Je cours. Je dois m'enfuir avant que l'on me trouve. Il pleut et mes bottes sont pleines d'eau. Mon manteau boutonné, et mon capuchon sur ma tête, je me dépêche de retourner chez moi. J'aurais tout le temps de faire mon compte rendu au patron demain.

Il commence à pleuvoir de plus en plus fort. Des éclairs se dessinent dans le ciel. Il fait noir, ce qui ne me ralenti légèrement. Je traverse une rue déserte. Normalement celle-ci est très achalandée. Pas à cet heure ni en ce temps. Qui aurais l'idée de sortir en plein orage au beau milieu de la nuit? Personne sauf moi. Mais je n'avais pas le choix, je devait remplir la tâche que l'on m'as confier.

J'entendais des bruits de pas dans l'eau. Je m'arrête. Les bruits aussi. Ce n'était que moi. Malgré tout, je sens une présence. Je fais un détour pas la ruelle et marche calmement. Personne ne peux voir mon visage caché. C'est déjà ça. Il ne faut pas que l'on me voit ou que l'on me reconnaisse. Si cela arrive, je suis finie. J'entendais toujours des pas qui en sont pas les miens. En me comportant normalement et en jouant la comédie, personne ne devineras quel nouveau crime j'ai été obligé de commettre.

La pluie tombe trop fort. je n'ai pas le choix et je vais m'abriter sous un pont jusqu'à ce que la tempête se calme. Espérons que c'est pour bientôt.

Je marchais calmement sous la pluie qui faisait rage. Mes vêtements étaient mouillés, mon frère était au quartier général. Je prenais une marche pour me détendre des péripéties de ces derniers jours. Je m'arrêta quelques secondes pour regarder le ciel. Je plissa mes yeux pour éviter que l'eau les envahissent. Mon capuchon tomba, donc je le remis et je continua mon chemin.

Plus loin, j'entendais des bruits de pas qui attirais mon attention. Qui pouvait bien prendre une marche à cette heure-ci? Cela attira de plus en plus mon attention, alors j'aillais en direction d'où provenait ce son. Je ne vis rien, seulement un pont illuminé par quelques lampadaires. Je décidais donc de me reposer sur le pont.

Je regardais la pluie tomber dans la rivière. J'appuyais mes coudes sur le bord et ma tête sur mes bras. Quelque chose attirais mon attention sous le pont. Une ombre bougeait réellement, je n'hallucinais pas. J'attendais un moment avant de descendre. Je voulais m'assurer que ce n'était pas un animal ou tout simplement un déchet. En regardant plus attentivement, c'était réellement une ombre humaine.

Cette fois-ci, je me décidais à descendre. Je me relevais lentement et j'allais aussi lentement vers les escaliers. Je m'arrêta un instant pour m'assurer qu'elle ne me voit pas. J'avançais lentement en silence. Le claquement de mon manteau me trahissait. Celle-ci se retourna et me vit. C'était la silhouette d'une femme.

Quelqu'un approchait. Je ne l'entendais. Mon intuition ne me trompait pas. Je me retournai et vis une petit silhouette. Peut-être était-ce une vieille personne. Non, ça m'étonnerai. Un enfant? Quels parents laisseraient son enfant se promener à l'extérieur par un tel temps et à une telle heure. Alors la seule possibilité qui me vient en tête est... un nain. bon, une chose que j'ai apprise est de ne jamais se fier aux apparences et de ne pas se concevoir à l'avance une idée sur quelqu'un.

Je ne le vois pas parfaitement, mais je peux distinguer sa bouche sous son capuchon rouge. Le visage impassible, je le regarde approcher. On dirait qu'il essai d'être subtil, mais sans succès. Je ne sais pas ce qu'il veut mais je reste sur mes gardes. Peut-être veut-il simplement s'abriter? On verra bien ce que cette rencontre nous réserve.

C'était bel et bien une jeune femme. Je ne pouvais pas le déduire par ses formes ou bien son visage, mais seulement par ses jambes minces, longues et fines. De plus, je pouvais voir parfaitement les bottes qu'elle portait.

Je m'avançais lentement, je jouais un peu le jeu de la personne qui c'est fait prendre par la pluie et qui veux s'abriter. Donc, j'allais vers cette personne qui était ma foi plus grand que moi....... MAIS QU'EST-CE QUE JE DIS LÀ MOI? JE DISJONCTE OU QUOI? JE SUIS PAS DU TOUT PETIT!

Donc, comme je disais, j'avançais vers la jeune femme pour mieux l'observer. Je pouvais voir à peine son visage, car un capuchon m'empêche de voir celui-ci. Je décida donc de briser le silence.

-Quel temps de chien, dis-je en la regardant du coin de l'œil.

Soudain un gros coup de vent vint enlever mon capuchon, j'essayais de le reprendre en vol, mais en vain. Mon visage était maintenant à découvert.

Je l'observai. Un temps de chiens? Même les chiens ne sortirais pas par un tel temps. Je décidai de répondre à sa question.

-En effet, répondis-je sèchement.

Un coup de vent passa. Il fit claquer les pans de mon manteau et leva légèrement ma jupe découvrant momentanément ma gaine et mon arme qui y reposait. Ne m'en préoccupant pas, je pris mon capuchon dans mes deux mains pour le maintenir sur ma tête.

La personne près de moi n'eut pas le même réflexe car son capuchon vola en l'air et il ne pu le rattraper. Il était jeune, environ mon âge mais contrairement à moi, ça se voyait très bien qu'il n'était pas vieux. Il avait les cheveux blonds, un peu comme les miens, tressés et il avait un magnifique regard doré. Très mignon. Ce n'est pas mon genre de garçon mais il pourrait être mon jeune frère. Si j'avais eu un jeune frère, j'aurais aimé qu'il ait le même visage adorable.

Le vent qui avait soufflé fit lever la jupe à la personne à côté de moi. J'ai eu le temps de voir seulement quelque chose d'attacher sur sa cuisse. Mais je ne pu voir son visage, elle avait eu le réflexe de rattraper son capuchon.

Maintenant que j'avais le visage à découvert, elle n'arrêtait pas de me fixer. Pourquoi me regardait-elle comme cela?

-Oui? dis-je lentement en la dévisageant un peu.

Elle ne semblait pas me reconnaître, je pouvais donc être rassurer qu'elle ne m'achale pas avec mon statue. Mes cheveux étaient déjà mouillées, donc je décida donc de ne pas remettre mon capuchon.

Je cessa de le fixer et détourna mon regard.

-Désoler, dis-je, c'est juste que je ne m'attendait pas à voir quelqu'un par ce temps. Encore moins quelqu'un d'aussi jeune.

Je replaça ma jupe. Même si elle était bien placée comme s'il n'y avait jamais eu de coup de vent, je préférais m'assurer qu'elle était correct. Il n'avait toujours pas vu mon visage, ce qui était une très bonne chose.

Je m'accotais contre l'une des parois du pont. Elle était glacée, mais pas mouillée. Je sentais le froid pénétrer mes vêtements et essayer de gelée mon dos. Mais, je m'en fichait que ce soit froid ou non. Je jetai un autre regard au jeun homme.

Mouillé jusqu'au os, je commençais à avoir sérieusement froid. Je commençais à greloter, claquer des dents. Je regardais un peu partout et je trouva quelque chose d'intéressant: des morceaux de briques. J'allai donc les prendre et je revins à mon point de départ. Je les plaça tous ensemble et je regarda au loin. La pluie tombait toujours aussi fort, elle ne semblait pas vouloir s'arrêter. Je lâcha un léger soupir.

Je clappa des mains et toucha ensuite au pierre et je transmuta les briques en bois. Mais, il n'y avait pas encore de feu. Je chercha donc dans mes poches et trouva un paquet d'allumettes, elles étaient aussi trempées. Je clappais encore mes mains et toucha les allumettes pour les sécher. Donc, maintenant qu'elles étaient sèche, j'allumai un feu. Cela aurai été moins compliqué si le colonel Mustang avait été là, mais j'étais mieux sans cet immature précoce.

Je m'asseoya à côté du feu et je tourna ma tête vers la jeune femme encore dans l'ombre.

-Tu viens te réchauffer?

Après avoir réfléchi un moment je lui dis:
-Au fait, j'y pense, on ne s'est pas encore présenté. Je suis Edward, Edward Elric.

Je le regardai agir. Quand je le vit transmuter la pierre en bois, une petit lumière s'alluma dans ma tête. Un alchimiste. Par la suite, il m'invita à le rejoindre ce que je fit.

C'est quand il se présenta que je le reconnu. Il était le Fullmetal Alchemist, Edward Elric. Son nom, comme ceux de plusieurs alchimistes d'État, reposait sur la liste des gens à éliminer. Je pourrais en profiter et le ramener au patron mais... je ne peux pas faire ça. C'est déjà éprouvant pour moi de tuer pour mon patron quand il me le demande alors le faire comme ça pour lui faire plaisir, jamais. Je lui cacherai ma rencontre avec Edward. Justement, il faudrait que je me présente.

-Je me nomme Ayame, dis-je simplement.

Je vis qu'il grelottai. Malgré le feu il avait froid. Je me plaça donc derrière lui et me mis de dos. Rapidement, avant qu'il ne me voit, je retirai mon manteau, puis ma veste et remis mon manteau. J'espérais qu'il ne m'aille pas vu. Je remis mon capuchon. Je pris ma veste. Elle était noire et les coutures violettes. je la déposa ensuite sur ses épaules.

-Tu vas attraper froid, dis-je.

-Ayame, hein? dis-je lentement. C'est jolie.

Je mis mes mains proches du feu pour les réchauffer. Je vis Ayame se mettre dos à moi pour faire quelque chose, mais je n'y porta pas attention puisque j'avais trop froid pour me retourner.

«Tu vas attraper froid» dit-elle.

Avec mon orgueuil, je me resisissa pour faire comme si je n'avais pas froid.

-Mais non, je suis immunisé. Je suis bien torp fort pour avoir froid.

La pluie continuait toujours à tomber aussi fort, quelques tonerres se firent entendre.

*Ah que j'aimerais que Al soit là....*
-On dirait que la pluie ne va pas s'arrêter d'aussitôt. J'aimerais bien rentrer manger.

Pourquoi je lui disais cela? Je n'avais qu'à partir et me diriger au QG. Mais on aurait dit que quelque chose m'en empêchais. Peut-être le froid, peut-être la chaleur du feu? En tout cas, ce que je savais c'était que je voulais voir absolument le visage de la fille. Comment j'allais la convaincre de me montrer son visage tout en étant subtile?

Je me leva, alla à un arbre et j'arracha une grosse branche. Je retourna sous le pont. Je mis ma veste sur la branche et je la mis proche du feu pour qu'elle sèche un peu. Je me tourna vers Ayame.

-Tu veux faire sècher ton manteaux aussi?

Il me dit qu'il était immunisé contre le froid. Je lui laissai quand même ma veste. Je m'acotai dos sur le mur, au mur opposé à celui où j'étais un peu plus tôt. La tempête devenait de plus en plus forte.

Edward dit qu'il aimerai manger. Grelottant encore, il essayait encore de se réchauffer. Le feu commençai à s'éteindre. Il sorti sous la pluie et reviens avec un branche qu'il utilisa pour faire sécher son manteau. Il me proposa de faire sécher le mien.

-Non, ça va aller, répondis-je.

Je sorti de notre abris et me rendis à l'arbre le plus près. Je cueilli deux pommes et je retournai au point de départ.

-Attrape!

Je lançai la pomme au jeune homme mais il la reçu en pleine face.

-Désoler, m'excusais-je.

L'envie de rire ne manquait pas. Je n'avais vraiment pas fait exprès. Je croyais qu'il aurait le réflexe d'attraper la pomme.

*Merde, je pensais qu'elle allait acceptée. Faut que je trouve un autre moyen...*

Je restai pensif devant mon feu. Je ne remarqua même pas qu'Ayame alla un peu plus loin. J'attendais derrière quelqu'un me crier «Attrape!» Je n'ai même pas eu le temps de me retourner qu'une pomme fonça sur mon visage. Je me leva instantanément.

-HÉ! C'est quoi ton problème? criais-je fâché.

Je me rassis, pris la pomme, je la nettoya et je croqua dedans. Elle était juteuse et sucré, elle était délicieuse.

-Merci, dis-je tout bas avec orgueuil.

Je m'assis à côté d'Edward. Je l'entendis murmurer quelque chose. Je crois qu'il me remerciai. Je jouai avec ma pomme. Ma mission de tout à l'heure m'a couper l'appétit.

-Ça va mieux maintenant? demandais-je.

Puis, le feu s'éteint. On avait de la misère à tout distinguer autour de nous. Je cherchai dans les poches de mon manteau quelque chose pour allumer le feu. Je trouvai un petit briquet. J'essaiyai de l'allumer mais il ne fonctionnai pas. Je le lança au bout de mes bras, frustrée. Pourquoi est-ce que quand j'ai besoin de quelque chose, il faut toujours qu'il disparaisse ou soit inutile? Saleté de briquet...

J'avais tellement faim que j'engloutissais la pomme en quelques boucher. Je mis le coeur de pomme dans le feu. Ayame me demanda si j'avais bien mangé.

-Oui... dis-je sans expression.

Soudain, le feu s'éteint. Ayame chercha quelque chose dans ses poches et elle en sorti un briquet. Il n'avait pas l'air de fonctionner. Donc, elle le lança à bout de bras et cria en insultant son briquet.

-HÉ! Pourquoi t'as fait sa? J'aurai pu le réparer facilement.

Je me leva pour aller le chercher, mais j'avais de la difficulté à le trouvé à cause de la pénombre.

Je me levai. Je ne voulais pas qu'il cherche pour moi. De plus, j'avais trouver un autre briquet dans la poche intérieur de mon manteau. J'allai voir Edward.

-Tu n'as pas à chercher pour moi, lui dis-je. J'ai un autre briquet de tout façon.

Il avait du mal à se retrouver dans le noir. Je posai donc mes mains sur ses épaules et le guidai à l'endroit où il était assis. Par la suite, j'allumai e feu. Une petite flamme commença à brûler le bois puis, en se propageant elle devint plus imposante plus grande, et commença à réchauffer les alentours. Du coin de l'oeil, je regardai l'alchimiste qui m'observai. Plus j'y pense et plus je me disque j'aurai aimer avoir un frère comme lui.

Vous savez ce genre de sensation que l'on éprouve envers un personne quand on a l'impression de la connaitre depuis longtemps mais en fait vous venez tout juste de la rencontrer. C'est ça que je ressent. C'est comme si j'étais loin de lui mais en même temps très proche. C'est étrange, moi-même je ne comprend pas vraiment ce sentiment.

Je retirai mes gants et les accrochai à la branche d'arbre où reposai le manteau d'Edward. Je pris par la suite la pomme que j'avais cueilli et qui était au sol. Je la nettoya et la tendis à Edward après mettre agenouillée à ses côtés, devant le feu.

-Si tu la veux, je te la donne, dis-je amicalement.

Je cherchais toujours le briquet et je commençais à perdre patience. Je commençais à peine à grommeler que Ayame me dit qu'elle en avait trouvé un autre dans son manteau. C'était bien beau qu'elle en ait trouvé un, mais comment je faisais pour revenir? Il faisait tellement noir. Pendant que je cherchais mon chemin, je sentis des mains se déposer sur mes épaules. Elles étaient glacées. Elles me guidèrent jusqu'à mon point de départ.

Ayame ralluma le feu. Cela pris un certain temps avant qu'il ne prenne vie. Je m'asseoya à côté du feu. Je tourna légèrement ma tête en direction de la jeune femme, j'accota ma tête sur mon épaule et je la fixa.

*Je me demande à quoi son visage ressemble.*

Je continuais à la fixer et elle faisait de même. Je me demandais à quoi elle pouvais bien penser. À force de la regarder, cela me mettais mal à l'aise, alors je détourna mon regard pour regarder la pluie.

-Si ça continue comme ça, on va rester toute la nuit ici. Sa me tente vraiment pas. Si il continue à pleuvoir d'ici deux heures, je m'en vais quand même, dis-je d'un ton plutôt lâche.

Je me leva pour aller voir si mon manteau était sèche. Il était rendu humide, mais ses gants étaient sèche. Je les pris et restourna vers le feu et Ayame. Je me rasseoya, je lui tendis les gants.

-Tiens, ils sont sèche, dis-je en regardant le feu.

Je m'étendis sur le sol galcé et j'essayais de me reposer un peu. Le craquement du bois et le son de la pluie qui tombait sur le sol était relaxant. J'étais dos à Ayame, mais je n'aimais vraiment pas sa. Il faut dire que sa faisait à peine une heure que je l'avais rencontré. Donc, je me tourna pour la voir et elle me tendit sa pomme. Elle me la proposa.

-Non, sa va aller, dis-je avec orgueuil.

Mais en disant cela, mon ventre se mit à gargouiller de plus belle. J'éttirais mon bras pour prendre la pomme. Je commençais à la manger.

-Merci, dis-je la bouche pleine.

Quand j'avais fini, je lança mon coeur de pomme à une souris qui passait sous le pont pour s'abriter et pour chercher à manger.

Cela faisait déjà un bon moment qu'on ne parlaient plus. Je décida donc de briser le silence.

-Pourquoi tu étais sous la pluie?

Il était drôle à voir la bouche pleine. Je regardai la pluie tombé depuis un bon moment déjà quand il brisa le silence. Sa question me déstabilisa légèrement mais j'essayai de ne pas le laisser paraître. Je devais inventer une excuse qui expliquerai ma présence ici par un tel temps. En aucun cas il ne devait connaître la vérité.

-Eh bien, je rentrai tranquillement chez moi et je décidai de m'arrêter et de me reposer un moment. Je fini par m'endormir. Quand je me réveilla enfin, la pluie tombai déjà alors je suis venue me réfugier ici.

J'espère qu'il croira à mon histoire bidon. Je ne crois pas qu'il est du genre naïf mais je souhaite qu'il me crois.

-Et toi alors, tu ne devrai pas être rentré à cet heure? Avais-tu envie d'une balade nocturne comme ça par hasard?


Il semblai fatigué. Moi aussi je l'étais. Je me couchai sur le sol. Je me tournai sur le côté pour être dos à lui. Je fermai les yeux par la suite. Je l'écoutai mais, il ne disait rien.

-Je t'écoute, tu peux toujours me parler, lui dis-je.

J'attendais qu'il me réponde. Peut-être était-ce lui qui avait quelque chose à cacher, qui sait?

Je restais couché malgré le froid du sol. J'étais si fatigué. Le fait que je sois trempé jusqu'aux os et qu'il fait froid empirai les choses.

J'écoutais sa petite histoire. C'était un peu bizarre qu'elle s'est endormi au plein air et qu'elle se soit réveillée à la pluie, mais bon, je ne posais pas de questions et j'acquiesçai de la tête.

Puis, à son tour elle me posa la même question. Je ne voulais pas tout lui raconter, mais bon, je n'ai rien à cacher, sauf.... sauf peut-être pour la pierre philosophale.

-Je suis sorti prendre une marche malgré la pluie. J'avais besoin d'être seul. Il s'est passée tellement de chose ces temps-ci...

Je déposa mon regard sur le sol et baissa légèrement mes paupières. Je ne voulais pas lui raconter que j'ai failli tuer plusieurs prisonniers pour la pierre philosophale.

-NON! Jamais je ne tuerais des personnes pour mon propre bien.

Qu'est-ce que je venais de dire? J'ai pensé à voix haute... ça va mal. En plus, j'ai dis quelque chose que je ne voulais pas dire.

Avais-je bien entendu? Avait-il dit ça volontairement? Il semblai se perdre dans ses pensées. Moi aussi d'ailleurs. Mes paupières étaient lourdes. Je commençai à m'endormir mais je savais qu'un seul bruit me réveillerai facilement alors je me laissa porter dans un doux sommeil.

Je ne pensai plus à rien, ni à ma mission, ni à la tempête, ni à Edward. Rien. J'avais l'impression d'être ailleurs, dans un autre monde. Plus rien ne pouvait m'atteindre.

Mais, qu'est-ce que c'est? Je senti une présence près de moi, m'effleurer. Je me redressa d'un coup.

Fiou... elle n'avait pas réagi et elle n'avait posé aucune question sur ma pensé. Je la voyait, ses paupières tombaient lentement. Elle s'était endormi si vite.

Je m'avançais vers elle lentement en essayant de ne pas faire trop de bruit. Je la regardais un instant dormir. Je tendis légèrement ma main vers son capuchon. Le fait de ne pas voir son visage m'obsédai et puis ça avait l'air louche qu'elle ne veuille pas me montrer son visage. Il fallait absolument que je le vois.

Je pris à deux doigts son capuchon pour le relever, mais elle se réveilla aussitôt.

*Merde, comment elle va réagir?*

J'attrapai la main tendu vers moi. C'était celle d'Edward.

-Qu'essayais tu de faire? demandais-je un peu menaçante sans le vouloir vraiment.

Je me doutai de ce qu'il voulait faire mais je préférai le laisser répondre. Au pire des cas il mentirai et je m'arrangerai pour qu'il me dise la vérité.

Je ne voulais pas trop l'effrayer avec le ton menaçant de ma voix. C'était un réflexe. Je le fixai dans les yeux. Lui ne pouvait voir le miens mais moi je voyait le siens. De beaux yeux dorés. Ils sont magnifiques.

Quand elle m'attrapa la main, je fis un énorme saut. je pensais qu'elle dormait ou elle devait faire semblant pour me tester? Puis, elle me posa la question que je voulais éviter.

-Je... je voulais faire sécher ton manteau, il est trempé comme une lavette.

Sa voix était menaçante. Elle ne me faisait pas peur, mais je la connaissais à peine, je ne sais pas comment elle va réagir. Je ne peux même pas la décrire physiquement, je n'ai même pas encore vu la prunelle de ses yeux.

Je m'éloigna un peu d'elle. Je m'assoyais proche du feu, je ramena mes jambes vers mon visage et je l'appuya sur ceux-ci.

-En faite... je voulais tout simplement voir ton visage, dis-je tout bas dans mes genoux. Sa me fait bizarre de parler avec quelqu'un que je connais que depuis une heure environ, que je connais seulement le nom. Je peux même pas te décrire physiquement.

Je la regardais du coin de l'œil. Elle m'écoutait attentivement. Je voulais partir retrouver mon frère. J'étendais mes jambes et je plaçais mes bras vers l'arrière pour m'appuyer sur ceux-ci. Je regardais en direction du QG.

-Tu n'as jamais voulu obtenir quelque chose que tu sais que tu n'auras peut-être jamais? demandais-je d'une voix un peu attristé.

Je me retourne vers elle et j'attendais sa réponse patiemment.

Je l'avais écouter attentivement jusqu'à maintenant. Il voulais voir mon visage. Ce n'était pas vraiment possible malgré que... si il gardait le secret... non. Je ne pouvais pas faire ça. Je chassais ce sujet de ma tête pour retourner à sa question à laquelle je devais répondre.

-Oui. Vois-tu, ma soeur a disparue il y a longtemps. Je suis à sa recherche même si je sais que les chances de la revoir sont faibles...

Pourquoi je lui ai dit ça moi? Je n'en sais rien. J'aurais pourtant pu lui sortir n'importe quoi d'autre que ça... C'est très étrange car ce n'est pas le genre de chose que je dit à quelqu'un. Je m'approchait d'Edward et m'agenouillai à ses côtés.

-Et toi, que cherche tu? Je ne le répéterai à personne, promis. Si tu me le dis je te montre mon visage en retour.

Je crois que tant qu'à y être, je peux lui montrer mon visage. J'attendais maintenant sa réponse.

Je l'écoutais attentivement. Elle aussi elle avait perdu sa sœur, sauf que la différence avec moi, c'est que j'ai transmuté l'âme de mon frère.

Elle se rapprocha de moi et s'agenouille. Elle me demanda la même question. J'hésitais à lui répondre, si tout le monde connaissaient mon secret, sa pouvais aller très mal pour moi.

-Je, commençais-je lentement, suis à la recherche de quelque chose qui est une légende, mais je suis sûr qu'elle existe vraiment. C'est pour que l'on retrouve, moi et mon frère, notre corps d'origine.

Je me demandais comment elle allai réagir. De plus, j'espérai grandement qu'elle n'allai pas le révéler à tout le monde.

Une légende? Eh bien, de quel genre de légende parle-t-il? S'il ne l'a pas préciser ça doit être parce que c'est secret. Je ne poserai pas davantage de questions.

-Je te souhaite de trouver ce que tu cherches, lui dis-je.

Mon manteau était trempé. De plus, je lui avait promis de lui révéler mon visage. Je me levai et retirai mon manteau. J'étais dos à lui; il ne pouvait me voir le visage. Il pouvait par exemple constater que j'avais les cheveux vraiment longs. J'accrochai mon manteau à la branche ainsi que a veste qui était à mes pieds. Je replaçai correctement mon corset. Je voulais attendre un peu. J'arrangeai mes cheveux et voilà. Avant de me retourner je lui dit:

-Si je n'avais pas été quelqu'un de parole, j'aurais pu te soutirer plein d'information sur toi ou sur certaines choses sans jamais te montrer mon visage en retour. Tout ça pour dire qu'il faut savoir se méfier des autres. Comme je suis quelqu'un qui tiens parole, tu va pouvoir enfin voir mon visage. Alors, content?

Je me retournai et allai m'assoir à ses côtés. Je fis un petit sourire. C'était très rare chez moi. J'étais étonnée par moi-même. Je ne croyais pas que j'étais encore capable de sourire mais... je me sentais bien ici. J'avais enfin quelqu'un avec qui discuter, je pouvais enfin profiter d'une soirée calme, loin de mes problèmes. Je ressentais en ce moment le besoin de parler. De tout, de rien. Mais je ne le connaissais que depuis quelques heures à peine. Étrangement, mon intuition me disais qu'il pouvait m'aider. Je pouvais lui faire confiance.

-Edward... Si je te demandai de m'aider accepterais tu? Je sais que l'on se connais à peine mais... j'ai l'impression que tu pourrais m'aider...

J'avais entendu parler d'Edward autant en bien qu'en mal. J'étais persuadée qu'il allait accepter. S'il le faisait j,aurais peut-être une chance de m'en sortir et de repartir à zéro. J'attendis qu'il me réponde avant de continuer.

-Connais tu la pierre philosophale?

J'attendis patiemment qu'il réponde. Je crois que cette rencontre va changer ma vie...