Mais ce n'était pas un simple habitant. La personne qui approchait n'était autre que le commandant et alchimiste d'état Aisya Jasdero. Des militaires se pressaient derrière elle, secondant les pompiers qui arrivaient déjà. Et personne n'avait remarqué la jeune Ayame qui s'enfuyait, une valise à la main. Personne hormis Aisya qui, au départ, ne put la reconnaître. Pourtant, à mesure que les flammes grandissaient, elle reconnut ses cheveux blonds, ce look de gothique-lolita. Pas de doutes, elle ne pouvait qu'être cette fugitive de la fontaine.


-"Tiens tiens tiens ..."


Elle posa une main sur sa hanche et de l'autre, jeta un pan de son manteau vers l'arrière. Il lui donnait encore plus une impression de royauté et de respect. Son visage était dissimulé dans l'ombre mais Ayame distinguerait très certainement ce sourire sadique et étrangement blanc qu'elle avait déjà affronté à la fontaine.
Aisya se passa une main fièvreuse et tremblante d'excitation sur le visage, à l'idée que sa proie était de nouveau dans ses filets.


-"Tes chevilles ne te font plus mals ?"


S'ensuivit directement un inlassable rire démoniaque. Certains soldats se retournèrent dans sa direction, effrayés par cette femme, par ce démon qui les dirigeaient avec tant de ferveur.

L’alchimiste agita la main comme pour chasser les derniers mots de la jeune fille.


-« Pfou, je ne veux même plus y penser. »


Le ton sur lequel elle avait dit ces quelques mots s’était fait étrangement léger. Une voix de fausset était le terme théâtral pour le définir. Mais pour le moment, le commandant n’était pas au théâtre et jouait encore moins dans une pièce. Ou autrement, c’était une pièce grandeur nature, dans laquelle le baiser d’un prince charmant ne ramènerait en aucun cas la princesse endormie à la vie. Une pièce dans laquelle tout le monde pouvait mourir. C’était ça, la vie humaine ... Le militaire fut de nouveau pris d’un fou rire démoniaque et enfila à une incroyable vitesse ses gants d’alchimistes. L’air était lourd. Elle y trouverait sûrement assez d’électricité pour porter quelques attaques. Pour le reste, son arme à feu baptisée « Battle Royal » fera parfaitement l’affaire. S’approchant encore de quelques pas de la jeune fille, elle désigna d’un index ravageur la maison qui brûlait derrière Ayame.


-« Dis-moi gamine, cette baraque, c’était la tienne ?... »


Puis, tirant de sa ceinture le revolver et le pointant à deux mains sur la jeune fille.


-« J’espère pour toi qu’il n’y avait plus personne à l’intérieur quand t’as oublié d’éteindre le four ?! »


Cette plaisanterie était une singulière façon d’accuser Ayame d’avoir mis le feu au domaine. Les acteurs faisant souvent ce genre de jeu de mots au théâtre, non ?

Les tirs silencieux étaient très difficiles à cerner et encore moins à éviter. L'un d'eux effleura la joue de Aisya, un second lui perfora l'épaule. L'alchimiste lâcha un juron. La jeune fille était vraiment très rapide. Il fallait qu'elle la ralentisse un bon coup sinon elle ne pourrait jamais l'avoir ! Ayame se dissimula dans l'ombre d'une ruelle et attendit. Le commandant en profita pour frapper dans ses mains et les posées sur les murs qui formaient la ruelle dans laquelle Ayame était susceptible de s'être cachée. Ainsi, cette dernière ne pouvait plus tuocher les murs sous peine de se faire gravement électrisé si ce n'était électrocuté. Aisya, elle, n'avait rien à craindre. Du moins, c'est ce qu'elle portait à croire. Elle pouvait contrôler l'électricté et sa densité dans l'espace. Il n'y aurait donc aucun problème.
Le revolver en avant, elle s'engouffra dans la ruelle.

-"1, 2, 3 ... Où te caches-tu ? M'entends-tu ? Je suis le grand méchant loup ..."

Aisya s'était mis à chanter d'une petite voix aigüe et enfantine qui résonnait lugubrement dans le soir ...

Prise de vitesse lorsqu'Ayame se mit à pousser la caisse, l'alchimiste de foudre tira frénétiquement sur la caisse ne réussissant qu'à l'endommager. Elle prenait l'édifice pour une simple protection de fortune et fut étonnée lorsque la jeune fille eut le cran de prendre son élan dessus pour effectuer un saut parfait dans les airs avant de reprendre sa course en dehors de la ruelle.
Aisya posa sa main sur les murs électrifiés et récupéra la foudre accumulée à l'intérieur. Son épaule l'a faisait souffrir, son bras était maintenant en sang. Elle essuya d'un revers de manche sa joue, tout en avançant à grands pas vers la jeune fille qui s'était effondrée avant de se redresser avec difficulté.
Aisya fit feu mais tira bien à côté de Ayame, tout ce qu'elle voulait s'était l'intimider. Elle arriva facilement à sa hauteur et lui donna un puissant coup de pied dans les jambes, pour la faire de nouveau tomber, le revolver collé à son crâne. Elle était maintenant si proche d'elle qu'elle sentait ses longs cheveux blonds lui caressé acidument les joues et les tempes.


-"Je ne pense pas que tu puisses aller plus loin dans cet état ..."


Son visage tordu par la colère et l'excitation était de nouveau dissimulé dans l'ombre des flammes.


[C'est quand l'intervention de ton oncle ??]

C'est pas vrai! Il fallait seulement un faux pas pour qu'elle m'attrape! Maintenant je ne pouvais plus partir, j'étais à sa merci. Tout ce qui me restais à faire était d'attendre d'avoir une opportunité pour m'échapper. Pour le moment, elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi. Je regardais autour de moi pour trouver quelque chose qui pourrais me sortir du pétrin, mais rien.

C'est alors qu'une grande voiture noire s'approchait de nous. Plutôt dire de ma maison. Ça ne m'étonna pas qu'il ai était informé rapidement pour l'incendie. Maintenant j'avais le choix: soit affronter mon oncle, soit affronter Jasdero. La question ne se posa pas longtemps pour moi: Aisya. De la voiture sorti un homme assez grand et imposant. Son chauffeur et garde du corps. C'est ensuite qu'il sorti. La personne que je détestais le plus au monde: mon oncle. Il sorti de la voiture, cane à la main, et resta dans l'ombre de la ruelle. Je me demandais ce qu'Aisya allait faire maintenant.

Puis, une pensée me vint. La valise! Dans ma valise il y avait des documents que je ne devait surtout pas perdre! Ceux-ci pourrais enfin le faire arrêter! Je devais les récupérés! Je m'adressais alors à Aisya, une pointe d'inquiétude que je cherchais à dissimuler dans ma voix.

-Tu vois le gros bonhomme là-bas? Celui qui est tapis dans l'ombre d'une ruelle. Il feras tout pour récupérer les documents qui sont dans ma valise. Tu vois le genre? Des documents compromettants sur lui... Il serait même prêt à me tuer, moi, sa nièce, pour les avoirs.

Je n'avais plus le choix à présent. Ces documents irons à l'armée. Moi, je ne voulais même pas penser à ce qui allait m'arriver. J'étais, je suis et serais toujours une meurtrière. Je n'y pouvais rien. Sûrement qu'Aisya voudra me faire la peau. Qu'elle le fasse! Je savais que je ne m'en sortirais pas facilement mais si au moins je pouvais faire cesser les mauvaises actions de mon oncle, j'aurais servit à quelque chose. Je me résignais maintenant. Même si je refusais, je devais me faire une raison. J'attendais de connaitre la réaction d'Aisya à ce que je venait de lui dire. Je ne savais ce qu'elle allait faire, à ce que j'ai pu constaté, c'est une personne imprévisible.



[J'attendais justement que tu m'attrapes... Mouhahahaha *s'étouffe*]

Le combat était monté à la tête d’Aisya. A vrai dire, dans ces moments-là, on pouvait se demander si elle était bien humaine. On aurait plutôt dit qu’une bête s’était emparée de son corps et dirigeait tous ses mouvements, que ce soit pour attaquer mais aussi sa respiration. Dans ces moments-là, Aisya pouvait mourir d’un instant à l’autre. Car il ne fallait pas oublier que dans son enfance, elle était une petite fille maladive. Et ce n’est pas avec l’âge que cela allait guérir. Malgré les indénombrables médicaments qu’elle ingurgitait tous les matins, son corps s’affaiblissait à vue d’œil. De jour en jour, elle s’alanguissait au point, quelques fois, de ne plus pouvoir ouvrir les yeux. Mais ça évidement, personne ne le savait si ce n’était sa famille. Et sa famille, elle ne la voyait plus ... C’était donc dans la pénombre que l’alchimiste se mourrait à petit feu. Le seul véritable remède ? La pierre philosophale bien sûr. Mais la seule pensée de devoir se rattacher à quelque chose qui n’existait pas enrageait la jeune femme qui préférait souffrir que de rêver à l’impossible.

Elle tenait maintenant le revolver à deux mains, sur ses gardes. Des gouttelettes de sueur perlaient sur son front et tous ses membres tremblaient. De peur ? Non, d’excitation. Puis Ayame lui montra un homme dont elle n’avait jusqu’à présent pas remarquer la présence. Son oncle, qu’est-ce qu’elle en avait à faire ? Mais en y réfléchissant mieux, elle reconnut cette voiture et cette silhouette dans l’ombre ...


-« Mais ... C’est ... J’le connais ! »


Elle prit Ayame par le col et se pencha vers elle pour lui chuchoter :


-« Ce type, là, elle désigna l’oncle du doigt, il est recherché par tous les policiers de Central ! C’est un mec dangereux ! Et tu prétends être sa nièce ? Qu’est-ce que tu caches dans ta valise ? »


Les questions fusaient mais le temps pressait. Si c’était bien celui qu’elle croyait, il fallait absolument mettre la main dessus. Il était à la tête de nombreux trafics dans la capitale. L’alchimiste avait repris la raison. Et la bête qui était en elle se replongea dans une profonde torpeur ...

[200ème message !i!]

La jeune blondinette malgré sa blessure, prit son courage à deux mains et se jeta sur le militaire qui, aveuglée par la rage, n'avait pas distingué le revolver pointé dans sa direction. Le mafieux fit cracher son arme par deux fois sans toucher les deux jeunes femmes réfugiées derrière une voiture. Ayame déclara à Aisya que son oncle avait lui aussi une arme. Les genoux repliés contre sa poitrine et le dos contre la carrosserie, le commandant grogna :

-"Alors même ce gros lard sait se servir d'un flingue ..."

Elle aventura son regard par-dessus la portière et analysa la situation. Elle avait mis l'un des gardes du corps hors d'état de nuire, le second était légèrement blessé et se tenait toujours devant l'oncle. Elle vira son regard sur Ayame et lui demanda :

-"Tu te rends compte dans quel pétrin tu t'es mise en voulant m'aider ? Ne crois pas que je vais te laisser t'échapper après ça !..."

Elle s'arrêta un instant, baissa les yeux, les releva et reprit :

-"Tu peux encore tenir une arme ?"

Elle pointa la crosse du revolver vers elle.

-"Je pense ... que tu sais mieux t'en servir que je ne le pensais ?"

Bien, avec l'aide de Ayame, Aisya pouvait reprendre le contrôle de la situation. Elle se passa la langue sur les lèvres pour les humidifier et observa l'intervention de la jeune fille blonde. Elle remarqua avec satisfaction que les deux coups portés avaient touché le second garde du corps dont l'immense corps s'effondra sur le sol dans un bruit sourd. L'oncle, affolé, jetait des regards suspicieux vers la voiture; le commandant y décela cependant de la détresse et de la crainte. Retournement de situation. C'était parfait. Elle en aurait bientôt fini avec cette histoire et cette fille ... De nouveau, son regard se posa sur la blessée qui avait eu le courage et la dignité de l'aider. Cette criminelle, qui était-elle vraiment ?
Aisya s'arracha de ses pensées et expliqua la suite de la manoeuvre à Ayame, comme sur un véritable champ de bataille.

-"On a nos chances, c'est le moment. Je vais m'occuper de cet homme. Toi, tu cours vers la mallette et tu me la ramènes ..."

Son ton ce fit plus dur pour la suite :

-"Et si t'essaye quoique ce soit pour te faire la belle, sache que moi, je peux encore courir et je t'assure que tu n'iras pas loin. Alors à toi de prendre la meilleure décision."

Ceci dit, elle remit son attention sur le mafieux et attendit le bon moment avant de se redresser et de faire feu sur l'homme. Elle tirait sans vraiment savoir s'il était toucher, sans s'arrêter. Lorsqu'il fut à bout portant, elle cria :

-"Vas-y gamine !"

Aisya couvrit la jeune fille jusqu'à ce qu'elle ait réussi à s'emparer de la mallette. Cela devait être la première fois qu'elle prenait le risque de garder en vie l'un de ses compagnons de terrain. Sans compter que celui-ci était un criminel. Mais les meutriers étaient-ils tous vraiment méchants ? Cette jeune fille, elle devait avoir quelque chose de bon en elle. Et puis, elle était relativement bien placé pour comprendre ce genre de personne. Oui, Ayame était loin d'être la pire. Lorsque la blondinette fut de retour derrière la voiture en possession de la précieuse valise, il ne leur restait plus qu'une chose à faire : s'occuper du mafieux.
Le commandant tenta le tout pour le tout et sortit de sa cachette. Elle frappa dans ses mains et envoya une faible onde de choc en direction de la main armée de l'oncle. Celui-ci, sous le coup de la douleur, lâcha son revolver et l'alchimiste se jeta sur lui, lui assénant un magistral coup de pied dans le bassin. L'homme s'effondra lourdement sur le sol. Des soldats arrivèrent, des policiers reconnaissables avec leur uniforme noir. Elle leur aboya quelques ordres et ils repartirent avec l'oncle d'Ayame. Celle-ci était toujours hors de vue des sous-officiers.
Une fois que les deux femmes furent seules, Aisya s'approcha d'Ayame et lui tendit la main. Une main ferme mais qui souhaitait juste l'aider à se relever.

-"Je crois que des remerciements s'imposent ..."

L'alchimiste d'état la considéra la gratifier d'une courbette maladroite de façon stoïque. En réalité, c'est ce qu'elle laissait paraître de l'extérieur. Car, au fond d'elle-même, elle ne savait plus quoi penser. Cette fille, elle lui était redevable, n'est-ce pas ? C'était donc ça ressentir de la pitié pour quelqu'un ? Ou plutôt ne serait-ce de la sympathie ... Non, Aisya chassa cette idée qui finit finalement par se loger dans un coin tranquille de sa conscience.
Le militaire regarda autour d'elle, une main sur le front, examinant les alentours. Puis, jetant un coup d'oeil sur sa montre en argent, elle déclara sans même se soucier si la jeune fille l'écoutait ou la comprenait.

-"Il y a un entrepôt désaffecté pas loin, à quelques mètres. Ce n'est pas très accueillant mais ces bleusailles ne penseraient jamais à aller inspecter ces lieux. Ils ont trop les j'tons. Tu y resteras quelques minutes, le temps que le terrain se dégage. Ensuite ..."

Elle releva son regard étincelant d'ingéniosité et de droiture. Elle reprit d'un souffle :

-"Ensuite ... Tu es libre de faire ce que tu veux ..."

Le commandant ne rajouta rien de plus. Elle pensait en avoir dit assez, même un peu trop. Cela était une chose unique que de voir l'officier laissait s'échapper un repris de justice. Mais elle avait une dette envers cette jeune fille blonde qui, contrairement aux apparences, était une criminelle. Cependant, c'était une pensée indistincte qui guidait Aisya Jasdero à ce moment-là. Peut-être un début de compassion dans ce coeur électrisé et sans pitié apparente ...

-"B*rdel, t'es obligée de me poser des questions ? Et puis, je ne t'ai pas permis de me tutoyer !"

Elle se gratta frénétiquement la tête en la secouant. Visiblement, cette question l'embarrassait. C'est vrai quoi, quelle idée de demander ses raisons au commandant ?! Si Ayame avait été un homme, Aisya lui aurait asséné une bonne trempe derrière le crâne. Pourtant, elle n'en fit rien, continuant de fixer incrédule la jeune fille. Elle grogna par deux fois avant de répondre machinalement :

-"Je pourrais savoir en quoi ça te regarde ? Je suis assez grande pour savoir ce que je fais. Oh et puis si tu veux tout savoir, tu n'as pas l'air si dangereuse, et ... j'ai d'autres affaires plus importantes à régler ..."

Son regard se perdit dans le ciel étoilé. Plus tôt dans la journée, elle avait souhaité rendre visite à quelqu'un. Mais ce quelqu'un n'était plus là où il devait être. Et ce quelqu'un était beaucoup plus dangereux qu'Ayame, ça, le commandant en avait la certitude. D'ailleurs, le militaire avait employé ce mot pour parler de la jeune blonde, ce qui était étrange dans ce genre de phrase. Tout est question de grammaire, vous aurez répondu le commandant. Cependant, Ayame devait comprendre que l'officier lui laissait un délai pour qu'elle puisse s'enfuir. Mais tout ne s'arrêtait pas là, bien au contraire.

-"Bon allez, file maintenant, les soldats vont finir par revenir. Tu les connais ..."

Trop perturbée par les derniers événements, le commandant semblait plus calme. Elle laissa la jeune fugitive s'en aller en boitant. Elle-même était dans un mauvais état et devait au plus vite aller se soigner. Ayame l'avait remercié et ces paroles avaient paru tellement sincères. Oui, la jeune blonde avait raison : l'alchimiste se doutait bien qu'elle ne recommencerait plus. Ayame n'avait certainement pas envie de finir comme son oncle, ou même pire. Elle avait du être élevée comme un tueur à gages. Elle, elle n'avait rien demandé dans cette histoire. En fait, plus Aisya la croisait, plus le passé de la jeune fille lui apparaissait. Son histoire était comme celle de tous les héros de romans; et il en fallait peu pour tout savoir. Elle se passa une main sur son épaule endolorie en la regardant disparaître dans l'ombre qui l'engloba en entier. Un soldat arriva et regarda dans la direction de son supérieur, c'est-à-dire là où Ayame avait disparu.

-"Que fait-on pour Hasashi, commandant ?"

-"... Je pense que l'on peut lui donner quelques jours d'avance ..." répondit l'alchimiste un peu ailleurs.

-"Mais madame ..."

-"La ferme bleusaille ! On a plus important à faire ! Emmenez-les blessés à l'hôpital."

-"Vous devriez y aller aussi, commandant." dit-il en s'éloigant prudemment.

-"Sans blague ?! Rah tire-toi avant que j'grille ce qui reste de ta cervelle de moineau !!"

Elle se retourna vers lui et envoya un coup de pied qui fouetta l'air. En effet, son état était lamentable. Depuis quelques jours, elle n'arrêtait pas de se blesser. Elle fit quelques pas mais soudain, ses pieds se dérobèrent sous son corps et elle s'effondra sur le corps. Car en réalité, juste avant de mettre l'oncle hors d'état de nuire, il lui avait vilement tiré dessus, juste au-dessus du coeur. Un adjudant, témoin de la scène accourut vers elle. Juste avant de perdre conscience, la jeune femme haussa les sourcils et murmura :

-"Mince ... j'ai oublié ... la mallette ..."

Et puis, plus rien ...

[Rp terminé ? Cela fait déjà deux rp's dans lesquels Aisya finit dans les pommes xDD 'Faut vraiment faire quelque chose ...]

[Je crois bien que le rp est terminé. Je vais seulement devoir te rapporter la mallette ^-^Cette fois-ci, j'espère qu'Aisya ne tombera pas dans les pommes XD]