'être mon genre de femme. Elle était mignonne, certes, maie il y aurait plus de chance que je la considère comme ma petite soeur, mon genre de femme étant plutôt... Une image d'une femme que j'avais rencontré il n'y avait pas si longtemps avait fait son apparition dans ma tête. Pourquoi elle ?! ce devais être l'alcool qui me faisait délirer. Même si ce n'était pas ça, on allait dire que si et je retournais m'assoir, attrapant au passage l'autre cornet de frite non entamé, puisque j'avais balancé le mien à Ranfan.
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Mai - 20:22

Elle était encore sur le derrière lorsque la jeune fille lui répondit à ses insinuations sur le fait qu’elle serait possiblement amoureuse d’elle, un peu agressivement, peut-être. Au début, celle-ci n’écouta pas, ça ressemblait un peu trop à des réprimandes ou des insultes à son égard. Le genre de façon de réagir quand on a visé juste, non? Mais bien vite elle comprit que c’était plus que cela et que c’était même un peu blessant pour elle-même.

« T'es vraiment idiote. J'aurais dû me douter que ce n'était pas la question à poser à une fille saoule... On va mettre les choses aux clairs. Je ne suis pas amoureuse de toi. J'aimerais bien savoir d'où t'as sorti que j'aimais les femmes et on dirait bien que je vais devoir te poser la question directement: Es tu amoureuse de Lin ? Crois moi, ça saute aux yeux ! »

Un moment de silence passa dans sa tête, durant lesquels elle analysait chacun des mots prononcés. C’était étrange comme elle avait du mal à se concentrer, peut-être des effets secondaires du à l’opération? Tout d’abord elle n’était pas saoule!!! Elle le saurait sinon, et puis elle était bien normale. Et de plus… QUEEEWAAA? Arrêt immédiat du cerveau de la jeune Xénoise, qu’est-ce que la blondinette amoureuse / Pu amoureuse d’elle / bouffeuse et lanceuse de frites tout comme gardienne de bébé chaton pendant son opération venait de dire? Est-ce qu’elle venait d’insinuer que… Est-ce qu’elle venait vraiment de… Ohh! Elle lui avait lancée les pauvres et malheureuses frites! Rapidement Ranfan les empoigna se pencha par-dessus celles-ci, les regardant au millimètre près pour être sure qu’elle n’avait rien. Comment osait-elle? En plus elle en avait tué quelques unes en les lançant ainsi! Quelle cruelle femme.

-Pas paniquer, moi être là maintenant. Pu être méchante blondinette avec gros seins qui bouffer sans retenue tout votre clan.

Dit-elle doucement aux frites avant d’en prendre une tendrement pour la gober, savourant le merveilleux goût de celle-ci. Elles étaient mieux avec elle, elle allait bien s’en occuper, oh oui! Avec la garde du corps, pas d’histoires comme avec cette autre femme maltraiteuse de frites. Elle pourrait peut-être même leurs rajouter du sel, elles aimeraient sûrement cela. Cela leurs feraient un agréable massage. Réfléchissant davantage, elle se remémora les derniers mots qu’Ayame avait prononcés concernant elle et le prince. Elle et le prince? Elle, une simple garde du corps, AIMER le prince de son clan. Il y avait quelque chose qui clochait dans cette phrase et malheureusement cela lui sauta rapidement au visage

-Moi… Aimer le prince? Pourquoi moi aimer le prince? Pas être parce que être avec lui depuis que moi être toute petite et que lui être gentil, être meilleur prince, être généreux et avoir grand cœur que moi aimer lui. Pas pouvoir. Moi pas être toujours avec lui parce que aimer, être toujours parce que garde du corps, être devoir. Si moi amoureuse de lui, moi moins bien jouer rôle et devenir gêne! Pas être parce que m’énerver quand parler de lui que moi aimer lui…. Non?

Un long silence s’installa suite à cette phrase dite des plus difficilement, cherchant plus que jamais ses mots, ceux-ci ne lui venant qu’en Xénois dans ce moment précis. C’était le problème avec le fait qu’elle soit habituée à un autre langage que celui-ci. De plus, ces mots qu’elle venait de prononcés étaient totalement contradictoire, Ranfan ne savait plus quoi penser de ce qu’elle pensait elle-même. Mais pourquoi disait-elle cela? Ça paraissait? Qu’est-ce qui paraissait? Mais elle ne faisait pourtant que le protéger, elle n’a jamais rien fait d’anormal! Et elle, que savait-elle de l’amour? Elle parlait d’un sujet qu’elle ne connaissait sûrement même pas.

-Et toi, aimer quelqu’un?

Dans un sens cela ne l’intéressait pas mais alors là pas du tout. Cela devait être ennuyant comme histoire, elle n’aurait rien à raconter non plus, pas comme l’aventure passionnante des frites dans ce vaste monde! Quel merveilleux voyage avaient-elles accomplis pour se retrouver ici, entre ses mains protectrices? Quel genre de prédateurs avaient-elles, omis ce monstre blond qui les maltraitait ainsi, en faisant presque un génocide de frites! Peut-être tuait-elle encore plus de frites qu’il y avait eut de mort à Xerxes? Mais c’était un monstre! À coup sur jamais elle n’avait aimé quelqu’un! Sauf peut-être un roi frites qui lui avait briser le cœur, ça expliquerait toute l’histoire. Peut-être était-ce pourquoi elles étaient en voix d’inxtinction? À cause de l’histoire d’un amour impossible entre le roi frites et un monstre blond? Après tout elle semblait aimer les histoires de prince et de roi, celle-ci.
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Mai - 17:45

C'était fou comment elle pouvait me taper sur les nerfs. C'était pire quand elle était saoule. Je ne pouvais plus endurer son délire de frites ! Serait-ce les effets de l'alcool sur moi ? Je n'avais pas bu tant que ça pourtant... J'avais bu combien de verre au juste ? Sûrement assez pour ne plus l'endurer. Elle me tapait sur les nerfs avec ces foutues frites ! En plus elle osait me traiter de monstre ! C'était qui le monstre entre nous deux ?! C'était Greed.

Je mangeais mes frites avant que Ranfan ne décide de les "sauver". Cependant, je n'allais tout de même pas les avaler d'un coup ! Au pire des cas, je n'aurais qu'à les cacher de cette terrible fille saoule à un bras. Celle-ci niait aimer le prince... ou disait le contraire... je n'en savais rien. Ça réponse était floue. Son visage, lui, avait prit la teinte d'une tomate bien mûre. C'était fou comme une seule question pouvait troubler quelqu'un. Surtout lorsqu'il s'agissait d'amour.

Je fus moi-même prise au dépourvu avec cette question:


Et toi, aimer quelqu’un?

Je n'étais pas amoureuse. Alors pourquoi est-ce que je pensais à elle ? À cette femme qui me revenait toujours en tête depuis un moment ?Je ne l'aimais pas ! Sinon j'en serais bel et bien consciente, non ? L'alcool devait me faire perdre la tête. Je n'étais pas amoureuse. Je n'aimais personne d'amour. Si ça m'arrivais, je le remarquerais bien ! Mais puisque je n'avais jamais aimé d'amour, comment pouvais-je savoir que j'étais amoureuse ? ARG ! Trop difficile ! Je ne l'étais pas, point à la ligne !

-Je ne suis pas amoureuse.

Je me levais, laissant les frites sur la table, m'approchant de Ranfan. Je me penchais vers elle, levant son menton de l'index pour l'obliger à me regarder dans les yeux. Je devais lui faire passer un message, qu'elle ne comprendrait pas d'elle-même. Elle croyait ne pas pouvoir aimer Lin parce qu'elle n'était qu'une garde du corps ? Et bien pour moi ce genre de chose je m'en fichais. On ne pouvait pas s'empêcher d'aimer pour cause l'âge, la classe social ou bien le physique. Lorsqu'on aimait, on se fichait de tout cela. Peu importe ce que dirait les autres.

-Écoute moi bien. Lin n'est pas qu'un prince. Il est avant tout un être humain. On s'en fiche de sa classe social ! Si tu l'aimes, n'aie pas peur et fonce avant que la première donzelle sortie de nul part te le vol ! Est-ce bien clair ?

Je retournais m'assoir sur le canapé, reprenant mes frites et continuant ce que Ranfan appelait "massacre".
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Mai - 20:51

C’est bizarre comment le simple fait qu’une blondasse ignorante des vraies choses de la vie donne une réponse aussi absurde eut le don de décourager la pauvre garde du corps complètement saoule qui se perdit bien vite dans un nouveau délire personnelle sans doute encore portée sur ces délicieuses frites. Mais quoi, c’est vrai à la fin! Quand une frite parlait de quelque chose ou de simples banalités ou encore de rumeurs elles savaient de quoi elles parlaient ou du moins elles avaient des preuves irréfutables. Quand la blondasse parlait d’amour elle n’en savait rien et ne cherchait même pas à le nier, le déclarant haut et fort. Alors à quoi bon continuer à parler à cette bonne femme qui semblait ne rien connaître? Ranfan aurait bien voulue ne plus avoir à lui parler mais celle-ci s’approcha rapidement, lui empoignant le menton et commença à parler, la garde du corps n’écoutant que d’une oreille distraite ce que ce truc avait à raconter. Blablabla humain blablabla. Humain? Elles n’étaient pas très humaines, elles étaient des dieux ces frites, franchement! Comment pouvait-on faire une erreur pareille? Le prince? Bon certes il était peut-être au dessus des hommes mais ce n’était pas une frites encore moins avec un homonculus dans le corps! Ah bon d’accord, elle était encore sur cette histoire d’amour bizarre et en plus sur le cas de la pauvre jeune fille et non pas sur le sien, ce qui semblait être bien plus important en ce moment. Quoi, elle avait son chat et surtout les frites, et l’autre blondasse n’avait rien sauf peut-être mauvaise haleine du à la malédiction des frites. Elle espérait du moins qu’elles aient eu le temps de la jeter avant de se faire engloutir, rêve un peu idiot à la vitesse où elle les avait mise dans sa bouche pour les mastiquer gloutonnement et sans le moindre remords. Peut-être pas non plus, il y avait à vrai dire très peu de chances.

-Chuut pas écouter petite frites, pas écouter viles paroles de monstre blond. Elle pas savoir. Oui, elle raconter n’importe quoi, et finir vieille fille avec centaine de chat bouffeur de frites. Mais moi protéger vous. Oh oui, protéger! (Pfouhahaha un espèce de Golum xD)

Un long silence s’installa par la suite de ces mots prononcés tout doucement mais à une vitesse plutôt considérable, silence durant lequel la jeune garde du corps se perdit rapidement loin dans ses pensées les plus loufoques que, je vous assure, elle n’aurait jamais eue en tant normal bien loin de là. Elle cherchait à comprendre les raisons qui avait pousser cette femme à détruire un clan aussi prospère comme cela, sans aucune raison, en lançant même sur ce plancher indigne d’elles. Pire encore la mégère aux habits un peu trop bizarre à son goût était partit saccager de nouvelles troupes de frites, celle-ci hurlant de désespoir, laissant une Ranfan atterrit, choquée et scandalisée contre ce massacre pur et simple d’une nation entière mais surtout dans l’impossibilité de réagir pour les sauver, devant se contenter d’observer impuissante la scène macabre. C’était triste mais beaucoup trop de victimes avaient été faites aujourd’hui, des victimes innocentes et sans défenses. Elle se devait maintenant de protéger celles qu’elle pouvait encore mais surtout celles qu’il n’était pas trop tard ou celles dont les blessures étaient mineures. C'est-à-dire celles qu’elle tenait dans ses mains en ce moment même, qu’elle regardait d’un œil doux, pratiquement sur le point de les caresser mais elle s’en retint. Elle les porta lentement à sa bouche et les mangea doucement, priant en silence pour leur repos éternel tel qu’il se le devait, en compagnie de toute leur patrie frite, si celles-ci avaient été admises au paradis des frites bien sur. Car ce n’est pas toutes les frites qui pouvaient y accéder, seules les plus braves et les plus courageuses iront y chercher leur sommeil éternel. Et voila une bonne action de plus pour la garde du corps, pas comme ce monstre barbare à la chevelure d’or! Ce n’est certes pas elle qui se donnerait cette peine, ça non!

Se levant doucement, elle se mit à marcher jusqu’au sofa, n’arrivant pas à aligner un pied devant l’autre, tout son sens de gravité s’en retrouvant troublé. Il faut dire que jamais elle n’avait bue, encore moins autant et qu’elle n’avait pas envisagé qu’elle aurait du mal à marcher par la suite, ou même qu’elle commencerait à délirer de cette façon. Enfin ça elle en subirait sûrement les conséquences demain. Mais n’était-ce pas une mauvaise idée de boire quand on est en convalescence? Blâmer Ayame, Ranfan n’en savait strictement rien, jamais encore elle n’avait eue à perdre un bras, subir une telle opération ou devoir se faire poser un automail. C’est à tâtons qu’elle marcha jusqu’au sofa ou siégeait la blondinette et qu’elle réussie à prendre place à coter de la jeune fille en question, ne regardant même pas le massacre qu’elle commettait sous ses propres yeux. C’était trop dur, beaucoup trop d’émotions pour la jeune fille tout ces meurtres et cette tuerie inutile. Cependant elle réussie tout de même à articuler une phrase plus ou moins cohérente en dépit de toute cette alcool dans son système. C’était déployer de grands efforts pour ne pas s’embarquer dans des phrases sans dessus dessous, mais elle y arrivait drôlement bien pour un premier essai.

- Écoute… Trouver amour a toi et arrêter de chercher amour ailleurs que dedans toi, ça pas t’aider en rien bien au contraire. Elles au moins avoir compris.

Elles, c’étaient sûrement encore ces bonnes vieilles frites auquel la jeune garde du corps faisait de plus en plus une fixation. Qui sait? Enfin si ce n’était pas celles-ci, qui est-ce qu’elle pourrait bien parler? Personne ne le savait, même pas elle-même. C’est pourquoi elle se calla dans le fauteuil plutôt moelleux, les yeux tombant, mais elle ne voulait pas dormir. Non, elle avait encore tant de frites à sauver. Pas dormir, trop dormie aujourd’hui! C’est vrai quoi, elle devait se lever, explorer le monde a la recherche de frites à sauver, de chaton à câliner ou encore…. Rhaaa et puis non, un bon sommeil! Non, pas dormir, définitivement non! Pour se réveiller, un seul moyen, se pincer! Sauf qu’erreur de calcul, elle ne se pinça pas mais pinça plutôt la jeune fille à ses côtés.
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Juin - 16:34

- Écoute… Trouver amour a toi et arrêter de chercher amour ailleurs que dedans toi, ça pas t’aider en rien bien au contraire. Elles au moins avoir compris.

C'était une jeune fille bourrée, faisant une fixation sur les frites et qui n'arrivait pas à mettre un pied devant l'autre qui me disait ça ! Je ne me souvenais même plus pourquoi j'avais commencé à parler d'amour... C'était mauvais signe ça ! Il n'y aura plus du tout d'alcool pour moi ce soir, seulement au cas où. Je ne pris pas la peine de lui répondre, moi même j'étais mélangée, surtout avec cette foutue image qui revenait sans cesse...

j'en avais assez de manger. Je n'avais plus faim. J'allais ranger la nourriture qui restait à la cuisine, balançant mon cornet de frite à Ranfan. Ça lui faisait plaisir, j'en étais certaine. Une fois que tout fut ranger, je reviens au canapé où je me rassis. Le silence se fut, mis à part les paroles que chuchotait Ranfan aux frites. J'ai eu ma leçon et je ne la ferais plus jamais boire ! J'attrapais un livre qui trainait un peu plus loin, à ma portée, et commençais ma lecture. Je tentais de l'ignorer. Impossible de me concentrer. Je relisais maintes fois la même phrase avant de passé à la suivante. En plus, comme si ce n'était pas suffisant, le chat avait escalader le canapé pour manger les frites de la jeune fille. Je soupirais.



-----------

Le temps s'écoule toujours à la même vitesse. Hier soir, j'eus l'impression qu'il s'était arrêter plusieurs fois au cours de la soirée. C'était à présent le matin. Le soleil entrait par la fenêtre et je tirais les rideaux de la fenêtre du salon pour profiter de ses rayons lumineux. J'étais déjà coiffée et habillée, prête pour affronter une nouvelle journée. Au risque de réveiller Ranfan, je commençais à improviser un déjeuner simple, faisant parfois un peu trop de bruit. Je ne savais pas combien de temps encore Ranfan allait dormir, mais lors de son réveil, elle allait souffrir. Ce n'était pas assez qu'elle souffre de la perte de son bras, fallait aussi qu'elle subisse la gueule de bois qui était, cependant, bien moins douloureuse !

Le chaton était à mes pieds et je lui servis des croquettes dans sa gamelle. Il mangea avec appétit pendant que je lui servais son bol d'eau. Je retournais à mes occupations. J'utilisais certains restes du repas de la veille pour faire le diner. Je suis une salade-o-vore, si ce mot existe, et je mange la plus part du temps des fruits et des légumes. D'ailleurs, pour le déjeuner je préparais des rôties avec fruits, confiture, oeufs et aussi de la soupe pour la jeune fille. Lorsque je me retournais, je vis le chaton couché dans son bol d'eau. Il croyait que c'était un lit ou quoi ?! Il ne bougeait pas, ronronnant doucement. Il dormait ? Je croyais que les chats n'aimaient pas l'eau. Eh bien, celui-là était à l'image de sa maitresse: étrange. J'attrapais une fraise et la mangeais en regardant avec curiosité la petite bête qui prenait son bain.
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MessageSujet: Re: Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi]   Seule face à sois-même, ou presque... [Ranfan & Ayame Hasashi] - Page 2 Icon_minitime

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