Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]



 
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 Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]

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MessageSujet: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeJeu 1 Mar - 12:56

    Putain de soleil. Avait-on idée de sortir par un temps pareil, aussi ? Le ciel était bleu, le temps clair et radieux. La plupart des gens seraient heureux d’avoir un tel climat. La plupart des gens, mais pas l’hybride qui longeait les ruelles désertes. Au moins ne croisait-il personne, au moins ne subissait-il aucune remarque, au moins était-il à l’ombre. Il soupira alors qu’il marchait d’un bon pas. Bientôt, il devrait sortir de ce maudit endroit pour s’exposer à la foule. Alors, il subirait une fois de plus ces maudites remarques sur son physique. Satanés humains. Tout était de leur faute. Sans eux, il ne ressemblerait pas à un tel… monstre. Même le mot le dégoûtait. Voilà qu’il finissait par penser comme eux. Il ne fallait pas. Que dirait sa chère Luna si elle l’entendait penser ainsi ? Sans doute serait-elle horrifiée, peut-être irait-elle jusqu’à le détester. Le grelot tinta. Une manière de rappeler à Salem que la chimère n’était plus, désormais. Il passa un doigt tremblant sur l’objet couleur or. L’hybride lui manquait terriblement mais rien ne se lisait sur son visage. Aucune tristesse, aucun regret. Sauf peut-être celui de ne pas avoir été à la hauteur. Le mal était fait. Difficile de faire machine arrière, désormais.
    Un bruit attira son attention. Son corps pivota en direction du vacarme. Il observa de loin la poubelle dont le couvercle était tombé. Fausse alerte. Stupide frayeur. Il vit la boule de poils sortir de sa cachette. Il s’en approcha. L’animal lui cracha au visage. Même les bêtes commençaient à avoir peur de lui. Formidable.

    Il prit appui sur ses jambes, usa de la force se trouvant dans ses membres inférieures et agrippa sans trop de mal le muret qu’il escalada en peu de temps. Arrivé en haut, il observa l’agitation depuis son perchoir. Le Soleil était levé depuis à peine deux heures mais tout ce petit monde ne cessait de remuer. Les étales étaient déjà en place, les commerçants hurlaient, tentant tant bien que mal de vendre leurs camelotes. Salem soupira à un tel spectacle. C’était toujours ainsi. Il avait l’impression d’assister au même cycle qui se répétait encore et encore chaque matin. Il soupira une nouvelle fois – cela devenait une manie. Les pierres étaient déjà chaudes, il enleva sa main pour éviter de se brûler. Foutues briques. Il contempla à nouveau le panorama – pour ce qui en était de la vue – avant de se laisser tomber au sol. Il épousseta ses vêtements et remit en place son écharpe. Les choses sérieuses commençaient. Affronter les critiques n’était pas le plus difficile. Il avait depuis longtemps l’habitude de supporter le regard dégoûté des autres. Pourtant, il ne pouvait s’ôter de la tête qui allait à nouveau devoir faire un marathon. Un marathon pour rester en vie et éviter de revivre le cauchemar dont il avait eu la chance de réchapper. À deux reprises.

    Il jeta des coups d’œil furtifs, de droite à gauche. Personne. Cela commençait bien. Faire les courses était une chose aisée pour bon nombre de personnes. Pour une chimère telle que Salem, chaque nouveau pas l’exposait au danger. Mais il commençait à avoir l’habitude. Chaque matin, c’était la même routine. Enfin, d’habitude il venait plus tôt que cette heure-ci, lorsque le soleil était encore bas. Là, personne ne l’avait réveillé. La journée commençait plutôt bien.
    Il jongla entre les différentes étales, cherchant quelque chose de peu cher et de comestible. Son choix s’arrêta finalement sur plusieurs pommes. Il les déshabilla du regard, en prit une qu’il caressa du bout des doigts. Elle semblait mûre, juteuse à souhait. Bien rouge, l’odeur n’était pas des plus désagréables, au contraire. Le marchand remarqua enfin sa présence, l’œil mauvais. Une bouteille de vodka posé sur le tabouret en face du sien. Lorsqu’il approcha sa sale gueule d’ivrogne de Salem, l’hybride put sentir son souffla sur sa peau. Il ne semblait pas avoir bu du jus de pomme, vu l’haleine qu’il avait. Mieux valait décamper en vitesse. Il y aurait sans doute d’aussi bons fruits ailleurs. Au moins le commerçant serait-il sobre, contrairement à celui-ci.
    Il reposa la pomme, jugeant qu’il était grand temps de partir. Il fit quelques pas avant d’être rattrapé par la voix de l’alcoolique :

    - Hey le monstre ! Rend-moi ma pomme, sale voleur.

    Salem se retourna. Il avait l’habitude des insultes quant à son physique. Le traiter de voleur alors qu’il n’avait rien fait, ça par contre c’était une grande première. Il lui arrivait de voler, certes. D’ailleurs, il ne se faisait jamais prendre. Mais se faire insulter de voleur alors qu’au contraire, il était honnête ; jamais.
    Il soupira pour la énième fois. Ce type commençait déjà à l’agacer. Inutile d’en venir aux mains tout de suite, il pouvait tout de même essayer de rasséréner cet idiot. Malheureusement, il n’avait que très peu d’espoir quant au fait de le ramener sur terre, étant donné la bouteille d’alcool à moitié vide gisant sur le tabouret. Les regards des curieux se levèrent, fixant tour à tour l’hybride puis le marchand. Super. Voilà que les fouineurs s’en mêlaient. Tous avaient arrêté de travailler, s’attendant sans doute à une cohue générale provoquée par le « monstre ». Même l’ivrogne semblait être pressé de pouvoir user de la violence. Cela n’étonnait guère Salem. Dialoguer en premier lieu. Frapper ensuite si ses paroles étaient inutiles. Il inspira profondément et s’avança vers l’homme. L’autre recula de quelques pas, sortant un poignard de son pantalon, menaçant la chimère avec.

    - Arrière, sale bête. Encore un pas et je t’embroche.

    Sale bête. Les insultes évoluaient en même temps que le degré d’agressivité de l’idiot tremblant tout en tenant sa lame. Salem n’avait aucune envie d’assister à une effusion de sang. Si jamais cela tournait mal, les autres se rueraient sur lui pour l’écorcher vif. Il pouvait percevoir l’agitation qui était des plus palpables. Ces crétins attendaient patiemment que la créature se jette sur leur compère. Là, ils auraient alors tous les droits pour se jeter sur lui et ainsi extraire leur pauvre ami des griffes de la panthère. Un schéma qu’ils devaient tous avoir en tête. Pas de chance pour eux, Salem était dans un bon jour aujourd’hui. Il en avait assez de tous ces préjugés sur les chimères. Sous prétexte qu’ils étaient différents, ils devaient être traqués comme des bêtes.

    - Ecoutez monsieur, essayons de nous comporter en personnes civilisées. Votre pomme, elle est sur votre étale, croyez-moi. Alors maintenant vous allez lâcher votre couteau et me laisser partir, d’accord ?

    Une voix froide, neutre, ne laissant transparaître aucune émotion. Salem essayait de masquer la haine vrillant d’ordinaire son timbre lorsqu’il était face à de telles accusations et il y arrivait. Il commença à reculer, satisfait que l’homme le laisse enfin tranquille. Malheureusement, c’était trop beau pour durer. Il n’avait pas fait trois pas que l’homme le plaqua au sol, hurlant avec rage.

    - Au voleur ! Au voleur ! Vous êtes témoins, il m’a volé ! Appelez les forces de l’ordre qu’ils embarquent cette… chose au plus vite !

    Salem essaya de se relever mais l’homme n’était pas ce que l’on pourrait appeler un poids plume. Il fut donc forcé de rester à terre, l’ivrogne sur son dos, s’efforçant de faire toucher le visage de l’hybride contre le sol. « Et merde. » songea Salem qui était en assez mauvaise posture. Voilà ce qui s’appelle mordre la poussière.



Dernière édition par Salem Miyasaki le Dim 8 Juil - 12:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeVen 2 Mar - 12:18

Encore une journée de travail acharnée on pouvait dire, petit matin, levé du lit, le soleil pointait à peine à l’horizon et la ville était calme, le genre d’instant à déguster… Enfin pour un homme qui n’a pas un homonculus aimant l’obscurité dans son âme. Le jeune militaire déambulait dans son appartement, allant chers sa cuisine il prit son petit déjeuné, s’en suivit la douche puis enfin il put enfiler son uniforme de militaire et commencer une longue journée, mais bien heureusement sous le soleil, car même si Harvek sommeillait en lui, il pouvait avoir envie de se manifester à la moindre occasion, si la luminosité lui était propice.

Il y avait déjà du monde, la vue de l’uniforme semblait toujours attirer l’œil de certain et d’autre moins. Le marché était vivant en tout cas aujourd’hui, il y avait du monde, les étalages se suivait sur plusieurs rues. Haron marchait au milieu de tout ce monde, surveillant chaque fait et geste des civils. Les étalages étaient de bois, ou s’alignaient de nombreux mets en tout genre, des simples fruits aux quartiers de viande fraiche en passant par les poissons conservés grâce au sel dans lequel ils baignaient afin de ne pas pourrir dans la journée. Il s’acheta quelque fruit afin de se sustenter un peu pour la matinée, une pomme juteuse et rouge pétante que le jeune homme dégusta, en gardant les autres dans sa poche au cas où, on ne sait jamais après tout, une petite fringale passagère pouvait vite arriver. Une discutions avec un vendeur sur quelque fait étrange qui avait eu lieu, car en effet depuis quelque temps, une petite bande de braqueur du genre amateur sévissait dans les environs de Central, ce qui était fort désagréable, on n’avait pas besoin de malfrats qui viennent troubler la paix pour laquelle luttait les soldats d’Armestis, tout du moins la plupart, même si certain semblait ignorer ce genre d’événement qui étaient pour eux, une perte de temps et de santé, mais Haron n’était pas de ceux-là, il faisait son travail un point c’est tout.

Les malfrats était selon certain rapport une bonne vingtaine de personne s’organisant de manière un peu hasardeuse, peut organisé, mais ils arrivaient tout de même à échapper à la justice ce qui était de plus en plus frustrant, après tout on parlait de soldat, de militaire qui savaient y faire, et une bande petit braqueur du dimanche qui faisaient encore les choses de travers réussissaient à leur faire faux bond depuis plusieurs semaine, cela ne pouvait pas durer plus longtemps. Lorsqu’il dit au revoir au vendeur, il fut surpris de sentir comme un étrange frisson dans son dos, sa vue devint légèrement rouge pendant un instant et par-dessus tout… La voix malsaine d’Harvek retentit dans sa tête, il poussa un grognement, celui d’un homme émergeant d’un long sommeil, puis se tut de nouveau. Harvek qui ne s’était pas manifesté depuis presque deux mois, le jeune militaire en profitait bien, il avait connu pendant presque deux mois une vie paisible comparé à l’habituelle cauchemar qu’il vivait en compagnie de cet ignoble créature qu’était l’homonculus.

Soudain du bruit retentit dans les lieux, il semblait qu’une dispute avait été engagé pour une histoire de vol, et de plus il s’agissait d’un homme que le militaire connaissait, celui-ci avait déjà eu à faire à Haron pour état d’ivresse et donc d’agression parfois aggravé par coup et blessure sur la personne, et de plus il était armé d’un couteau encore une fois il se mettait dans de beau draps. Haron avait entendu la discussion en partie et ne chercha pas à comprendre, ce type devait encore accuser quelqu’un de vol… Mais il s’agissait d’une chimère, le militaire copris qu’il s’agissait de discrimination envers sa nature animal, il s’avança. L’ivrogne s’apprêta à féliciter l’arriver du militaire, seulement il ne s’attendait pas à ce que le blondinet lui attrape le poignet, le torde et lui arrache l’arme des mains. L’homme se plaignait jusqu’à ce que Haron lui coupe la parole, l’agacement se lisant dans son regard.

- Vous êtes décidément irrécupérable. C’est la énième fois que je vous prends en train d’agresser quelqu’un pour une raison totalement erroné. Qui plus est je vois bien que vous l’agresser sous prétexte qu’il est… Différent. Vous allez finir par vraiment finir en prison sur longue durée si vous persistez à travailler sous l’effet de l’alcool, et qui plus est, ce jeune homme ne semble pas avoir de pomme sur lui qui vous appartienne. Maintenant je vais vous laisser aux soins de mes collègues qui se chargeront « encore » de votre cas. Amenez-moi ça au poste… Et donnez lui de quoi modifier son haleine, cet homme empeste l’alcool.

La dessus il lâchât l’homme en l’envoyant sur les soldats qui était non loin de la, il n’était d’ailleurs pas intervenu sur le moment, pourquoi, surement un problème aussi avec les chimères, en tout cas vu la situation il valait mieux s’occuper de l’homme ivre qui râlait et accusait le jeune blondinet de pourris. Il revint vers le garçon qui avait de la poussière sur le visage, bon sang pourquoi les gents martyrisait les chimères sous prétexte qu’ils étaient des chimères ? Ce n’est pas comme s’ils l’avaient demandé, la plupart d’entre eux y ont été forcé ou étaient trop jeune pour pouvoir comprendre ce qui leur arrivait. Sur ceux il releva le jeune homme qui semblait être une sorte de… Chat ? Quelque chose du genre.

- Vous allez bien ? Désolé pour ça, ce type à l’habitude de nous rendre visite, vous n’êtes pas la première personne qu’il agresse.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeVen 2 Mar - 14:08

    Aux grands maux les grands remèdes. Salem ne voyait pas d’autre solution que de sortir de ce pétrin tout seul. Appeler à l’aide ? Hors de question. Jamais il n’irait quémander l’aide d’une de ces pourritures d’humains ! Plutôt crever. Attendre ? Il se doutait que le marchand n’allait pas lui faire de mal. Il voulait juste l’effrayer un peu. Devait-il prendre un air apeuré pour avoir la paix ? Ce n’était pas dans ses habitudes. Inutile d’espérer une aide extérieure, de là où il était – au ras du plancher – il pouvait très bien lire l’expression réjouit de tous ces marchands. Inutile de compter sur eux. Parler ? il avait déjà essayé d’engager le dialogue. Pour toute réponse, il avait eu droit à des insultes et à des menaces. C’était d’ailleurs en ayant voulu jouer les pédagogues qu’il s’était retrouvé dans une telle posture. Communiquer, ce n’était vraiment pas pour lui. Alors quels choix s’offraient-ils à lui ? C’était simple. Prendre les armes. La vie de cette larve lui importait peu. Il prenait le risque de devoir affronter une armée de petits vendeurs mais il doutait fort que de telles personnes lui cherchent des ennuis si il réussissait à se débarrasser de l’alcoolique.
    Il était fin prêt. D’un instant à l’autre, il allait bondir sur sa proie, l’issue était prévisible. Ses griffes entailleraient la chair de cette ordure en très peu de temps et aussi facilement qu’un fil à couper le beurre. Il voyait déjà la scène de combat dans son esprit. Malheureusement, son plan ne fut pas mis à l’exécution. Le maraîcher apostropha un militaire. Là, cela prenait des proportions qu’il n’osait imaginer. Il se voyait déjà emmené dans l’une de ces prisons insalubres. À nouveau en cage.

    Pourtant, ce fut tout le contraire. Au lieu de prendre le parti du commerçant, le militaire prit la défense de l’hybride. Une première. Il n’en avait pas l’habitude. Un poids se libéra de ses épaules. L’homme venait d’être envoyé vers d’autres militaires. Un sourire traversa le visage de la chimère. Pour une fois que la loi était de son côté. Il entendit les injures que l’ivrogne proféra à l’intention du militaire qui venait de lui sauver la vie. Il espérait juste ne pas avoir affaire à lui de sitôt.
    Il se releva, épousseta ses vêtements et jaugea du regard l’home qui lui faisait face. Finalement, la gueule de son sauveur était tout ce qu’il y avait de plus banal. Enfin, il s’était attendu à voir un type baraqués, une carrure imposante, un homme ayant le physique de l’emploi. Au lieu de cela, il avait devant lui une jolie tête blonde avec de grands yeux de la couleur du blé. Sa crinière coupée au ras des épaules lui donnait une légère touche féminine. Salem s’était préparé à tout, sauf à cela. Enfin difficile pour lui de faire des remarques sur le physique des autres étant donné le corps qu’il possédait.

    - Vous allez bien ? Désolé pour ça, ce type à l’habitude de nous rendre visite, vous n’êtes pas la première personne qu’il agresse.

    L’agitation s’était calmée. Jetant de brefs coups derrière lui, il se rendit compte que les autres marchands s’étaient remis au travail. La peur de l’uniforme, sans doute. Tous les mêmes. De l’ivrogne, il n’en restait plus que son étal en bois renfermant bon nombre de fruits et légumes ainsi que les cris qui se perdaient au loin. Même en présence de militaires, il ne perdait pas sa langue, le bougre !
    De toute façon, ce n’était pas non plus la première fois que Salem se faisait agresser en pleine rue. Il commençait à avoir l’habitude, désormais. Les regards craintifs, les insultes dans son dos, les quelques coups et blessures lorsque certains en avaient l’occasion… Tout cela faisait partie de son quotidien, désormais. Il ne comprenait toujours pas pourquoi cet homme avait pris son parti. Si la méfiance et la haine qu’éprouvaient les autres envers sa pauvre personne lui était familier, un tel comportement lui restait totalement inconnu. Il avait beau réfléchir, c’était la première fois que quelqu’un agissait ainsi pour lui. Les remerciements n’étaient pas son style. Alors mieux valait répondre au garçon pour éviter de s’enliser dans de pitoyables gratifications.

    - Vous savez, à force de toujours subir ce type d’insultes par rapport à mon physique, j’ai l’habitude des agressions. Alors que ce crétin m’injure ou non, je n’y verrais pas une grande différence.

    Le Soleil tapait fort. Les yeux de la chimère se plissait à la vue de la lumière. Toute cette luminosité lui agressait la rétine. Il n’était pas habitué à cela. Quitte à discuter, autant se mettre à l’ombre. Il mit sa main sur son front, se protégeant comme il pouvait des rayons du Soleil. Il repéra un coin d’ombre non loin. Un coin désert. Personne en vue. Les arbres offraient leurs feuillages comme protection, faisant un peu d’ombre face à cette fournaise. La température n’était pas si élevée que cela, mais Salem ne sortait que très peu en pleine journée. Ainsi, des températures normales au mois de mars lui paraissaient une épreuve insurmontable.
    Il perçut néanmoins l’intérêt que semblait lui portait le blondinet. Une curiosité qui lu était familière, pour être exacte. C’était toujours ainsi. Mais si le militaire avait des questions à lui poster quant à son aspect horrible, il s’y plierait de bonne grâce. Il venait de lui sauver la vie quelques instants auparavant. Si il n’avait pas été là, Salem aurait sans aucun doute sortit les griffes pour se libérer de ce parasite. Il pointa l’endroit qu’il avait repéré, un parfait havre de paix et oh miracle ! à l’ombre.

    - Venez, allons là-bas, nous serons plus à l’aise pour discuter. À vrai dire, je ne supporte pas le Soleil. De toute façon, vous devez faire votre boulot de militaire et prendre ma déposition quant à ce taré de marchand, non ?

    Sans attendre la réponse, il partit en direction de l’endroit qu’il avait repéré un peu plus tôt. Il s’assit sur le banc et se délecta de cet instant qui lui semblait parfait. Un coin à l’ombre, personne aux alentours, le silence pour seule compagnie. Pourtant, il ne savait que cela n’allait pas durer. Il venait lui-même d’enjoindre le jeune homme à le rejoindre ici. Mais au moins cet idiot d’ivrogne se retrouverait-il derrière les barreaux. Pour cela, il en était moins sûr. Mais si l’espace d’un instant il pouvait vivre ce que le jeune Salem avait endurer, alors ce serait merveilleux.

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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeDim 4 Mar - 11:06

Haron se sentit bien de faire son travail avec justice, le jeune homme semblait ne pas avoir la vie facile mais le militaire pouvait comprendre la sensation de ne pas être comme tout le monde, lui qui détenait dans le tréfonds de son âme un être vil et cruel, comment ne pas se considérer soi-même comme un monstre avec un tel être ? Alors non, il ne pouvait pas se permettre d’attaquer une chimère sur ce qu’il est, vu que lui-même, était bien pire qu’une chimère et puis de toute façon, Haron n’avait pas pour habitude d’être raciste. Il accompagnât le jeune garçon à l’ombre, l’ombre qui formait une sorte de peur pour Haron, même si parfois l’utilisation du pouvoir de l’homonculus était utile, lorsqu’il n’était pas sous la lumière, il sentait comme une pression, dés qu’il n’y eu plus de lumière sur lui, en effet il sentit la pression d’Harvek, celui-ci dormait encore, en quelque sorte, il était juste inactif depuis plusieurs mois mais c’est tout.

- Hmmmm, moui en effet, même si à son stade on a même plus besoin de déposition. On sait comment il est depuis le temps, je l’ai déjà mis en garde à vue environs dix fois. Mais bon, la procédure ne change pas donc autant y aller.

La dessus il sortit un petit calepin et appela un autre collègue, plus sympathique que les autres cependant, à peut prêt le même âge qu’Haron, le blondinet lui posa quelques question en ce qui concerne l’affaire des braqueurs du dimanche impossible à attraper, la discussion dura quelque minutes le temps que les informations soient échangées, puis Haron décida de revenir à son agressé du jour, puis le collègue posa une dernière question à Haron.

Collègue : Heu, vieux, par rapport à tes… Enfin tu vois, ces trucs que tu as.

- S’il te plait… Il me fout la paix depuis plusieurs mois donc j’en profite un maximum, je sais que ce genre de répits ne durera pas éternellement. Et puis je ne veux pas avoir à faire à se putain de monstre pour l’instant.

Une fois la discussion achevée il revint à la chimère qui l’attendait sur le banc et commença à lentement prendre note de la déposition de celui-ci, bien qu’il s’agisse d’nue routine c’était surement la partie la plus agaçante après une agression, ennuyeuse et prenant du temps selon la personne qui se plain alors qu’en tant qu’agent de la paix on avait peut être quelque chose de plus utile à faire que de marquer des notes sur du papier si on a tout vus soit même. La voix d’Harvek se taisait toujours, peut être qu’au final c’était juste une mauvaise impression, sa crainte de voir revenir le monstre s’effaça lentement de son esprit, mais il fallait un nouveau coup semonce. Le jeune militaire posa main sur sa tempe, il fut prit d’une nouvelle douleur à la tête, pourquoi ? Harvek fit à nouveau du bruit dans sa tête, un grognement sourd, de nouveau la vue d’Haron se rougit jusqu’à ce que l’homonculus se taise. Non il était sur à présent, Harvek s’était réveillé mais pour l’instant il n’entendait rien d’autre que les grognements de l’homonculus émergeant de nouveau d’une longue absence mental et ça n’annonçait rien de bon pour le futur.

- Excusez-moi jeune homme, j’ai un peu de mal… à suivre, j’ai un peu mal à la tête.

Et comme si cela ne suffisait pas, un coup de feu se fit entendre dans la foule, le commerce qui il y a une seconde était calme et tranquille devint très vite le théâtre d’un braquage, Haron reconnu les visages des braqueurs qui sévissait depuis quelque temps. Par reflexe Haron criât à la chimère de se mettre à terre pour se protéger d’éventuelle balle, il devait bien évidemment agir, plusieurs militaire sortir les armes face à la situation, dont HAron, les criminels étaient armé, mais si l’on pouvait éviter de tuer quelqu’un cela serait plus agréable, quelques tentative de dialogue furent émise afin d’arranger les choses calmement. Un homme pointait son arme sur le blondinet qui tentait de clamer l’homme et lui demandait de baisser son arme afin de ne pas aggraver son cas, ce qui ne semblât pas marcher, puisque la discussion se solda par un tire à la poitrine qui s’enfonça dans la cage thoracique du jeune homme, aussitôt une fusillade débutât, en un rien de temps la situation avait tourné au désastre, Haron était à terre. Trois hommes virent vers Haron et la chimère afin de les prendre en otage et les tirer vers un bâtiment, le corps du jeune militaire était douloureux et il devait faire attention, cette blessure pouvait être dangereuse pour ceux qui l’entouraient, la blessure ne se refermait pas, donc l’homonculus était encore totalement inactif, mais pas pour longtemps.

Une fois à l’intérieure du bâtiment, les braqueurs commençaient à se plaindre que ce coup la tournaient mal et qu’en plus de cela ils avaient un soldat blessé sur les bras, Haron avait du mal à respirer, la balle étant passé prêt du cœur, il chercha du regard comment se sortir de cette situation, il vit des otages à terre et puis à coté la chimère qui n’avait rien demandé.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeMar 6 Mar - 12:17

    Lorsque le militaire arriva à sa hauteur, il commença son récit. Il lui narra la façon dont l’homme l’avait sauvagement agressé alors que son seul crime était d’avoir tâté une pomme, puis de l’avoir reposé à sa place. Il lui expliqua en détails comment l’homme s’était mis à l’attaquer et parla vaguement des insultes émises à son encontre. Pour ce dernier point, il commençait à avoir l’habitude et n’insista donc pas trop sur ce fait. Ill parlait d’une voix monotone, se pliant aux règles uniquement parce que c’était la procédure à suivre. Il narra son histoire jusqu’à conclure enfin part l’arrivée du jeune militaire qui avait su maîtriser en peu de temps cet ivrogne. Il vit que le blondinet prenait des notes sur son calepin. Lasse de parler, Salem bailla et s’étira de tout son long. Il allait reprendre son discours lorsque l’autre l’interrompit, lui demandant de parler moins vite. L’hybride se rendit alors compte que le jeune homme ne semblait pas dans son assiette. Il gardait sa main contre sa tempe, sans doute avait-il un mal de crâne. Il hocha simplement de la tête.

    C’était calme. Bien trop calme. Salem leva la tête en direction des différentes étales. Les vendeurs marchandaient avec des civils, les militaires s’en allaient, accompagné de l’ivrogne. Salem soupira face à ce spectacle. Pourtant, son instinct ne l’avait pas trompé. Un coup de feu brisa ce silence quasi-religieux. La panique s’empara alors de toutes les personnes présentes. Les militaires dégainèrent leurs armes, le blondinet hurla à Salem de se jeter à terre au cas où la discussion virerait au combat. La chimère se jeta contre le sol, releva la tête pour observer les faits et gestes du militaire. Il s’avança vers la bande de malfrats et essaya de discuter avec eux. Malheureusement, le dialogue se solda par un échec. Un autre coup de feu retentit. La balle alla se figer droit dans la poitrine du jeune militaire. D’autres balles volèrent, visant à arrêter les criminels. En quelques bonds, Salem fut aux côtés du blondinet, voulant lui porter secours. Malheureusement, il aurait mieux fait de rester à sa place. Alors qu’il était en train de prodiguer les premiers soins au blessé, il sentit un canon se pointer sur sa tempe. Il leva un œil en direction de la main tenant le flingue. Il reconnut sans peine l’un des brigands. Impuissant, il se fit tirer en arrière, du coin de l’œil il aperçut que le même sort était réservé au militaire.

    Les deux hommes étaient désormais dans un bâtiment, d’autres gens étaient là, certains sanglotant, d’autres priant à genoux un quelconque Dieu pouvant leur venir en aide. C’était pathétique. La chimère chercha du regard le blond et le trouva la tête contre un poteau de soutien, se vidant petit à petit de son sang. Il fallait agir. Et vite. Si il restait ici les bras croisés, sûr qu’il allait crever sous peu. Mais difficile de faire quoi que ce soit. Il inspecta d’abord l’endroit où les ravisseurs les avaient emmené. Une pièce sombre, la lumière filtrait à travers les quelques embrasures des volets mi-clos. Des toiles d’araignées pendaient au plafond, leur locataire non loin. Il remarqua alors les quelques bureaux, les sièges renversés qui trônaient là. Sans doute les gens transit de peur étaient-ils des employés travaillant ici. Tout cela était bien beau mais faire la topographie des lieux ne l’avançait pas beaucoup.
    Salem observa alors le nombre du gang. Il en repéra un en train de veiller sur le militaire, un autre occupé à se plaindre, répétant sans cesse qu’il valait mieux arrêter sous prétexte qu’ils avaient tiré sur un militaire. Un autre surveillait la totalité des prisonniers- s’élevant au nombre de six, Salem et le blondinet inclut – un quatrième occupé à compter le nombre de cenz que la bande avait réussi à dérober et un dernier nettoyant son arme. Un total de cinq hommes solidement armés et n’hésitant pas à faire feu. « Putain de merde. J’aurai dû rester couché c’matin. » ne put s’empêcher de penser Salem. Sûr qu si il était resté confortablement allongé, il aurait évité tous ces problèmes.

    - Attache-les.

    Salem tourna la tête, voulant savoir qui avait ordonné une telle chose. Ce n’était ni plus ni moins que celui qui comptait son butin – sans doute le chef de la bande. Si Salem souhaitait agir, c’était maintenant ou jamais. Un plan. Il lui fallait un plan pour s’en sortir. Lui et les autres. Maîtriser cette bande d’incapables ne devrait pas s’avérer extrêmement difficile. Si l’un d’eux souhaitait déjà renoncer, les convaincre de les relâcher devrait être un jeu d’enfant. Malheureusement, la difficulté résidait dans le fait que tous ces hommes étaient armés. Même si les otages avaient l’avantage du nombre, Salem doutait fort que l’une de ces femmes en pleurs l’aide à faire quoi que ce soit. Concernant le blondinet, inutile d’espérer de l’aide de sa part vu le sang qui gouttait le long de sa chemise. Sur ce coup-là, l’hybride allait devoir se débrouiller tout seul.
    Alors que celui occupé à astiquer son arme se dirigea vers le groupe de civils terrorisés, Salem fit de même. Il espérait pouvoir calmer la tension et ramener ces cinq colosses à la raison. Son geste se fit remarquer de suite. L’un d’eux braqua son canon sur le crâne de l’hybride, prêt à faire feu, doigt sur la détente. Celui occupé à veiller sur le militaire fit de même.

    - Rassieds-toi mon mignon et il ne te sera fait aucun mal. À toi comme à ton pote qui saigne comme un porc.

    Ben bien sûr. Il doutait fort que ces cinq-là les laisserait repartir comme si de rien n’était une fois sûr que le danger serait écarté. Ces cinq guignols ne semblaient pas se rendre compte de la situation. Salem inspira profondément. Il fit un pas puis un autre en direction de son soi-disant « pote ». Il était presque arrivé à sa hauteur. L’arme tremblait dans la main de celui qui le tenait en joue. L’animal sortit alors ses griffes, prêt à s’en servir au bon moment, mains dissimulés dans le dos pour préserver l’effet de surprise. Il ne tirerait pas. Moins de cinq mètres avant d’être face à l’homme. Il pouvait sentir les gouttes de sueur perlaient sur le front de son adversaire. Il pouvait sentir la tension unissant les deux hommes, prêt à s’entretuer au moindre faux mouvement, à la moindre bassesse. Quatre mètres. Il pouvait désormais voir les muscles du visage du malfaiteur se contracter sous l’effet de la peur. Ses doigts tremblaient toujours autant, la prise de sa crosse n’était plus aussi forte qu’il y a encore quelques instants. Trois mètres. C’était gagné. Il n’avait pas tiré. Le canon s’abaissait même, signalant là une cuisante défaite. Deux mètres. Un sourire fendit les lèvres de Salem. C’était plus facile que ce qu’il avait cru de prime. Il se rapprocha encore.
    Un poids le cloua au sol. L’homme qui venait de se jeter sur lui vociféra des ordres à l’autre, tremblant, canon entre les mains. Impossible pour l’hybride de faire le moindre geste. Une lame s’approcha dangereusement de son cou. L’homme attrapa la chevelure de la chimère et lui releva la tête du sol. Il faut dire qu’il commençait à en avoir marre de passer les trois quart de sa journée par terre. L’animal voulut asséner un coup de griffe bien placé au niveau du visage de l’autre mais il était toujours incapable de faire le moindre geste. Il sentit la lame effleurer sa chair, une perle de sang tomba le long de sa peau.

    - T’aurais pas dû jouer à ça, mon coco lui murmura l’homme dans le creux de l’oreille.

    Sûr que maintenant, il devait avoir l’air con. À vouloir jouer les héros, il n’avait rien gagné du tout, si ce n’est peut-être le droit de finir égorgé par cette bande de malades. Pourtant, il pouvait toujours essayer de discuter avec eux. Les convaincre d’abandonner, de laisser toute cette histoire derrière eux. Salem avait toujours été un très bon menteur, la plupart de la bande semblait à deux doigts de tout abandonner, il pouvait tenter le coup. Au pire, il userait juste sa salive pour rien. La poigne de l’homme ne desserrait pas. Il serra les dents pour ne pas crier. Au moins pouvait-il se rassurer en se disant que tout cela aurait pu être pire. Le cauchemar n’avait pas encore atteint son paroxysme. Au moins les autres civils étaient sains et saufs. Le militaire était salement amoché mais difficile de faire quoi que ce soit pour lui dans une aussi mauvaise posture.

    - Ecoutez-moi. Vous êtes mal les gars. Très mal. Vous avez avec vous un militaire qui pisse le sang et si jamais il crève, c’est vous que l’on inculpera. si jamais il vous claque entre les mains, c’est rien d’autre qu’un putain de meurtre. Et vous savez quoi ? Ce ne sera plus de la prison dont vous écoperez mais tous les autres militaires voudront vous faire la peau pour avoir osé buter l’un des leurs. J’aimerai pas être à votre place. Alors pour votre intérêt, laissez-nous partir. Alors faîtes pas les cons.

    Salem espérait que son petit discours fasse mouche. Il ne savait pas si les conneries qu’il venait de débiter étaient vraies, il voulait juste s’en sortir. Par tous les moyens. Ainsi, si la force avait échoué, il espérait que la voie de la raison les ramènerait sur le droit chemin. Rien n’était moins sûr. Il entendit les plus trouillards murmurer des choses incompréhensibles entre eux mais celui qui semblait être le chef ne cilla pas. Merde.

    - Rien à foutre. D’ailleurs, descendez-moi ce fils de chien qu'il finisse de se vider sans gémir !

    Salem voulut les en empêcher, leur hurler de s’arrêter mais il resta impassible. Le bandit chargé de surveiller le militaire chercha un soutien auprès de ses compagnons et fixa longuement le chef. Il ne semblait pas être habitué à tuer. Sa main tremblante s’approcha du crâne du blondinet. Salem ne voulait pas que cela se finisse ainsi. C’était impossible. Le canon se posa le long de sa tempe, doigt prêt à appuyer sur la détente. L’hybride ne quittait pas des yeux la scène funeste qui était sur le point de se jouer devant lui. Tout cela par sa faute. Lui avait voulu les raisonner, il n’avait réussi qu’à semer la mort et la discorde grâce à son beau discours.
    Il attendait que la mort fasse son travail. Les doigts perlés de sueur de l’homme glissaient le long de sa crosse. Il ne semblait pas sûr de lui. Le chef commença à s’impatienter. La lame dans la gorge de Salem traça un nouveau sillon de couleur pourpre. Ce fut sans doute ce geste qui décida l’autre à presser la détente. La promesse d’une vengeance sans nom si jamais il n’obéissait pas. Salem se préparait à entendre l’arme crachait. Il était prêt à entendre la douille s’écraser au sol. Pourtant, rien n’arriva. Enrayé. Le flingue venait de s’enrayer. Si la chimère aurait cru en l’existence d’un dieu, quelque qu’il soit, il aurait crié au miracle. L’homme jeta aussitôt son arme contre le sol. Il se mit à genoux et commença à demander pardon. Lui par contre semblait croire en quelque chose. Le chef siffla entre ses dents et finit par jurer.

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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeVen 9 Mar - 12:47

Haron jaugea la situation du mieux qu’il pu, c’était la merde en effet, il saignait abondamment du torse, la balle ne l’avait pas raté cette fois-ci, il avait déjà été touché mais pas aussi méchamment, ou peut être si, mais quand Harvek était actif et que ses pouvoirs le protégeait d’une mort certaine. Les otages autour de lui geignait de peur, les ravisseur qui venait en partie de louper leur coup ne semblaient pas sur d’eux, bon au moins il n’étaient pas sur de leur coup et pensaient a arrêter, sauf un… Ben tien comme par hasard. Le chef semblait plus teigneux et décidé à se défaire des militaire, même si pour ça il fallait abattre le jeune blondinet à moitié mort.

Il donna l’ordre de l’abattre sans la moindre peur, Haron se demanda si pour lui tout était finit, ou s’il fallait accepter l’homonculus en lui une bonne fois pour toute. La question se posait dans sa tête, déjà fut il que l’homonculus réagisse. D’ailleurs il ne se fit pas attendre bien plus longtemps, Harvek se réveillât enfin de son long et lent repos, Haron était en danger et il était temps de revenir prouver la puissance des homonculus. !la vue d’HAron rougit de nouveau, une sensation de frisson le prit, l’oppression qu’il redoutait depuis quelques instant s’était enfin délivré, la créature parlait dans sa tête.

Harvek : Rejoins moi Haronnnnnnn.

Pourquoi avait-il été affublé d’un tel fardeau, peut être parce qu’il avait accepté un contrat factice et qu’il s’était fait avoir, il s’était inconsciemment condamné à devenir le pantin d’un créature maléfique doté d’un mépris totale pour le vie des autres créatures. Une homme s’approcha de lui avec un revolver pointé sur lui, il ne voulais pas mourir si tôt, il avait encore bien des chose à faire au lieu de bêtement mourir. Il chercha du regard un revolver, les siens étaient trop loin pour pouvoir être attrapé à temps, au moment ou il s’attendait à ce que le flingue lui tire une balle dans la tête, répandant sa cervelle sur le sol, tel une méduse échouée et déchiquetée par le courant et les rocher, l’armes s’enraya. Mais ce n’était pas finit pour autant, l’homme aurait souhaitée que l’arme fonctionne s’il avait su que son sort aurait été pire que s’il n’avait pas tiré.

Harvek : Utilise mon pouvoir… Ou meurt. Je suis ton seul et dernier salut.

Il refusait de craquer, mais à quoi cela servait-il de résister pensât-il. Si il persistait à vouloir résister des innocents allaient surement mourir à cause de son entêtement à ne pas céder à la puissance de l’homonculus, qui avait bien évidement une influence noire sur sa façon de penser par moment. Il devait faire un choix, laisser des innocent mourir par sa faute et mourir lui-même, ou bien se décider à réutiliser la puissance d’Harvek, qui n’est à vrais pas inutile, après tout il avait dit vrais dans certain cas, puissance, immortalité… Son esprit cédait enfin au besoin de puissance que lui avait prodigué Harvek par le passé.

Harvek : Embraaaaaaace les TENEEEEEBRES, Haronnn !!! Ouiiiii, je me nourriiiiis enfinnnnnnn.

Haron céda enfin, il regarda sa main qui semblât prendre vie alors que l’homme s’excusait à son chef, lorsqu’il posa son regard sur le jeune blondinet qui crispait ses doigts devant lui, il voulut reprendre son armes pour le menacer au cas-ou mais trop tard, Haron tendit sa main vers lui et une longue queue reptilienne lui traversa le ventre en l’emportant, la deuxième queue sortit pour soulever Haron du sol, la première revint aider à garder le jeune militaire en suspension. Les criminel commencèrent à vociférer tout et n’importe quoi en voyant ensuite, les deux serpent noir sortir du dos de leur ancienne victime. Les deux bête se disputèrent un instant tentant de se mordre mutuellement à grand claquement de gueule. Soudain les serpent ayant comme leur conscience propre attaquèrent, foudroyant comme l’éclair, le premier homme fut tranché en deux par les sorte de cornes sur la tête des serpents, l’un des tête agrippa un autre homme pendant que le deuxième serpent lui perfora le ventre pour lui ressortir par la bouche en émettant un grand cri strident.

Le regard des erpent jaugeat chaque personne présente dans les lieux, pendant que les queues ondulait. Soudain les deux tête regardèrent le militaire qui s’intrigua, leur gueules s’ouvrirent, la balle ressortit du corps du blondinet et enfin des éclair rouge fusèrent autour de la blessure tandis qu’il régénérait à grand vitesse, puis enfin il fut reposé à terre. Soudain le noir, Haron fu comme catapultée dans l’obscuritée, tandis que son corps physique libérait un sourire malsain, Harvek avaitprit temporairement le contrôle du corps d’HAron.

Harvek : Haaaaaa, enfin je peut ressortir de la, depuis le temps que je n’avait pas revus le monde extérieur de moi-même. Quel insulte pour moi d’avoir besoin d’user d’un humain comme pont pour le monde physique. Le quel d’entre vous… Vais-je dévorer le premier à présent ?

Harvek, l’homonculus, était enfin présent.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeSam 10 Mar - 14:24

    Une présence. Il n’aurait su dire où mais quelqu’un se terrait ici, quelque part. Il se cachait au travers des ombres, épiait la scène depuis sa cachette et devait bien rire des pauvres humains qu’il voyait. Un spectacle se déroulait sous ses yeux. Salem et les autres n’étaient que des acteurs, destinés à amuser le roi cherchant un quelconque divertissement. Les fous du roi. La scène n’était rien d’autre que cette pièce poussiéreuse. Les comédiens ne jouaient pas, ils vivaient leur rôle. Ils interprétaient à la perfection ce que le roi voulait voir. Peut-être parce que tout ceci n’était pas un jeu. Tout ceci était bel et bien la réalité. Les émotions n’avaient rien de falsifiés. Le spectateur voyait à nu la personne. Les accessoires n’étaient pas non plus factices. Le sang coulant de la blessure de l’hybride était bien réelle. Les larmes coulant sur les joues n’étaient en aucun cas fausses. Tout était vrai. Voilà quelle était la tragédie de cette pièce. Une tragédie sans nom. Oh ce roi devait bien rire dans l’ombre. Il avait trouvé de bons fous pour l’amuser. À quand la fin de ce jeu ? Faudrait-il attendre que tous les pions soient éliminés pour enfin voir une sortie se profiler.
    La présence s’intensifiait de minute en minute. Pourtant, Salem ouvrait de grands yeux ébahis, cherchant ce curieux personnage dans les ténèbres. La luminosité des plus pâle ne lui facilitait pas la tâche. Il cligna des paupières, voulant discerner l’inconnu. Où se terrait-il, ce beau roi ? L’hilarité devait être au rendez-vous. Voir des humains s’entretuaient… Quel magnifique spectacle ! Tout cela lui plaisait. Il semblait jouir de par ce sang. Alors le mot s’imposa de lui-même dans l’esprit de Salem : un assassin. Un monstre. Une bête. Voilà ce qui se dissimulait aux yeux de tous. Voilà ce qui riait d’eux, pauvres mortels.

    En dehors de cette profonde jouissance, la haine habitait aussi ce roi. L’hybride n’aurait su expliquer sa provenance, toutes ces émotions l’affluaient sans qu’il n’arrive en maîtriser une seule. Il observait, écoutait et essayait d’analyser tant bien que mal. Une colère dirigée sur les acteurs. Il souhaitait les manipuler, il souhaitait que ses précieux pions satisfassent le moindre de ses désirs. Repérer la provenance de cette colère n’était pas chose facile. Après maints échecs, Salem décida d’abandonner. Voilà un secret qu’il ne découvrirait pas de sitôt. Il avait réussi à comprendre qui étaient les pions de cette partie. Pourtant, il n’arrivait pas à se compter dans le lot. Sans doute n’était-ce pas son rôle. Il lui restait encore à distinguer le fou de cher roi. Il avait beau regarder les différentes personnes, aucune ne lui apparaissait de confiance. Si ce n’est le militaire. Idée absurde. Pourtant, plus il y réfléchissait, plus cela semblait logique.
    Après le rire et la colère, venait le pouvoir. Ce dernier donna un mal de crâne à l’hybride. Le pouvoir allait de pair avec l’autorité et une assurance étrange dont Salem ne percevait pas tous les rouages. Le dominé et le dominant. Il aurait dû s’en rendre compte. Sa première hypothèse était bien la bonne. Le blondinet et le roi, marchant main dans la main. Impossible. À le voir ainsi avec sa gueule d’ange, il semblait inoffensif. En vérité, il abritait un monstre. Un monstre ayant toujours besoin de davantage de divertissement. Alors, il était au bon endroit. Malheureusement, le rôle de spectateur ne lui suffisait plus. Il souhaitait agir, jouer lui-aussi un premier rôle tout en menant la danse, en se jouant de ses simples et misérables pantins.

    Trèves de rêveries. Un sifflement attira son attention. Il ouvrit des yeux émerveillés devant ce qu’il contemplait : deux serpents s’agitaient, faisant leur propre loi. Les deux reptiles s’échappaient du corps du blondinet. Le premier se dirigea vers l’homme ayant voulu l’abattre. Les rôles furent inversés. La proie devint chasseur et le chasseur la proie. Le serpent s’abattit avec rage sur le corps tremblant de l’homme, le tuant net. Au moins n’avait-il pas eu le temps de souffrir. Le militaire se mit alors en appui sur l’une des queues parsemée d’écailles, l’autre alla accomplir son triste dessein, semant la mort à chacune de ses nouvelles apparitions. Déjà deux hommes de moins. Elle retourna ensuite vers ce qui semblait être son maître : le militaire. Un véritable carnage avait lieu sous les yeux de la chimère. Le sang gicla, le broiement des os lui perfora les tympans, les civils vomirent même dans un coin. Il y avait de quoi.
    Un objet métallique fusa à l’autre bout de la pièce. Des éclairs rouges zébrèrent alors l’endroit où se tenait encore la blessure du jeune homme. Miracle. Il n’y avait plus rien. Comment réussissait-il un tel prodige ? Etait-ce cela que l’on nommait alchimie – même si cette science était répandue à Amestris, Salem n’avait jamais assisté à une telle expérience de ses propres yeux – il resta sans voix face à ce tour de passe-passe.

    Salem profita de cette anarchie pour se libérer de l’entrave de l’homme. La prise était en effet moins puissante, il se libéra sans peine. Le couteau tomba même de ses mains. Voyant son arme à terre, il fit signe aux autres de se reculer et de disparaître. Malheureusement, les deux autres acolytes semblaient tétanisés face au monstre qu’ils avaient sous les yeux. Un roi. Un vrai. Et qui satisfaisait sa terrible envie de divertissements. Les jeux ne faisaient que commencer.
    Lorsque le blondinet parla, sa voix était différente. Davantage sifflante, un peu plus forte qu’à l’accoutumée et légèrement plus grave. Le roi faisait son grand retour, en dépit de son fou.
    Allait-il devoir à nouveau jouer les médiateurs pour la troisième fois de la journée ? Hors de question. Il se retourna et gueula aux pauvres civils s’étant fait dessus :

    - Barrez-vous !

    Les claquements de dents ne s’arrêtèrent pas pour autant. Les pauvres gens restaient là, à observer les moindres faits et gestes de Salem. Il leur offrait une chance de se libérer de cet enfer mais ces idiots ne faisaient que gémir à nouveau. « Quels crétins. » songea-t-il. Il allait devoir se démerder tout seul. Il analysa la scène qui s’offrait à lui. D’un côté, des civils et des bandits transits de peur et de l’autre, un militaire qui possédait des reptiles et s’en servaient pour tuer à son tour. U milieu de tout ce petit monde, il y avait Salem. Simple chimère qui allait devoir se mouiller pour sauver sa vie et celle des autres – déjà la sienne, on verra pour les autres après. Il sortit ses griffes et se dirigea d’un bon pas vers le blondinet. Les reptiles sifflèrent à sa venue.
    Il se jeta sur l’un, lui tranchant la tête. Si il n’y avait plus de serpents, le blondinet se retrouverait alors sans armes. Il fit de même avec l’autre bestiole. Les deux têtes tombèrent au sol, tout le monde l’observa avec attention et fierté. Tous croyaient être sauvé de par ce geste. Ils ne se doutaient pas qu’au contraire, cet acte allait provoquer la colère du roi. L’hybride ne put s’empêcher de sourire face à cela. C’était simple. Trop simple peut-être. Il se retourna, voulant décamper de ce lieu malsain au plus vite. Des grésillements le stoppèrent nets. Le même son que lorsque la blessure de l’homme s’était soignée. Il se retourna lentement. Les têtes verdâtres trônaient toujours au sol. Mais les reptiles vivaient à nouveau. Une nouvelle tête avait poussé à chacun. Echec et mat.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeSam 24 Mar - 12:59

Haron, avait disparu de ce corps, seul Harvek semblait présent, cruel et sordide, son sourire malsain se révélait sur ce visage harmonieux et à l’instant remplit de gentillesse. Son regarde était sadique et les deux serpent dansait autour de lui cherchant de nouvelle proie à dévorer, le sang et les cœurs des premières avait été juteuse et comme le retour à la vie. L’homonculus admirait la scène ensanglanté avec un ricanement sarcastique dans la gorge, ses doigts venant devant ses lèvres de manière presque royale, car oui Harvek se voyait depuis longtemps comme la perfection de son espèce cruel et sordide.

Soudain un petit être vint lui tenir tête, une chimère de type félin, que croyait-il faire tout seul ? Il pensait sincèrement vaincre aussi aisément un homonculus. Lorsqu’il le petit animal se retourna éberlué à la vue des serpent régénéré, Harvek éclata dans un grand rire moqueur. Son rire, sa voix sifflante et digne des démons des pires histoires effrayante. Lorsqu’enfin il cessa de se gausser de son petit ennemis, il baissa de nouveau son regard sur lui, le regardant d’un air cruel et malsain, ses pas étaient lent et mesuré, chaque fois que ses semelle touchaient le sol, le corps d’un militaire changeait, ses vêtements devenait ceux d’un autre, son visage se changeât lentement en un autre hommes, aux cheveux noir dont les yeux d’or étaient encore plus profond que ceux du militaire, jusqu’à ce qu’enfin le dignes Homonculus, nommé aussi « serpent noir aux yeux d’or » ouvre ses lèvres dont sortaient le poison qu’étaient ses paroles.

- Est-ce un petit être aussi misérable qu’une chimère qui ose… Me défier ? Moi ? Le grand et implacable « serpent aux yeux d’or », HArvek. Ne te méprend pas misérable créatures, je ne suis pas comme toi, je suis un être bien supérieur à toi, et n’espère pas que je te fasse des gentillesse, le militaire est quelque peu absent en mon absence, mais actuellement, j’ai besoin de ces cœurs humain pour me repaitre de leur sang.

Sur ceux il quitta son compagnon félin et se concentra sur ses proie, l’homonculus totalement reformé profitait de l’obscurité ambiante et dévorait les cœurs des morts, puis enfin il posa son regard sur les civils tétanisé, les serpents sifflant ouvrirent leur gueule noire, des filet de bave tombant à terre, un grognement fut émit et les bêtes s’allongèrent du dos de leur maître pour frapper tel des fouets vivants leur cible, usant de leur lames et corne sur la tête pour trancher les corps en morceaux, les deux queues restante attrapèrent les quelque fuyard en les balançant à travers la salle pour qu’ils meurent en percutant un obstacle de plein fouet comme des poupées de chiffons. Les serpents affamé enfoncèrent leur museaux dans les corps et ouvraient la gueule pour arracher les cœurs tant convoité de leur maitre, pour les avaler, de toute manière leur corps relié à la pierre amenait tout le nécessaire jusqu’à l’objet de puissance qui nourrissait le pouvoir d’Harvek.

L’odeur du sang parvenait aux nez de l’homonculus, son sourire malsain revint, son visage fin et jeune s’illuminait d’une cruauté froide et sadique, il s’accroupit lentement, ses vêtement mauve fin et léger se pliant doucement. Il posa son doigt sur du sang tout juste sortit du corps de son propriétaire, le liquide rougeâtre attisa la convoitise du serpent démoniaque qui sortit sa langue d’entre ses lèvres, la goutte de sang perlant sur son doigt semblait normal pour certain, mais pour un homonculus, c’était une âme qu’il dévorait sans honte ni remord, les humains n’était pour lui qu’amusement et source de nourriture, voila pourquoi il avait besoin de ces êtres stupide au fond, mais bon il n’aimait pas l’admettre, sauf si c’était pour dire qu’ils étaient amusant à tuer comme les chiens galeux qu’ils étaient, seul Haron lui importait, la raison ? Et bien sans son hôte il pouvait retourner à la porte et cela il s’y refusait, l’endroit était d’un ennui mortel.

Enfin la scène accomplit, il regarda de nouveau le félin.

- Bien, que faire de toi à présent, peut être dévorer ton cœur aussi, ou bien juste te démembrer sur place… Hmmmmmm, je me tâte de ce qui me parait le plus jouissif. Depuis le temps que je ne suis pas sortit, j’ai le droit d’être difficile.

(HJ: pas mieux désolé.)
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeMar 3 Avr - 12:40

    Voix sifflantes. Les serpents s’approchèrent de Salem, souhaitant cracher leur fief à son visage. Malheureusement pour eux, Salem ne leur offrirait en aucun cas le plaisir de le voir terrorisé. Il avait dépassé ce stade. Rien ne pouvait désormais l’effrayer, si ce n’est les coccinelles – mais tout ceci n’est qu’un détail auquel il n’est pas bon de prêter attention – il sentit la haine des reptiles fusillait son corps maigre. Mais il ne pouvait nier qu’il était dans une situation délicate. Souhaitant jouer les super-héros, ils les avaient tous condamnés. Que faire pour se sortir d’une telle situation ? Hors de question de penser aux autres désormais. Il s’était voulu bon samaritain, il n’avait récolté que la mort sur son passage. Il avait réveillé un monstre. Comment diable avait-il pu réussir une telle prouesse ? À bien y réfléchir, il n’y était pour rien. Il s’était juste trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. C’était bien sa chance.
    Les louanges affluèrent alors. Une haleine pestilentielle accueillit la chimère se voulant de marbre. Malheureusement, il eut tôt fait de décliner face aux effluves. Il n’avait pas peur de lui, il ne craignait que la puanteur mortelle de sa bouche. Les reptiles eurent tôt fait de cracher des vapeurs toxiques à son encontre. Il faillit défaillir mais soutint le regard de braise du jeune blondinet. Un détail marqua alors Salem : le militaire ne possédait plus cette allure chétive, cette chère tête d’ange était remplacée par un rictus de colère et de faim. La faim le tiraillait. Mauvaise nouvelle. Il avait vu bon nombre d’hommes. Tous possédaient une addiction : nicotine, opium, alcool ou même sang. Aucun de ceux-ci ne tenaient longtemps sans leur précieuse drogue. Ces êtres devenaient alors incontrôlables dans un tel état de manque, ils détruisaient tout, n’avaient plus que l’apparence d’homme mais ne cessaient de saccager la vie autour d’eux dans le seul but de trouver leur précieux sésame. Alors, lorsque l’un d’entre eux se retrouvait finalement coupé de toutes ressources, il se laissait choir et attendait que la Mort vienne le cueillit enfin. D’autres remuaient ciel et terre dans l’espoir de retrouver une once de leur addiction. Le blondinet était de ceux-ci.

    Vision d’horreur. Un spectacle macabre se déroula alors sous ses yeux. Plus terrifiant encore que le premier auquel il avait assisté. À nouveau, il ne fut qu’un simple spectateur. Impuissant, il ne put rien faire d’autre qu’observer et attendre que la furie du monstre retombe enfin. De longues minutes qui lui parurent être une éternité. Il ne put se résoudre à fermer les yeux. Ses oreilles félines grandes ouvertes entendirent le moindre cri de souffrance, le moindre craquement d’os. Ses yeux virent les visages blêmirent à l’approche de la Mort. Il scruta le moindre des rictus transperçant ces faces innocentes. Il vit leurs yeux horrifiés se figeaient alors que toute vie quittait leurs corps.

    Après cette vision cauchemardesque, le militaire ne lui laissa aucun répit. Sitôt sa triste besogne effectuée, il revint vers l’hybride, le dédaignant et le méprisant comme si il n’était qu’un déchet de la société – ce qui n’était pas si loin de la vérité. Il lui dit alors sur ce ton froid et sadique qui lui était si propre de bien belles paroles. De douces promesses de souffrance et de mort. Quel choix lui offrait-il donc ? Mourir démembré ou mourir le cœur arraché ! Quelles belles morts ! Il n’aurait rêvé de plus belles façons de quitter les vivants que celles présentées à l’instant ! Il fit mine de réfléchir. Rien ne lui vint à l’esprit. « Félicitations mon cher Salem, tu es dans la merde. » ne put-il s’empêcher de songer. Il y avait du vrai dans cette pensée.
    Il avait beau chercher, aucun échappatoire ne s’offrait à lui si ce n’est celui d’accepter la mort se présentant sur un plateau d’argent, tendue par une créature qui n’avait d’humaine que l’apparence. Il lui fallait donc négocier pour se sortir de ce guêpier. Il avait horreur de ces choses-ci. Troquer sa vie contre un pacte qui ne lui apporterait que malheur et déception, il ne s’en doutait que trop. Malheureusement, il n’avait pas vraiment le choix. Il se souvint des belles paroles de Luna à propos des différents chemins s’offrant à chacun. Là, il n’en voyait que deux : mourir ou marchander avec l’ennemi. Son choix était sans appel. Hors de question de quitter cette Terre maintenant, il était encore bien trop tôt pour lui.

    - Je sais reconnaître un adversaire plus moi lorsque j’en ai un devant moi. Mais si je peux me permettre, je pense que vous feriez une grave erreur en me tuant.

    La flatterie était de mise ! Un homme d’un tel calibre ne saurait résister à de louanges étant donné qu’il s’en attribuait de lui-même. Il espérait juste avoir attiré l’attention du blondinet de par cette phrase. Des mouches volèrent non loin de son oreille. Le bourdonnement l’agaça au plus haut point, il claqua de la langue en signe de méprise pour ces insectes noirs. Un serpent s’élança alors et goba la vermine. Il observa alors avec horreur l’animal se repaître de son en-cas. Voilà un bien curieux régime ! La raison lui insufflait de reculer mais il y avait déjà bien longtemps qu’il n’écoutait plus la voix lui hurlant de déguerpir à toutes jambes. Les reptiles ne feraient qu’une bouchée de la misérable chimère. Il les avait vus à l’œuvre, ils semblaient redoutables. L’hybride tressaillit ne repensant à la scène de chaos s’étant déroulée à peine quelques minutes plus tôt.
    L’autre attendait la suite de ses paroles. En bon acteur qu’il était, Salem s’inclina légèrement devant le militaire et lui dit ces mots :

    - Je serais sans doute plus utile à vos côtés que dans votre estomac, non ? Ne faîtes pas la même erreur que moi en sous-estimant votre adversaire. Certes, vous avez une force considérable mais ne croyez pas que je me laisserais tuer sans me battre !

    Difficile de garder ce ton soumit et humble alors que la haine l’habitait. IL devait se contrôler. Eviter que sa fureur ne le gagne pleinement. Contrôler pleinement ses émotions. Il se souvint alors des exercices de respiration que lui imposait Luna. Inspirer puis expirer, cela le nombre nécessaire pour se calmer. Il insuffla de l’air pur dans ses poumons pour finalement recracher le mauvais par la bouche. Il allait déjà mieux. Il se sentait à nouveau maître de ses sentiments.
    Quel bon comédien ! On s’y serait presque cru ! Malheureusement tout était faux. Presque faux. La seule chose sur laquelle il était sincère était la loyauté – si l’on pouvait accorder un tel nom à ce dessein – que Salem aurait envers le blondinet. Il ne souhaitait plus qu’une chose : sauver sa peau. Peu importait la méthode. Alors si il devait faire à une promesse à ce type pour avoir la vie sauve, il s’y plierait car c’est ainsi qu’il a été élevé. D’ailleurs, à quoi bon mentir alors que cet homme le tuerait bien assez vite si il venait à rompre son serment – serment dont rien n’était sûr ?

    - Alors ?

    Il se releva enfin, croisant le regard perfide des crânes parsemés d’écailles. Il sortit ses griffes par pur réflexe. Si il agissait ainsi, sûr que toute cette comédie n’aurait servi à rien. Il les rangea derechef, préférant la survie à son honneur.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 15:51

Haron n’était plus la, seul l’homonculus malsain persistait. Ses cheveux noirs comme les ténèbres faisaient ressortir ses yeux d’or. Les deux reptiles lui sortant du dos sifflaient cruellement, apparemment avide de sang, tout comme leur maître, qui au final était le seule cerveau, puisque les deux serpents n’étaient que de simple extension de sa volonté. Les corps noirs des serpents luisant grâce à la faible luminosité de l’habitacle, mais la lumière n’était pas assez vive pour neutraliser le terrible prince noir aux yeux d’or.

Harvek : Tu as la langue bien pendu pour un misérable mortel, créé de la main stupide des hommes. Mais je ne requiers que d’une chose, du sang, toujours plus de sang afin d’assurer mon éternité.

Les premiers pas d’Harvek étaient emplis d’une aura de terreur, sa présence était bien plus qu’insane. Transpirant la perfidie, son regard posé sur la chimère, il fut prit de surprise par un groupe d’homme qui avait réussit à se cacher ou bien à pénétrer le bâtiment, ils tentèrent de s’opposer à Harvek, en vain. Grâce à de violent coup de serpent tranchant Harvek versa le sang des humains sans broncher, un sourire gravé sur les lèvres. Au final seul un homme resta en vie, les jambes arraché. Harvek lui jeta un regard amusé.

Harvek : Il est temps pour vous de comprendre que vous ne faites pas le poids humains. Aucun mortel ne peut me tuer, car je l’impalpable. Je suis un prince des miens, et bientôt des hommes, c’est inexorable.

Puis il souleva l’homme grâce à ses deux queues de reptile, l’un des têtes s’approcha de la victime, rugissante elle s’introduit directement dans la gorge de l’homme et gesticulant elle ressortit avec le cœur de l’humain dans la gueule pour ensuite l’avaler d’un seul coup, le sang coulait à petites gouttes des babines du serpent. Enfin le prince homonculus retrouva son intérêt pour la chimère.

Harvek : Bon, tout bien réfléchit. Je vais finalement dévorer ton cœur à toi aussi. Je n’ai guère besoin d’un vulgaire mortel à mes coté. Et puis après tout ses siècles d’absence, voila à peine quelque année que j’ai retrouvé un hôte. Il me parait donc normal de me nourrir un tant soit peut n’est-ce pas ?

Alors que les pas de l’immortel résonnaient tel un glas, un requiem destiné à annoncer la mort du jeune félin. Quelque chose qu’Harvek n’avait pas du tout prévu arriva, des soldats de l’armée arrivèrent, le seul problème, c’est qu’ils brisèrent porte et volet pour entrer. Les éclats de bois volèrent à travers la pièce, des uniformes bleu équipé d’armes à feu se mirent en joue, mais ce que craignait Harvek n’était pas les armes, c’était le soleil. Lorsque les rayons lumineux frappèrent le prince, il fut comme aveuglé et de la fumé jaillit de l’immortel comme s’il avait reçut des brulures, ses mains devant les yeux, gesticulant et grognant, les deux serpents s’évaporèrent dans une fumé noirs.

Harvek recula lentement rageant et se protégeant d’un bras, jusqu’à ce que ses yeux coulant de larmes de gène, ses yeux étaient sensible à la lumière forte. Quelques petites larmes coulèrent sur ses joues tant les faisceaux de lumière lui agressaient les yeux. Inquiété de l’agressivité de l’homme aux cheveux noir et aux yeux d’or les militaire firent feu, à leur grande stupeur de voir que la cible n’avait pas été affecté par les impacts de balles, au contraire son corps se referma, même les vêtements se reconstituèrent sous des petits foudroiements d’éclair rouge. Pestant et beuglant, Harvek se mit à reculer.

Harvek : N’oubliez pas mon visage vulgaire créatures, l’avantage vous est offert pour cette arène, mais ne comptez pas sur la chance aux prochaines batailles. Vous n’êtes que de la matière premières, n’espérez pas me tuer, je suis immortel.

Enfin, Harvek atteint l’obscurité du fond de la pièce, jusqu’à ce qu’enfin sa présence disparaisse totalement… Harvek avait réussit à s’échapper, par les égouts, sous risque de croiser ses frères ennemis avec lesquels il n’avait aucune affinité.

(Hj: Désolé du temps de réponse, j'ai fait du mieux possible la.)

[Haron/HArvek partit]
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé]   Tout ça à cause d'une Pomme [Terminé] Icon_minitimeDim 8 Juil - 12:30

    La boucherie continuait, le carnage ne cessait de s’amplifier à chaque nouvelle seconde. Les deux gueulées béantes allaient et venaient, semant la mort sur leur passage. Les têtes des deux reptiles s’enfouissaient dans d’autres corps, exhibant avec fierté un organe encore chaud, palpitant à peine. Les yeux des civils s’éteignaient en un claquement de doigt. Bientôt, il serait seul face à ce monstre.
    Salem s’était toujours trouvé repoussant, cette idée n’avait cessé de se renforcer suite aux comportements des autres à son égard. Là, il avait trouvé quelque chose de bien plus laid que lui. Comment qualifier une telle aberration ? Lui avait été créé par la main des scientifiques, tous s’étaient acharnés à faire de lui ce qu’il était aujourd’hui, pour la science, répétaient-ils. Mais ça, cette chose sans nom laissant échapper ces deux instruments de mort sifflant ne semblaient pas avoir été créés par la main de l’Homme. Rien de ce qui s’échappait de lui ne semblait être humain. Pourtant, il y a encore quelques instants, avant que ce cauchemar ne commence, c’était à un humain auquel il avait affaire et non à ce monstre avide de sang.

    Un groupe d’hommes s’était dissimulé derrière un muret, bien à l’abri des regards indiscrets. Ces crétins foncèrent têtes baissées en direction de l’autre, croyant bien faire mais furent accueillis par deux serpents les tuant net. Un seul était encore en vie, jambes arrachées de son tronc, se débattant et criant autant que ses codes vocales le lui permettaient. Il souffrait horriblement. Quand diable son supplice serait-il abrégé ? L’autre se réjouissait de tant de souffrance et de douleur. Le blond ouvrit la bouche pour parler à nouveau, offrant une tirade aux rares survivants sur sa suprématie absolue. Difficile de le mettre en déroute en vue de la situation critique dans laquelle se trouvait Salem. L’un des reptiles s’approcha de la victime, s’introduisit dans sa bouche pour en ressortir un nouveau cœur qu’il avala derechef.
    L’autre venait de retrouver un minimum d’intérêt pour Salem, l’informant qu’il allait lui aussi mourir. Super. Se battre était inutile, il avait bien essayé d’infliger des coups à ce monstre mais il avait vite été repoussé d’une facilité déconcertante. Alors devait-il se résigner et accepter sa mort ? Au moins retrouverait-il Luna. Mais il ne voulait pas mourir. Pas maintenant.

    Fermant les yeux, Salem entendit des bruits sourds résonner au loin. Il tourna la tête, confus. Les bruits se répétèrent. Au bout d’un moment, tout redevint calme pour qu’à nouveau éclate un nouveau brouhaha assourdissant en direction de l’extérieur. Portes et volets cédèrent. La lumière rentra à nouveau dans la pièce, lumière que la chimère ne supportait pas. Il cligna des paupières, légèrement surpris par cette nouvelle situation. Des militaires entrèrent bien vite, hurlant des ordres, gueulant en voyant le spectacle macabre.
    Quelque chose d’autre attira l’attention de l’hybride, alors qu’il se croyait perdu, le blondinet commençait à prendre feu. De la fumée se dégageait de son corps. Les serpents disparurent soudainement, comme happés par une force invisible.

    Les militaires avançaient pas à pas dans cet univers sordide. L’autre monstre parla une dernière fois, ses mots résonnèrent, amplifiés par les pierres du bâtiment. Salem décida qu’il était grand temps pour lui aussi de tirer sa révérence. Mieux valait éviter que les militaires ne tombent sur lui, sans doute penseraient-ils qu’il était à l’origine de tout ce chaos alors que c’était tout le contraire. Il semblait n’y avoir que très peu de survivants, notamment des civils. Les brigands avaient tous péri sous les crocs des serpents et sous la haine de ce monstre. Ce qu’il avait vécu en cette journée n’était pas banal, il avait frôlé la mort à maintes reprises mais était toujours vivant. Serait-ce cela que l’on nomme un miracle ?
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