Direction Central [Ayame Hasashi, Hana Ann & Léthéo Matsushita]

Rappel du premier message :

J'étais confortablement installée dans le train menant à Central City. J'avais terriblement avait de dormir. À côté de moi, le siège était vide. En face de moi aussi. Dans le wagon, il n'y avait pas beaucoup de gens. C'était mieux ainsi, le bruit causer par une folle ne m'aurait pas plus. Je pouvais relaxer dans la paix et le calme. Je regardais le paysage défiler par la fenêtre. Le soleil se couchait à l'horizon. La couleur rosée dont il teintait le paysage rendait comme toujours se spectacle unique incroyablement magnifique.La nuit allait tomber progressivement sur la ville comme tout les soirs et ce soir je pourrais contempler ce spectacle. Je ne voulais m'endormir pour ne pas manquer ça. Je me giflais mentalement. Malgré la fatigue qui engourdissait mes membres, je ne m'endormirais pas. Le regard perdu dans le vague, je ne me souciais pas de ce qui se passait autour de moi. Le paysage défilait devant mes yeux qui se régalaient de la vue. Il y a une chose qui aurait pu faire de ce moment quelque chose de meilleur. Quelqu'un avec qui partager ce moment. À présent, j'étais libre de faire ce que je voulais, d'aller où je le voulais et je n'avais de comptes à rendre à personne. Maintenant que j'avais du temps libre et de la liberté, je trouvais dommage le fait d'être la plus part du temps seule. J'aimais la solitude, mais de temps à autre ça me faisait plaisir de pouvoir rire et discuter avec quelqu'un. Lin Yao, Edward et Alphonse Elric et bien d'autres. C'était des personnes dont j'aurais aimer la compagnie.C'était des personnes que j'avais appris à connaitre et à apprécier. Je ne savais si je devais les considérer comme mes amis, mais je les voyaient ainsi.

Le train s'arrêta à une station. Je pu observer le paysage en détail. Il y avait des gens qui embarquaient, d'autres qui disaient une dernière fois au revoir à leurs proches. Quelques fois j'enviais les gens possedant une famille heureuse et unie. À chaque fois je me rappelais à quel point je détestais mon père et mon oncle. À chaque fois je me rappelais la douleur de ne pouvoir retrouver ma soeur. Douleur, mélancolie, tout plein de sentiments en moi. Je fermais les yeux un instant. Lorsque je les rouvrit, le train se remettait en marche.

J'étais aller faire un petit voyage dans le Sud. J'y avait passer quelques jours avant de décider de revenir. Là-bas, je ne connaissais personne. J'avais la paix. Point positif: les rues étaient mieux entretenues qu'à Central. Il n'y avait pas de trous géants dans lesquels j'avais l'habitude de trébucher. C'était un point fort. Je me souviens toute les fois où je trébuchais et qui me menait à rencontrer quelqu'un. Par exemple Alphonse qui m'avais proposer son aide après que je sois tombée par une nuit froide. Il y avait Lin que j'avais rencontrer après avoir trébucher et littéralement percuter ! Que de bons souvenirs... Mon regard se perdit de nouveau dans le paysage quelque peu orangé.

Je remarquais la venue de nouvelles personnes dans le wagon. Le bruit fait par ces gens me sortit de mes pensées. Ce n'était pas que ça me dérangeais, mais je préférais le silence. Justement, après quelques minutes, celui-ci retomba. Je me calais dans mon siège. J'avais hâte de rentrer chez moi. Un petit appartement bien sympathique. C'était mon chez moi. De plus, il n'y avait pas de cave avec des cadavres. Enfin, je pouvais tout recommencer. J'étais tellement heureuse d'avoir eu une deuxième chance. Je ne la gaspillerais pas inutilement.

Je levais les yeux en entendant du bruit tout près de moi. Quelqu'un vint s'assoir sur le banc en face de moi. Je détaillais cette personne du regard avant de regarder de nouveau par la fenêtre.

C'est une Léthéo hagard qui se retrouve a la gare. Nan, sérieux, les informations laissent a désirer... A peine arrivée a la caserne, la tête encore dans les choux après une nuit de boulot et de boisson, voilà qu'on lui saute dessus en lui hurlant, sans pitié aucune pour sa migraine d'alcoolique, "Branle bas de combat, un train est attaqué !" On la tire jusqu'à la gare avant même qu'elle ait eu le temps de réagir ou de comprendre, et une fois arrivé, les passagers leur annonce la bouche en coeur que tout va bien dans le meilleur des mondes ?
En vérité, je vous le dit moi, c'est du foutage de gueule !

- Bon, attendez. Donc...
*Bon dieu d'migraine, s'pas possib !*
Si je résume, on vous a demandés a tous de filer votre argent, et aussitôt deux jeunes filles sortit de nul part se sont portées a votre secours ? Ah non... Elles étaient déjà dans le wagon... d'acodac... L'une avec des couteaux, l'autre avec un flingue... Attendez, y'a des survivants parmi les voleurs, là ? Ou ils sont tous mort ? J'ai qu'à leur demander ? Ah d'accord... Oui, je l'ai vu, merci vous pouvez y aller.

Et en plus elle se coltinait ces &%µ£$ d'interrogatoires. Y'a des jours comme ça... Les passagers lui avait désignés une jeune fille un peu a l'écart, une fille plutôt joli dans le genre blonde. D'après eux, c'était celle qui jouait de la gâchette. Bien bien, bien...
Elle fit signe a deux militaires de l'accompagner, et vint vers la jeune fille.

- Bonjour mademoiselle, lui dit-elle d'un ton neutre, ni trop poli, ni trop tranchant, vous allez devoir nous suivre a la caserne, nous aurions quelques questions a vous poser. Mais avant, je voudrais voir votre arme et votre licence pour l'utilisation d'arme a feux, s'il vous plaît.

Kira descendit du wagon en compagnie de son frère suivit de ses deux félins. Elle marchait d'un bon pas, voulant se rende rapidement à la locomotive, mais ne voulant pas courir. Légèrement fatiguer. Même si ça ne parait pas toujours, les changement de personnalité prennent de l'énergie. Après environ cinq minutes de marche légère, Kira arriva en vue de la locomotive. Elle y vit l'attroupement d'homme en bleu qui entourait les passagers et les terroristes. Kira vit très clairement les passagers pointer Eliana et un homme bleu se diriger vers elle. Elle regarda sa main. Avec le sac d'Eliana. Soit il y avait sont permis de port d'armes, soit elle n'en avait tout simplement pas. Elle regarda ensuite sont sac. Et soupira.

*-Un contrôle en vue. Et que sa m'énerve. Ils prennent toujours plein de temps pour vérifier tout les petit détails complètement inutiles.*

*-Haaa..... Ça rappelle des souvenirs.*

*-Sans commentaire.*

-Aller, viens Kye. On n'a pas de temps à perdre.

Ils se dirigeaient vers Eliana et l'officier. Ils arrivèrent a eux juste a la fin de la phrase de l'officier. Hana tendit son sac à Eliana et se tourna vers l'officier.

-Ça ne vous dérangerait pas que l'on fassent sa une autre fois, nous sommes presser?

Pourquoi prenait-elle du temps à arriver ? Pourquoi n'était-je pas aller chercher mon sac moi-même ? Je sentais de nombreux regards posés sur moi, je savais que l'on parlait de ce qui venait de se passer, j'entendais des bruits de pas qui se dirigeaient vers moi. Non mais ! Elle arrive avec mon sac !? Moi qui essayait d'être discrète, c'était raté. Il était trop tard pour m'enfuir lorsque trois militaires arrivèrent à ma hauteur. Ce fut la jeune fille accompagnée de deux hommes qui s'adressa à moi. Première impression: elle n'avait pas l'air très enjouée d'être ici. Ce devait être normal. Selon moi, devoir s'occuper des interrogatoires et de tout cela était la dernière chose qu'elle aurait souhaiter faire de sa soirée. Je n'avais pas plus envie qu'elle d'être ici.

Hana pointa enfin le bout de son nez. Il était temps ! Maintenant, je n'avais pas le choix que de sortir mes papiers pour l'utilisation de mon arme. L'arme c'était une chose, les papiers s'en était une autre. L'arme que je transportais avec moi avait été acheter sur le marcher noir. On en faisait nul part comme celle-là. Ce n'était pas mon arme préféré, mais elle était si utile, très discrète et silencieuse. Attrapant mon sac et remerciant Hana, je sortais mon arme à contre-coeur que je tendis à la jeune fille. Même si Hana ne souhaitait pas rester, on ne pouvait s'enfuir. J'avais l'arme, mais pas les papiers. Je devais gagner du temps. Je pris mon temps pour fouiller mon sac. J'avais besoin d'une excuse. Je levais ma tête vers la jeune militaire.

-Il manque la moitié des objets contenus habituellement dans mon sac. Ils doivent être tombés dans le train. Mes papiers étaient dans un grand porte-feuille que je n'ai plus. Puis-je retourner le chercher ?

Avec un peu de chance je pouvais retourner dans le train et en profiter pour m'enfuir. Si on découvrait que je mentais et que l'on m'amenait, qui sait ce qui pourrait se produire ? Le pire serait que je tombe sur un militaire que je connaissais. Là, je serais bonne pour la prison et je n'en ai pas très envie. Je refermais mon sac en espérant qu'elle allait me croire. En ce qui concernait Hana... elle allait se débrouiller. Je ne pouvais pas risquer quoi que ce soit à présent, et puis, ce n'était pas comme si on était de grandes amies, non ?

Et toujours cette fichu migraine... Vous êtes vous déjà fait percer les tympan ou trépaner avec une aiguille a tricoter qui tourne sur elle même ? Moi non plus, mais la migraine de Léthéo devait ressembler à quelque chose comme ça. Stupide gueule de bois ! ça la rendais énervée, en plus. Que n'aurait-elle donné pour être de retour dans son petit appartement, une bouteille a portée de main... (car c'est bien connu, le meilleur remède contre la gueule de bois, c'est de re-boire.)
Elle soupira, et se frotta les yeux. En plus, elle était fatiguée. Tellement fatiguée... Elle répondit a Hana.

- Ah, ça ne va pas être possible. Moi non plus ça ne m'arrange pas, mais il faut que je fasse mon boulot. Et plus vite on en aura finit avec ces conn... formalités, plus vite vous pourrez repartir. Au fait, vous l'accompagnez ? C'est vous la fille au couteaux ?

Eh, c'est pas parce qu'elle boit comme un trou qu'il faut la prendre pour une demeurée ! C'est alors (il était temps, j'ai envie de dire) qu'elle remarqua le garçon et ses deux gros fauves. Sachant que la petite militaire n'a pas franchement la côte auprès des animaux, elle gémit.

*Oh no... des complications... Et la blondasse a paumé son porte-monnaie... Tiens donc... Aller le chercher... On m'a déjà fait ce coup là je crois... Non mais on se fout de ma gueule, aujourd'hui !!! Ok, marre !*

- Vous pourrez aller le chercher, commença-t-elle en détachant soigneusement ses mots, quand j'en aurai finit avec cette charmante demoiselle et ses deux sal... bestiolles. Et je vous accompagnerais. Et, mademoiselle, dit-elle a Hana, si ces bêtes font le moindre mouvement menaçant, je tire.

Souvenir de chimère... Léthéo et les animaux, ça fait deux. En fait non, ça fait au moins trente-six.

Kira étais énerver. Eliana n'avait sûrement pas de permis. Et en plus, elle étais réellement extrêmement fatiguer. Si l'officier continuait à parler ainsi, elle pétait un câble. Et en plus, la meusieur insultait les magnifique félins de Kay. Qui n'allait sûrement pas le supporter. Justement, du coin de l'oeil, elle le vit ouvrit la bouche pour les défendre. Elle leva la main pour le faire taire. Elle voulait que tout ce termine le plus vite possible et l'intervention de ce dernier aurait sûrement mit en colère l'officier. Kira prit une grande respiration.

-Je suis certaine que vous auriez apprécier être à dix mille lieus d'ici, mais vous y êtes. Ce n'est pas une raison pour passez votre colère sur deux adorable animaux bien domestiquer, mais avec un charmant caractère. Et je tiens à spécifier qu'il comprenne tout ce que vous dites et qu'il sente la peur et la haine et qu'ils n'hésiterons pas à y répondre si vous pousser le bouchons trop loin.

Le tout avait été dit d'une manière très polie, mais d'un ton qui laissait clairement entendre qu'elle était très énerver et qu'il fallait faire gaffe. Kira prit une autre respiration. Elle commença alors à fouiller dans sa valise, tout en faisant bien attention à ce que le soldat n'en voit pas le contenue. Aucun vêtement, juste des armes. Tout les vêtement étais dans la valise d'Hana. Après quelque instant de fouille attentive, Kira trouva son permis. Elle le prit et ferma tout de suite sa valise. Hana tendit alors le dit permis au soldat.

-Tenez. C'est bien cela que vous vouliez? Et Kye à aussi son permis pour les animaux. Vous verrez, tout est bien en règle.

Il n'y avait plus aucune trace de colère ou d'énervement dans sa voix. Elle était toute gentille et calme avec une pointe de joie. Kira et son amertume avait été enfermer dans le corps où elle essayait en vain de se calmer. Malheureusement, Hana pouvait entendre toute ses penser. Alors elle se mit lentement à rire à voix haute en voyant tout ce que Kira imaginait. Toute sorte de scène ou l'officier se retrouvait menacer, angoisser, humilier et plein d'autre. Ne pouvant ce retenir, Hana explosa de rie juste devant le soldat en question. Dès qu'elle s'en rendit compte, elle vira au rouge et se plaqua la main sur la bouche où continua de sortir quelque rire étouffer.

*-Haaa.... Bon dieu que ça fait du bien. Je suis bien calme à présent.*

*-Merde, j'ai rit devant le soldat. Il va croire que je me moquait de lui.*

*-Mais tu te moquait de lui.*

De l'extérieur, on pouvait voir Hana continuer d'essayer de se calmer et l'officier la regarder avec un visage sévère à faire peur.....

J'aurais pu m'enfuir pendant que Hana, à moins que ce soit Kira, engueule les militaires... ou plutôt l'un des militaires en particulier. Mon excuse n'avait pas fonctionner comme prévu, mais je n'étais pas fait d'espoirs là-dessus. Qui laisserait une jeune fille accusée d'avoir tirer sur des malfrats avec une arme à feu sans papiers partir se balader dans un train sans surveillance ? Les risques que je m'échappe étaient trop élevés et c'était bien vrai. Je devais trouver une autre solution. Je devais attendre un moment d'inattention ou bien une fois rendue dans le train pour m'enfuir.

Cependant, la vie faisait parfois de petits miracles. L'un d'eux était venu me sauver. Certains hommes s'étaient réveillé et tentaient de fuir. Par contre, ils formaient un quatuor ligotés à l'aide d'une corde qui tentait de s'enfuir. Alors que tout le monde se tournait vers eux en poussant des cris d'exclamation, je désignais à la militaire la scène qui se produisait plus loin. Je n'avais eu besoin que de cette seconde où les militaires s'étaient tournés vers eux pour me mettre à courir dans la direction opposée, attrapant Hana par le bras.

-Tu as le choix, lui dis-je en la trainant, tu me suis et on se sauve ou tu restes là à attendre que les militaires t'amènent au poste.

Je savais que l'on nous poursuivait à présent. C'était pourquoi je continuais de courir, en prenant de la vitesse. Je ne savais pas si le garçon aux félins nous avait suivit, mais c'était le cadet de mes soucis. J'attendais la réponse de Hana avant de lâcher son bras. Je bousculais les gens qui étaient sur mon chemin et me frayait un passage jusqu'à la route où j'allais me réfugier dans une ruelle sombre avec la jeune fille. Je me rendais compte que je ne l'avais toujours pas lâchée contrairement à ce que je pensais et cette fois-ci je la lâchais.

-Je crois que nos chemins s'arrêtent ici ma chère. Les militaires ne tarderons pas à débarquer. Tu disais être pressée, non ?Je te conseil de partir tant qu'il en ai encore temps. Adieu !

Je me dirigeais d'un pas rapide à l'autre bout de la ruelle pour aller me mêler à la foule. Cependant, il y avait quelques militaires qui rodaient dans le coin et je me faisais toute petite pour ne pas être remarquée.

La série noire continuait. Voilà maintenant que la gamine lui faisait un sermon. Oh oui, ces animaux étaient deux perles, tout mignons et gentils, et le monde il est beau, et les papillons vole et y'a du rose partout ! La militaire avait envie de la choper par les oreilles et de lui hurler " éh, minote, redescend de ton nuage ! Des bestioles avec des griffes pareilles, c'est ni mignon ni végétarien, et c'est dangereux !"
Mais bon, par égard envers les autres soldat qui l'accompagnait, elle se retint. Déjà qu'en raison de son jeune âge elle n'était pas souvent prise au sérieux, elle se serait discréditée pour de bon.
Tout d'un coup la voix de la jeune fille redevint suave et gentillette. Léthéo avait l'impression qu'elle n'allait pas tarder a voir des pâquerette en train de chanter "y'a d'là joie". ça lui donnait envie de vomir. Et en plus elle se foutait de sa gueule !
La militaire grinça des dents. Plus vite elle en serait débarrassée, mieux ça vaudrait. Elle jeta un rapide coup d'œil aux papiers. Holà, emballez, c'est pesé.

- OK, ça marche, c'est en règle, cassez vous, toi et tes gros matous griffus.

Voilà une bonne chose de réglée. Suivante. Un bruit attira son attention. Les malfaiteurs tentaient une échappée... Dans quatre direction différentes. Le genre de truc qui vous sauve la journée. Léthéo, morte de rire, regarda les hommes saucissonnés tenter de se dépêtrer pendant que des militaires tentait désespérément de les arrêter.
Récupérant son souffle, Elle se rendit compte que tout ses petits "témoins" en avait profité pour se faire la malle. Elle héla ses collèges, et se lança a leur poursuite.
Cependant, la foule était dense. Elle était séparée des autres. Ils ne cherchaient plus que la blonde, les autres ayant été (fort poliment) congédiés. Mais il y avait tellement de monde... Dépitée et migraineuse, Léthéo se laissa porter par la foule. Elle en profita pour chiper une pomme. Il y avait tellement de monde, on risquait pas de la repérer. Parlez d'une militaire qui vole a l'étalage !
Soudain elle repéra sa proie. Elle lui fondit dessus, et l'attrapa par le bras.

- T'as vraiment cru pouvoir m'échapper ? Tout ce que t'as gagné, c'est de perdre le peu de confiance et de crédibilité que je t'accordais. Maintenant, tu me suis, sans résister.

Avec sa pomme, elle ne faisait pas très crédible, mais bon... En plus elle en avait un bout a la commissure des lèvres ! D'un coup de langue adroit elle l'attrapa. Un coup de plus porté a son sérieux...

Éliana prit la jeune fille par surprise en la tirant par le bras au travers de la foule. Elle pensa pendent une seconde a son frère qui allait sûrement se perdre, mais reporta rapidement son attention sur son chemin forcer. Tant bien que mal, elle essaya de ne pas se cogner aux gens qu’elle “croisait”. Elles passèrent devant divers étalage de fruit et de légumes, des kiosque vendant des babiole et autres truc inutiles pour la majorité des gens. Finalement et heureusement, elles s’arrêtèrent quelque mètres plus loin. Éliana se retourna vers Hana et lui dit:

-Je crois que nos chemins s'arrêtent ici ma chère. Les militaires ne tarderons pas à débarquer. Tu disais être pressée, non ?Je te conseil de partir tant qu'il en ai encore temps. Adieu !

Sans attendre sa réponse, celle-ci ce retourna et alla au bout de la ruelle dans laquelle elles se trouvait. Aussitôt, Hana la suivit.

-Tu sais, je n’ai aucune raison de partir. Je connais pas très bien la ville, donc, je risque de me perdre et de me faire prendre par l’armée.

“-La tu soulève un bon point ma chère Hana. Pas question de finir en prison pour avoir fais une bonne action.”

“-Merci de me soutenir. Tiens, L’officier est de retour. je peut lui dire bonjour? “

“-Non, mais t’es vraiment conne ou quoi?”

Heureusement, l'officier ne s'intéressait pas à Hana, mais plus à Eliana. Elle l’a prit par le bras et lui dit de la suivre. Elle avait l’air plus que déterminer, mais le morceaux de pomme qui se trouvait sur son menton la rendait moins crédible. Et Hana voyait bien, à l’air d’Éliana, qu’elle n’avait pas du tout envie de la suivre. Sans hésitation, Kira posa sa main sur celle de l’officier.

-Je vous prierais de la lâcher tout de suite.

- T'as vraiment cru pouvoir m'échapper ? Tout ce que t'as gagné, c'est de perdre le peu de confiance et de crédibilité que je t'accordais. Maintenant, tu me suis, sans résister.

La militaire était tout sauf crédible avec sa pomme. Si je m'écouterais, je rirais de cette situation absurde. Et puis, qu'est-ce que j'en avais à faire de sa confiance ? Si elle savait tout les crimes que j'avais commis... Et puis, je ne parlais même pas de crédibilité, malgré que la remarque était très tentante. Cependant, l'heure n'était pas à la rigolade. Je n'avais nullement l'intention de la suivre. On dirait bien que c'était le moment de faire un petit combat. Je commençais à être épuisée et je ne pourrais être au mieux de mes capacités. Par contre, tout me portait à croire que la militaire n'était pas très redoutable. Je ne devais pas me fier aux apparences car elles pouvaient se révéler trompeuses.

Un autre élément vint s'ajouter au tableau. Hana ou Kira... disons plutôt la jeune fille, intervint. Elle osait confronter la militaire, ce qui me donnait une occasion de me débarrasser de celle-ci. J'exécutais un mouvement sec du bras pour me dégager de sa poigne et je fis quelques pas en arrière. Pour la réplique sur la crédibilité... c'était trop tentant de lui sortir. Je me fichais bien des conséquences par la suite, vu qu'elle ne m'attrapera pas. J'avais confiance en moi sur ce coup-ci.

-Je crois qu'on va repasser pour la crédibilité...entre nous je crois que mademoiselle à double personnalité est plus crédible que toi en ce moment.

Qu'allait faire la militaire à présent ? Si elle souhaitait m'arrêter, elle allait devoir se battre. Elle n'allait pas me laisser partir comme ça, j'en étais certaine. J'avais l'avantage de faire une tête de plus qu'elle, ce qui me rendais un peu plus imposante.

Tiens le retour de la fillette qui aime les fauves... Léthéo détourna la tête une seconde pour la regarder, s'insurgeant mentalement contre le fait qu'une enfant donne des ordres a la (presque) adulte qu'était la chimère. Profitant de l'instant de déconcentration de Léthéo, la blonde s'échappa de sa poigne.

-Je crois qu'on va repasser pour la crédibilité... Entre nous je crois que mademoiselle à double personnalité est plus crédible que toi en ce moment.

Double personnalité ?! Bon, trop c'est trop. Léthéo était payé pour être militaire, par gérante d'hôpital psy ! Elle avait assez la migraine comme ça, sans qu'on en rajoute ! Elle jeta avec violence sa pomme au sol.

- Cassez vous. C'est bon, j'en ai marre. Je vous ai perdues dans la foule, et voilà. On arrête les frais, vous me saoulez. Et que je ne vous revoit plus !

Elle se détourna rageusement pour rejoindre ses collègues a la gare. Vivement ce soir, cette histoire lui avait minée le moral, elle avait hâte de boire un coup.

(HS : c'est court, désolé, mais j'ai 39,5 de fièvre. xD )

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