Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet]



 
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 Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet]

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Solf J. Kimblee
Traître lotus blanc que le sang révèle...

Solf J. Kimblee


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MessageSujet: Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet]   Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet] Icon_minitimeMer 10 Avr - 19:40

Solf ouvrit les yeux avec une certaine paresse. Rares étaient les nuits où il avait loisir de dormir autant, pour la simple raison que toutes aussi rares étaient ses journées de congés. Néanmoins, c'était un choix de sa part que de ne se reposer moins que la moyenne des personnes aussi gradées que lui.
Ainsi, 9h30 venaient tout juste de sonner dans cette ville continuellement animée qu'était Central, dont les rues grouillaient déjà de personnes toutes aussi pressées les unes que les autres, d'après ce que l'alchimiste pouvait apercevoir depuis sa fenêtre donnant sur la rue.

Vêtu d'un bas et d'une chemise de la sempiternelle couleur blanche qu'il quittait rarement, il fit tournoyer entre ses doigts fins l'une de ses pierres. Celle aiguisée, d'un rouge parfait, sanglant, happant le regard jusqu'à le dévorer entièrement. Son apparence semblait fantastiquement convenir à son détenteur: écarlate et tranchante. Douce source de puissance et de souffrance. Magnifique, si magnifique pierre...
Et le jour promis arrivait bientôt.

Ses yeux bleus se fermèrent et un léger soupir franchit ses lèvres. Une sorte de soupir extatique, inquiétant, comme pour évacuer la vague impatience qui l'avait traversé.

Solf reposa l'objet carmin sur la table de chevet et se dirigea vers la cuisine. Ça allait être une journée plus que banale, mais Solf ne semblait pourtant pas s'en offusquer outre-mesure. Après tout, lui aussi avait parfois besoin de s'aérer l'esprit rien que pour ne pas subir la bêtise d'autrui, qui atteignait un niveau d'idiotie quelquefois si extraordinaire qu'elle en aurait été désopilante s'il ne s'était pas appelé Solf J. Kimblee, et s'il n'avait pas autant eu un agacement naturel certain envers le travail bâclé.

L'alchimiste pris un café noir qu'il sirota comme du petit-lait, nullement dérangé par l'amer saveur qui s'en dégageait. Il avisa ensuite le contenu du frigo, qui commençait très sérieusement à être juste. Il y restait une moitié de tartelette aux fraises, que Solf prit sans même spéculer sur l'origine de l'achat de cette pâtisserie... Qui aurait normalement du le frapper étant donné qu'il n'imaginait sûrement pas Ian aller acheter ce genre de choses...

Bref. Il en résultait donc une journée ordinaire, sans ambiguïté, avec un petit déjeuner normal pour commencer. Une tarte aux fraises qui ressemblait à une tarte, des fraises à des fraises, de la crème à de la crème, de...
Il s'arrêta un instant, avec la tête de quelqu'un qui se sent tout à coup très ...interloqué face au fait de passer une minute à décrire une pauvre tarte. Tête qui pouvait s'apparenter à celle d'un gamin qui se rend compte qu'il n'y a plus de chocapics dans le placard.
Tout un programme .

Solf commençait sérieusement à se demander si c'était cette atmosphère anormalement normale qui le rendait anormalement si inhabituellement anormal. Oui, vous n'avez rien compris, c'est narmol.

Hop, dernière fraise, et un petit albinos débarque. En fait, non, aucune journée ne peux être banale. Le café et le psychopathe Blanche-Neige aux yeux rouges, ça ne fait pas bon ménage.
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MessageSujet: Re: Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet]   Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet] Icon_minitimeJeu 11 Avr - 12:30

*Tic...Tac...Tic.. Tac...Tic*

Inlassable le temps passe, comme pour nous rappeller que rien est eternel. Qui nous d'ailleurs ? Surement pas moi. Alors pourquoi nous ? Peut etre pour designer ceux que je croyais il y a si peu de temps encore etre mes congenères.... Les autres humains. Pourquoi les autres ? Les humains, tous, ils n'y a pas a faire de distinction apres tout. Les uns les autres c'est la meme chose. Bon ca ne me va pas d'essayer de philosopher, enfin je me voit autant etre etre philosophe que je verrais Solf en costume noir. Pour changer. D'ailleurs cela ne lui ferai pas de mal de changer ne serai ce que quelque peu sa garde robe. Parce qe blanc c'est bien mais c'est salissant. Et dans le metier vaut mieux pas porter des trucs salissants. D'ailleurs en parlant de metier moi j suis un peu au chomage. Aujourd'hui encore il faudra que j'aille parcourir Central pour trouver un employeur. Foutue ville. Trop de monde et pas assez d'offres d'emplois. Heureusement qu'un salaire d'alchimiste d'état c'est pas rien.

Je fixe le plafond blanc de ma chambre encore quelques seconde avant de me lever du lit en etouffant un baillement. Ma tenue de nuit, noire, pour changer, qui contraste avec ma peau blafarde, ne me convient pas pour descendre dans cet espace commun qu'est la cuisine. Je m'habille donc, avec une nonchalance que confere l'habitude, sans vraiment regarder ce que je met, peut etre les memes vetements que la veille. Je m'arrete devant un miroir, passe une main dans mes cheveux pour avoir l'air moins décoiffé, ce qui ne sert strictement a rien, et considere que j suis bien comme ca. J'enfile mes newrocks, en tachant de ne pas trop trainer les pieds en marchant avec la derniere fois j'en ai bousillé une paire a cause de faire n'importe quoi et depuis j peux plus trop me permettre de demomlir ces trucs qui coutent la peau du cul.

Malgrès cela mes pas font encore du bruit, c'est exactement pour cela que la tête de merlan frit de Solf est tournée vers moi, l'expression des plus neutres, loin de son habituel sourire debordant de sarcasme. Devant lui, l'assiette qui contenait le reste de la tarte aux fraises d'hiers trone sur la table, desesperement vide. Je tire une chaise, et tombe dessus, l'air entre ennuyé par la perspective de devoir lui parler et ennuyé par la perspective de devoir sotir tout a l'heure sous le soleil et tout. En gros j'ai juste l'air ennuyé, pour resumer. Ce qui est parfaitement normal en soi, vu que c'est mon expression "de base".

- Bjour Solf... Ecoutes, faut que j'te parles, mais tu fait pas de remarques desobligeantes st'eu plait c'est dja assez bizarre pour moi...

Je n'attend pas qu'il puisse ouvrir la bouche que j'enchaine, sans lui laisser le temps de faire quoi que ce soit :

- Tsé la derniere fois dans les egouts et tout, quand tu poursuivait l'Isbal avec la croix sur la tete. He bah j'ai croisé un homonculus. Bon le mec genre xinois, qui etait serieusement dérangé, mais il m'a dit un truc, et serieux j'y ai pas cru au debut...

Je soupire, sachant que j'arriverais a rien en essayant d'expliquer comme ca.

- Bref. Je suis un homonculus.
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Solf J. Kimblee
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Solf J. Kimblee


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MessageSujet: Re: Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet]   Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet] Icon_minitimeSam 20 Avr - 16:06

Solf vit entrer Ian qui n’avait apparemment pas l’air de se soucier, avec la façon dont il martelait le sol, des voisins du dessous. Oh, pardon, il n’y avait plus de voisin du dessous, surtout depuis que, pris d’une fantastique migraine comme il en avait rarement, Solf avait explosé leur porte lorsqu’il en avait eu assez de les entendre fêter leur réussite aux examens. Il était ensuite repartit derechef se coucher, sous les yeux médusés des anciens étudiants. On comprend aisément pourquoi l’immeuble est vide.

Même pas le temps de dire bonjour qu’il se met à parler l’animal. Alors ça…c’est qu’il doit en avoir des choses à dire, parce que lui arracher un mot, c’est une prouesse, faire en sorte qu’il commence à parler le premier, un miracle, et presque se faire couper la parole…ça tenait de la plus stricte notion de l’impossible.
Encore mieux : il lui demande de ne pas être désobligeant. Et que c’est "bizarre" pour lui. Mais tu es bizarre, se retint-il de répondre, avec ce même sourire sardonique au visage, bien trop révélateur de sa personnalité mesquine, et peut-être même un peu joueuse. Oui, se moquer, c’est jouer, défier les gens, les embêter –pour être poli. En gros : c’est exactement tout ce que Ian déteste.
Mais le pire dans tout ça, c’est que Ian affiche toujours la même expression blasée. S’il était un homonculus, ce serait sûrement celui de l’ennui et-

" - PARDON !?"
Nan mais allô quoi ! T'es un homonculus et tu le savais pas !

Solf en cracha sa tasse de café, et le regarda avec la tête de quelqu'un à qui on a balancé un sceau d'eau boueuse pour le réveiller. En définitive, une tête pas très ordinaire pour l'alchimiste écarlate.
Il revint à la réalité quelques secondes plus tard, et prit une serviette afin de s'essuyer les lèvres, sur lesquelles persistait Monsieur Café Craché -et l'hypothétique eau boueuse.

"- C'est rare que je n'ai rien à dire, mais alors là... Je me retrouve face à deux situations plutôt improbables: soit tu es vraiment un homonculus, soit tu as appris à faire des blagues. Honnêtement je ne sais pas ce qui me choquerait le plus."

Solf se tint la tête de la main gauche, semblant soudain très fatigué d'apprendre quelque chose comme ça.
Ian. Un homonculus. Vraiment, c'était la meilleure qu'il avait entendue depuis longtemps. Mais le pire, c'est qu'il savait au fond de lui que ce n'était pas une simple plaisanterie. C'était la réalité. Et cette réalité, on la lui avait lancée comme ça, à 9h43, en buvant son café, et dans l'idée qu'il passerait une journée paisible. Oui, c'est bien ça: paisible. Ca ne signifiait pas non plus qu'il exigeait quelque chose digne de "La petite maison dans la prairie", mais quand même, il y avait des limites.

"- J'aurais plusieurs...questions à te poser. Enfin, non, je vais commencer par une seule. C'est déjà une nouvelle "pas banale", comme qui dirait, donc ce n'est pas la peine de brusquer les choses, soupira-t-il. Pas que je sois devenu gentil au point de ne pas faire de sarcasme, ajouta-t-il en se rendant compte que sa remarque ne collait pas du tout avec sa personnalité.

L'écarlate se redressa sur sa chaise et se croisa les bras, haussant un sourcil tant le burlesque de la situation lui semblait irréel.

- Donc...Premièrement, si tu es un homonculus, tu possèdes obligatoirement un tatouage d'ourobouros, dont je ne relèverais même pas le fait que tu ne l'ai jamais vu..., murmura-t-il avec un sourire mi-amusé mi-tordu en songeant que le tatouage en question devait vraiment être...bien caché. Bref, se reprit-il, est-ce que tu sais où est ce tatouage ? Au moins, nous serions fixé. Puisque cela me semble tout de même assez étonnant que tu n'ai jamais remarqué ce détail. En tout cas, toutes mes félicitations pour être le premier dans le genre 'Coucou, je suis un homonculus qui se prend pour un humain parce que je ne me suis jamais regardé dans une glace et si je l'avais fait j'aurais vu un joliiiii tatouage rouge en forme de dragon.', lâcha-t-il en tentant de retenir le large sourire qui se dessinait sur son visage, sachant qu'il aurait par la suite du mal à obtenir des réponses s'il commençait à entamer le dialogue de cette manière."

L'alchimiste savait pourtant qu'il ne rirait plus lorsque cette situation le mettrait à mal. Le Père des homonculus ne semblait pas au courant de tout ceci. Et s'il l'apprenait, ce serait très mauvais pour eux, c'était le cas de le dire. Oh, bien sûr, il aurait pu directement arriver et dire à ce "Père" ce qu'il avait découvert à propos de son coéquipier. Il avait fait pire que ce genre de trahison, de toute manière. Mais Solf n'en avait aucune envie et aucun intérêt non plus. Il devait s'avouer à lui-même qu'il commençait à apprécier Ian, et puis de toute façon, il n'y avait aucune chance que l'albinos se conforme aux ordres d'un vieux barbu obscur, réfugié dans des sous-sols obscurs, avec des desseins tout aussi obscurs. Eventuellement, il deviendrait un peu comme Greed, dont Bradley lui avait vaguement parlé après sa seconde trahison.
L'écarlate fit soudain un rapprochement avec les paroles de Ian.
Un homonculus. C'était un homonculus qui lui avait révélé sa vraie nature. Un homme typé Xinois. Et il n'y en avait qu'un.
Greed. C'était Greed qui le lui avait dit. Il y avait donc en effet une chance que Père n'en sache rien.

"- Ian...A part cet homonculus, toi, et moi, personne n'est au courant ?"



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MessageSujet: Re: Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet]   Le petit dej' le plus épique de l'histoire d'Amestris, sans granola ou pépito [pv Ianounet] Icon_minitimeMer 24 Avr - 14:43

J'etais tellement habitué aux sarcasmes de mon coequipier que je n'y pretait meme plus attention. Ses paroles glissaient sur moi comme de l'eau sur la roche, mais il faut ajouter a cela que je n'ecoutais pas beaucoup, saisissant uniquement quelques mots par ci par la, rien que de quoi capter l'idée principale. Avec un peu d'entrainement il s'avere que cette pratique est fort utile, et tellement moins eprouvante pour mes pauvres nerfs d'homonculus de la violence. Enfin bref pour resumer il etait surpris, assez pour avoir craché cette espece de truc marron deugeulasse qu'on appelle du café. Je lui avait dit que c'etait pas bon ce truc la mais il n'avait jamais voulu m'ecouter. Voila qui brise a jamais l'image de monsieur le classieux. Quand ledit classieux eut enfin fini son semi monologue, pendant lequel j'avais failli me rendormir, accoudé a la table de la cuisine, la tete reposant sur ma main. Je pensais totalement a autre chose, des choses beaucoup moins paisibles qu'un petit dej en famille avec Blanche Neige et Cendrillon.

Notament des trucs sur mon passé avec l'Instructrice, et les gosses bizarres, qui me faisaient une belle floppée de freres et soeurs. La sale histoire. Ce genre de famile ou vaut mieux pas trop poser de questions. D'ailleurs c'est l'une des choses que j'ai le mieux appris la bas. Pas poser de questions. Quand je suis sur qu'il a réelement finit de parler, de m'exposer ses inquietudes, ce genre de choses, je releve la tete d'entre mes mains et commence a repondre dans l'ordre :

- Non je ne l'avais pas vu avant, oui il était bien caché, oui je l'ai vu il est dans mon dos donc si je le cherchais pas c'etait pas evident de le trouver, non je ne suis jamais allé a la piscine, je ne vais pas me chercher a mpe justifier mais autrefois j'etais humain et ma memoire sur l'experience qui a ete pratiquee pour faire de moi un homonculus avait disparu. Temporairement. En gros j'etais amnesique. Enfin c'est long a expliquer... Bref oui pleeeeiiins de gens sont au courant, ce qui est etrange c'est que personne n'ai pense a me chercher depuis tout ce temps... Le pôpa des homonculus, les scientifique, la vielle folle... Ca en fait un paquet de gens "censes" etre au courant. Si tu veux mon avis, j'crois qui s'est passé un truc pas net et qu'on a tous perdu la memoire ou un truc comme ca. C'est la seule explication que je vois. parce qu'un albinos comme moi en général ca passe pas inapercu. Bon. Tu te demande sans doute ce que ca changera maintenant que je sais que je suis en homonculus. Hé bah ca changera que dalle. Moi j vais chercher un boulot et continuer a vivre ici. J'vois pas pourquoi j vivrais differement.

Je me lève de la chaise en avance en direction des placards ou sont ranges la nourriture. Je met de l'eau dans la bouilloire, distraitement, sans faire attention plus que ca au fait que j'en foute partout. J'ouvre le frigo, et me retourne tres lentement vers l'alchimiste ecarlate, avec sur le visage une expression peu engageante.

- Hum... Le frigo est vide. C'est normal ?
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Solf J. Kimblee
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Solf J. Kimblee


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Solf écouta attentivement le long monologue de Ian. Et s’il avait été témoin d’une journée parfaitement normale, il aurait remarqué que l’adjectif "long" n’était pas tellement typique des discours de son coéquipier. Enfin, ça n’avait actuellement pour lui aucune importance. En réalité, il était préoccupé par toute cette histoire. Kimblee ne savait pas qui était au courant, qui agirait en fonction de ceci, de qui il devait se méfier et à qui il ne devait rien révéler. Il ne savait même pas si le fait de cacher la condition d’homonculus de Ian lui créait des ennemis. Et si oui, il ne savait pas lesquels. Par conséquent, le reste des explications et justifications de Ian passèrent à la trappe à partir de moment où l’esprit de l’alchimiste fut scrupuleusement concentré sur les personnes qui en savaient autant que Ian et lui.

L’écarlate avait toujours été bon stratège, grâce à sa méfiance mais aussi à un esprit purement analytique qui ne cherchait sans cesse les failles de ses adversaires et les avantages qu’il pouvait exploiter afin d’en venir à bout. Mais personne ne pouvait analyser une situation sans en connaître ses acteurs. Pour ces raisons, sa méfiance et ses réflexions étaient complètement inutiles, et il devait malgré lui avouer qu’il ne possédait pas la capacité actuelle de pouvoir anticiper la situation. Et cette propre impuissance, cette sensation d’être tombé dans un contexte qui vous échappe complètement sans pouvoir rien y faire, le mettaient dans un état d’intense frustration qui n’arrivait que très rarement.
Son coéquipier était un homonculus, et la seule chose qu’il puisse faire actuellement était de ne rien changer pour autant, bien qu’il fut certain que cette nouvelle compromettait quelque peu sa collaboration avec les homonculus s’ils venaient à l’apprendre. Il ne pouvait qu’attendre et espérer avoir la chance que cela n’arrive pas.
Et il détestait autant l’attente que la perspective de tirer un ticket perdant.

Son regard azur plongé dans le vide, fixant un point que seul lui pouvait apercevoir, il venait seulement de remarquer que l’albinos s’était levé pour marcher jusqu’au frigo. Constatant qu’il était complètement vide, il s’était retourné vers lui. Lentement, d’après ce qu’il entendait, étant encore de dos.

- Hum... Le frigo est vide. C'est normal ?


Solf n’avait même pas pris la peine de répondre à la question qu’il s’était levé, pour seul témoin de son humeur peu amène un bref soupir de frustration. Croisant le regard de Ian, et voyant par la même occasion son expression relativement…désappointée, il sentit son humeur s’assombrir de plus en plus. Les joutes verbales ne lui disaient rien lorsqu’il sentait la moutarde lui monter au nez, par conséquent, sa seule réponse fut de sortir de la pièce sans autre forme de justification.
Il fallait que quelqu’un porte le chapeau du fait que tout ceci l’agaçait profondément. Et ce serait Ian. C’est vrai, ça n’avait aucune logique, mais à vrai dire pour le moment, il s’en fichait.

On aurait pu dire à ce moment–là qu’il n’avait pas le sens des priorités puisque la première chose qu’il fit après être sorti fut d’aller changer de chemise, l’ayant tachée. Etrangement, il décida d’en mettre une noire, pour changer. Ainsi, il mit également un pantalon noir à la place du blanc. Mettre du noir au lieu de blanc, oui, mais mélanger les deux, c’est comme blasphémer pour un catholique, bien que l’alchimiste se sente bien loin de l’être.

Solf alla par la suite dans le salon pour se contenter de s’asseoir sur le canapé, sourcils légèrement froncés, les doigts d’une main se tenant l’arête du nez et ceux de l’autres tapotant contre le bois de la table basse. Le tout muré dans un profond silence.

Si tant est qu’un homme comme lui puisse perdre son calme, il valait mieux ne pas le déranger lorsqu’il se montrait si peu loquace, seule manifestation de sa colère.
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